Marketing opérationnel

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MARKETING OPÉRATIONNEL
Introduction
Obj : comprendre quels sont les moyens d’action des organisations (E, assoc, pouvoirs publics).
Marketing mix = trad concrète des options stratégiques fondamentales sous la forme d’un ensemble
cohérent de décisions relatives à quatre variables d’action :
- politique produit : caractéristiques fonctionnelles, conditionnement, packaging, après-vente..
- politique de prix : prix de vente, promotion, remises, financement
- politique de distribution : pub, relations publiques, marketing direct
- politique de com : logistique, canaux et circuits de distri, marchandising, force de vente
I) La politique de produit
Consiste à concevoir, organiser et renouveler ce que l’entreprise vend ou propose à ses clients, qu’il
s’agisse d’un bien ou d’un service ;
- vision traditionnelle du produit comme un B de grde conso, fabriqué et commercialisé par une E
- vision nouvelle du produit comme une O présentée sur un marché
PProd : composante principale du mix pour trois raisons :
- difficulté d’adapter les autres variables si le produit est mauvais
- variable aux I lourds et rigides
- variables du mix dépendent des caractéristiques du produit
Pas de bon marketing sans un bon produit. Du produit au service :
B matériels
Tangible
S de mise à dispo
de B (ex : Leclerc)
B associés à une
prestation (ex :
construction d’une
maison)
Supports tangibles
d’informations
intangibles (ex :
CD)
S associés à des
B (ex : Mc DO)
S intangibles (ex :
assurances)
Intangible
A) Caractéristiques fonctionnelles du produit
Caractéristiques fonctionnelles définies au moment où le produit est lancé. Peuvent ê modifiées tout
au long du cycle de vie. Sont à distinguer de la valeur symbolique.
Caractéristiques en fonction de la compo ou modes de fabrication du produit et des performances
consommateurs. Ex : pub i-phone 5 : musiques, gadgets, objet du quotidien, émotions… ; Nokia Lumia :
appareil photo performant.
L’avantage produit = caractéristique fonctionnelle distinctive du produit par rapport à ses concurrents.
Doit répondre à une attente véritable et non pas à un « gadget ». Doit ê perceptible du client, durable,
sans différence de prix rédhibitoire. Ex : Dyson et les aspirateurs.
La qualité du produit = degré auquel les performances d’un produit répondent aux attentes que le
consommateur est en droit d’avoir à son égard.
Qualité indépendante ou non de l’avantage produit. Si au produit n’est pas évident à trouver, produit de
qualité est un obj pour toutes les E : fiabilité, durabilité, respect des normes et des performances.
=> Importance de la qualité perçue !
B) Les différentes dimensions du produit
Le concept produit :
- perception du produit par les clients
- description du produit se fait dans les termes du client
- distinction : acheteur et utilisateur final (initiateur, prescripteur, décideur, acheteur, utili. final)
- susceptible de changer
- décrit précisément le positionnement
La formule produit : description technique des composantes, des processus et des caractéristiques des
produits ou service.
Performances du produit : fonctions observées et expérimentées par les clients lors de la conso ou de
l’utilisation du produit.
Identité sensorielles du produit : goût, toucher, sonorité, odeur et apparence du produit.
Design et packaging. Pour un bon design, 5 critères à satisfaire :
Plusieurs formes de design :
- industriel
- d’entreprise (forme identité graphique et visuel)
- environnemental (bureau de la marque, architecture commercial)
- de sites web
- packaging
Packaging = ensemble des éléments matériels qui, sans faire partie du produit lui-même, sont vendus
avec lui en vue de faciliter sa protection, son transport, son stockage, présentation dans le linéaire
(rayon) et son identification et son utilisation par les consommateurs.
Niveaux de packaging :
Deux composantes du packaging :
- contenant : forme, matériaux utilisés, système de fermeture
- décor : nbre, forme, emplacement d’étiquette, texte, graphisme, illustrations visuelles, couleurs
Fonctions du packaging :
Contenant
Décor
Fonctions techniques/utilitaires
x
Fonctions de com
x
x
Fonctions techniques :
- protection et conservation du produit
- facilité de transport, stockage, rangement
- commodité d’utilisation
Fonctions de com :
- fonction d’alerte (impact visuel)
- fonction d’identification (ou de reconnaissance)
- fonction d’information (guide d’utilisation)
- fonction d’évocation (évoquer qualité du produit : bénéfice que l’on va récupérer)
Problème : vers un non packaging. Ex : marque repère de Leclerc : sans emballages. Baisse les coûts,
image plus écolo, éco responsable, identification dans le rayon.
Les codes couleurs.
Couleurs
Rouge
Orange
Jaune
Vert
Associations positives
Passion, dynamisme
Énergie, activité
Soleil, or
Nature, vie, espérance
Associations négatives
Guerre, feu
Peut faire « bon marché »
Trahison, doute
Vert-bleu : glacé..
C) Le développement d’un nouveau produit
Aucun produit n’a une durée de vie illimité, d’où besoin constant pour les org d’offrir une valeur
supérieure aux clients. Certains produits :
- sont novateurs : crée un marché (« de rupture ») ou améliore un produit (« incrémentale »)
- apportent des adaptations mineures (ex : tablette vers tablette mini)
Ces produits doivent ê imaginés, planifiés et introduits sur un marché. Taux de succès des nouveaux
produits faible. Clés de succès :
- bonne connaissance du marché
- dvlpmnt de TK répondant aux besoins identifiés
- se différencier
Ex : piles « Energizer », besoin pour produits de grde conso. Pour mieux satisfaire les clients : tps de
chargement plus court et durée des batteries 4x plus longue.
Plusieurs étapes dans le dvlpmnt d’un nouveau produit :
- générations d’idées (étude de marché)
- filtrage (screening)
- business plan (cahier des charges) et analyse de marché
- dvlpmnt de produits et sélection
- tests marketing
- commercialisation
Nouveaux produis peuvent venir des consommateurs. Ex : Lego : certains modèles pas construits par
ses ingénieurs : innovation par la D càd que les clients sont à la base d’idées produits.
Le jean « Levi’s éco »
Concept produit = trad de l’idée centrale et de l’attente auxquelles le nouveau produit est sensé
répondre. Répondre aux personnes exigeantes sur la prod de jean, respectueux de l’environnement
dans le processus de prod. Jean écolo et responsable pour agir sur la façon dont les jeans sont
fabriqués dans le monde.
Caractéristiques pour être présenté comme jean éco : garantir origine des composants, limiter les
déchets, étiquette verte + marque. Donc pour rassurer les consommateurs sur authenticité : certification
ISO, publication des études, éco label.
Rappels sur PProd. Comporte élaboration du mix des produits et déf des caractéristiques de chaque
produit. Cette élaboration consiste à définir l’ensemble des produits commercialisés par l’entreprise et se
soucie de la cohérence de l’offre. Caractéristiques recouvrent ses attributs physiques (forme, taille),
symboliques (ce que représente le produit pour le consommateur), de service (S offerts par le
producteur).
Dvlpmnt de nouveaux produits : moyen de conserver ou conquérir parts de marché dans un contexte
éco concurrentiel par innovation… Permet de stimuler la D, créer de nouvelles sources de revenus,
lutter contre banalisation des produits, faire face à concurrence et aux distributeurs. A plusieurs étapes
(cf plus haut).
Cycle de vie permet d’établir des repères entre la naissance du nouveau produit et les différentes
étapes de son évolution. N’ont pas tous la même forme.
La gamme et ses dimensions. Gamme = ensemble de produits liés entre eux soit parce qu’ils sont
vendus sous la même marque ou par le fait qu’ils satisfont une même catégorie de besoins, s’adressent
au même type de clientèle…
Est constituée de plusieurs lignes de produits. Largeur de la gamme = nbre de lignes de la gamme.
Augmentation de la largeur implique fabrication d’une new catégorie. Gamme trop courte : opportunités
de gains manqués. Trop longue : coûteuse et tend à diminuer fidélité des consommateurs.
Avantages et risques associés à ce lancement ? Avantages : occuper un segment, améliorer son image,
essaie de répondre à une attente car mauvaise image de l’industrie textile. Risques : visibilité et gamme
restreintes, jeans éco signifie que image du jean classique n’est pas bonne.
II) La politique prix
PPrix consiste à fixer le prix de vente ou dans certains cas les prix de vente. E vend directement ses
produits à des utilisateurs finaux ou passent par des intermédiaires. Fixation sous le régime de la liberté
des prix sauf exceptions où liberté limitée :
- secteurs où les prix contrôlés par l’État
- restrictions en matière de marge
- transparence des prix
- interdiction des pratiques discriminatoires
A) L’influence des prix sur la rentabilité et le volume des ventes
Trois effets autour du prix de vente.
Prix de vente
Effet économique de frein à
l’achat sauf pour le luxe
Effet psychologique (image du
produit)
Effet sur les attitudes des
distributeurs (négociation…)
Volume des ventes
1) L’effet économique de frein à l’achat. Principe : acheteurs ont des ressources limitées donc plus le
prix est élevé, plus les clients :
- renonceront à l’usage du produit
- réduiront leur conso
- préfèreront acheter des produits concurrents.
Base de la théorie classique : si prix augmente, D baisse.
2) Effet psychologique/de marque. Théorie classique atténuée par cet effet car le prix est un indicateur
de qualité et il y a des produits d’image (ou de prestige).
3) Effet sur les attitudes des distributeurs à l’égard du produit
- propension du distributeur à pousser/freiner les ventes du produit
- plus la marge est importante, plus le produit sera mis en avant
- importance de la visibilité dans le rayon
Marge unitaire = différence entre le prix de vente et le prix de revient d’une unité de produit. Volume
total des vente = nbre d’unités vendues. Lorsque le volume de vente augmente, le prix de revient
diminue grâce aux éco d’échelle et à l’effet d’expérience.
B) La fixation du prix
Quatre facteurs à prendre en compte :
- structure des coûts de prod
- obj éco généraux de la stratégie marketing
- politique de prix des concurrents et des distributeurs
- élasticité de la demande finale
1) Les objectifs généraux
Objectif de rentabilité :
- politique d’écrémage : on propose produit cher par rapport aux concurrents pour faire du CA
tout de suite car on propose service en plus
- politique de pénétration : on propose prix moins cher pour jouer sur les volumes et gagner
parts de marché
- politique d’alignement
Objectif de positionnement et d’image.
Objectif de gamme : jouer avec prix des produits accessoires (ex : imprimantes et cartouches)
2) Structure des coûts de prod
Coûts directs et indirects, fixes et variables, moyen ([CF+CV]/nbre d’unités vendues) et marginal (coût
qu’entrainerait la vente d’une unité supplémentaire).
3) L’élasticité de la demande
Déf : sensibilité du consommateur face à une variation du prix : Ed/p
Si élasticité > 0 alors la D augmente quand le prix augmente.
Si élasticité = 0 alors la D est constante quelque soit le prix.
Si élasticité < 0 alors la D diminue quand le prix augmente.
∆𝐷
∆𝑃
Demande très élastique : plus le prix augmente, plus la demande augmente.
4) Politique de prix des concurrents et des distributeurs
Évaluer les réactions possibles des concurrents.
Analyser des comportements passés des concurrents.
Évaluer les marges possibles avec les distributeurs.
Fixation du prix : calcul du prix d’acceptabilité. Consommation détermine ce que vaut un produit en
fonction de la satisfaction qu’il attend de sa consommation et de son usage. Un prix élevé va être
indicateur d’une qualité élevé et inversement. D’où nécessité de calculer prix d’acceptabilité.
On fait une enquête basée sur deux questions :
- en dessous de quel prix auriez-vous peur que ce soit de mauvaise qualité ?
- au dessus de quel prix pensez-vous que le produit serait trop cher ?
Exercice : Entreprise qui veut sortir poupée. Enquête auprès de 2 000 personnes :
Prix
12€
17€
25€
32€
40€
TOTAL
A partir du tableau précédent :
Trop cher
0
250
430
580
740
2 000
Pas assez cher
750
590
420
240
0
2 000
Prix
% Trop cher
Cumul
croissant (a)
% pas assez
cher
Cumul
décroissant (b)
12
17
25
32
40
(0/2000)*100=0%
12,5%
21,5%
29%
37%
0
12,5
34
63
100
37,5%
29,5%
21%
12%
0
100
62,5
33
12
0
Taux
d’acceptation
100 – (a+b)
0
25
33%
25
0
Étape de la fixation de prix :
1) Formulation des objectifs et des contraintes
2) Inventaire des prix envisageables
3) Prévisions des réactions à des concurrents et des distributeurs
4) Ajustement marginal : prix magique ; puis fixation d’un ou plusieurs prix.
La modulation du prix :
- écarts en fonction du monde de livraison et de la distance
- remises sur quantité
- escompte sur paiement rapide
- remises pour services rendus
- modulations à caractère social (12-25 ans…)
- remises promotionnelles temporaires
- le Yield Management = mana selon des périodes
C) Internet et le prix
Impact de nouvelles technologies sur les prix de revient et les prix de vente.
Transparence de l’offre grâce à internet
Diversité des modes de fixation des prix (prix dynamique)
III) La politique de distribution
Politique de distri = ensemble des moyens ou des opérations permettant de mettre des biens et
services produits par les entreprises, à la disposition des utilisateurs ou consommateurs. Deux
catégories :
- distribution commerciale = transfert de propriété
- distribution physique = acheminement physique du produit de là où il est produit vers là où il va
être distribué/consommé. Cette distri a plusieurs fonctions :
- de transport et de répartition des produits
- d’assortisse ment (lots)
- de stockage
S associés
- de financement
- services matériels (SAV..)
- de com (pub, merchandising..)
Objectifs :
- couverture quantitative du marché
- minimiser les coûts
- aspects qualitatifs du système de distri (comment est mis en avant par distri ?)
Il faut vérifier la compatibilité des canaux de distri avec l’image de marque des produits.
Mesurer la compétence et le dynamisme des agents de distri.
Qualité de présentation des produits.
A) Les circuits de distribution
Circuits de distri = chemin suivi par un bien ou un service pour aller du stade de la prod à celui de la
conso. Rôle des intermédiaires et importance du canal de distri = catégorie d’intermédiaires ayant la
même activité et les mêmes caractéristiques générales.
Le choix du circuit de distri :
- nbre de circuit à retenir
- choix de canaux de distri (combien ?). Exemple de Kinder : boulangerie, tabac, grande distri..
- longueur du circuit de distri = nbre de canaux successifs par lesquels se fait le transfert de
propriété, du producteur au conso final
Circuits courts et longs :
Critères de choix des circuits de distri :
- caractéristiques du produts à distribuer (périssable ? degré de technicité ?)
- caractéristiques et comportements des clients (nbre, localisation…)
- caractéristiques des canaux disponibles
- critère de rentabilité
L’appareil commerciel :
- distri est un secteur puissant
- image qui s’améliore (guerre des prix bénéfiques pour la conso, com publique…)
B) Les politiques marketing des distributeurs
Politique produit : services et assortissements.
Politique prix : positionnment général, prix pratiqués par les concurrents.
Politique de distri : implanttaion du magasin, choix dela zone de chalandise (centre commercial, zone
commerciale), aménagement du magasin…
Politique de com : image de l’entreprise et des produits qu’elle offre.
C) Vers un ré-enchantement de la conso : le marketing expérientiel
Passer de l’expérience de conso à la conso d’expérience.
Théâtralisation de point de vente.
Dvlpmnt du marketing sensoriel.
Consommateur à la recherche d’expérience. 5 piliers :
Surprendre le
consommateur
Créer du
lien
Utiliser la marque
au service de
l'expérimentation
Proposer de
l'extraordinaire
Stimuler les
sens
1) Surprendre le consommateur : répondre au besoin des consommateurs de ressentir et de vicre des
situations inhabituelles qui rompent avec leur quotidien.
2) Proposer de l’extraordinaire : concerne thématisation du point de vente « disney-ification » du
monde. Réel et féerique se cotoient et permettent au consommateur de se projeter dans un monde
différent.
3) Créer du lien car clients volatiles : mettre l’accent sur concepts de contact personnalisé, de proximité
ou d’éthique.
4) Stimuler les sens. Marketing sensoriel = ensemble des techniques marketing visant à utiliser un
des sens pour faciliter l’achat d’un produit ou service. Basée sur la psychologie nvironnementale car
celui d’un individu a un impact sur son humeur, son état de détente, ses pensées… Peut avoir pour effet
de donner une image discount au point de vente : comme une mise en scène.
Pourquoi avoir recours au marketing expérientiel ?
- faire croitre la concurrence
- facteur de différenciation qui sont obsolètes de plus en plus vite
- émergence du commerce électronique
- zoning = fait de diviser le magasin en zones sensoriellles selon le type de produit vendu
C) Le commerce électronique
90% du commerce électronique en BtoB (buisness to buisness).
Forte croissance du commerce électronique grâce :
- au taux de pénétration d’internet
- hausse des acheteurs parmi les internautes
Pourquoi internet comment canal de distri ?:
- capacité de s’informer et d’acheter à tout moment
- économie de temps
- facilite le processus d’achat
- discrétion
- accès à des produits non dispo hors ligne
- facilite comparaison prix/produit
Les modèles de commerce électronique :
1) La désintermédiation : vente directe du producteur au client, vente des produits de niche
(produits particuliers pour clients particuliers), réintégration de la marge de distri chez le producteur
MAIS est limitée : risque si la marque n’est pas connue
2) La réintermédiation : création de nouveaux intermédiaires (mettre en contact acheteurs et
vendeurs : agréger offre et demande) :facilite les transactions, yield management, service de garantie
MAIS nouveaux intermédiaires souvent fragiles.
3) La rétromédiation : quand le producteur devient intermédiaire entre client et distributeur.
Producteur donne infos sur l’offre et dvlpe politique relationnelle. Producteurs génèrent du trafic vers
point de vente et distri qui réalise transactions.
4) Marketing multi-canal càd vente par internet et d’autres circuits. Canal commercial
complémentaire qui a entrainé émergence du client multi-canal. Objectifs :
- augmenter le niveau du service client
- fidéliser
- dvlper les ventes
- multiplier les points de contact avec les clients
MAIS consommateur pas prêt au « tout virtuel ».
IV) La politique de communication
Communication = ensemble de toues les infos, messages et signaux que l’entreprise émet,
volontairement ou non, en direction de tous les publics.
Politique de com = info, messages, signaux que l’entreprise décide d’émettre volontairement en
direction des publics choisis ou publics cibles.
Stratégie « Pull ». Élément moteur : politique de marque et de com. Objectif : demande des produits.
Exemple : Tupperware.
Stratégie « Push ». Élément moteur : politique de distri. Objectif : mise en avant des produits. Ex :
merchandising.
A) Les modèles de com
1) Modèle de Shannon et Weaver
Moyen de com = canal permettant d’acheminer le message jusqu’au récepteur. Message = ensemble
structuré de signifiants (fonction des langages).
2) Qestions de Laswell
3) Le feed-back et la com interactive :
Interactivité minimale = feedback sponané, pauvre en info. Ex : cliquer sur bannière
Iinteractivité maximale = feedback riche en info
B) Les sources et messages du système de com
1) Sources de com des entreprises (qui communique ?)
Multiplicité des sources :
- sources maitrisés ou ;
- non maitrisés
- moyens impersonnels
- contacts personnalisés
Perception des messages :
Si la com est vue, est-elle comprise ? Est-elle attribuée à la bonne marque ?
Importance de la notoriété de la source pour la perception et la crédibilité du message. Une marque faile
a besoin de message forts : offres promotionnels, doit se différencier et faire preuve d’une grande
créativité. Sur la com et le territoire de la marque, faut discours en accord avec sa légitimité et son
positionnement.
2) Le message (qui dit quoi ?)
Objet de la com porte sur l’offre (bien ou service) ou sur l’org. Type de discours : sur les performances
du produit ou la personnalité et les valeurs de la marque. Aujourd’hui : d’une com de produit à une com
de marque.
Type de communication
Sur les biens et services
Communication corporate
performances
valeurs
performances
valeurs
com produit
com marque
com entreprise
com institutionnel
Com corporate : com dirigée vers les cibles commerciales classiques et vers les non commerciales.
Idée : avoir une forte notoriété dans le cadre de restructuration de l’éco ; et parce que les
consommateurs de plus en plus intéressés avec internet ; et grandes entreprises souvent critiquées.
3) Cibles et moyens du système de com (à qui ?)
Les cibles = ensemble des individus ou des org vers lesquels on a choisi de communiquer. Cœur de
cible = sous ensemble de la cible de communication que l’on considère prioritaire.
Les publics de la com des entreprises :
*Clients : principaux publics de la com marketing
**Les influenceurs : bouche à oreille, processus non maitrisé par l’entreprise et qu’elle veut maitriser ;
dvlpmnt du marketing viral.
4) Les objectifs d’une action de com
Jouer sur l’attitude, l’image de marque :
- faire connaitre : cognitif
- faire aimer : affectif
- faire acheter : comportemental
Action : déclencher l’achat. Faire connaitre et travailler sur notoriété :assistée ou spontanée. Exemple :
nom, packa, identité visuelle : « Reputation is repetition ».
ANNEXE :
Publicité et Hors média
Partie 1 : Publicité
Publicité = message à but promotionnel inséré à titre onéreux dans l’un des 6 grands médias qui le
délivrent en contrepartie de leur audience : télé, radio, presse, affichage, cinéma, internet.
I) Principales caractéristiques de la pub
- Communication marchande ou non marchande (produits, valeurs…)
- né de l’industrialisation et de la société de conso
- entre l’art et la science/commerce
- message optimiste
- pas de bonne pub sans bon produit
- permet de toucher un large public
- com intrusive qui doit se faire accepter
- accès au média cher
- message réduit à l’essentiel, fort et différent
- fonctionne sur la durée et la répétition
- com unilatérel : pas de feedback.
II) Les modèles de l’action publicitaire
Modèle stimulus réponse : forme la plus primaire de la pub. Réclame :
- répétition des slogans
- de créer des automatismes
- construire et entretenir notoriété d’une marque
Modèle indirect ou de la hiérarchie des effets :
Pub  cognitif  affectif  conatif
Modèle direct ou courbe de réponse, càd établir relation entre la dépense de pub et son effet
III) Les registres de la pub
Notoriété ou présence d’esprit :
- rendre le nom de la marque familier
- présent dans l’esprit des clients
- répétition
- produits peu impliquants (demandant peu de recherches d’info)
L’info factuelle : stade cognitif ; diffuser de l’info.
La persuasion : cognitif et conatif :
- convainre de l’utilié de la marque
- argumentation rationnelle
- démonstration visuelle
- témoignages de personnes réputées compétentes
La symptahie pour la marque : stade affectif, susciter ou renforcer sentiments pour une marque.
L’émotion, le désir, le rêve : stade affectif :
- le plus utlisé par les publicitaires
- associer à une marque des attributs imaginaires
- marque devient désirable aux yeux des consommateur
IV) Les partenaires de la pub
- les annonceurs : entreprises faisant appel à la pub. Le 1er : la distribution. Peu d’acteurs
- agences-conseils en pub : conception à réalisation des campagnes
- les agences médias : conception plan média et achat d’espaces
- cabinets d’études spécialisés qui veulent mesurer impact des campagnes
V) La copy strategy
Copy strategy = cahier des charges, doc formel établi pour orienter le travail de création des
publicitaires, réalisée par le commercial de l’entreprise.
Quid : pourquoi on communique ? A qui ? Qielle impression ? Quelle promesse ? Message ?
Rubriques : fait principal, positionnment, obj de la com, cible, justification principale, tonalité de la com.
VI) La publicité sur internet
Insertions publicitaires (bandeaux..) payantes ou non, dans des supports en ligne.
Née en 1994 aux EU et en 97 en France. Deux sites de support publicitaire :
- sites généralistes
- sites spécialisés
Média polyvalent. Peut toucher tous les publics de l’entreprise. On peut communiquer de différentes
façons. Média riche avec généralisation du haut débit, avec sons, vidéos…
Polyvalence d’internet pour communiquer avec les clients, collaborateurs, citoyens.. Média intercatif
avec un faible cout de diffusion, diversité des formats, média local et global.
Partie 2 : Communication hors média
Montant des dépenses : deux fois plus par rapport à la com média.
1) marketing direct = ensemble de techniques permettant de communiquer un message
directement à une personne, l’incitant à une réponse directe. Origine : vente par correspondance.
Exemple : tél, mail…
2) relations publiques : salons, services consommateurs, lobbying, réceptions, congrès… :
travail sur le rayonnement de l’entreprise, gérer ses relations et réseaux
3) com évènementielle = concevoir et mettre en scène évènement concernant l’entreprise ou un
de ses produits. Utiliser cet évènement comme support pour différents types de com : interne, relations
publiques…
4) parrainage = apporter publiquement son soutien et associer son nom à une manif, à un projet,
une personne qui lui sont extérieurs
5) relations presses = moyens employés en vue d’obtenir de la part d’organes de presse, la
diffusion d’info concernant une entreprise
Objectifs :
- toucher cibles restreintes
- créer et entretenir lien de proximité
- soutenir message publicitaire et le compléter
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