Dimanche 8 novembre 2015 - Forum des Chefs d`Entreprises

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Dimanche 8 novembre 2015
Tel : 021 37 46 72 /021 37 46
71/021 36 34 09/ 021 36 77
38/021 36 88 85
Le Fax : 021 36 33 35
L’adresse : Villa N°69 ;
Lot said Benhaddadi.
Cheraga Alger.
SOMMAIRE
Synthèse ................................................................................................................................................................. 3
A la une .................................................................................................................................................................. 4
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POUR AMENER LES CONSOMMATEURS À ACHETER ALGÉRIEN ET LES
ENTREPRISES À PROPOSER UN PRODUIT DE QUALITÉ : Le FCE lance le
label “Origine Algérie garantie” (Liberté) .................................................................. 4
Le FCE lance le label Origine Algérie : Garantie «Bassma Djazaïria» pour
consommer algérien (Reporters) ................................................................................. 4
Le FCE lance un label algérien de qualité afin d'encourager la production nationale
(APS/DK News) .......................................................................................................... 5
L’Algérie se dote d’un label national «Origine Algérie garantie» (Jeune Afrique) ... 6
Promotion de la production nationale : Le FCE lance le label « Bassma Djazaïria»
(L’Econews) ................................................................................................................ 7
LE FCE LANCE LE LABEL « ORIGINE ALGÉRIE GARANTIE » (Le Jeune
Indépendant) ............................................................................................................... 8
Le FCE lance officiellement le label algérien de qualité (Algérie Patriotique) .......... 9
Label « Bassma Djazaïria» : Un outil de valorisation de la production nationale (El
Moudjahid) ................................................................................................................ 10
Afin d’encourager la production nationale : Le FCE lance le label algérien de qualité
(Horizons) ................................................................................................................. 11
OPTIMISME AU SEIN DE LA FILIÈRE OLÉICOLE À TIZI OUZOU : De l'huile
d'olive dans le label du FCE (L’Expression) ............................................................ 12
Industrie : Institution d'une réunion mensuelle entre Bouchouareb et le patronat
(APS)......................................................................................................................... 13
DANS LE BUT D'INSTAURER UN DIALOGUE SOCIAL POUR PRÉSERVER
LES INTÉRÊTS DES TRAVAILLEURS : L'Ugta et le patronat pactisent
(L’Expression) .......................................................................................................... 14
Les matières premières terminent la semaine en baisse : Affectées par une forte
appréciation du dollar (El Moudjahid) ...................................................................... 16
LE SECTEUR DES HYDROCARBURES EN RÉGRESSION : La rente pétrolière
en danger (Liberté) .................................................................................................... 18
Mise en place d'un nouveau mécanise visant à attirer les investisseurs dans le secteur
touristique (APS) ...................................................................................................... 20
Transport de marchandises : Le diktat des armateurs étrangers ............................... 21
Mohamed El Ghazi à Constantine : « La solution au chômage est dans le secteur
économique » (El Moudjahid) .................................................................................. 22
Le système de sécurité sociale se caractérise par un équilibre financier "fragile"
(APS)......................................................................................................................... 24
Usine IVAL de Bouira : L'ouverture aura lieu fin 2016 (El Moudjahid) ................. 26
Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 27
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UNE JOURNÉE D’ÉTUDE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE JEUDI À MÉDÉA : La
Bourse, une alternative pour le financement des entreprises (Liberté) ..................... 27
Coopération ......................................................................................................................................................... 27
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Création d’un CES de la Méditerranée : Babès apporte son soutien ‘‘total’‘ (APS) 28
Formation dans la zone Euro-Med : Mebarki appelle à une coopération basée sur les
efforts ‘‘partagés et réciproques’‘ (APS) .................................................................. 29
Nouri à Paris pour une réunion ministérielle précédant la COP21 (APS) ................ 30
Veille ..................................................................................................................................................................... 31
2
Synthèse
La cérémonie du lancement du Label «Origine Algérie Garantie» a largement
été couverte par la presse.
D’autre part, à noter l’annonce par le Ministre du Tourisme de la mise en
place d’un nouveau mécanisme pour encourager les opérateurs du secteur
y compris les agences de tourisme et de voyage à investir dans la réalisation
de structures touristiques.
Le système national de sécurité sociale, lui, se caractérise depuis plusieurs
années par un équilibre financier "fragile", a indiqué jeudi à Alger le ministre
du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, appelant
à la conjugaison des efforts pour préserver cet acquis des travailleurs.
Enfin, la bourse d’Alger entame une campagne nationale de vulgarisation
en direction des opérateurs et investisseurs pour leur expliquer les
possibilités qui leur sont offertes en matière de financement alternatif par
rapport au financement classique par les banques commerciales.
3
A la une
POUR AMENER LES CONSOMMATEURS À ACHETER ALGÉRIEN ET
LES ENTREPRISES À PROPOSER UN PRODUIT DE QUALITÉ : Le FCE
lance le label “Origine Algérie garantie” (Liberté)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé officiellement, lors d’une
cérémonie organisée mercredi à l’hôtel El-Aurassi, le label Origine Algérie
garantie (OAG) appelé “Bassma djazaïria”, en présence des ministres du
Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture. “Je suis heureux d’annoncer
que le label bassma djazaïria est désormais disponible et qu’il est à la
disposition des chefs d’entreprise qui veulent promouvoir leurs produits sur
le
marché”,
a
lancé
le
président
du
FCE,
Ali
Haddad.
À travers ce label, l’entreprise dispose, ainsi, d’un outil permettant
l’identification de leurs produits. “L’ouverture de notre marché s’est traduite
par un afflux considérable de produits, souvent de contrefaçon, en
provenance des marchés extérieurs, induisant une érosion de notre tissu
industriel”, a regretté M. Haddad, soulignant l’urgence pour l’Algérie de
perfectionner ses instruments et mécanismes de régulation et de contrôle.
Le président du FCE observe “qu’il y a un lien direct entre les performances
de notre économie et les faiblesses qui caractérisent l’organisation de notre
système de régulation au sens large et en particulier dans la relation de
l’entreprise à son marché”. L’initiative du FCE poursuit au moins 5 objectifs :
participer à la diversification de l’économie nationale, promouvoir et
stimuler la production nationale, favoriser la création d’emploi, réduire la
dépendance technologique et sensibiliser le consommateur et lui faire
privilégier
un
acte
d’achat
utile.
Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, a précisé que le label “Bassma
djazaïria” n’est pas une norme technique. Les questions de normalisation
relèvent des prérogatives des pouvoirs publics. Ce n’est pas une norme
qualité généralement délivrée par des organismes certificateurs. “Bassma
djazaïria” est plus une marque distinctive. “Nous avons besoin de distinguer
le produit algérien fabriqué en Algérie, qui crée de la valeur et des emplois
en Algérie, par rapport au produit importé”, a-t-il souligné. C’est un fait, le
consommateur algérien manque de repère préférentiel.
Le FCE lance le label Origine Algérie : Garantie «Bassma
Djazaïria» pour consommer algérien (Reporters)
Le Forum des chefs d’entreprise a organisé hier une cérémonie pour le
lancement officiel du label Origine Algérie Garantie (OAG) appelé BASSMA
DJAZAÏRIA. L’idée de développer ce label est née du constat selon lequel
les producteurs locaux, qui participent à la création de valeur et d’emplois
en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage comparatif. Cet avantage
prendra la forme d’un outil d’identification des produits algériens.
L’objectif du FCE étant de favoriser la création d’emploi, de participer à la
4
réduction de la facture d’importation et d’œuvrer à la diversification de
l’économie
nationale.
Le FCE a également rendu publics les résultats de l’étude de mise en place
du Label OAG lancé au début de mois de septembre. Celle-ci a, pour but,
d’établir un cahier des charges dans lequel ont été définis des critères
d’éligibilité au label «Bassma Djazaïria». Le Forum des chefs d’entreprise
avait lancé officiellement une étude pour la réalisation d’un label «Origine
Algérie Garantie» le 9 mai 2015. Cette initiative s’inscrit, avait déclaré à
cette occasion Ali Haddad, dans le prolongement de l’initiative du FCE
«Mentoudj B’ladi» et dans le but de promouvoir la production nationale ainsi
que
la
défense
des
intérêts
de
l’entreprise
algérienne.
Elle prolonge ainsi de façon concrète la campagne «Consommer algérien ».
Ce label pour identifier le produit algérien, poursuit le président, est un
moyen sûr d’informer le consommateur dans un contexte où notre
économie s’insère de plus en plus fortement dans le marché mondial et où
notre production est donc de plus en plus soumise à la concurrence
étrangère.
Il est donc une nécessité pour la production nationale qui se diversifie
réellement.
Pour Brahim Benabdeslem, vice-président et président de la commission
économie du FCE, le lancement de l’étude OAG entre dans le cadre du plan
d’action du Forum et représente une stratégie à la campagne «Mentoudj
bladi» lancé en 2002. Il concerne tous les produits algériens qui créent de
l’emploi, de la valeur ajoutée et participe à l’effort de la collectivité.
Invité à l’occasion de cette cérémonie, Yves Jego, président du Club Origine
France
Garantie,
a
salué
l’initiative
du
FCE.
Il a fait part de l’expérience française qui a permis aux producteurs français
de recourir à l’approvisionnement local. Les entreprises qui ont adopté le
label «Origine France Garanti » ont augmenté leurs ventes de 10 à 15 %.
M. Jego a, également, plaidé pour que ce label soit porté par les entreprises.
Le financement de l’étude a été pris en charge par l’opérateur public de
téléphonie mobile Mobilis. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos
prochaines éditions.
Le FCE lance un label algérien de qualité afin d'encourager la
production nationale (APS/DK News)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé mercredi à Alger le label
Origine Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à
encourager la production nationale et la diversification de l’économie du
pays.
5
Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne), est
une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera attribué aux
entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par
un cahier des charges mis au point par le FCE.
Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la
dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à
l’importance de privilégier les produits algériens, selon l'organisation
patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce
label sont invitées à se rapprocher d'elle.
Le lancement du label s'est déroulé lors d'une cérémonie tenue en présence
notamment de Bekhti Belayeb, ministre du Commerce, Abdesselam
Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des mines et Sid Ahmed Ferroukhi,
ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche.
Ali Haddad, président du FCE a souligné, à cette occasion, que "le label OAG
est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises
algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production",
rappelant qu'il s'agissait d'une initiative s'inscrivant dans le cadre de la
campagne "Consommons algérien" lancée il y a quelques mois par le
ministère du Commerce.
Insistant sur l’importance du rôle des entreprises pour la relance de
l’économie nationale, M. Haddad a plaidé pour "un changement radicale de
la perception que nous avons des entreprises privées" auxquelles il faudrait,
dit-il, "conférer un rôle plus important en tant que locomotive de l’économie
nationale".
De son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa pleine disposition à
appuyer cette initiative, ajoutant que "ce label est l’un des outils qui
manquaient aux entreprises algériennes".
M. Belaïb a également relevé l'intention de son département d'"accélérer
l’encadrement des systèmes de labels en général".
L’Algérie se dote d’un label national «Origine Algérie garantie»
(Jeune Afrique)
Le label « Origine Algérie garantie » initié et préparé depuis plusieurs mois
par le Forum des chefs d’entreprises a été officiellement lancé mercredi 04
novembre. Les premiers produits labellisés apparaîtront d’ici la fin de
l’année.
Les produits algériens vont pouvoir bénéficier d’une meilleure visibilité
grâce au label « Origine Algérie garantie » (OAG), baptisé « Bassma
Djazaïria » (empreinte algérienne). Ce nouvel outil d’identification élaboré
6
par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) s’inscrit dans le prolongement de
la campagne « Consommons algérien » lancée au mois d’avril par le
ministère du Commerce, a rappelé le président du FCE Ali Haddad lors de
la cérémonie officielle de lancement. « Le label OAG est une réponse
concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout
ce qui concerne la promotion de leur production », a-t-il expliqué.
Le processus d’élaboration du label, qui a duré plusieurs mois, s’est articulé
autour de quatre chantiers : une étude documentaire des mécanismes de
labellisation
et
des
dispositifs
existants,
une
analyse
des
mécanismes similaires à l’international notamment en France et au
Portugal, des entretiens approfondis avec des parties-prenantes
institutionnelles et économiques ainsi qu’une étude quantitative auprès des
consommateurs. À partir de ces résultats, un cahier des charges a été établi
par le FCE.
Vérification
« Le mécanisme d’octroi du label repose sur des critères assez strictes et
clairs définis à partir de normes internationales », explique à Jeune Afrique
Mohamed Skander, directeur du cabinet de conseil Bravehill qui a réalisé
les études auprès des entreprises et des consommateurs. Parmi les critères
du label OAG figurent notamment la part de transformation industrielle et
l’exigence que plus de 60 % de la valeur ajoutée du produit soit locale.
Pour obtenir le label OAG de leurs produits, les entreprises intéressées
doivent s’enregistrer auprès du FCE puis déposer un dossier de candidature.
Le processus de labellisation est alors enclenché : il inclut un audit et une
visite sur site pour vérifier les procédés de production mais aussi les normes
et certifications dont dispose la société.
« Durant le travail en amont auprès des entreprises, un bon nombre d’entre
elles se sont montrées intéressées par le label OAG donc le nombre de
produits labellisés pourraient monter assez vite », commente Mohamed
Skander. L’État a par ailleurs d’ores et déjà évoqué son intérêt pour
accompagner ce processus. « Nous allons réfléchir très rapidement à un
cadre réglementaire pour les labels », a annoncé le ministre du Commerce
Bakhti Belaib.
Promotion de la production nationale : Le FCE lance le label
« Bassma Djazaïria» (L’Econews)
7
Le Forum des Chefs d’Entreprises a lancé hier soir à Alger le label Origine
Algérie Garantie (OAG) intitulé «Bassma Djazaïria». Un outil tant attendu
par les entreprises algériennes afin de s’identifier par apport aux marques
étrangères et douteuses.
Le Président du FCE, Ali Haddad, a mis en évidence, lors de son allocution,
l’importance de cet instrument pour les entreprises algériennes en indiquant
qu’il était « urgent pour notre pays de s’atteler à perfectionner ses
instruments et mécanismes de régulation et de contrôle qui nous
permettraient, dans le respect de nos engagements internationaux, de
remettre de l’ordre dans nos marchés».
Il est à noter que la faiblesse du contrôle sur les importations a stimulé
l’introduction de produits contrefaits sur le marché algérien, ce qui met en
péril la santé du consommateur. Grâce à ce label qui sera octroyé aux
entreprises répondant à des critères d’éligibilité contenus dans un cahier
des charges établi par le FCE, les produits nationaux peuvent être
facilement distingués de ceux importés ou contrefaits.
Ce label, dont l’étude de sa réalisation a été faite au début du mois de
septembre, permettra aux entreprises de promouvoir leurs produits sur le
marché comme cela ça se passe dans beaucoup d’autres pays qui ont
adopté cette démarche», a ajouté le président du FCE.
Pour précision, l’idée de développer ce label est née d’un constat selon
lequel les producteurs locaux qui participent à la création de la valeur
ajoutée et d’emplois en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage
comparatif. Son lancement s’inscrit dans le cadre de la campagne
« consommons national» lancé par le ministère du Commerce en Avril
dernier.
LE FCE LANCE LE LABEL « ORIGINE ALGÉRIE GARANTIE » (Le
Jeune Indépendant)
Le label « Origine Algérie Garantie » (OAG) qui garantit un produit algérien
de qualité sous l’appellation de « Bassma Djazaïria », qui veut dire
empreinte algérienne, est officiellement lancé. C’est un projet pensé, conçu
et mis en œuvre par le Forum des chefs d’entreprise (FCE).
Le lancement officiel du label « Bassma Djazaïria » a eu lieu lors d’une
cérémonie dédiée, à laquelle étaient présents le ministre du Commerce,
Bakhti Belaïb, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la
Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, le ministre de l’Industrie et des Mines,
Abdesselam Bouchouareb, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi
Saïd, ainsi que de nombreux chefs d’entreprise adhérents à l’organisation
patronale.
« Je suis heureux d’annoncer que le label Bassma Djazaïria est désormais
disponible et qu’il est à la disposition des chefs d’entreprise qui veulent
promouvoir leurs produits sur le marché, et cela, à l’instar de beaucoup
d’autres pays qui ont adopté cette démarche pour mettre en valeur leurs
produits », a déclaré le président du FCE, Ali Haddad, à la nombreuse
assistance.
8
Pour le FCE, l’organisation patronale « répond ainsi à un de ses
engagements en apportant une réponse concrète aux besoins des
entreprises de disposer d’un outil permettant l’identification de leurs
produits ».
En effet, l’idée de développer ce label est née, selon le FCE, du constat selon
lequel « les producteurs locaux, qui participent à la création de valeur et
d’emplois en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage comparatif.
Cet avantage prendra la forme d’un outil d’identification des produits
algériens. L’objectif du FCE étant de favoriser la création d’emplois de
participer à la réduction de la facture d’importation et d’œuvrer à la
diversification de l’économie nationale ».
Il est donc temps, voire urgent, pour l’Algérie de perfectionner ses
instruments et mécanismes de régulation et de contrôle face à l’inondation
du marché algérien par des produits de contrefaçon, selon Haddad. Il
explique que cette initiative de label algérien s’inscrit dans la logique de la
campagne « Consommons algérien » lancée il y a déjà plusieurs années et
« à laquelle nous donnons aujourd’hui l’instrument permettant sa
pérennisation, sa continuité, sa stabilité, comme outil de promotion de la
production nationale et comme outil de communication directe de
l’entreprise avec son marché ».
Les entreprises qui veulent obtenir le label en question doivent répondre à
certains critères, dont celui de la qualité. Les critères dans leur ensemble
seront mentionnés dans un cahier des charges et seules les entreprises qui
y répondent auront le label, a souligné Brahim Benabdeslem, vice-président
du FCE.
Il a poursuivi en expliquant que Bassma Djazaïria n’est « ni une certification,
ni une norme, mais un signe distinctif des produits algériens de qualité
fabriqués en Algérie pour les différencier des produits importés », a-t-il
ajouté, avant de faire savoir que la France, par exemple, compte environ
250 labels.
Les objectifs à atteindre avec la mise en place de Bassma Djazaïria sont,
selon le FCE, de participer à la diversification de l’économie nationale, de
promouvoir et stimuler la production nationale, de favoriser la création
d’emplois de réduire la dépendance technologique et, enfin, de sensibiliser
le consommateur et lui faire privilégier un acte d’achat utile.
« Si nous voulons réellement que notre économie puisse répondre à tous
ces défis et qu’elle puisse connaître des taux de croissance significatifs sur
une longue période, alors nous devons changer radicalement le retard que
nous portons au développement de l’entreprise algérienne et
singulièrement à l’entreprise privée », a conclu le patron du FCE.
Le FCE lance officiellement le label algérien de qualité (Algérie
Patriotique)
Forum des chefs d’entreprises (FCE) a lancé mercredi à Alger le label Origine
Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à
9
encourager la production nationale et la diversification de l’économie du
pays. Ce label, sous le générique «Bassma djazaïria» (empreinte
algérienne), est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera
attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de
qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE. Cette
initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la
dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à
l’importance de privilégier les produits algériens, selon l'organisation
patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce
label sont invitées à se rapprocher d'elle. Le lancement du label s'est
déroulé lors d'une cérémonie tenue en présence notamment de Bekhti
Belaïb ministre du Commerce, Abdesselam Bouchouareb ministre de
l'Industrie et des Mines, et Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture,
du Développement rural et de la Pêche. Ali Haddad, président du FCE, a
souligné, à cette occasion, que «le label OAG est une réponse concrète à
des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui
concerne la promotion de leur production», rappelant qu'il s'agissait d'une
initiative s'inscrivant dans le cadre de la campagne «Consommons algérien»
lancée il y a quelques mois par le ministère du Commerce. Insistant sur
l’importance du rôle des entreprises pour la relance de l’économie nationale,
Haddad a plaidé pour «un changement radical de la perception que nous
avons des entreprises privées» auxquelles il faudrait, dit-il, «conférer un
rôle plus important en tant que locomotive de l’économie nationale». De
son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa pleine disposition à
appuyer cette initiative, ajoutant que «ce label est l’un des outils qui
manquaient aux entreprises algériennes». Belaïb a également relevé
l'intention de son département d'«accélérer l’encadrement des systèmes de
labels en général».
Label « Bassma Djazaïria» : Un outil de valorisation de la
production nationale (El Moudjahid)
Officiellement lancé, mercredi dernier, le label Origine Algérie Garantie,
dénommé «Bassma Djazaïria», permettra aux consommateurs de découvrir
la qualité irréprochable du produit local, et de connaître, en même temps,
le
lieu
où
il
a
été
fabriqué.
Convié, jeudi dernier, à s’exprimer sur le sujet, sur les ondes de la Chaîne
III de la radio nationale, le fondateur de Jil FCE, Mohamed Skander, est
d’abord revenu sur l’objectif assigné à l’institution du label Origine Algérie
Garantie qui se veut, en fait, «un outil de valorisation de la production
nationale, conforme aux standards internationaux, et de promotion de l’acte
d’exportation». Il souligne que l’objectif numéro un dans ce contexte de
crise économique mondiale est de «protéger notre production». Mais
comment donc amener davantage d’Algériens à choisir les produits
fabriqués en Algérie, et comment arriver, également, à changer cette
mentalité de certains consommateurs qui préfèrent fixer leurs choix sur des
articles étrangers plutôt que sur ceux made in Bladi ? En réponse à cette
question, l’invité de la rédaction soutient que pour parvenir à un
changement de mentalité, mais aussi de comportement, «les productions
10
locales ont besoin de gagner en crédibilité, tant auprès des consommateurs
nationaux que sur les marchés étrangers». Poursuivant ses propos, le
fondateur de Jil FCE relèvera que c’est d’ailleurs dans cette perspective
qu’est née, au sein du Forum des chefs d’entreprise, l’idée de créer un label
Origine Algérie Garantie dénommé «Basma Djazaïria», un label à même de
permettre aux consommateurs, de quelque zone géographique qu’il se
situe, de découvrir la qualité irréprochable du produit acquis et de connaître,
en même temps, le lieu où il été fabriqué. En somme, la qualité est assurée
au même titre que la traçabilité du produit. Une précision à retenir, «ne
pourront se prévaloir de ce label que les producteurs qui auront consenti
l’ensemble des efforts tendant à mettre sur le marché un produit de qualité
et qui est, d’autre part, concurrentiel en matière de prix». Pour se mettre à
niveau, les entreprises doivent, au préalable, se soumettre au strict respect
des clauses d’un cahier des charges. Insistant sur l’impérieuse nécessité,
voire l’impératif de protéger notre production, M. Skander signale,
également, que les efforts de l’organisme dont il est le fondateur s’inscrivent
en fait dans cet objectif. Ils visent à amener les ménages algériens à
changer de comportement, «en accordant leur préférence à des productions
locales et de qualité afin de protéger l’emploi dans leur pays et faire
diminuer sa dépendance vis-à-vis des produits étrangers», a-t-il affirmé.
Les entreprises, pour leur part, «devraient être un peu plus offensives sur
le marché», et devraient «mettre en avant les efforts». Il est question de
«travailler, toujours de concert, pour une qualité meilleure et pour qu’à
terme, le consommateur puisse associer le label, à chaque fois qu’il le voit,
à une bonne expérience et que cela devienne une vraie référence pour tous
le consommateur algérien».
Afin d’encourager la production nationale : Le FCE lance le label
algérien de qualité (Horizons)
Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé, mercredi dernier, le label
Origine Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à
encourager la production nationale et la diversification de l’économie du
pays. Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria » (empreinte
algérienne), est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera
attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de
qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE. Cette
initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la
dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à
l’importance de privilégier le produit algérien, selon l’organisation patronale
qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce label sont
invitées à se rapprocher d’elle. Le lancement du label s’est déroulé lors
d’une cérémonie tenue en présence notamment de Bekhti Belaïb, ministre
du Commerce, Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des
Mines, et Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du
Développement rural et de la Pêche. Ali Haddad, président du FCE, a
11
souligné, à cette occasion, que « le label OAG est une réponse concrète à
des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui
concerne la promotion de leur production », rappelant qu’il s’agissait d’une
initiative s’inscrivant dans le cadre de la campagne « Consommons
algérien » lancée il y a quelques mois par le ministère du Commerce.
Insistant sur l’importance du rôle des entreprises pour la relance de
l’économie nationale, Haddad a plaidé pour « un changement radical de la
perception que nous avons des entreprises privées » auxquelles il faudrait,
dit-il, « conférer un rôle plus important en tant que locomotive de
l’économie nationale ». De son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa
pleine disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que « ce label est l’un
des outils qui manquaient aux entreprises algériennes ». Belaïb a également
relevé l’intention de son département d’« accélérer l’encadrement des
systèmes de label en général ».
OPTIMISME AU SEIN DE LA FILIÈRE OLÉICOLE À TIZI OUZOU : De
l'huile d'olive dans le label du FCE (L’Expression)
Deux nouvelles fraîchement tombées pourraient rendre les agriculteurs et
les investisseurs y afférents optimistes pour l'avenir de la filière oléicole.
Alors que la direction de l'agriculture de la wilaya de Tizi Ouzou annonce
ses prévisions pour la récolte estimées à 448.000 quintaux d'olive toutes
variétés confondues, le Forum des chefs d'entreprise, lui, révèle la mise sur
pied d'un premier label spécifique au produit algérien. Deux informations
donc qui viennent réconforter tous les intervenants de la chaîne de
production de l'oléiculture depuis les huileries jusqu'aux circuits
commerciaux
internationaux.
En effet, mieux que l'année précédente où la production a été estimée à
382.000 quintaux, celle qui pointe déjà à l'horizon pourrait ainsi être le point
de départ vers un avenir radieux pour la filière oléicole. Améliorer la qualité
de la production pour ensuite aller vers l'exportation. Le premier point
semble recueillir la plus grande attention des services concernés.
Depuis quelques années, des campagnes de sensibilisation sont menées par
la DSA (direction des services agricoles) afin d'aider les agriculteurs à
produire
une
huile
de
meilleure
qualité.
Des aides financières diverses sont allouées aux communes et aux
producteurs eux-mêmes afin de planter des oliveraies nouvelles et traiter
celles déjà existantes. Des fonds sont destinés à l'amélioration des services
prodigués au niveau des communes comme l'ouverture et l'entretien des
pistes
agricoles.
Les aides financières sont donc multiples et elles s'étendent même aux
financements bancaires. C'est justement par ce mécanisme que 44
12
agriculteurs ont pu acquérir des huileries modernes, ces dernières années.
Concernant le second point, c'est une nouvelle qui vient juste de tomber
annonçant la mise sur pied par le FCE (Forum des chefs d'entreprise) d'un
label
algérien
de
qualité
authentique.
«Bassma Djazaïria» est un label OAG «Origine Algérie Garantie» qui va sans
nul doute propulser tous les produits algériens à l'exportation. Un label qui
va sûrement bénéficier aux investisseurs qui voudront exporter l'huile
d'olive
de
Kabylie.
Toutefois, il convient de relativiser l'optimisme car l'exportation de l'huile
d'olive n'est pas freinée uniquement par l'absence de label.
Un autre inconvénient de taille est derrière le découragement de toutes les
initiatives lancées essentiellement par de jeunes Algériens vivant à
l'étranger, à savoir l'absence de laboratoires d'analyse et de certification de
la
qualité
du
produit.
A ce sujet, les experts engagés par le FCE n'ignorent sans doute pas que le
label a besoin d'organismes tels que les laboratoires de certification afin
d'être une garantie. L'huile d'olive de Kabylie, bien que connue et reconnue
en Algérie, reste impossible à intégrer les circuits commerciaux
internationaux en partie à cause de ce manque de laboratoires.
Un manque qui ne durera certainement pas longtemps après la mise sur
pied d'un label national. Même si des spécialistes affirment que le premier
est
une
condition
pour
la
création
du
second.
Enfin, notons que les résultats de l'avancée notable de cette année
apparaîtront à la fin de la récolte. Et un inventaire devrait être fait
contrairement aux années précédentes où les prévisions et les résultats ont
été jetés aux oubliettes en attendant l'an qui suit.
Industrie : Institution d'une réunion mensuelle entre Bouchouareb
et le patronat (APS)
Une réunion de travail mensuelle entre le ministre de l'Industrie et des
mines, Abdesselam Bouchouareb, et les organisations patronales est,
désormais, instituée comme cadre permanent de concertation et de
coordination, a indiqué vendredi un communiqué de ce ministère.
Cette initiative a été décidée, jeudi dernier, lors d'une réunion de travail
entre M. Bouchouareb et les présidents et représentants des organisations
patronales, durant laquelle le ministre a fait cette proposition qui a été
saluée par les délégations présentes dont la Confédération des industriels
et producteurs algériens (CIPA), la Confédération nationale du patronat
algérien (CNPA), la
13
Confédération algérienne du patronat (CAP) ainsi que l'Union nationale des
investisseurs (UNI).
L'objectif de ce nouveau dispositif de concertation est de faire le point de
situation et d'accélérer la mise en £uvre des décisions prises, dont
particulièrement les projets d'investissement en cours.
Il devient permanent au sein du ministère "avec la désignation d'un point
focal missionné pour prendre en charge les problèmes soulevés par la
communauté d'affaires", ajoute le communiqué.
"C'est également un instrument qui permettra une remontée d'informations
à l'effet d'améliorer la performance des instruments d'accompagnement des
investisseurs, situer les responsabilités et mieux fluidifier le processus
d'investissement", explique la même source.
Par ailleurs, les échanges de cette rencontre entre les deux parties ont porté
sur les moyens de promouvoir, d'élargir et de défendre la production
nationale, l'appui au développement des capacités compétitives des
entreprises, l'appui à la qualité de la production, la valorisation des
compétences, l'amélioration de la régulation de l'accès au foncier industriel
ainsi que l'augmentation de l'offre foncière.
Les délégations patronales ont saisi l'occasion pour exposer leurs points de
vue et les situations qu'ils vivent sur le terrain.
De son côté, M. Bouchouareb a fait part de sa disponibilité et celle de son
ministère "à oeuvrer de concert pour gagner la bataille de la confiance, de
la croissance et de la compétitivité de l'économie nationale".
Il a aussi souligné que le ministère plaçait une "très grande confiance dans
les organisations patronales", qui sont des partenaires signataires du Pacte
économique et social pour la croissance, dont il sait le rôle absolument
essentiel dans l'économie.
L'économie nationale, a relevé le ministre, a besoin de la mobilisation de
ces organisations "pour porter, faire connaître et accompagner les
entreprises à s'approprier les mesures actionnées en sa faveur par le
gouvernement".
"Nous avons besoin de votre soutien pour diffuser nos réformes et leurs
mesures d'application auprès du tissu productif et pour faire remonter
l'information que vous collectez sur le terrain afin que nous puissions
apprécier la pertinence des décisions prises et en corriger celles qui doivent
l'être", a-t-il souligné.
Une deuxième série de rencontres est programmée pour la semaine
prochaine avec d'autres organisations patronales.
DANS LE BUT D'INSTAURER UN DIALOGUE SOCIAL POUR
PRÉSERVER LES INTÉRÊTS DES TRAVAILLEURS : L'Ugta et le
patronat pactisent (L’Expression)
14
Découlant du Pacte économique et social, le protocole d'accord qui sera
signé par l'Ugta et les organisations patronales, s'inscrira dans l'optique de
favoriser le dialogue, et de donner le moyen, la possibilité aux travailleurs
de régler leurs différends de façon efficace.
L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et les organisations
patronales signeront prochainement un protocole d'accord qui portera
essentiellement sur le dialogue et la concertation, pour la gestion des
relations dans le monde du travail. C'est l'une des principales orientations
émanant de la réunion qui a eu lieu jeudi dernier à Alger. En plus des
secrétaires généraux des bureaux de wilayas et des fédérations, on a noté
la présence du ministre du Travail Mohamed El Ghazi, et les représentants
de toutes les formations patronales, à l'exception de la Cgea.
D'emblée, le secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi
Saïd, explique que, découlant du Pacte économique et social, le protocole
d'accord qui sera signé par l'Ugta et les organisations patronales, s'inscrira
dans l'optique de favoriser le dialogue, et de donner le moyen, la possibilité
aux travailleurs de régler leurs différends de façon efficace, et favoriser
l'épanouissement du travailleur et sa famille. Dans ce sens, s'exprimant au
nom du patronat, Naït Abdelaziz rappelle que le dialogue social est une
pratique qui a déjà donné des résultats «le dialogue social est une vertu qui
a fait ses preuves» rappelle-t-il, avant d'ajouter que l'Ugta et le patronat
partagent les mêmes principes, notamment «le patriotisme et la fibre
sociale». De son côté, le premier responsable de la Centrale syndicale est
longuement revenu sur les augmentations des salaires générées par
l'abrogation de l'article 87 bis, en rappelant que c'est un acquis pour lequel
l'Ugta s'est battue depuis de longues années. «De grâce, arrêtons de
banaliser les acquis des travailleurs, pour lesquels une enveloppe de 200
milliards de dinars a été débloquée», précise-t-il. Dans le même sillage le
secrétaire général de l'Ugta rappelle que depuis 1999, les indemnités et les
salaires ont atteint 70% d'augmentation, et 45% pour les retraites. Sur la
même lancée, Abdelmadjid Sidi Saïd précise que pour le secteur des
textiles, les augmentations salariales ont été de l'ordre de 4000 à 7000 DA,
pour le secteur de la mécanique on enregistre 5000 DA, et 4000 DA pour
l'agroalimentaire, alors que le secteur privé fait état d'une augmentation de
3000 à 4500 DA. D'un autre côté, il rappelle que la Centrale syndicale
atteindra les 2156.000 adhérents au 31 décembre 2015, c'est dire
l'importance et l'ampleur de cette organisation. «L' Ugta est un acteur
principal pour la défense des acquis des travailleurs et de la République»,
précise le secrétaire général, qui annonce qu'une journée d'étude sera
programmée prochainement pour débattre des questions de droit syndical,
15
et ce dans l'optique d'assurer l'épanouissement du travailleur et
sauvegarder la stabilité du pays. A ce sujet, le ministre du Travail, Momahed
El Ghazi, rappelle dans son allocution, que le rôle capital qu'a joué l'Ugta
dans la prévention des conflits collectifs de travail, et des tensions sociales,
générant des grèves qui portent un préjudice certain à la production
nationale, n'est plus à démontrer. D'un autre côté, le ministre est
longuement revenu sur l'action de la Centrale syndicale en matière de
mobilisation des travailleurs autour des nouveaux défis économiques et
sociaux. «L'Ugta au regard de son audience au niveau des entreprises, à
travers son importante base syndicale, contribuera certainement, je n'en
doute pas, à favoriser comme elle l'a toujours fait, l'adhésion des
travailleurs aux nouvelles exigences de production, de compétitivité et
d'amélioration quantitative et qualitative de la production nationale»,
déclare-t-il. D'un autre côté, le ministre illustre ses propos par les
différentes médications apportées par les pouvoirs publics, à travers la loi
de finances 2015, pour redresser le système de sécurité sociale, qui se
trouve selon le ministre dans «un équilibre fragile» depuis quelques années.
A cet effet, les pouvoirs publics, avec la contribution de l'Ugta ont axé leurs
efforts sur la sensibilisation des employeurs et des travailleurs pour honorer
leurs obligations légales, et le respect de leurs contributions pour la
préservation du système, basé sur la solidarité intergénérationnelle, et ce
par le biais de nouvelles mesures qui exhortent d'un côté les employeurs à
s'acquitter de leurs cotisations en souffrance, sans pour autant courir le
risque
de
payer
des
pénalités
de
retard.
D'un autre côté, la possibilité est donnée aux travailleurs qui activent dans
le secteur informel, de bénéficier d'une couverture sociale, et de racheter
des cotisations de retraite, par la déclaration volontaire, à la condition de
verser
12%
du
Snmg.
Par ailleurs, Abdelmadjid Sidi Saïd réitère son soutien indéfectible au
président de la République Abdelaziz Bouteflika, notamment pour le
parachèvement des réformes. En outre, les secrétaires généraux de wilaya
et les Unions de fédérations nationales ont exprimé, à travers une motion,
leur soutien au secrétaire général de l'Ugta.
Les matières premières terminent la semaine en baisse : Affectées
par une forte appréciation du dollar (El Moudjahid)
Les cours des matières premières échangées sur les marchés mondiaux ont
globalement reculé au cours de la semaine écoulée affectés par une forte
appréciation du dollar après la publication de données sur l'emploi américain
bien meilleures qu'attendu. Les prix du pétrole ont fini en nette baisse,
après des chiffres de l'emploi américain meilleurs que prévu faisant craindre
un relèvement prochain des taux d'intérêt aux Etats-Unis, qui renforcerait
le
dollar
et
rendrait
les
échanges
plus
onéreux.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre
valait 47,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, contre
16
49,56 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange
(Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance
baissait à 44,43 dollars contre 46,59 dollars vendredi précédent. Par
ailleurs, le sucre a grimpé au cours de la semaine écoulée sur fond de
craintes pour la production 2015/2016 tandis que le café s'est stabilisé, aidé
par la sécheresse au Brésil, et que le cacao a commencé à montrer des
signes d'essoufflement. A Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison
en mars valait 401,70 dollars, contre 393,90 dollars vendredi précédent,
mais pour livraison en décembre. A New York, la livre de Sucre brut pour
livraison en mars valait 14,84 cents, contre 14,66 cents sept jours
auparavant. L'Organisation internationale du sucre (ISO), dans un rapport
publié jeudi, prévoit qu'après cinq années de surplus statistiques,
l'économie mondiale du sucre entre dans une phase de déficit l'an prochain,
dont elle a revu son estimation à la hausse, à 3,53 millions de tonnes. "Cela
reflète essentiellement une considérable révision à la baisse des estimations
de production pour l'Inde, l'Union européenne et l'Ukraine", a précisé l'ISO.
L'organisation table sur une production mondiale de sucre de 169,37
millions de tonnes en 2015/2016, en baisse de 1,15% par rapport à
2014/2015 et sur une consommation en hausse de 2,21%, à 172,90
millions de tonnes. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour
livraison en janvier valait 1.655 vendredi, contre 1.618 dollars le vendredi
précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour
livraison en décembre valait 120,25 cents, contre 121,15 cents sept jours
auparavant. Le cacao a évolué dans de faibles marges cette semaine, les
bonnes conditions météorologiques dans la plupart des régions productrices
freinant
toute
nouvelle
progression
des
cours.
A Londres, la tonne de Cacao pour livraison en mars valait 2.215 livres
sterling, contre 2.192 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la
tonne pour livraison en mars valait 3.252 dollars, contre 3.239 dollars sept
jours plus tôt, mais pour livraison en décembre. Les cours du maïs et du
soja ont par ailleurs baissé cette semaine à Chicago, les effets négatifs de
la force du dollar se faisant sentir dans les exportations américaines, alors
que ceux du blé ont résisté, face aux inquiétudes météorologiques
internationales. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en
décembre, le contrat le plus actif, s'échangeait en séance à 3,7225 dollars,
contre 3,8225 dollars à la fin de la semaine précédente. Le boisseau de blé
pour décembre, également le plus actif, valait 5,2550 dollars contre 5,2200
dollars auparavant. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus
échangé, coûtait 8,6625 dollars, contre 8,8575 dollars précédemment. L'or
a nettement baissé cette semaine, souffrant d'un dollar renforcé par la
probabilité grandissante de voir la Réserve fédérale américaine (Fed)
relever ses taux avant la fin de l'année, ce qu'est venu conforter un rapport
sur l'emploi américain bien meilleur qu'attendu. Sur le London Bullion
Market, l'once d'or a terminé à 1.088 dollars vendredi au fixing du soir,
contre 1.142,35 dollars le vendredi précédent. L'once d'argent a clôturé à
15,08 dollars, contre 15,63 dollars il y a sept jours. Sur le London Platinum
and Palladium Market, l'once de platine a fini à 939 dollars, contre 988
dollars sept jours plus tôt. L'once de palladium a terminé pour sa part à 606
17
dollars, contre 677 dollars à la fin de la semaine précédente. Sur le LME, la
tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.012 dollars
vendredi à 14H30 GMT, contre 5.119 dollars le vendredi précédent à 11H30
GMT. L'aluminium valait 1.511 dollars la tonne, contre 1.476 dollars.
Le plomb valait 1.663 dollars la tonne, contre 1.698 dollars. L'étain coûtait
14.600 dollars la tonne, contre 14.975 dollars. Le nickel valait 9.720 dollars
la tonne, contre 10.135 dollars. Le zinc valait 1.666 dollars la tonne, contre
1.687 dollars.
LE SECTEUR DES HYDROCARBURES EN RÉGRESSION : La rente
pétrolière en danger (Liberté)
Sonatrach risque de ne pas renouveler des contrats gaziers conclus avec de
grandes
compagnies
européennes.
Le ministre de l’Énergie l’a reconnu mercredi dernier lors de l’installation
des nouveaux vice-présidents de Sonatrach : “Le secteur des hydrocarbures
tire vers le bas la croissance économique de l’Algérie. La production
d’hydrocarbures du pays est en déclin. Au moment où l’Algérie a besoin (en
ces temps de crise) d’augmenter sa production, pour compenser la chute
de nos exportations, nous ne pouvons pas le faire. Nous sommes à la limite
de nos capacités de production.” En clair, si en 2016-2017, la tendance n’est
pas inversée, l’Algérie va perdre des parts de marché en ne parvenant pas
à renouveler notamment ses contrats gaziers qui arrivent à expiration
durant cette période en raison d’un problème de volume, persistant depuis
plusieurs années. En d’autres termes, la hausse de la production attendue
de la mise en service de nouveaux gisements risque de ne pas être au
rendez-vous.Si tel était le cas, les conséquences seront très lourdes. Sur
le plan financier, l’Algérie ne saisira pas pleinement l’opportunité éventuelle
d’une augmentation des cours prévue entre 70 et 90 dollars le baril. Ses
revenus financiers sont donc menacés. Ils ne pourront faire face à la
croissance des besoins de financement de l’économie nationale et aux
besoins de la population. Sur le plan stratégique, l’Algérie perdra des
positions sur le marché gazier européen et ne sera pas en excellente posture
pour conquérir le marché asiatique où les prix du gaz sont beaucoup plus
chers.
D’autant que dans le nouveau contexte, il lui sera difficile de reconduire,
selon les mêmes clauses, les contrats longs termes ou Take or Pay. Sur le
plan interne, l’incapacité à augmenter sensiblement la production
d’hydrocarbures influera sur les capacités algériennes d’exportation. En
effet, la croissance de la demande domestique en produits énergétiques en
l’absence d’une augmentation significative de production va tirer vers le bas
les exportations de produits raffinés et donc avoir des incidences négatives
sur
le
niveau
des
exportations
d’hydrocarbures.
Mais comment en est-on arrivé là ?
18
Des retards dans la mise en service de nouveaux gisements
Avec le déclin de production des gros gisements tels que ceux de Hassi
Berkine, Ourghoud, Bir Rebaâ dans le bassin de Berkine au Sud-Est, qui
sont en partie à l’origine du déclin de la production d’hydrocarbures depuis
2009, Sonatrach table sur la mise en service de nouveaux gisements pour
compenser non seulement cette baisse de production dans les anciens
champs, mais aussi pour augmenter la production globale d’hydrocarbures.
Ces nouveaux gisements de gaz et de pétrole sont situés au Sud-Est et au
Sud-Ouest. Il s’agit pour le gaz de Tinhert (bassin d’Illizi), les satellites
MLSE (Berkine), Gara Tesselit, Issarène, Bourrahat Nord (Illizi), Touat,
Reggane, Timimoun, Ahnet, Hassi Mouina, Hassi Ba Hammou, Tikedilt and
Akbli (ces 7 champs sont situés au Sud-Ouest). Pour le pétrole, on peut
citer les champs de la périphérie de Hassi-Messaoud, Bir Sbaâ, Bir M’sena,
Cafc
Oil,
El-Mzaïd.
Les projets, qui connaîtront un retard dans leur mise en service, sont
notamment Touat, Timimoun, El-Mzaid, Cafc Oil. Leur mise en service était
prévue en 2016. Ils produiront leur première goutte d’huile ou leur premier
mètre
cube
de
gaz
en
2017,
voire
bien
plus
tard.
En effet, un responsable amont de Sonatrach a confié que seuls les
gisements de pétrole de la périphérie de Hassi-Messaoud entreront en
production en 2016 avec une capacité de production de brut de 60 000
barils/jour. Comme ces retards ne peuvent se rattraper, l’essentiel de ces
nouveaux gisements doivent entrer en production en 2017. Dans un
scénario inverse, il faut dire bonjour à la perte des parts de marché en
Europe et donc à une baisse des exportations.
Les implications sur la commercialisation et l’aval
Ces retards dans la mise en service de nouveaux gisements affecteront le
niveau des exportations d’hydrocarbures. Il ne faut donc pas s’attendre à
une croissance importante de la production d’hydrocarbures en 2016. Ce
problème de volume rencontré depuis plusieurs années est également l’une
des raisons du grand retard dans le développement de la pétrochimie en
Algérie.
D’une dizaine de projets, le programme de développement de la
pétrochimie de Sonatrach a été ramené à cinq : un nouveau complexe
pétrochimique à Skikda, les unités de déshydrogénation et production de
polypropylène d’Arzew et de Beni Mansour, le complexe de méthanol
d’Arzew et le projet de Linear Alkyl Benzene (LAB) à Skikda. Faute de
disponibilités de quantités de gaz, les discussions de Sonatrach avec les
partenaires étrangers intéressés traînent depuis plusieurs années. Du coup,
l’Algérie a raté entre 2010 et 2015 l’opportunité d’une plus grande
intégration de son industrie (exemples : produits du Lab : matière première
utilisée dans l’industrie de la peinture, le polypropylène multiples
utilisations : composants d’un véhicule automobile…) et d’une augmentation
conséquente de ses exportations.
Le monopole de JGC et de Petrofac
19
Actuellement, les sociétés de services pétroliers JGC (Japon) et Petrofac
(Grande-Bretagne) exercent un monopole sur le marché des services
pétroliers en Algérie, a confié un responsable de Sonatrach. La plupart des
projets amont de Sonatrach ont été confiés à ces deux sociétés. Sonatrach
trouve actuellement des difficultés pour diversifier les soumissionnaires à
ses marchés et donc d’obtenir de meilleurs prix ou de réaliser des
économies sur le montant des marchés grâce à la mise en concurrence de
ces entreprises. D’autres sociétés, comme l’américaine Bechtel, ne veulent
plus travailler en Algérie, a ajouté le même responsable, en raison d’un
climat des affaires contraignant. Cette situation contribue au retard dans la
mise
en
service
de
nouveaux
gisements.
Ainsi, le secteur des hydrocarbures fait face à de grands dangers. Si la
tendance n’est pas inversée en 2016, voire en 2017, en termes de
production d’hydrocarbures et en termes de meilleure gestion de Sonatrach,
l’Algérie court vers une plus grave dégradation de sa situation financière et
donc des conditions de vie de la majorité de la population.
Mise en place d'un nouveau mécanise visant à attirer les
investisseurs dans le secteur touristique (APS)
Un nouveau mécanisme sera mis en place pour encourager les opérateurs
du secteur y compris les agences de tourisme et de voyage à investir dans
la réalisation de structures touristiques, a affirmé jeudi à Alger le ministre
de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul.
A l'issue de sa visite de travail et d'inspection à l'Ecole supérieure
d'Hôtellerie et de Restauration (Ain El Benian), au Touring Club Algérie (Bir
Khadem), à l'Agence de Tourisme et de Voyage de Zaatcha (Kouba), à
l'Office national algérien de Tourisme (ONAT) et à l'Ecole nationale
supérieure de Tourisme (Hôtel El Aurassi), M. Ghoul a précisé que le
"mécanisme de crédit sans intérêt qui sera annoncé dans la loi de finances
2016 a pour objectif d'inciter les opérateurs à investir dans le secteur
touristique, notamment dans la réalisation de structures touristiques pour
attirer les touristes étrangers".
Ce mécanisme vise également à "encourager les agences de tourisme et de
voyage publiques et privées à améliorer la qualité des prestations et à
investir dans la réalisation de structures hôtelières et de villages
touristiques".
20
Une rencontre nationale réunissant les agences de tourisme et de voyage
se tiendra prochainement pour examiner les préoccupations des opérateurs
du secteur et présenter le programme du ministère de l'Aménagement du
territoire, du Tourisme et de l'Artisanat basé sur trois axes principaux : le
tourisme local, le tourisme en direction de la communauté algérienne à
l'étranger et le tourisme en direction des touristes étrangers, a indiqué M.
Ghoul.
Après sa visite à l'Ecole supérieure d'Hôtellerie et de Restauration de Ain el
Benian et à l'Ecole nationale supérieure de Tourisme (El Aurassi), le ministre
a fait savoir que les étudiants bénéficieront à partir de cette année de
programmes spécialisés couvrant toutes les prestations dans le domaine de
l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat.
Il sera également question de l'adaptation cette année des spécialités dans
les domaines du tourisme et de l'hôtellerie aux normes en vigueur à l'échelle
internationale afin de permettre à l'Algérie d'intégrer en force le marché
concurrentiel du tourisme.
Le ministre a saisi cette occasion pour appeler les étudiants à s'ouvrir sur
les langues afin de "développer le tourisme en Algérie" et attirer les
touristes étrangers, notamment ceux venant du continent asiatique.
Les étudiants des écoles de tourisme et d'hôtellerie bénéficieront de
plusieurs avantages, notamment la possibilité de créer des micro
entreprises en leur garantissant l'accompagnement à travers l'octroi de
crédits dans des délais record et le financement de leurs projets.
Transport de marchandises : Le diktat des armateurs étrangers
D.R
Conséquence liée au désinvestissement dans le secteur du transport
maritime de marchandises, et à l’état de dégradation de la flotte nationale
affectée à cet effet, le volume des pertes découlant du fret maritime a
atteint 200 millions de dollars, les surcoûts inhérents aux surestaries de
conteneurs étant de 340 millions de dollars alors que ceux générés par les
frais de manutention ont totalisé 110 millions de dollars.
Des charges dont le poids affecte lourdement l’économie nationale avec un
montant global en pertes pour l’Algérie, de 650 millions de dollars. Ce sont
quelques indicateurs relevés par un constat du port d’Alger. Une situation
qui favorise largement les armateurs étrangers qui pratiquent un véritable
monopole sur une activité stratégique, à savoir l’approvisionnement du pays
en produits alimentaires, sachant que 98% de nos échanges commerciaux
se déroulent par voie maritime, et que 95% des marchandises importées
par l’Algérie sont acheminées à travers ce moyen. Le directeur de la marine
marchande et des ports au ministère des Transports vient de confirmer cet
21
état de fait lors de son passage, mercredi dernier, sur les ondes de la radio
Chaîne III. M. Mohamed Ibn El-Boushaki en affirmant que le
désinvestissement à notre détriment a livré le segment du transport
maritime des marchandises au ’’diktat de trois compagnies étrangères’’ qui
contrôlent 97% du fret. Et pour cause, sur les soixante milliards de dollars
d’importation, quatre milliards de dollars vont au portefeuille des pavillons
étrangers, ce qui signifie que, «les 4 à 5% du coût d’importation profitent
au transport par des pavillons étrangers», a affirmé ce responsable. La
réalité qui ne laisse pas de doute sur l’ampleur des pertes subies par notre
pays est que l’Algérie n’assure que 2% de cette activité. Une part
insignifiante qui recommande que les pouvoirs publics réagissent dans le
sens du recouvrement de sa souveraineté sur ce créneau, précise-t-il.
L’Etat qui ambitionne d’atteindre une couverture de 25% de ce marché, d’ici
2020, a initié un programme d’acquisition de 27 navires d’ici là ce qui
permettra de «réhabiliter», de «renforcer» et de «consolider» le pavillon
national, notamment en ce qui concerne le transport des marchandises
stratégiques, a souligné M. Mohamed Ibn El-Boushaki. Le redéploiement du
transport maritime de marchandises entamé par le renforcement de la
flotte, devra permettre d’augmenter le volume des marchandises
transportées par mer de 3 à 30% d’ici à 2020, sachant que sa valeur
annuelle actuelle est de 5 milliards de dollars.
Mohamed El Ghazi à Constantine : « La solution au chômage est
dans le secteur économique » (El Moudjahid)
Le ministre de Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El
Ghazi, a affirmé hier, à partir de Constantine où il était en visite d’inspection
et de travail, que la création de postes d’emploi n’était pas l’apanage de
l’administration, et que la solution à la hausse du chômage ne pouvait
provenir que du secteur économique : « Il y a des milliers de postes dans
l’industrie, l’agriculture et le bâtiment, mais ils sont désertés. Nos jeunes
concitoyens doivent comprendre que l’administration ne peut, à elle seule,
absorber tous les demandeurs d’emploi, et qu’il faudrait qu’ils s’orientent
davantage vers le secteur économique », a-t-il déclaré lors d’un point de
presse au siège de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-Salariés
(CASNOS). Par ailleurs, le ministre s’est félicité des conditions de
déroulement de la dernière tripartite, louant particulièrement « la confiance
régnant entre les différents partenaires », ainsi que « le consensus établi
quant à la nécessité d’une plus grande implication du secteur privé dans
l’économie nationale », cela d’autant plus qu’« à côté des dispositifs d’aide
à la création d’entreprise existant, les pouvoirs publics comptent faciliter
davantage
l'accès
au
foncier
industriel
».
22
Auparavant, la délégation ministérielle s’était rendue sur les chantiers des
nouveaux sièges de la Caisse Nationale de Retraite (CNR) et de l’Agence
Régionale de l’Emploi (ARE), à la nouvelle ville Ali Mendjeli et à la zone
industrielle Palma où, constatant le retard enregistré dans les travaux, M. El
Ghazi a exhorté les responsables des entreprises réalisatrices à faire en
sorte que la réception des deux infrastructures se fasse durant le premier
trimestre 2016. Entre autres points concernés par la visite, le siège de la
Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs
du BTPH (CACOBATPH), ainsi que le centre payeur de la Caisse Nationale
des Assurances Sociales (CNAS).
Mohamed El Ghazi et Azzedine Mihoubi clôturent le Salon national
de
la
microentreprise
dans
le
domaine
culturel
La clôture officielle du Salon national de la microentreprise intervenant dans
le domaine culturel a eu lieu, hier après-midi, en présence du ministre du
Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, de celui de
la Culture, Azzedine Mihoubi, ainsi que des autorités de la wilaya. Dans une
déclaration à la radio locale, M. El Ghazi a annoncé que depuis 1996,
l’Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) a permis la
création d’un million de postes. Il est en outre revenu sur la politique du
gouvernement en matière d’aide à la création de microentreprises,
notamment par le biais de dispositifs tels l’ANSEJ et la CNAC, tout en
soutenant que celle-ci répond en premier lieu aux recommandations du
Président de la République lequel accorde une grande importance aux
jeunes. De son côté, M. Mihoubi s’est déclaré satisfait du déroulement de la
manifestation, tout en louant l’initiative de l’ANSEJ : « Ce que nous avons
vu aujourd’hui nous donne de bonnes raisons d’espérer, car je considère le
secteur de la culture comme encore peu exploré, et les organisateurs ont
démontré qu’ils possèdent une vision d’avenir pour l’entrepreneuriat. Il y a
de réelles potentialités et surtout, d’après ce que j’ai pu voir au niveau des
stands, il y a une nouvelle culture de l’entreprise qui est en train de faire
son chemin chez les jeunes promoteurs de projets », a-t-il déclaré,
annonçant dans la foulée l’organisation, le 22 novembre prochain, d’une
conférence nationale sur l’investissement dans le domaine de la culture, et
ce
afin
d’insuffler
une
dynamique
nouvelle
au
secteur.
Réunion tripartite : un cadre de dialogue fructueux
Le ministre qui s’est félicité des "résultats positifs" de la tripartite du mois
dernier, caractérisée, selon lui, par un "dialogue fructueux et une confiance
mutuelle entre les différents partenaires", a rappelé l’une des "orientations
capitales" de cette réunion gouvernement-syndicat-patronat à l’issue de
laquelle le secteur privé à été invité à "s’investir et à s’impliquer davantage
dans le développement de l’économie nationale". Le ministre, soulignant
qu’il "n’y a pas d’austérité dans la politique du gouvernement, mais plutôt
une détermination à rationaliser les dépenses", a affirmé qu’il n’y a eu
"aucune restriction budgétaire dans son secteur ni dans ceux en relation
directe avec le citoyen, à l’image de la santé, du médicament ou de
23
l’éducation". Rappelant que "plus de 11 millions de cartes Chifa ont été
distribuées à ce jour, permettant à quelque 35 millions d’Algériens d’en
bénéficier", M.
El Ghazi a indiqué que plus de 10.000 officines
pharmaceutiques étaient aujourd’hui conventionnées avec la Caisse
nationale d’assurances sociales des non-salariés (CASNOS) et la Caisse
nationale d’assurances sociales (CNAS). Cela s’inscrit en droite ligne, a
ajouté le ministre, avec les orientations du Président de la République,
Abdelaziz Bouteflika, visant une meilleure prise en charge des citoyens au
plan de la santé et de la couverture sociale. Il a mis l’accent, à ce propos,
sur l’importance du recouvrement des cotisations dues à ces deux caisses,
avant d’insister sur l’urgence de sensibiliser les travailleurs quant à leurs
droits en matière de déclarations par leurs employeurs. Au cours de sa
tournée à Constantine, qui l’a conduit aux sièges de la CNAS, de la CASNOS
et de la CACOBATPH (Caisse nationale des congés payés et du chômage
intempéries des secteurs du Bâtiment, Travaux Publics et Hydraulique), le
ministre a eu à s’enquérir de la qualité des prestations offertes aux citoyens
et à évaluer les avancées réalisées dans le domaine de la modernisation de
son secteur. M. El Ghazi a fixé le premier trimestre 2016 comme "délai
butoir" pour la réception de la nouvelle Caisse nationale des retraites (CNR),
en construction à Ali Mendjeli et de la future direction régionale de l’emploi
à la zone industrielle de Constantine. Le ministre qui a observé une halte
sur le pont géant Salah-Bey, a visité, au palais de la culture Mohamed-LaïdAl-Khalifa, une exposition consacrée à la cession des logements sociaux,
ainsi que plusieurs édifices réalisés dans le cadre de la manifestation
"Constantine, capitale 2015 de la culture arabe".
Le système de sécurité sociale se caractérise par un équilibre
financier "fragile" (APS)
Le système national de sécurité sociale se caractérise depuis plusieurs
années par un équilibre financier "fragile", a indiqué jeudi à Alger le ministre
du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, appelant
à la conjugaison des efforts pour préserver cet acquis des travailleurs.
Ce système "qui demeure une fierté pour notre pays et un acquis pour les
travailleurs, se caractérise depuis plusieurs années, par un équilibre fragile
au plan financier mettant son existence en péril, si nous ne conjuguons pas
nos efforts pour le préserver de toute atteinte", a-t-il affirmé lors d'une
réunion de coordination de la centrale syndicale.
Le ministre a rappelé, à ce titre, que "les pouvoirs publics ont pris des
mesures historiques à travers la Loi de finances complémentaire pour 2015,
visant à recouvrer les créances dues aux employeurs en matière d’affiliation
à la sécurité sociale, en visant à amener les employeurs en difficulté à
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assainir leurs situations vis-à-vis des caisses de sécurité sociale (CNAS et
CASNOS en particulier), en les exonérant du paiement des majorations et
pénalités de retard".
Pour le ministre, "la contribution de l’UGTA dans ce cadre est vivement
souhaitée, en s’associant aux efforts des pouvoirs publics, à travers les
organismes concernés sous tutelle de notre secteur, dans la sensibilisation
des employeurs et des travailleurs quant à la nécessité d’honorer leurs
obligations légales en la matière et contribuer ainsi à la préservation de
notre système basé sur la solidarité intergénérationnelle".
Le ministre a également cité la mesure "historique" portant sur la
déclaration volontaire des personnes qui activent dans le secteur informel,
qui fera bénéficier les concernés et leurs ayant droit d’une couverture
sociale pour la maladie et la maternité, moyennant le versement d’une
cotisation au taux de 12% du SNMG, avec possibilité de rachat de cotisation
de retraite.
S'agissant du rôle de la centrale syndicale dans le dialogue social, le
ministre a relevé que "l’UGTA a été toujours, pour les pouvoirs publics un
partenaire responsable qui s’inscrit toujours dans une dynamique
participative
visant
la
prise
en
charge
des
préoccupations
socioprofessionnelles des travailleurs et de leurs attentes légitimes ainsi que
la résolution des conflits, tout en veillant à préserver l’outil de production
national et la paix sociale".
Pour le ministre, "la consolidation de la pratique du dialogue social
aujourd’hui, et tout particulièrement dans le contexte économique que vit
notre pays, est une priorité plus que jamais permettant d’accompagner les
réformes entreprises par les pouvoirs publics en concertation avec ses
partenaires socioéconomiques".
C’est à ce titre, souligne le même responsable, que le rôle que doit jouer
l’UGTA "est d’une importance capitale afin de mobiliser les travailleurs
autour des nouveaux défis économiques et sociaux et en particulier la
relance de la production nationale, seule source de richesse et de création
d’emploi".
L’UGTA contribuera "certainement, estime le ministre, à favoriser comme
elle l’a toujours fait, l’adhésion des travailleurs aux nouvelles exigences de
production, de compétitivité et d’amélioration quantitative et qualitative de
la production nationale, en assurant une saine cohérence entre les intérêts
indissociables des travailleurs, de l’entreprise et de la communauté
nationale, notamment à travers la recherche du développement de l’emploi
et la modération dans la phase actuelle des revendications sociales et
salariales".
Pour lui, la contribution de la base syndicale de l’UGTA "est essentielle
notamment en matière de prévention des tensions sociales et des conflits
collectifs de travail qui génèrent des grèves importantes, dont l’impact
négatif sur la bonne marche de l’outil de production et sur la rentabilité des
entreprises ainsi que sur leurs capacités concurrentielles n’est plus à
démontrer".
El Ghazi a exhorté, en conclusion, les travailleurs "à privilégier les voix du
dialogue et l’évitement de la confrontation sociale, notamment par
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l’épuisement de toutes les voies alternatives de règlement des conflits, tels
que la médiation et l’arbitrage qui demeurent des voies non exploitées".
Usine IVAL de Bouira : L'ouverture aura lieu fin 2016 (El
Moudjahid)
IVAL présente son futur projet de réalisation d'une usine de montage des
véhicules utilitaires de constructeur italien IVECO, qui devrait être réalisé à
Oued El Bardi aux représentants de la wilaya de Bouira. Les représentants
d'IVAL, à leur tête le PDG du Groupe IVAL, Mohamed Bairi, ont longuement
expliqué la méthode dont l'Algérie doit appliquer afin de relever un défi en
prouvant que le pays est capable d'atteindre rapidement un taux élevé
d'intégration, et une maîtrise des coûts rivalisant avec les grands pôles
mondiaux, notamment grâce à des avantages en énergie, main d'œuvre, et
position géographique. Les représentants de la wilaya de Bouira ont ensuite
pu découvrir les différentes étapes du projet, son développement, et
comment les réseaux de sous-traitants locaux vont pouvoir fournir.
M. Bairi a d'ailleurs expliqué que "dès l'annonce de ce projet, plusieurs
discussions et négociations ont été ouvertes avec des carrossiers, des
fournisseurs de boîtes de vitesse, de producteurs en batteries, qui devraient
permettre d'atteindre un taux d'intégration de 50% dans les trois premières
années". Durant la présentation, M. Sofiane Ben Omrane (DG IVAL) a
dévoilé les trois principaux modèles que produira cette usine.
Le modèle phare est sans conteste le Daily, un camion léger (PTAC de 3,5
à 7 t), proposé sous format "châssis cab" un peu l'utilitaire à tout faire.
L'usine devrait produire 1.500 unités de Daily dès la 2e année puis monter
régulièrement en cadence. Grâce aux carrossiers locaux il pourra être
proposé selon toutes les variantes : chambre froide, plateau, benne, etc.
L'usine produira également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 t) et
Trakker (PTAC de 19 à 100 t) déjà reconnus en Algérie et dans le monde.
Il faut rappeler que cette gamme en utilitaire a remportée de nombreux
prix mondiaux du fait de ses performances et de sa durée de vie.
Cette rencontre très attendue a permis de redécouvrir les avantages
qu'offre la région de Bouira pour les projets industriels d'ampleur : situation
géographique idéale, main d'œuvre qualifiée et pôle universitaire et de
formation de référence. C'est d'ailleurs sur le thème de la formation et du
transfert de savoir-faire que s'est conclue la rencontre, ce projet pouvant
favoriser la collaboration entreprise/université. A la fin de la réunion, le wali
de Bouira a demandé à IVAL de lister tous les besoins en profils qualifiés du
projet, pour orienter la formation professionnelle, ainsi que tous les besoins
en sous-traitants et équipementiers afin d'orienter l'investissement dans
ces secteur. En clôturant la réunion de travail, M. Bairi, a donné rendezvous à tous fin 2016 pour l'inauguration de l'usine.
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Finance/Banque/bourse
UNE JOURNÉE D’ÉTUDE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE JEUDI À MÉDÉA : La
Bourse, une alternative pour le financement des entreprises
(Liberté)
La Bourse d’Alger mène une campagne de vulgarisation en direction des
opérateurs et investisseurs pour leur expliquer les possibilités qui leur sont
offertes en matière de financement alternatif par rapport au financement
classique
par
les
banques
commerciales.
C'est le but assigné à la journée d'information organisée, jeudi, par la
Chambre de commerce et d’industrie “Titteri” de la wilaya de Médéa, sur le
“rôle de la Bourse dans le financement des entreprises économiques”, en
présence de représentants du patronat, d’enseignants et des étudiants de
la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion.
Au cours de son intervention, M. Benmihoub Yazid, directeur général de la
société de gestion de la Bourse d'Alger, a expliqué les nombreux avantages
qu’offre l’introduction en Bourse et les possibilités d'obtention de
financement
mis
à
la
disposition
des
investisseurs.
Au nombre de ces avantages, l’orateur a cité l’accès à des financements à
long terme et le bénéfice de la réduction de l’impôt sur le bénéfice (IBS)
pour les sociétés cotées à hauteur du taux d’ouverture du capital de
l'entreprise
(dispositions
de
la
loi
de
finances
2014).
“Outre la garantie de la pérennité de l’entreprise qu’offre son introduction
en Bourse, cela lui confère une certaine stature et une visibilité au plan
interne et au plan international, ainsi que la possibilité de renouveler son
actionnariat”, a-t-il précisé. Parlant du rendement enregistré en 2014 des
capitaux placés en Bourse, il donnera le taux de 7%, supérieur au taux
d’inflation qui tourne autour de 5,5% ; ce qui indique que le marché
financier est actif et rémunérateur pour les investisseurs et les actionnaires.
Par ailleurs, les banques n’étant pas en mesure de prendre en charge
l’important programme d’investissement public, étant donné que l’on
assiste à une réduction drastique des liquidités, vu cette situation, la Bourse
peut jouer un rôle complémentaire aux banques, est-il indiqué.
Le directeur général de la Bourse d’Alger a aussi annoncé l’introduction, en
2016, de nouvelles entreprises publiques de grande envergure, ce qui
donnera plus de consistance au marché financier et à l’échange d’actifs. À
la demande de beaucoup d’opérateurs, la Bourse est en train de réfléchir à
la possibilité de mettre en place ce qu’on appelle la finance alternative à
l’image de ce qui se pratique dans certains pays musulmans où les capitaux
sont attribués à des taux nuls.
Commerce
Coopération
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Création d’un CES de la Méditerranée : Babès apporte son soutien
‘‘total’‘ (APS)
Le président du Conseil national économique et social (CNES), MohamedSeghir Babès, a apporté samedi à Marseille son soutien ‘‘total et
indéfectible’‘ à l’idée de créer un Conseil économique et social
méditerranéen qui puisse jouer un rôle dans la sensibilisation pour le
développement durable.
Intervenant dans le cadre d’un panel, ayant pour thème ‘‘Quelles
opportunités ouvrirait la création d’un Conseil économique et social
méditerranéen’‘, le président du CNES a considéré que cette initiative de
‘‘très pertinente’‘, en rappelant le rôle des Conseils économiques et sociaux
(CES) dans la mobilisation et l’implication de la société civile organisée.
Cependant, il a regretté que jusqu’à présent les principales initiatives euroméditerranéennes ‘‘n’ont pas accordé une place de choix aux CES’‘, relevant
que les ‘‘lignes ont bougé avec la globalisation, l’apparition des réseaux
sociaux, la crise économique qui secoue le monde depuis 2008 et le
prétendu ‘printemps arabe’, conférant de nouvelles missions aux CES, avec
de nouvelles approches de réalisation, notamment la mise en réseau
comme moyen d’organisation du dialogue social et civil’‘.
‘‘Une telle approche, a-t-il dit, est devenue nécessaire à la veille de l’entrée
en vigueur de l’agenda mondial post-2015, pour le développement, avec les
obligations de concertation et de coopération entre les sociétés civiles qu’il
impose’‘.
Le président du CNES a mis en exergue, dans ce contexte, le rôle que
pourrait jouer les CES dans la sensibilisation, des principaux acteurs de la
société civile, pour le développement durable, avec ses trois corollaires, à
savoir la croissance économique, la distribution ‘‘équitable’‘ des fruits de
cette croissance et la préservation des actifs environnementaux.
Il a noté, par ailleurs, qu’au niveau de la Politique européenne de voisinage
(PEV), les choses ‘‘ont bougé’‘ et pour donner, a-t-il estimé, la possibilité
aux sociétés civiles organisées d’aller ‘‘plus loin’‘ que le cadre leur étant
assigné pour promouvoir le dialogue social.
‘‘Je suis de ceux qui pensent qu’il faudrait aller plus loin dans le dialogue
social et civil’‘, souligne M. Babes appelant les pouvoirs publics à reconnaître
la ‘‘capacité mandataire’‘ des CES.
Il a rappelé, dans ce contexte, la mission que lui a confié le président de la
République, Abdelaziz Bouteflika, à travers laquelle il a sillonné le territoire
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algérien pour ‘‘répondre’‘ aux préoccupations des jeunes et connaître les
tendances à promouvoir pour ‘‘faire face aux attentes des citoyens’‘.
Formation dans la zone Euro-Med : Mebarki appelle à une
coopération basée sur les efforts ‘‘partagés et réciproques’‘ (APS)
Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed
Mebarki, a appelé samedi à Marseille les pays des deux rives de la
Méditerranée, dans le cadre d’une coopération ‘‘nécessaire’‘, à lancer des
efforts ‘‘partagés et réciproques’‘.
‘‘(…), d’ores et déjà, cette coopération (en matière de formation
professionnelle), nécessaire, doit être lancée sur la base d’efforts partagés
et réciproques’‘, a-t-il souligné dans une intervention aux11es Rendez-vous
économiques de la Méditerranée, dédiés à la formation professionnelle.
Le ministre a ajouté que ‘‘beaucoup d’actions, utiles et pas chères, peuvent
être rapidement mises en place’‘ pour conforter le partenariat entre les deux
rives de la Méditerranée dans le domaine de la formation professionnelle et
l’entreprenariat.
Pour M. Mebarki, ‘‘pour réussir ce partenariat, que nous souhaitons
fortement, nous devons non seulement rechercher la cohérence et la
complémentarité avec les choix stratégiques nationaux, mais également,
nous inscrire dans une vision d’ouverture et d’échanges, rentable pour tout
le monde’‘.
Qualifiant la rencontre de Marseille d’une opportunité ‘‘supplémentaire’‘ de
concertation et d’échanges sur les problématiques de l’employabilité des
jeunes et de l’entreprenariat, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’un défi
commun qui nécessite de coordonner les moyens pour ‘‘lutter contre le
chômage des jeunes par la formations professionnelles, par l’identification
des bonnes pratiques, à échanger entre nos pays, dans une approche SudSud et Nord-Sud’‘.
Pour lui, la problématique posée, dans le cadre de ce rendez-vous, est au
‘‘cœur de nos préoccupations actuelles’‘, ajoutant que cette problématique
constitue ‘‘une des réponses’‘ aux difficultés d’accès au marché du travail
que rencontrent les jeunes, en particulier ceux n’ayant pas une qualification
particulière.
Il a affirmé, à cet effet, que l’adéquation de la formation professionnelle et
l’emploi ou de l’emploi par la formation professionnelle est une donnée qui
interpelle tout développement économique et social, dans tous les pays,
essentiellement ceux du Maghreb.
C’est dans ce contexte qu’il a rappelé, devant l’assistance, plus de 300
participants, que l’ouverture économique, entamée par l’Algérie, ‘‘comporte
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des exigences de performance, auxquelles les entreprises ne peuvent
souscrire qu’avec l’apport d’une main-d’œuvre compétente et qualifiée’‘,
mettant l’accent sur le défi de la formation qualitative de la ressource
humaine, dans le contexte économique mondial actuel, ‘‘prend tout son
sens pour diminuer des effets négatifs de la fluctuation des prix du pétrole’‘.
Citant l’expérience de l’Algérie dans ce domaine, Mebarki a indiqué que le
secteur de la formation et de l’enseignement professionnel est considéré
comme un ‘‘levier stratégique’‘ dans le développement économique et social
du pays.
Il a énuméré, à cet effet, les objectifs assignés par le gouvernement
algérien, notamment, la formation de la ressource humaine répondant aux
exigences et aux besoins du développement économique, l’amélioration des
performances de l’entreprise par l’adaptation permanente et continue des
travailleurs à l’évolution des métiers, le développement des formations et
des spécialités facilitant l’employabilité et l’insertion au travail pour les
jeunes et, enfin, la promotion, par la formation, des catégories sociaux aux
besoins spécifiques pour leur insertion dans la vie active.
Le ministre a expliqué que la politique menée par l’Algérie, ‘‘se veut être en
harmonie avec les grandes tendances mondiales, en matière d’évolution des
systèmes de formation de la ressource humaine’‘, relevant que le
gouvernement œuvre à ‘‘améliorer la qualité et l’efficacité’‘ de la formation,
ainsi que son adaptation aux exigences des entreprises, en compétences et
qualifications, avec pour objectifs l’insertion professionnelle et la réduction
du chômage de jeunes.
En matière de coopération, il a préconisé l’amélioration des méthodes et
moyens de pilotage du système de formation et d’enseignement
professionnels, le soutien au renforcement de l’ingénierie pédagogique et
l’appui à la mise en œuvre d’un modèle de relations partenariales
‘‘établissements-entreprises’‘.
Nouri à Paris pour une réunion ministérielle précédant la COP21
(APS)
Le ministre des Ressources en eau et de l'environnement Abdelouahab
Nouri prendra part, du 8 au 10 novembre à Paris, à une réunion préparatoire
en prévision de la tenue, dans la même ville, de la conférence de l'ONU sur
le climat (COP21), indique samedi un communiqué du ministère.
M. Nouri participera aux travaux la réunion ministérielle informelle (PréCOP) qui précédera la COP21 (prévue du 30 novembre au 11 décembre
2015), selon la même source.
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Cette pré-COP sera une réunion politique, qui rassemblera près de 80
ministres, et comprendra des ateliers et des sessions plénières, indique-ton.
Selon le ministère, l’objectif n’est pas de négocier le texte de la plate-forme
de Durban de 2011 pour une action renforcée (ADP) et examiné
dernièrement à Bonn, mais d’orienter la politique nécessaire pour le
processus de négociation
de l’ADP.
Les propositions devraient aider l'ADP à faire des progrès (…) en vue d'un
accord ambitieux et équitable. Il s'agirait de la dernière réunion
préparatoire avant la COP21, ajoute le communiqué.
Veille
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