`
a l’ext´
erieur. Ce type d’imageur m´
edicale a l’avantage de b´
en´
eficier des bonnes propri´
et´
es des cam´
eras
classiques, qui sont entre autres une cadence ´
elev´
ee de l’acquisition d’images (25 images/s ou plus) et la
pr´
esence d’un faible temps de retard d’acquisition (de l’ordre de 20 ms). Il est donc appropri´
e pour ˆ
etre
int´
egr´
e dans des applications robotiques avec asservissement visuel utilisant une architecture de commande
cin´
ematique ou dynamique.
Les premiers travaux [3], [4], [5] ont port´
e sur le positionnement automatique d’un robot porteur
d’endoscope (configuration “eye in hand”) afin de suivre et maintenir dans le champs visuel de la cam´
era
un ou plusieurs instruments de chirurgie laparoscopique lors d’une intervention chirurgicale et ´
evitant
ainsi la pr´
esence d’un chirurgien pour manipuler l’endoscope.
Par la suite, des travaux ont port´
e sur le positionnement automatique d’un instrument de chirurgie
laparoscopique actionn´
e par un robot m´
edical command´
e par asservissement visuel (configuration “eye to
hand”). Les applications mises en œuvre ont ´
et´
e : la r´
ecup´
eration automatique par asservissement visuel
2D d’un instrument dans le champs visuel de la cam´
era [6], une tˆ
ache de suture automatique [7] effectu´
ee
par asservissement visuel 3D apr`
es indication dans l’image du point d’entr´
ee et de sortie d’une aiguille
circulaire et la compensation des mouvements physiologiques du patient au moyen d’une commande
dynamique utilisant un correcteur pr´
edictif bas´
e sur un mod`
ele du mouvement de l’organe [8].
L’utilisation de la vision pour le guidage de robot `
a l’int´
erieur du corps humain est limit´
ee par les
difficult´
es ´
emanant de l’interpr´
etation des images. Pour cette raison, les travaux mentionn´
es pr´
ec´
edemment
ont pour la plupart consid´
er´
e des informations visuelles fournies par des marqueurs artificiels ajout´
es dans
la sc`
ene. Ces marqueurs ont ´
et´
e fix´
es sur l’extr´
emit´
e des instruments [3], [4], [5], [7] et/ou ´
egalement sur
la surface de l’organe d’int´
erˆ
et par projection de spot laser [6] ou fixation de marqueurs lumineux [8].
Une m´
ethode alternative `
a l’utilisation de marqueur a ´
et´
e propos´
ee dans [9] dans le but de d´
etecter des
instruments de chirurgie laparoscopique. Cette m´
ethode est bas´
ee sur l’hypoth`
ese que chaque instrument
est introduit dans l’abdomen par un point “fixe”. Elle n´
ecessite une phase d’initialisation au d´
ebut de
l’intervention qui consiste `
a visualiser par la cam´
era endoscopique les points de l’abdomen o`
u sont
ins´
er´
es les diff´
erents instruments afin de calculer leurs coordonn´
ees 3D dans un rep`
ere li´
e au robot selon
le principe de st´
er´
eovision. Ces coordonn´
ees 3D constituent des contraintes sur les positions attendues des
outils dans les images permettant ainsi `
a un algorithme de segmentation bas´
e sur la m´
ethode de Hough
[10] d’extraire efficacement les contours lat´
eraux des instruments. La d´
etection de l’extr´
emit´
e de l’outil
est bas´
ee sur une m´
ethode d’Otsu [11] qui consiste `
a r´
ealiser un seuillage sur l’histogramme des niveaux
de gris des pixels appartenant `
a l’axe de sym´
etrie de l’instrument. Cette m´
ethode de d´
etection a ´
et´
e valid´
ee
sur cadavre lors d’une chol´
ecystectomie (ablation de la v´
esicule biliaire) et un asservissement visuel 2D
“eye in hand” a ´
et´
e mis en œuvre pour contrˆ
oler 2 degr´
es de libert´
e d’un robot porte-endoscope afin de
suivre et maintenir un instrument au centre de l’image (Figure 1).
En vue de r´
ealiser le positionnement relatif des instruments par rapport aux surfaces des organes,
d´
eformables et en mouvement, une approche diff´
erente consiste `
a effectuer une mesure 3D imm´
ediate
de la surface des organes. Celle-ci a ´
et´
e abord´
ee dans [12] par la mise en œuvre d’un dispositif de
lumi`
ere structur´
ee qui projette un motif sur les organes, ind´
ependamment de l’information renferm´
ee dans
la texture. Cette ´
etude concerne plus particuli`
erement la conception automatique de motifs de grandes
dimensions, codant sp´
ecifiquement la lumi`
ere et o`
u la distance de Hamming permet de quantifier la
robustesse vis-`
a-vis des occultations et des discontinuit´
es de courbures de la surface observ´
ee. Des
dispositifs de projection miniaturis´
es ont ´
et´
e d´
evelopp´
es en partenariat avec un industriel. Grˆ
ace aux
choix des indices visuels repr´
esentant les ´
el´
ements du motif et `
a un sch´
ema de d´
ecodage propos´
e, la