30 JUIN 2012 3
aPerÇu du trimestre
Le risque de récession demeure improbable à l’extérieur de l’Europe et le dysfonctionnement économique qui sévit depuis longtemps aux États-
Unis a commencé à se corriger au cours des trois derniers mois. Les risques associés à l’économie mondiale sont toujours d’actualité et ne
devraient pas être pris à la légère. Toutefois, nous nous attendons à ce qu’au bout du compte, la majorité d’entre eux ne se réalisent pas. Même
si les perspectives économiques se sont détériorées, nous avons généralement maintenu nos prévisions, puisqu’elles tiennent déjà compte de la
détérioration de la situation. Nos prévisions nous ont amenés à conserver notre surpondération en actions et notre sous-pondération en titres à
revenu fixe comparativement à nos références.
Titres à revenu fixe
Le marché des obligations a continué d’afficher d’excellents
rendements au cours du dernier trimestre, les taux des
marchés développés poursuivant leur déclin en deçà des
niveaux déjà peu élevés atteints au trimestre précédent.
Une politique monétaire peu commune, destinée à stimuler
l’économie, continue à dominer le marché obligataire.
Au bout du compte, lorsque le contexte ne nécessitera
plus le niveau actuel de stimulation, les taux d’intérêt
commenceront à hausser. Ainsi, à long terme, nous
demeurons fondamentalement pessimistes à l’égard
des obligations, même si nous nous attendons à une
augmentation graduelle de leurs taux. Nous conservons
notre sous-pondération en titres à revenu fixe.
Actions canadiennes
L’indice composé S&P/TSX s’est replié ce trimestre,
poursuivant sa récente contre-performance par rapport à
l’indice S&P 500. Tous les principaux secteurs de l’indice
composé S&P/TSX ont reculé, entraînés par l’or et l’énergie.
L’indice composé de rendement global S&P/TSX a cédé 6 %
au dernier trimestre.
Dans l’ensemble, nous avons diminué notre surpondération
en actions canadiennes. Nous sommes passés d’une
sous-pondération à une légère surpondération dans le
secteur de la finance et avons augmenté notre
surpondération dans le secteur de la consommation de
base par rapport à notre référence, tout en conservant notre
sous-pondération dans les secteurs des matières, des soins
de santé et des services de télécommunications.
Actions américaines
L’économie américaine a ralenti au cours des derniers
mois. Plusieurs des éléments dysfonctionnels ont, au
même moment, commencé à s’améliorer. Toutefois,
malgré la progression de l’économie américaine, des
risques budgétaires ayant pris de l’ampleur dernièrement
pourraient assombrir la fin de 2012, y compris le plafond
de la dette des États-Unis et un précipice budgétaire sans
précédent. L’indice de rendement global S&P 500 a reculé
de 1 % (en $ CA) au cours de la période.
Dans l’ensemble, nous avons augmenté notre
surpondération en actions américaines. Nous avons
haussé notre surpondération dans les secteurs de la
consommation discrétionnaire et de la consommation de
base par rapport à notre référence. Nous avons encore
accru notre sous-pondération en titres des secteurs
de l’énergie, des services publics et des services de
télécommunications et maintenons notre sous-pondération
dans le secteur de la finance.
Actions internationales
Bien que la plupart des pays subissent une période
de ralentissement de l’activité économique, l’Europe
est beaucoup plus touchée que les autres régions et a
maintenant sans conteste sombré dans la récession. En
Chine, l’assouplissement plus lent que prévu de la politique
continue à décevoir les investisseurs et, jusqu’à maintenant
cette année, les données économiques se sont détériorées.
Au premier trimestre, les marchés japonais ont rattrapé
leurs équivalents américains et asiatiques grâce aux
mesures surprises prises par la Banque du Japon pour
assouplir la politique monétaire et l’incidence positive
des exportations sur la dépréciation du yen. L’indice
MSCI EAEO et l’indice MSCI des marchés émergents ont
respectivement fléchi de 7 % et de 8 % en dollars canadiens.
Globalement, nous avons accru nos placements en actions
internationales, même si notre pondération demeure
inférieure. En Europe, nous avons haussé nos positions
dans les secteurs de la consommation discrétionnaire et
de la consommation de base par rapport à notre référence
et nous conservons notre surpondération. Nous sommes
passés d’une surpondération à une sous-pondération dans
le secteur des matières et nous avons accru notre sous-
pondération dans le secteur de l’énergie.
En Asie, nous avons augmenté notre surpondération dans
les secteurs de la consommation discrétionnaire, de la
consommation de base et de la technologie de l’information.
Nous avons accru davantage notre sous-pondération dans les
secteurs de l’énergie et des services de télécommunications.
REVUE TRIMESTRIELLE DES
MARCHÉS MONDIAUX
LA GESTION DE VOS FONDS
EN FONCTION DE NOS PRÉVISIONS