
1-804-96  -  Analyse macroéconomique    Hiver 2003 
 
3e PARTIE – QUESTIONS À DÉVELOPPEMENTS 
 
En considérant l’influence des politiques budgétaire sur la conjoncture, répondez aux 
questions suivantes.    
 
3.1 Afin de contrer une vague de pessimisme chez les consommateurs, supposons que le 
gouvernement augmente les dépenses gouvernementales.  Sans faire de graphique, expliquez 
brièvement ce qui arrivera : 
 
3.1.1  si le régime de taux de change est fixe (6 lignes maximum), 
 
Dès le départ, la conclusion : la politique budgétaire sera efficace.  Hausse de DA, ce qui 
amène une hausse du PIB nominal.  La demande de monnaie augmente, ce qui fait hausser le 
taux d'intérêt.  Ceci engendrerait un effet d'éviction (baisse des investissements et baisse des 
exportations nettes via la diminution du taux de change).  Or, la Banque contrecarre l'effet 
sur le taux de change en achetant des devises étrangères, ce qui fait augmenter la masse 
monétaire et ainsi ramener le taux d'intérêt au niveau mondial, annulant les effets d'éviction. 
 
 
3.1.2  ou, au contraire, si le régime de taux de change est flexible (6 lignes maximum). 
 
Dès le départ, la conclusion : la politique budgétaire sera inefficace.  Effet d'éviction sur les 
exportations nettes via le taux de change qui aura augmenté (étant donné que i est plus élevé 
que le taux d'intérêt mondial − on doit toujours raisonner dans le cadre d'une petite économie 
ouverte), ce qui amplifie l'effet d'éviction sur les investissements via le taux d'intérêt. 
 
 
3.2  L'économie américaine entre en récession.  Sans faire de graphique, expliquez ce qui va se 
passer du côté de l'économie canadienne dans le cas où : 
 
 3.2.1 le régime de taux de change en est un fixe (6 lignes maximum). 
 
Dès le départ, la conclusion : la conjoncture américaine se fera pleinement sentir.  En effet, il y 
a baisse des exportations canadiennes, donc hausse de E.   Or, la Banque du Canada ne veut 
pas de dépréciation (ni d'appréciation par ailleurs).  Alors, elle achète des dollars canadiens 
(vendre des dollars étrangers, dont US), ce qui fait diminuer OM, donc i augmente.  C et I 
sont affectées négativement, amplifiant ainsi le choc négatif sur l'économie canadienne. 
 
 3.2.2 Ou plutôt, si le taux de change est flexible (6 lignes maximum). 
 
Dès le départ, la conclusion : la conjoncture américaine se fera relativement peu sentir. En 
effet, il y a baisse des exportations canadiennes, donc baisse de E.  La Banque du Canada 
n'intervient pas pour maintenir le taux de change.  Nos biens devenant relativement moins 
coûteux et les leurs plus coûteux, XN augmente, ce qui atténue le choc négatif de la mauvaise 
conjoncture américaine sur l'économie canadienne. 
 
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