Les zones de cumul d’exposition sont limitées, et à l’exception de la région de Rijnmond
les personnes à bas revenus sont un peu plus souvent soumis à ces cumuls que celles à haut
revenus.
Environnement/revenu
1. Région de Rijnmond :
Mauvais environnement :
- 3,5 % de la population classés en « mauvais » environnement de cumul 2
(dépassement des seuils pour le NO2 et le bruit).
- Pas de tendance claire en fonction des catégories de revenus
- Les cumuls 3 et 4 ne sont quasiment pas présents
Bon environnement :
- Les niveaux élevés de revenu accumulent les avantages environnementaux (cumuls
2, 3 et 4). Pour le cumul 4, l’écart est élevé entre revenu minimal (0,3%) et revenu
élevé (3,4 %)
- Pour les cumuls 2 et 3, les revenus minima et faibles sont moins bien pourvus que
les autres classes de revenus, mais l’écart (7,9-11,9%) est moins marquant que
pour le cumul 4 qui inclut les espaces verts
2. Région de l’aéroport d’Amsterdam :
- Les revenus élevés accumulent plus les avantages environnementaux que les
revenus minima, avec un accès trois fois plus élevé pour les zones moins bruyantes
et les espaces verts,
- Etonnamment, les revenus minima et faibles sont moins exposés au bruit aérien
que les revenus moyens et supérieurs à la moyenne.
Comparaison des régions :
- Les avantages environnementaux sont comparables entre les deux régions et le
pays entier, à l’exception du bruit (indice combiné) dans les 2 régions et du bruit
aérien pour Amsterdam ;
- La distribution des avantages environnementaux selon le niveau de revenus est
similaire entre les deux régions et le pays (contrairement à l’hypothèse de départ),
- Pour plusieurs avantages environnementaux, les hauts revenus sont mieux lotis que
les faibles revenus,
- Par contre, pour le bruit aérien, les faibles revenus sont moins exposés que les
hauts revenus.
Données environnementales/perception environnementale :
- Pour le bruit et le NO2, les données environnementales s’accordent mieux avec la
perception que la disponibilité des espaces verts (au niveau du pays, situation
AgPg : Bruit : 65 % ; NO2 :76 % ; espaces verts : 23 % (66% d’AbPg)) ;
- Les données environnementales et la perception de l’environnement sont plus
négatives pour les revenus les plus faibles, par ailleurs l’écart entre les données et
perception est aussi plus important ;
- Les différences entre données et perception environnementales sont moins élevées
si on prend en compte le niveau d’éducation au lieu du niveau de revenus ;
- La pression foncière (cas des 2 régions étudiées) n’influence pas le rapport
données/perception selon des revenus