Le 14 janvier 2013

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 « LES CANADIENS PAIENT LE PRIX DES PÉNURIES DE MÉDICAMENTS », DISENT LES PHARMACIENS D’HÔPITAUX, LES PHARMACIENS COMMUNAUTAIRES ET LES MÉDECINS DU CANADA. Le 14 janvier 2013 OTTAWA – D’après les résultats d’un nouveau sondage réalisé auprès de plus de 1 070 membres de l’Association des pharmaciens du Canada, de l’Association médicale canadienne et de la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux en octobre 2012, les pénuries de médicaments demeurent un problème de taille pour le système de santé du Canada. Le sondage confirme en effet que cette situation a des effets indésirables sur la santé et le bien‐être des patients et que les médecins et pharmaciens passent beaucoup de temps à tenter de contrer ces pénuries, temps qui serait utilisé à meilleur escient s’il était consacré à l’amélioration des soins aux patients. Le sondage a par ailleurs révélé que 66 % des médecins estiment que les pénuries de médicaments se sont aggravées depuis 2010 et que 94 % des pharmaciens ont eu du mal à obtenir un médicament pour un patient dans la semaine précédant le sondage. De plus, 64 % des médecins ont déclaré que les pénuries de médicaments avaient eu des répercussions sur les patients alors que 41 % des pharmaciens ont dit que l’état de santé de leurs patients avaient été compromis en raison des pénuries de médicaments. Les médecins et les pharmaciens s’entendent pour dire que les pénuries de médicaments ont compromis les soins de près de 20 % de leurs patients. Les répercussions les plus fréquentes étaient celles‐ci :  Accès retardé aux médicaments  Utilisation d’un médicament ou d’une préparation moins efficace  Risque accru d’effet indésirable ou d’incident lié à la sécurité. De plus, un médecin sur cinq a déclaré avoir observé une détérioration clinique chez un patient. Alors que les pharmaciens et les médecins déploient des efforts pour trouver des médicaments pour certains patients, ils ont moins de temps à consacrer à d’autres patients :  67 % des médecins ont dit avoir passé plus de temps à faire des recherches et à se renseigner pour trouver des médicaments de rechange.  47 % des médecins ont révélé que certaines consultations ont duré plus longtemps à cause des problèmes liés à la substitution.  61 % des pharmaciens communautaires et d’hôpitaux ont dit avoir eu du mal à obtenir un médicament pour un patient durant leur dernier quart de travail.  76 % des pharmaciens communautaires et d’hôpitaux ont déclaré que les pénuries de médicaments ont une incidence importante sur leur charge de travail, car ils passent plus de temps à chercher des médicaments de rechange et à communiquer avec d’autres professionnels de la santé en raison des pénuries de médicaments. « Soyons clairs, ces résultats montrent que les pénuries de médicaments constituent une problématique grave dans le système de santé canadien. Des patients souffrent, et la capacité des fournisseurs de soins de santé à offrir des soins de qualité à tous les Canadiens est compromise, de dire Doug Sellinger, président de la Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux. Les efforts des professionnels de la santé pour minimiser les répercussions sur les patients accaparent du temps et les empêchent de se consacrer aux soins; une telle situation n’est pas viable. Nous avons besoin d’un système fiable et résistant pour prévenir, déclarer et gérer les pénuries de médicaments, » a‐t‐il soutenu. « Les pénuries de médicaments ont des répercussions sur les soins aux patients, sur la santé des patients et sur l’efficience du système de soins de santé dans son ensemble, a avancé la Dre Anna Reid, présidente de l’Association médicale canadienne. Les patients qui ne peuvent obtenir les médicaments dont ils ont besoin subissent des conséquences néfastes. Le dévouement des médecins et d’autres professionnels de la santé aide à réduire l’incidence sur les patients, mais tous en paient le prix : le temps que les médecins pourraient employer à meilleur escient en s’occupant de leurs patients sert plutôt à chercher des médicaments et des traitements de rechange. » « Nos organismes implorent les gouvernements, l’industrie et les autres parties prenantes à continuer de travailler à mettre au point des solutions efficaces et durables pour composer avec les pénuries de médicaments, a déclaré Paula MacNeil, présidente de l’Association des pharmaciens du Canada. L’APhC mène la charge depuis plusieurs années, mais seuls des efforts concertés produiront des changements significatifs. » On peut consulter d’autres résultats du sondage en ligne en prenant connaissance des notes documentaires au www.pharmacists.ca/drugshortages, www.cma.ca ou www.cshp.ca. ‐30‐ Pour plus de renseignements, veuillez communiquer avec : Jeff Morrison, directeur des relations gouvernementales et affaires publiques Association des pharmaciens du Canada 613 523‐7877, poste 386; [email protected] Myrella Roy, directrice générale Société canadienne des pharmaciens d’hôpitaux 613 736‐9733, poste 225; [email protected] Lucie Boileau, conseillère principale, Communications et Rayonnement public Association médicale canadienne 613 731‐8610, poste 1266; 613 447‐0866 (cell) [email protected] 
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