Mesures en Continu - MPSI 1 Lycée Chaptal - 2012
Mesures en Continu
Élec . 1
TP de Physique
Objectifs du TP
•Savoir mesurer des résistances, tensions et intensités dans un circuit ;
•Vérifier les modélisations de Thévenin et Norton ;
•Savoir régler une alimentation stabilisée ;
•Connaître le matériel usuel en TP d’élec.
Documents utiles •Le chapitre sur les dipôles en régime continu ;
•La fiche « Généralités sur l’instrumentation électrique ».
Travail à effectuer
Effectuer un compte-rendu (une feuille double maximum environ hors dessins). Celui-ci comportera une courte
introduction d’une ou deux phrases présentant le TP et ses objectifs. Il répondra alors aux questions posées dans
chaque partie mais sa lecture doit pouvoir s’effectuer sans l’énoncé. Enfin, une conclusion, courte également,
permettra de vérifier que les objectifs sont bien atteints. Il est inutile de rappeler dans le compte rendu les questions
posées, celui-ci doit vraiment pouvoir être lu comme un exposé autonome. Cette forme du compte-rendu est
ce qui est attendu le jour J en TP : un compte rendu complet, concis et court. Les questions sont là
pour vous aider et vous guider dans la rédaction du compte rendu final. Des durées indicatives sont fournies pour
bien gérer le temps.
La première partie du TP est un (r)appel de cours de secondaire. Les parties II et III du TP sont indépendantes.
Pour s’attaquer aux deux dernières il faut avoir réalisé la III. Le TP n’est pas compliqué mais plus long que
d’habitude, attention !
I - Point de cours : les différents types d’erreurs - 3 min
Soit une grandeur gdont on a effectué une mesure gmes et dont la valeur théorique est gthéo. L’erreur commise
correspond à la différence entre ces deux valeurs (souvent « dans le sens » (gmes −gthéo)), l’erreur absolue étant
la valeur absolue. L’erreur relative correspond à la quantité (gmes −gthéo)/gthéo 1et l’erreur relative absolue à
la valeur absolue de l’erreur relative. Ces deux dernières définitions permettent d’exprimer en pourcentages l’écart
entre les valeurs théorique et mesurée. En effet, une valeur ne veut en général rien dire si on ne la compare pas à
quelque chose : un écart de température de 10 degrés peut être une valeur très importante comme quelque chose
de tout à fait négligeable, selon que l’on s’intéresse à une température usuelle ou à celle du Soleil. Les notions de
grandeur relatives sont donc les plus importantes et celles qui ont le plus de « sens ».
1. On peut en fait prendre également la valeur mesurée au dénominateur, car les interprétations seront les mêmes : que ce soit l’une
ou l’autre des valeurs au dénominateur, si dans un cas l’erreur est importante, celle avec l’autre valeur le sera également, et de même
pour une erreur faible.
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