Gyroscope
ω
ω
ω
−− −− −−
=
z
y
x
zzzyzx
yzyyyx
xzxy
JJJ
JJJ
JJJ
L
L
L
.
xx
z
y
x
ou encore
Ω=
).()(
s
OJOL
(6)
où L (O) et
Ω
sont des matrices uni-colonnes et J(O
s
) une matrice de dimension 3x3.
J(O
s
) est appelée matrice d’inertie. Il est très important de faire remarquer que
(O)
est le vecteur moment cinétique en O pour le mouvement de (S)
par rapport au
référentiel (R
) et dont nous avons donné les composantes sur la base (
kji
,,
) liée
au solide donc mobile par rapport à (R).
Si x, y, z sont les coordonnées de P,
∫∫∫
τρ+=
)(
22
),,()(
S
xx
dzyxzyJ
∫∫∫
τρ=
)(
),,(
S
yx
dzyxyxJ
∫∫∫
τρ=
)(
),,(
S
zx
dzyxzxJ
On obtient les autres termes de la matrice par permutation circulaire. Les termes de
la diagonale principale sont les moments d’inertie par rapport aux axes O
s
x, O
s
y, O
s
z,
les autres étant les produits d’inertie.
La matrice J(O) étant diagonalisable, il existe une base orthonormée (
321
e ,e ,e
)
dans laquelle J(O)=
3
2
00
00
00
1
J
J
J
.
J
1
, J
2
et J
3
sont les moments d’inertie principaux. Pour les solides de forme
particulière les axes principaux sont souvent évidents par l’étude des symétries du
problème.
Soient
∆
un axe passant par le centre d’inertie G d’un solide,
∆
’ une axe parallèle à
∆
et d la distance entre
∆
et
∆
’ ; soient J
∆
et J
∆’
respectivement les moments d’inerties
par rapport
∆
et
∆
’. On montre que (
Théorème d’Huyghens
) :
2
'
mdJJ
+=
∆∆
(7)
I-3 Théorème du moment cinétique.
En reprenant la relation (4)
∫∫∫
∧=
)(
)(OM)(
S
PpdOL
,
on peut écrire :
)(OM)((
)(
Pp
d
OL
d
S
∫∫∫
∧=
;
4