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L’employeur doit designer et former une personne compétente en radioprotection (PCR) qui va évaluer 
en lien avec le médecin du travail les doses susceptibles d’être reçues par le personnel. Celles-ci dépendent des 
caractéristiques  du  générateur  de  rayons  X,  des  procédures  de  travail…Dans  les  salles  de  radiologie 
conventionnelle,  le  manipulateur  commande  la  prise  de  clichés  à  partir  d’un  pupitre  protégé.  Mais  certains 
examens  peuvent  nécessiter  sa  présence  auprès  du  patient.  C’est  le  cas  par  exemple  pour  la  cystographie,  le 
lavement baryté de même que pour les gestes scannoguidés, et la radiologie interventionnelle. Lorsque le patient 
est agité ou s’il s’agit d’un enfant, on utilisera des moyens de contentions adaptés ou on sollicitera un parent afin 
d’éviter l’exposition du personnel. 
L’osteodensitométrie et la radiologie dentaire délivrent des doses faibles (cliché rétro alvéolaire : 5 µSv, 
panoramique : 10 µSv). En pratique vétérinaire, vu le faible nombre de clichés, la dose efficace annuelle ne doit 
pas dépasser 1 à 2 mSv pour les assistants ou les vétérinaires. 
 
L’étude de poste permet de délimiter des zones réglementées : 
- Une  zone  contrôlée  intermittente  lorsque  le  tube  à  rayon  X,  le  scanner  ou  la  scopie  (radiologie 
interventionnelle) fonctionnent ; 
- Une zone surveillée derrière le pupitre de commande. 
 
Le personnel exposé aux RI sera classé en deux catégories : 
- Catégorie A s’ils sont susceptibles de recevoir des doses dépassant les 3/10 d’une limite de dose (6 mSv 
pour le corps entier, 150 mSv pour la peau ou les extrémités ou 45 mSv pour le cristallin). On classe 
dans  cette  catégorie,  les  médecins  pratiquant  la  radiologie  interventionnelle  (surtout  si  les  temps  de 
scopie sont longs) et les actes scannoguidés. 
- Catégorie  B pour  le personnel travaillant en  zone  surveillée (manipulateur radio,  assistant  dentaire ou 
vétérinaire…) et donc susceptible de recevoir une dose qui dépasse la dose admise pour le public soit 1 
mSv pour le corps entier, 50 mSv pour la peau et les extrémités ou 15 mSv pour le cristallin. 
 
Optimisation de la radioprotection 
 
Le matériel devra être entretenu régulièrement avec réalisation au moins annuelle de dosimétrie d’ambiance. 
Le personnel devra recevoir une formation à la radioprotection avec l’aide de la PCR et du médecin du travail. 
Le  personnel  exposé  aux  RI  devra  porter  un  dosimètre  passif  au  niveau  de  la  poitrine  (sous  les  EPI  le  cas 
échéant). Celui-ci sera lu chaque mois en catégorie A et chaque trimestre en catégorie B. En cas d’intervention 
en  zone  contrôlée,  il  faudra  ajouter  le  port  d’un  dosimètre  actif  ou  opérationnel  donnant  le  débit  de  dose  en 
temps réel et doté d’une alarme (seuil défini par la PCR et le médecin du travail). Les zones contrôlées doivent 
être signalées par un pictogramme et un voyant allumé rouge au dessus de la porte signale que le générateur est 
sous tension. 
 
- En radiologie conventionnelle et scanner, il convient de retourner systématiquement derrière le pupitre 
pour prendre des clichés.Si la présence auprès du patient est nécessaire, il faut porter un tablier de plomb 
et éventuellement un dosimètre des extrémités (poignets ou doigts) et/ou un dosimètre opérationnel. 
 
- En radiologie interventionnelle, le rayonnement diffusé est plus faible si le tube à rayons X est situé sous 
la table d’examen. Il faut essayer de limiter les temps de scopie et le nombre de personnes présentes en 
salle. Le ou les opérateurs présent(s) se tiendront si possible à distance du patient et porteront les EPI 
adaptés (tablier, gants, cache-thyroide, lunette à verres plombés). Par ailleurs, les appareils doivent être 
aux  normes  CE  régulièrement  entretenus  et  éventuellement  dotés  d’équipement  de  protection 
complémentaire (capot, écrans, jupes plombées autour de la table d’examen…).  
 
- En  radiologie  dentaire,  l’opérateur  doit  se  tenir  latéralement  par  rapport  au  faisceau  et  à  la  distance 
maximale du patient ou en dehors de la salle. Pour éviter l’exposition des extrémités, il faudra faire tenir 
le détecteur au patient pour les radios endobuccales. 
 
- En radiologie vétérinaire, on utilisera au maximum les moyens de contention et les paravents plombés, 
sinon le personnel portera un tablier de plomb. 
 
Centres Médicaux 
 
SAINTE MARIE  30, rue André Lardy – Bât A  Les cuves de la Mare   Tél : 02.6228.81.80 / Fax : 02.62.28.81.84 
SAINT-DENIS  Immeuble Paille en Queue  31, rue Jacob    Tél : 02.62 21.06.92 / Fax : 02.62.21.31.40 
LE PORT    17, rue Roland Hoareau        Tél : 0262 42.04.10 / Fax : 02.62 43.69.83 
SAINT-PIERRE  2, rue René Dufestin    Boulevard Bank    Tél : 0262 25.07.43 / Fax : 02.62 35.12.63