d’accompagner le Togo, par des avis éclairés, dans l’élaboration, la mise en
œuvre et l’évaluation des politiques et programmes de développement.
En se fondant sur l’écrit de T. S. Eliot « Les paroles du passé appartiennent à
la langue du passé mais les paroles de l’avenir sont dans l’attente d’une
autre voix » le Ministre SEMODJI a exhorté que loin de céder à la fatalité, il est
impératif de renouer avec un discours positif sur la nécessité d’obtenir
durablement une croissance forte et partagée, gage de développement et de
progrès social pour le Togo. Notre pays a besoin, a affirmé le Ministre, d’une
confiance renouvelée dans la raison et dans le progrès, d’un effort commun de
construction d’outils consensuels, précéder l’élaboration de ces outils par une
réflexion méthodologique critique.
Le ministre a remercié les décideurs, les différents partenaires techniques et
financiers pour leur appui multiforme au CADERDT. Il a remercié de vive voix
les autres centres de l’ACBF venu du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du
Mali, du Niger pour leur soutien. Pour terminer son intervention, il a témoigné
de son optimisme à l’égard du séminaire qui se tiendra sur ces deux jours qui
permettra de déceler les éléments afin d’affiner la démarche méthodologique
pour juguler la pauvreté et améliorer la fiabilité des moyens à mettre en œuvre
pour une croissance accélérée et pourvoyeuse d’emplois au Togo. Sur ceux, il a
ouvert les travaux tout en souhaitant plein succès audit séminaire.
L’intervention des deux ministres a été suivit par celui du Directeur exécutif du
CADERDT, Pr Kako NUBUKPO, en termes d’une conférence inaugurale sous
le thème « la succession des paradigmes du développement: quand science et
politique se conjuguent ».
Pour planté le décor, le Directeur a structuré son intervention autour de la
citation de Paul VALERY, « Voici venu le temps du monde fini » ou les pays
en voie de développement doivent se poser des questions par rapport aux
différentes crises qu’ils connaissent : crise économique et sociale, crise
écologique. Ces dernières induisant donc des crises de société et de civilisation.
Selon le Directeur Exécutif, la périodisation de la pensée en économie du
développement permet de différencier trois temps : celui du volontarisme,