Dimanche 8 novembre 2015 Tel : 021 37 46 72 /021 37 46 71/021 36 34 09/ 021 36 77 38/021 36 88 85 Le Fax : 021 36 33 35 L’adresse : Villa N°69 ; Lot said Benhaddadi. Cheraga Alger. SOMMAIRE Synthèse ................................................................................................................................................................. 3 A la une .................................................................................................................................................................. 4 POUR AMENER LES CONSOMMATEURS À ACHETER ALGÉRIEN ET LES ENTREPRISES À PROPOSER UN PRODUIT DE QUALITÉ : Le FCE lance le label “Origine Algérie garantie” (Liberté) .................................................................. 4 Le FCE lance le label Origine Algérie : Garantie «Bassma Djazaïria» pour consommer algérien (Reporters) ................................................................................. 4 Le FCE lance un label algérien de qualité afin d'encourager la production nationale (APS/DK News) .......................................................................................................... 5 L’Algérie se dote d’un label national «Origine Algérie garantie» (Jeune Afrique) ... 6 Promotion de la production nationale : Le FCE lance le label « Bassma Djazaïria» (L’Econews) ................................................................................................................ 7 LE FCE LANCE LE LABEL « ORIGINE ALGÉRIE GARANTIE » (Le Jeune Indépendant) ............................................................................................................... 8 Le FCE lance officiellement le label algérien de qualité (Algérie Patriotique) .......... 9 Label « Bassma Djazaïria» : Un outil de valorisation de la production nationale (El Moudjahid) ................................................................................................................ 10 Afin d’encourager la production nationale : Le FCE lance le label algérien de qualité (Horizons) ................................................................................................................. 11 OPTIMISME AU SEIN DE LA FILIÈRE OLÉICOLE À TIZI OUZOU : De l'huile d'olive dans le label du FCE (L’Expression) ............................................................ 12 Industrie : Institution d'une réunion mensuelle entre Bouchouareb et le patronat (APS)......................................................................................................................... 13 DANS LE BUT D'INSTAURER UN DIALOGUE SOCIAL POUR PRÉSERVER LES INTÉRÊTS DES TRAVAILLEURS : L'Ugta et le patronat pactisent (L’Expression) .......................................................................................................... 14 Les matières premières terminent la semaine en baisse : Affectées par une forte appréciation du dollar (El Moudjahid) ...................................................................... 16 LE SECTEUR DES HYDROCARBURES EN RÉGRESSION : La rente pétrolière en danger (Liberté) .................................................................................................... 18 Mise en place d'un nouveau mécanise visant à attirer les investisseurs dans le secteur touristique (APS) ...................................................................................................... 20 Transport de marchandises : Le diktat des armateurs étrangers ............................... 21 Mohamed El Ghazi à Constantine : « La solution au chômage est dans le secteur économique » (El Moudjahid) .................................................................................. 22 Le système de sécurité sociale se caractérise par un équilibre financier "fragile" (APS)......................................................................................................................... 24 Usine IVAL de Bouira : L'ouverture aura lieu fin 2016 (El Moudjahid) ................. 26 Finance/Banque/bourse ...................................................................................................................................... 27 UNE JOURNÉE D’ÉTUDE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE JEUDI À MÉDÉA : La Bourse, une alternative pour le financement des entreprises (Liberté) ..................... 27 Coopération ......................................................................................................................................................... 27 Création d’un CES de la Méditerranée : Babès apporte son soutien ‘‘total’‘ (APS) 28 Formation dans la zone Euro-Med : Mebarki appelle à une coopération basée sur les efforts ‘‘partagés et réciproques’‘ (APS) .................................................................. 29 Nouri à Paris pour une réunion ministérielle précédant la COP21 (APS) ................ 30 Veille ..................................................................................................................................................................... 31 2 Synthèse La cérémonie du lancement du Label «Origine Algérie Garantie» a largement été couverte par la presse. D’autre part, à noter l’annonce par le Ministre du Tourisme de la mise en place d’un nouveau mécanisme pour encourager les opérateurs du secteur y compris les agences de tourisme et de voyage à investir dans la réalisation de structures touristiques. Le système national de sécurité sociale, lui, se caractérise depuis plusieurs années par un équilibre financier "fragile", a indiqué jeudi à Alger le ministre du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, appelant à la conjugaison des efforts pour préserver cet acquis des travailleurs. Enfin, la bourse d’Alger entame une campagne nationale de vulgarisation en direction des opérateurs et investisseurs pour leur expliquer les possibilités qui leur sont offertes en matière de financement alternatif par rapport au financement classique par les banques commerciales. 3 A la une POUR AMENER LES CONSOMMATEURS À ACHETER ALGÉRIEN ET LES ENTREPRISES À PROPOSER UN PRODUIT DE QUALITÉ : Le FCE lance le label “Origine Algérie garantie” (Liberté) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé officiellement, lors d’une cérémonie organisée mercredi à l’hôtel El-Aurassi, le label Origine Algérie garantie (OAG) appelé “Bassma djazaïria”, en présence des ministres du Commerce, de l’Industrie et de l’Agriculture. “Je suis heureux d’annoncer que le label bassma djazaïria est désormais disponible et qu’il est à la disposition des chefs d’entreprise qui veulent promouvoir leurs produits sur le marché”, a lancé le président du FCE, Ali Haddad. À travers ce label, l’entreprise dispose, ainsi, d’un outil permettant l’identification de leurs produits. “L’ouverture de notre marché s’est traduite par un afflux considérable de produits, souvent de contrefaçon, en provenance des marchés extérieurs, induisant une érosion de notre tissu industriel”, a regretté M. Haddad, soulignant l’urgence pour l’Algérie de perfectionner ses instruments et mécanismes de régulation et de contrôle. Le président du FCE observe “qu’il y a un lien direct entre les performances de notre économie et les faiblesses qui caractérisent l’organisation de notre système de régulation au sens large et en particulier dans la relation de l’entreprise à son marché”. L’initiative du FCE poursuit au moins 5 objectifs : participer à la diversification de l’économie nationale, promouvoir et stimuler la production nationale, favoriser la création d’emploi, réduire la dépendance technologique et sensibiliser le consommateur et lui faire privilégier un acte d’achat utile. Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE, a précisé que le label “Bassma djazaïria” n’est pas une norme technique. Les questions de normalisation relèvent des prérogatives des pouvoirs publics. Ce n’est pas une norme qualité généralement délivrée par des organismes certificateurs. “Bassma djazaïria” est plus une marque distinctive. “Nous avons besoin de distinguer le produit algérien fabriqué en Algérie, qui crée de la valeur et des emplois en Algérie, par rapport au produit importé”, a-t-il souligné. C’est un fait, le consommateur algérien manque de repère préférentiel. Le FCE lance le label Origine Algérie : Garantie «Bassma Djazaïria» pour consommer algérien (Reporters) Le Forum des chefs d’entreprise a organisé hier une cérémonie pour le lancement officiel du label Origine Algérie Garantie (OAG) appelé BASSMA DJAZAÏRIA. L’idée de développer ce label est née du constat selon lequel les producteurs locaux, qui participent à la création de valeur et d’emplois en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage comparatif. Cet avantage prendra la forme d’un outil d’identification des produits algériens. L’objectif du FCE étant de favoriser la création d’emploi, de participer à la 4 réduction de la facture d’importation et d’œuvrer à la diversification de l’économie nationale. Le FCE a également rendu publics les résultats de l’étude de mise en place du Label OAG lancé au début de mois de septembre. Celle-ci a, pour but, d’établir un cahier des charges dans lequel ont été définis des critères d’éligibilité au label «Bassma Djazaïria». Le Forum des chefs d’entreprise avait lancé officiellement une étude pour la réalisation d’un label «Origine Algérie Garantie» le 9 mai 2015. Cette initiative s’inscrit, avait déclaré à cette occasion Ali Haddad, dans le prolongement de l’initiative du FCE «Mentoudj B’ladi» et dans le but de promouvoir la production nationale ainsi que la défense des intérêts de l’entreprise algérienne. Elle prolonge ainsi de façon concrète la campagne «Consommer algérien ». Ce label pour identifier le produit algérien, poursuit le président, est un moyen sûr d’informer le consommateur dans un contexte où notre économie s’insère de plus en plus fortement dans le marché mondial et où notre production est donc de plus en plus soumise à la concurrence étrangère. Il est donc une nécessité pour la production nationale qui se diversifie réellement. Pour Brahim Benabdeslem, vice-président et président de la commission économie du FCE, le lancement de l’étude OAG entre dans le cadre du plan d’action du Forum et représente une stratégie à la campagne «Mentoudj bladi» lancé en 2002. Il concerne tous les produits algériens qui créent de l’emploi, de la valeur ajoutée et participe à l’effort de la collectivité. Invité à l’occasion de cette cérémonie, Yves Jego, président du Club Origine France Garantie, a salué l’initiative du FCE. Il a fait part de l’expérience française qui a permis aux producteurs français de recourir à l’approvisionnement local. Les entreprises qui ont adopté le label «Origine France Garanti » ont augmenté leurs ventes de 10 à 15 %. M. Jego a, également, plaidé pour que ce label soit porté par les entreprises. Le financement de l’étude a été pris en charge par l’opérateur public de téléphonie mobile Mobilis. Nous y reviendrons avec plus de détails dans nos prochaines éditions. Le FCE lance un label algérien de qualité afin d'encourager la production nationale (APS/DK News) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé mercredi à Alger le label Origine Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à encourager la production nationale et la diversification de l’économie du pays. 5 Ce label, sous le générique "Bassma Djazaïria" (empreinte algérienne), est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE. Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à l’importance de privilégier les produits algériens, selon l'organisation patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce label sont invitées à se rapprocher d'elle. Le lancement du label s'est déroulé lors d'une cérémonie tenue en présence notamment de Bekhti Belayeb, ministre du Commerce, Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des mines et Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture, du développement rural et de la pêche. Ali Haddad, président du FCE a souligné, à cette occasion, que "le label OAG est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production", rappelant qu'il s'agissait d'une initiative s'inscrivant dans le cadre de la campagne "Consommons algérien" lancée il y a quelques mois par le ministère du Commerce. Insistant sur l’importance du rôle des entreprises pour la relance de l’économie nationale, M. Haddad a plaidé pour "un changement radicale de la perception que nous avons des entreprises privées" auxquelles il faudrait, dit-il, "conférer un rôle plus important en tant que locomotive de l’économie nationale". De son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa pleine disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que "ce label est l’un des outils qui manquaient aux entreprises algériennes". M. Belaïb a également relevé l'intention de son département d'"accélérer l’encadrement des systèmes de labels en général". L’Algérie se dote d’un label national «Origine Algérie garantie» (Jeune Afrique) Le label « Origine Algérie garantie » initié et préparé depuis plusieurs mois par le Forum des chefs d’entreprises a été officiellement lancé mercredi 04 novembre. Les premiers produits labellisés apparaîtront d’ici la fin de l’année. Les produits algériens vont pouvoir bénéficier d’une meilleure visibilité grâce au label « Origine Algérie garantie » (OAG), baptisé « Bassma Djazaïria » (empreinte algérienne). Ce nouvel outil d’identification élaboré 6 par le Forum des chefs d’entreprise (FCE) s’inscrit dans le prolongement de la campagne « Consommons algérien » lancée au mois d’avril par le ministère du Commerce, a rappelé le président du FCE Ali Haddad lors de la cérémonie officielle de lancement. « Le label OAG est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production », a-t-il expliqué. Le processus d’élaboration du label, qui a duré plusieurs mois, s’est articulé autour de quatre chantiers : une étude documentaire des mécanismes de labellisation et des dispositifs existants, une analyse des mécanismes similaires à l’international notamment en France et au Portugal, des entretiens approfondis avec des parties-prenantes institutionnelles et économiques ainsi qu’une étude quantitative auprès des consommateurs. À partir de ces résultats, un cahier des charges a été établi par le FCE. Vérification « Le mécanisme d’octroi du label repose sur des critères assez strictes et clairs définis à partir de normes internationales », explique à Jeune Afrique Mohamed Skander, directeur du cabinet de conseil Bravehill qui a réalisé les études auprès des entreprises et des consommateurs. Parmi les critères du label OAG figurent notamment la part de transformation industrielle et l’exigence que plus de 60 % de la valeur ajoutée du produit soit locale. Pour obtenir le label OAG de leurs produits, les entreprises intéressées doivent s’enregistrer auprès du FCE puis déposer un dossier de candidature. Le processus de labellisation est alors enclenché : il inclut un audit et une visite sur site pour vérifier les procédés de production mais aussi les normes et certifications dont dispose la société. « Durant le travail en amont auprès des entreprises, un bon nombre d’entre elles se sont montrées intéressées par le label OAG donc le nombre de produits labellisés pourraient monter assez vite », commente Mohamed Skander. L’État a par ailleurs d’ores et déjà évoqué son intérêt pour accompagner ce processus. « Nous allons réfléchir très rapidement à un cadre réglementaire pour les labels », a annoncé le ministre du Commerce Bakhti Belaib. Promotion de la production nationale : Le FCE lance le label « Bassma Djazaïria» (L’Econews) 7 Le Forum des Chefs d’Entreprises a lancé hier soir à Alger le label Origine Algérie Garantie (OAG) intitulé «Bassma Djazaïria». Un outil tant attendu par les entreprises algériennes afin de s’identifier par apport aux marques étrangères et douteuses. Le Président du FCE, Ali Haddad, a mis en évidence, lors de son allocution, l’importance de cet instrument pour les entreprises algériennes en indiquant qu’il était « urgent pour notre pays de s’atteler à perfectionner ses instruments et mécanismes de régulation et de contrôle qui nous permettraient, dans le respect de nos engagements internationaux, de remettre de l’ordre dans nos marchés». Il est à noter que la faiblesse du contrôle sur les importations a stimulé l’introduction de produits contrefaits sur le marché algérien, ce qui met en péril la santé du consommateur. Grâce à ce label qui sera octroyé aux entreprises répondant à des critères d’éligibilité contenus dans un cahier des charges établi par le FCE, les produits nationaux peuvent être facilement distingués de ceux importés ou contrefaits. Ce label, dont l’étude de sa réalisation a été faite au début du mois de septembre, permettra aux entreprises de promouvoir leurs produits sur le marché comme cela ça se passe dans beaucoup d’autres pays qui ont adopté cette démarche», a ajouté le président du FCE. Pour précision, l’idée de développer ce label est née d’un constat selon lequel les producteurs locaux qui participent à la création de la valeur ajoutée et d’emplois en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage comparatif. Son lancement s’inscrit dans le cadre de la campagne « consommons national» lancé par le ministère du Commerce en Avril dernier. LE FCE LANCE LE LABEL « ORIGINE ALGÉRIE GARANTIE » (Le Jeune Indépendant) Le label « Origine Algérie Garantie » (OAG) qui garantit un produit algérien de qualité sous l’appellation de « Bassma Djazaïria », qui veut dire empreinte algérienne, est officiellement lancé. C’est un projet pensé, conçu et mis en œuvre par le Forum des chefs d’entreprise (FCE). Le lancement officiel du label « Bassma Djazaïria » a eu lieu lors d’une cérémonie dédiée, à laquelle étaient présents le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, le secrétaire général de l’UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, ainsi que de nombreux chefs d’entreprise adhérents à l’organisation patronale. « Je suis heureux d’annoncer que le label Bassma Djazaïria est désormais disponible et qu’il est à la disposition des chefs d’entreprise qui veulent promouvoir leurs produits sur le marché, et cela, à l’instar de beaucoup d’autres pays qui ont adopté cette démarche pour mettre en valeur leurs produits », a déclaré le président du FCE, Ali Haddad, à la nombreuse assistance. 8 Pour le FCE, l’organisation patronale « répond ainsi à un de ses engagements en apportant une réponse concrète aux besoins des entreprises de disposer d’un outil permettant l’identification de leurs produits ». En effet, l’idée de développer ce label est née, selon le FCE, du constat selon lequel « les producteurs locaux, qui participent à la création de valeur et d’emplois en Algérie, devraient bénéficier d’un avantage comparatif. Cet avantage prendra la forme d’un outil d’identification des produits algériens. L’objectif du FCE étant de favoriser la création d’emplois de participer à la réduction de la facture d’importation et d’œuvrer à la diversification de l’économie nationale ». Il est donc temps, voire urgent, pour l’Algérie de perfectionner ses instruments et mécanismes de régulation et de contrôle face à l’inondation du marché algérien par des produits de contrefaçon, selon Haddad. Il explique que cette initiative de label algérien s’inscrit dans la logique de la campagne « Consommons algérien » lancée il y a déjà plusieurs années et « à laquelle nous donnons aujourd’hui l’instrument permettant sa pérennisation, sa continuité, sa stabilité, comme outil de promotion de la production nationale et comme outil de communication directe de l’entreprise avec son marché ». Les entreprises qui veulent obtenir le label en question doivent répondre à certains critères, dont celui de la qualité. Les critères dans leur ensemble seront mentionnés dans un cahier des charges et seules les entreprises qui y répondent auront le label, a souligné Brahim Benabdeslem, vice-président du FCE. Il a poursuivi en expliquant que Bassma Djazaïria n’est « ni une certification, ni une norme, mais un signe distinctif des produits algériens de qualité fabriqués en Algérie pour les différencier des produits importés », a-t-il ajouté, avant de faire savoir que la France, par exemple, compte environ 250 labels. Les objectifs à atteindre avec la mise en place de Bassma Djazaïria sont, selon le FCE, de participer à la diversification de l’économie nationale, de promouvoir et stimuler la production nationale, de favoriser la création d’emplois de réduire la dépendance technologique et, enfin, de sensibiliser le consommateur et lui faire privilégier un acte d’achat utile. « Si nous voulons réellement que notre économie puisse répondre à tous ces défis et qu’elle puisse connaître des taux de croissance significatifs sur une longue période, alors nous devons changer radicalement le retard que nous portons au développement de l’entreprise algérienne et singulièrement à l’entreprise privée », a conclu le patron du FCE. Le FCE lance officiellement le label algérien de qualité (Algérie Patriotique) Forum des chefs d’entreprises (FCE) a lancé mercredi à Alger le label Origine Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à 9 encourager la production nationale et la diversification de l’économie du pays. Ce label, sous le générique «Bassma djazaïria» (empreinte algérienne), est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE. Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à l’importance de privilégier les produits algériens, selon l'organisation patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce label sont invitées à se rapprocher d'elle. Le lancement du label s'est déroulé lors d'une cérémonie tenue en présence notamment de Bekhti Belaïb ministre du Commerce, Abdesselam Bouchouareb ministre de l'Industrie et des Mines, et Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Ali Haddad, président du FCE, a souligné, à cette occasion, que «le label OAG est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production», rappelant qu'il s'agissait d'une initiative s'inscrivant dans le cadre de la campagne «Consommons algérien» lancée il y a quelques mois par le ministère du Commerce. Insistant sur l’importance du rôle des entreprises pour la relance de l’économie nationale, Haddad a plaidé pour «un changement radical de la perception que nous avons des entreprises privées» auxquelles il faudrait, dit-il, «conférer un rôle plus important en tant que locomotive de l’économie nationale». De son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa pleine disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que «ce label est l’un des outils qui manquaient aux entreprises algériennes». Belaïb a également relevé l'intention de son département d'«accélérer l’encadrement des systèmes de labels en général». Label « Bassma Djazaïria» : Un outil de valorisation de la production nationale (El Moudjahid) Officiellement lancé, mercredi dernier, le label Origine Algérie Garantie, dénommé «Bassma Djazaïria», permettra aux consommateurs de découvrir la qualité irréprochable du produit local, et de connaître, en même temps, le lieu où il a été fabriqué. Convié, jeudi dernier, à s’exprimer sur le sujet, sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, le fondateur de Jil FCE, Mohamed Skander, est d’abord revenu sur l’objectif assigné à l’institution du label Origine Algérie Garantie qui se veut, en fait, «un outil de valorisation de la production nationale, conforme aux standards internationaux, et de promotion de l’acte d’exportation». Il souligne que l’objectif numéro un dans ce contexte de crise économique mondiale est de «protéger notre production». Mais comment donc amener davantage d’Algériens à choisir les produits fabriqués en Algérie, et comment arriver, également, à changer cette mentalité de certains consommateurs qui préfèrent fixer leurs choix sur des articles étrangers plutôt que sur ceux made in Bladi ? En réponse à cette question, l’invité de la rédaction soutient que pour parvenir à un changement de mentalité, mais aussi de comportement, «les productions 10 locales ont besoin de gagner en crédibilité, tant auprès des consommateurs nationaux que sur les marchés étrangers». Poursuivant ses propos, le fondateur de Jil FCE relèvera que c’est d’ailleurs dans cette perspective qu’est née, au sein du Forum des chefs d’entreprise, l’idée de créer un label Origine Algérie Garantie dénommé «Basma Djazaïria», un label à même de permettre aux consommateurs, de quelque zone géographique qu’il se situe, de découvrir la qualité irréprochable du produit acquis et de connaître, en même temps, le lieu où il été fabriqué. En somme, la qualité est assurée au même titre que la traçabilité du produit. Une précision à retenir, «ne pourront se prévaloir de ce label que les producteurs qui auront consenti l’ensemble des efforts tendant à mettre sur le marché un produit de qualité et qui est, d’autre part, concurrentiel en matière de prix». Pour se mettre à niveau, les entreprises doivent, au préalable, se soumettre au strict respect des clauses d’un cahier des charges. Insistant sur l’impérieuse nécessité, voire l’impératif de protéger notre production, M. Skander signale, également, que les efforts de l’organisme dont il est le fondateur s’inscrivent en fait dans cet objectif. Ils visent à amener les ménages algériens à changer de comportement, «en accordant leur préférence à des productions locales et de qualité afin de protéger l’emploi dans leur pays et faire diminuer sa dépendance vis-à-vis des produits étrangers», a-t-il affirmé. Les entreprises, pour leur part, «devraient être un peu plus offensives sur le marché», et devraient «mettre en avant les efforts». Il est question de «travailler, toujours de concert, pour une qualité meilleure et pour qu’à terme, le consommateur puisse associer le label, à chaque fois qu’il le voit, à une bonne expérience et que cela devienne une vraie référence pour tous le consommateur algérien». Afin d’encourager la production nationale : Le FCE lance le label algérien de qualité (Horizons) Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) a lancé, mercredi dernier, le label Origine Algérie Garantie (OAG), une initiative destinée essentiellement à encourager la production nationale et la diversification de l’économie du pays. Ce label, sous le générique « Bassma Djazaïria » (empreinte algérienne), est une étiquette à mettre sur certains produits locaux, et sera attribué aux entreprises dont les produits répondent à des normes de qualité fixées par un cahier des charges mis au point par le FCE. Cette initiative tend aussi à la dynamisation de l’emploi, la réduction de la dépendance technologique et à la sensibilisation du consommateur quant à l’importance de privilégier le produit algérien, selon l’organisation patronale qui souligne que les entreprises algériennes intéressées par ce label sont invitées à se rapprocher d’elle. Le lancement du label s’est déroulé lors d’une cérémonie tenue en présence notamment de Bekhti Belaïb, ministre du Commerce, Abdessalem Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, et Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche. Ali Haddad, président du FCE, a 11 souligné, à cette occasion, que « le label OAG est une réponse concrète à des besoins exprimés par les entreprises algériennes pour tout ce qui concerne la promotion de leur production », rappelant qu’il s’agissait d’une initiative s’inscrivant dans le cadre de la campagne « Consommons algérien » lancée il y a quelques mois par le ministère du Commerce. Insistant sur l’importance du rôle des entreprises pour la relance de l’économie nationale, Haddad a plaidé pour « un changement radical de la perception que nous avons des entreprises privées » auxquelles il faudrait, dit-il, « conférer un rôle plus important en tant que locomotive de l’économie nationale ». De son côté, le ministre du Commerce a exprimé sa pleine disposition à appuyer cette initiative, ajoutant que « ce label est l’un des outils qui manquaient aux entreprises algériennes ». Belaïb a également relevé l’intention de son département d’« accélérer l’encadrement des systèmes de label en général ». OPTIMISME AU SEIN DE LA FILIÈRE OLÉICOLE À TIZI OUZOU : De l'huile d'olive dans le label du FCE (L’Expression) Deux nouvelles fraîchement tombées pourraient rendre les agriculteurs et les investisseurs y afférents optimistes pour l'avenir de la filière oléicole. Alors que la direction de l'agriculture de la wilaya de Tizi Ouzou annonce ses prévisions pour la récolte estimées à 448.000 quintaux d'olive toutes variétés confondues, le Forum des chefs d'entreprise, lui, révèle la mise sur pied d'un premier label spécifique au produit algérien. Deux informations donc qui viennent réconforter tous les intervenants de la chaîne de production de l'oléiculture depuis les huileries jusqu'aux circuits commerciaux internationaux. En effet, mieux que l'année précédente où la production a été estimée à 382.000 quintaux, celle qui pointe déjà à l'horizon pourrait ainsi être le point de départ vers un avenir radieux pour la filière oléicole. Améliorer la qualité de la production pour ensuite aller vers l'exportation. Le premier point semble recueillir la plus grande attention des services concernés. Depuis quelques années, des campagnes de sensibilisation sont menées par la DSA (direction des services agricoles) afin d'aider les agriculteurs à produire une huile de meilleure qualité. Des aides financières diverses sont allouées aux communes et aux producteurs eux-mêmes afin de planter des oliveraies nouvelles et traiter celles déjà existantes. Des fonds sont destinés à l'amélioration des services prodigués au niveau des communes comme l'ouverture et l'entretien des pistes agricoles. Les aides financières sont donc multiples et elles s'étendent même aux financements bancaires. C'est justement par ce mécanisme que 44 12 agriculteurs ont pu acquérir des huileries modernes, ces dernières années. Concernant le second point, c'est une nouvelle qui vient juste de tomber annonçant la mise sur pied par le FCE (Forum des chefs d'entreprise) d'un label algérien de qualité authentique. «Bassma Djazaïria» est un label OAG «Origine Algérie Garantie» qui va sans nul doute propulser tous les produits algériens à l'exportation. Un label qui va sûrement bénéficier aux investisseurs qui voudront exporter l'huile d'olive de Kabylie. Toutefois, il convient de relativiser l'optimisme car l'exportation de l'huile d'olive n'est pas freinée uniquement par l'absence de label. Un autre inconvénient de taille est derrière le découragement de toutes les initiatives lancées essentiellement par de jeunes Algériens vivant à l'étranger, à savoir l'absence de laboratoires d'analyse et de certification de la qualité du produit. A ce sujet, les experts engagés par le FCE n'ignorent sans doute pas que le label a besoin d'organismes tels que les laboratoires de certification afin d'être une garantie. L'huile d'olive de Kabylie, bien que connue et reconnue en Algérie, reste impossible à intégrer les circuits commerciaux internationaux en partie à cause de ce manque de laboratoires. Un manque qui ne durera certainement pas longtemps après la mise sur pied d'un label national. Même si des spécialistes affirment que le premier est une condition pour la création du second. Enfin, notons que les résultats de l'avancée notable de cette année apparaîtront à la fin de la récolte. Et un inventaire devrait être fait contrairement aux années précédentes où les prévisions et les résultats ont été jetés aux oubliettes en attendant l'an qui suit. Industrie : Institution d'une réunion mensuelle entre Bouchouareb et le patronat (APS) Une réunion de travail mensuelle entre le ministre de l'Industrie et des mines, Abdesselam Bouchouareb, et les organisations patronales est, désormais, instituée comme cadre permanent de concertation et de coordination, a indiqué vendredi un communiqué de ce ministère. Cette initiative a été décidée, jeudi dernier, lors d'une réunion de travail entre M. Bouchouareb et les présidents et représentants des organisations patronales, durant laquelle le ministre a fait cette proposition qui a été saluée par les délégations présentes dont la Confédération des industriels et producteurs algériens (CIPA), la Confédération nationale du patronat algérien (CNPA), la 13 Confédération algérienne du patronat (CAP) ainsi que l'Union nationale des investisseurs (UNI). L'objectif de ce nouveau dispositif de concertation est de faire le point de situation et d'accélérer la mise en £uvre des décisions prises, dont particulièrement les projets d'investissement en cours. Il devient permanent au sein du ministère "avec la désignation d'un point focal missionné pour prendre en charge les problèmes soulevés par la communauté d'affaires", ajoute le communiqué. "C'est également un instrument qui permettra une remontée d'informations à l'effet d'améliorer la performance des instruments d'accompagnement des investisseurs, situer les responsabilités et mieux fluidifier le processus d'investissement", explique la même source. Par ailleurs, les échanges de cette rencontre entre les deux parties ont porté sur les moyens de promouvoir, d'élargir et de défendre la production nationale, l'appui au développement des capacités compétitives des entreprises, l'appui à la qualité de la production, la valorisation des compétences, l'amélioration de la régulation de l'accès au foncier industriel ainsi que l'augmentation de l'offre foncière. Les délégations patronales ont saisi l'occasion pour exposer leurs points de vue et les situations qu'ils vivent sur le terrain. De son côté, M. Bouchouareb a fait part de sa disponibilité et celle de son ministère "à oeuvrer de concert pour gagner la bataille de la confiance, de la croissance et de la compétitivité de l'économie nationale". Il a aussi souligné que le ministère plaçait une "très grande confiance dans les organisations patronales", qui sont des partenaires signataires du Pacte économique et social pour la croissance, dont il sait le rôle absolument essentiel dans l'économie. L'économie nationale, a relevé le ministre, a besoin de la mobilisation de ces organisations "pour porter, faire connaître et accompagner les entreprises à s'approprier les mesures actionnées en sa faveur par le gouvernement". "Nous avons besoin de votre soutien pour diffuser nos réformes et leurs mesures d'application auprès du tissu productif et pour faire remonter l'information que vous collectez sur le terrain afin que nous puissions apprécier la pertinence des décisions prises et en corriger celles qui doivent l'être", a-t-il souligné. Une deuxième série de rencontres est programmée pour la semaine prochaine avec d'autres organisations patronales. DANS LE BUT D'INSTAURER UN DIALOGUE SOCIAL POUR PRÉSERVER LES INTÉRÊTS DES TRAVAILLEURS : L'Ugta et le patronat pactisent (L’Expression) 14 Découlant du Pacte économique et social, le protocole d'accord qui sera signé par l'Ugta et les organisations patronales, s'inscrira dans l'optique de favoriser le dialogue, et de donner le moyen, la possibilité aux travailleurs de régler leurs différends de façon efficace. L'Union générale des travailleurs algériens (Ugta) et les organisations patronales signeront prochainement un protocole d'accord qui portera essentiellement sur le dialogue et la concertation, pour la gestion des relations dans le monde du travail. C'est l'une des principales orientations émanant de la réunion qui a eu lieu jeudi dernier à Alger. En plus des secrétaires généraux des bureaux de wilayas et des fédérations, on a noté la présence du ministre du Travail Mohamed El Ghazi, et les représentants de toutes les formations patronales, à l'exception de la Cgea. D'emblée, le secrétaire général de la Centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, explique que, découlant du Pacte économique et social, le protocole d'accord qui sera signé par l'Ugta et les organisations patronales, s'inscrira dans l'optique de favoriser le dialogue, et de donner le moyen, la possibilité aux travailleurs de régler leurs différends de façon efficace, et favoriser l'épanouissement du travailleur et sa famille. Dans ce sens, s'exprimant au nom du patronat, Naït Abdelaziz rappelle que le dialogue social est une pratique qui a déjà donné des résultats «le dialogue social est une vertu qui a fait ses preuves» rappelle-t-il, avant d'ajouter que l'Ugta et le patronat partagent les mêmes principes, notamment «le patriotisme et la fibre sociale». De son côté, le premier responsable de la Centrale syndicale est longuement revenu sur les augmentations des salaires générées par l'abrogation de l'article 87 bis, en rappelant que c'est un acquis pour lequel l'Ugta s'est battue depuis de longues années. «De grâce, arrêtons de banaliser les acquis des travailleurs, pour lesquels une enveloppe de 200 milliards de dinars a été débloquée», précise-t-il. Dans le même sillage le secrétaire général de l'Ugta rappelle que depuis 1999, les indemnités et les salaires ont atteint 70% d'augmentation, et 45% pour les retraites. Sur la même lancée, Abdelmadjid Sidi Saïd précise que pour le secteur des textiles, les augmentations salariales ont été de l'ordre de 4000 à 7000 DA, pour le secteur de la mécanique on enregistre 5000 DA, et 4000 DA pour l'agroalimentaire, alors que le secteur privé fait état d'une augmentation de 3000 à 4500 DA. D'un autre côté, il rappelle que la Centrale syndicale atteindra les 2156.000 adhérents au 31 décembre 2015, c'est dire l'importance et l'ampleur de cette organisation. «L' Ugta est un acteur principal pour la défense des acquis des travailleurs et de la République», précise le secrétaire général, qui annonce qu'une journée d'étude sera programmée prochainement pour débattre des questions de droit syndical, 15 et ce dans l'optique d'assurer l'épanouissement du travailleur et sauvegarder la stabilité du pays. A ce sujet, le ministre du Travail, Momahed El Ghazi, rappelle dans son allocution, que le rôle capital qu'a joué l'Ugta dans la prévention des conflits collectifs de travail, et des tensions sociales, générant des grèves qui portent un préjudice certain à la production nationale, n'est plus à démontrer. D'un autre côté, le ministre est longuement revenu sur l'action de la Centrale syndicale en matière de mobilisation des travailleurs autour des nouveaux défis économiques et sociaux. «L'Ugta au regard de son audience au niveau des entreprises, à travers son importante base syndicale, contribuera certainement, je n'en doute pas, à favoriser comme elle l'a toujours fait, l'adhésion des travailleurs aux nouvelles exigences de production, de compétitivité et d'amélioration quantitative et qualitative de la production nationale», déclare-t-il. D'un autre côté, le ministre illustre ses propos par les différentes médications apportées par les pouvoirs publics, à travers la loi de finances 2015, pour redresser le système de sécurité sociale, qui se trouve selon le ministre dans «un équilibre fragile» depuis quelques années. A cet effet, les pouvoirs publics, avec la contribution de l'Ugta ont axé leurs efforts sur la sensibilisation des employeurs et des travailleurs pour honorer leurs obligations légales, et le respect de leurs contributions pour la préservation du système, basé sur la solidarité intergénérationnelle, et ce par le biais de nouvelles mesures qui exhortent d'un côté les employeurs à s'acquitter de leurs cotisations en souffrance, sans pour autant courir le risque de payer des pénalités de retard. D'un autre côté, la possibilité est donnée aux travailleurs qui activent dans le secteur informel, de bénéficier d'une couverture sociale, et de racheter des cotisations de retraite, par la déclaration volontaire, à la condition de verser 12% du Snmg. Par ailleurs, Abdelmadjid Sidi Saïd réitère son soutien indéfectible au président de la République Abdelaziz Bouteflika, notamment pour le parachèvement des réformes. En outre, les secrétaires généraux de wilaya et les Unions de fédérations nationales ont exprimé, à travers une motion, leur soutien au secrétaire général de l'Ugta. Les matières premières terminent la semaine en baisse : Affectées par une forte appréciation du dollar (El Moudjahid) Les cours des matières premières échangées sur les marchés mondiaux ont globalement reculé au cours de la semaine écoulée affectés par une forte appréciation du dollar après la publication de données sur l'emploi américain bien meilleures qu'attendu. Les prix du pétrole ont fini en nette baisse, après des chiffres de l'emploi américain meilleurs que prévu faisant craindre un relèvement prochain des taux d'intérêt aux Etats-Unis, qui renforcerait le dollar et rendrait les échanges plus onéreux. A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 47,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, contre 16 49,56 dollars une semaine plus tôt. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance baissait à 44,43 dollars contre 46,59 dollars vendredi précédent. Par ailleurs, le sucre a grimpé au cours de la semaine écoulée sur fond de craintes pour la production 2015/2016 tandis que le café s'est stabilisé, aidé par la sécheresse au Brésil, et que le cacao a commencé à montrer des signes d'essoufflement. A Londres, la tonne de Sucre blanc pour livraison en mars valait 401,70 dollars, contre 393,90 dollars vendredi précédent, mais pour livraison en décembre. A New York, la livre de Sucre brut pour livraison en mars valait 14,84 cents, contre 14,66 cents sept jours auparavant. L'Organisation internationale du sucre (ISO), dans un rapport publié jeudi, prévoit qu'après cinq années de surplus statistiques, l'économie mondiale du sucre entre dans une phase de déficit l'an prochain, dont elle a revu son estimation à la hausse, à 3,53 millions de tonnes. "Cela reflète essentiellement une considérable révision à la baisse des estimations de production pour l'Inde, l'Union européenne et l'Ukraine", a précisé l'ISO. L'organisation table sur une production mondiale de sucre de 169,37 millions de tonnes en 2015/2016, en baisse de 1,15% par rapport à 2014/2015 et sur une consommation en hausse de 2,21%, à 172,90 millions de tonnes. Sur le Liffe de Londres, la tonne de Robusta pour livraison en janvier valait 1.655 vendredi, contre 1.618 dollars le vendredi précédent. Sur l'ICE Futures US de New York, la livre d'Arabica pour livraison en décembre valait 120,25 cents, contre 121,15 cents sept jours auparavant. Le cacao a évolué dans de faibles marges cette semaine, les bonnes conditions météorologiques dans la plupart des régions productrices freinant toute nouvelle progression des cours. A Londres, la tonne de Cacao pour livraison en mars valait 2.215 livres sterling, contre 2.192 livres sterling le vendredi précédent. A New York, la tonne pour livraison en mars valait 3.252 dollars, contre 3.239 dollars sept jours plus tôt, mais pour livraison en décembre. Les cours du maïs et du soja ont par ailleurs baissé cette semaine à Chicago, les effets négatifs de la force du dollar se faisant sentir dans les exportations américaines, alors que ceux du blé ont résisté, face aux inquiétudes météorologiques internationales. Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en décembre, le contrat le plus actif, s'échangeait en séance à 3,7225 dollars, contre 3,8225 dollars à la fin de la semaine précédente. Le boisseau de blé pour décembre, également le plus actif, valait 5,2550 dollars contre 5,2200 dollars auparavant. Le boisseau de soja pour janvier, lui aussi le plus échangé, coûtait 8,6625 dollars, contre 8,8575 dollars précédemment. L'or a nettement baissé cette semaine, souffrant d'un dollar renforcé par la probabilité grandissante de voir la Réserve fédérale américaine (Fed) relever ses taux avant la fin de l'année, ce qu'est venu conforter un rapport sur l'emploi américain bien meilleur qu'attendu. Sur le London Bullion Market, l'once d'or a terminé à 1.088 dollars vendredi au fixing du soir, contre 1.142,35 dollars le vendredi précédent. L'once d'argent a clôturé à 15,08 dollars, contre 15,63 dollars il y a sept jours. Sur le London Platinum and Palladium Market, l'once de platine a fini à 939 dollars, contre 988 dollars sept jours plus tôt. L'once de palladium a terminé pour sa part à 606 17 dollars, contre 677 dollars à la fin de la semaine précédente. Sur le LME, la tonne de cuivre pour livraison dans trois mois s'échangeait à 5.012 dollars vendredi à 14H30 GMT, contre 5.119 dollars le vendredi précédent à 11H30 GMT. L'aluminium valait 1.511 dollars la tonne, contre 1.476 dollars. Le plomb valait 1.663 dollars la tonne, contre 1.698 dollars. L'étain coûtait 14.600 dollars la tonne, contre 14.975 dollars. Le nickel valait 9.720 dollars la tonne, contre 10.135 dollars. Le zinc valait 1.666 dollars la tonne, contre 1.687 dollars. LE SECTEUR DES HYDROCARBURES EN RÉGRESSION : La rente pétrolière en danger (Liberté) Sonatrach risque de ne pas renouveler des contrats gaziers conclus avec de grandes compagnies européennes. Le ministre de l’Énergie l’a reconnu mercredi dernier lors de l’installation des nouveaux vice-présidents de Sonatrach : “Le secteur des hydrocarbures tire vers le bas la croissance économique de l’Algérie. La production d’hydrocarbures du pays est en déclin. Au moment où l’Algérie a besoin (en ces temps de crise) d’augmenter sa production, pour compenser la chute de nos exportations, nous ne pouvons pas le faire. Nous sommes à la limite de nos capacités de production.” En clair, si en 2016-2017, la tendance n’est pas inversée, l’Algérie va perdre des parts de marché en ne parvenant pas à renouveler notamment ses contrats gaziers qui arrivent à expiration durant cette période en raison d’un problème de volume, persistant depuis plusieurs années. En d’autres termes, la hausse de la production attendue de la mise en service de nouveaux gisements risque de ne pas être au rendez-vous.Si tel était le cas, les conséquences seront très lourdes. Sur le plan financier, l’Algérie ne saisira pas pleinement l’opportunité éventuelle d’une augmentation des cours prévue entre 70 et 90 dollars le baril. Ses revenus financiers sont donc menacés. Ils ne pourront faire face à la croissance des besoins de financement de l’économie nationale et aux besoins de la population. Sur le plan stratégique, l’Algérie perdra des positions sur le marché gazier européen et ne sera pas en excellente posture pour conquérir le marché asiatique où les prix du gaz sont beaucoup plus chers. D’autant que dans le nouveau contexte, il lui sera difficile de reconduire, selon les mêmes clauses, les contrats longs termes ou Take or Pay. Sur le plan interne, l’incapacité à augmenter sensiblement la production d’hydrocarbures influera sur les capacités algériennes d’exportation. En effet, la croissance de la demande domestique en produits énergétiques en l’absence d’une augmentation significative de production va tirer vers le bas les exportations de produits raffinés et donc avoir des incidences négatives sur le niveau des exportations d’hydrocarbures. Mais comment en est-on arrivé là ? 18 Des retards dans la mise en service de nouveaux gisements Avec le déclin de production des gros gisements tels que ceux de Hassi Berkine, Ourghoud, Bir Rebaâ dans le bassin de Berkine au Sud-Est, qui sont en partie à l’origine du déclin de la production d’hydrocarbures depuis 2009, Sonatrach table sur la mise en service de nouveaux gisements pour compenser non seulement cette baisse de production dans les anciens champs, mais aussi pour augmenter la production globale d’hydrocarbures. Ces nouveaux gisements de gaz et de pétrole sont situés au Sud-Est et au Sud-Ouest. Il s’agit pour le gaz de Tinhert (bassin d’Illizi), les satellites MLSE (Berkine), Gara Tesselit, Issarène, Bourrahat Nord (Illizi), Touat, Reggane, Timimoun, Ahnet, Hassi Mouina, Hassi Ba Hammou, Tikedilt and Akbli (ces 7 champs sont situés au Sud-Ouest). Pour le pétrole, on peut citer les champs de la périphérie de Hassi-Messaoud, Bir Sbaâ, Bir M’sena, Cafc Oil, El-Mzaïd. Les projets, qui connaîtront un retard dans leur mise en service, sont notamment Touat, Timimoun, El-Mzaid, Cafc Oil. Leur mise en service était prévue en 2016. Ils produiront leur première goutte d’huile ou leur premier mètre cube de gaz en 2017, voire bien plus tard. En effet, un responsable amont de Sonatrach a confié que seuls les gisements de pétrole de la périphérie de Hassi-Messaoud entreront en production en 2016 avec une capacité de production de brut de 60 000 barils/jour. Comme ces retards ne peuvent se rattraper, l’essentiel de ces nouveaux gisements doivent entrer en production en 2017. Dans un scénario inverse, il faut dire bonjour à la perte des parts de marché en Europe et donc à une baisse des exportations. Les implications sur la commercialisation et l’aval Ces retards dans la mise en service de nouveaux gisements affecteront le niveau des exportations d’hydrocarbures. Il ne faut donc pas s’attendre à une croissance importante de la production d’hydrocarbures en 2016. Ce problème de volume rencontré depuis plusieurs années est également l’une des raisons du grand retard dans le développement de la pétrochimie en Algérie. D’une dizaine de projets, le programme de développement de la pétrochimie de Sonatrach a été ramené à cinq : un nouveau complexe pétrochimique à Skikda, les unités de déshydrogénation et production de polypropylène d’Arzew et de Beni Mansour, le complexe de méthanol d’Arzew et le projet de Linear Alkyl Benzene (LAB) à Skikda. Faute de disponibilités de quantités de gaz, les discussions de Sonatrach avec les partenaires étrangers intéressés traînent depuis plusieurs années. Du coup, l’Algérie a raté entre 2010 et 2015 l’opportunité d’une plus grande intégration de son industrie (exemples : produits du Lab : matière première utilisée dans l’industrie de la peinture, le polypropylène multiples utilisations : composants d’un véhicule automobile…) et d’une augmentation conséquente de ses exportations. Le monopole de JGC et de Petrofac 19 Actuellement, les sociétés de services pétroliers JGC (Japon) et Petrofac (Grande-Bretagne) exercent un monopole sur le marché des services pétroliers en Algérie, a confié un responsable de Sonatrach. La plupart des projets amont de Sonatrach ont été confiés à ces deux sociétés. Sonatrach trouve actuellement des difficultés pour diversifier les soumissionnaires à ses marchés et donc d’obtenir de meilleurs prix ou de réaliser des économies sur le montant des marchés grâce à la mise en concurrence de ces entreprises. D’autres sociétés, comme l’américaine Bechtel, ne veulent plus travailler en Algérie, a ajouté le même responsable, en raison d’un climat des affaires contraignant. Cette situation contribue au retard dans la mise en service de nouveaux gisements. Ainsi, le secteur des hydrocarbures fait face à de grands dangers. Si la tendance n’est pas inversée en 2016, voire en 2017, en termes de production d’hydrocarbures et en termes de meilleure gestion de Sonatrach, l’Algérie court vers une plus grave dégradation de sa situation financière et donc des conditions de vie de la majorité de la population. Mise en place d'un nouveau mécanise visant à attirer les investisseurs dans le secteur touristique (APS) Un nouveau mécanisme sera mis en place pour encourager les opérateurs du secteur y compris les agences de tourisme et de voyage à investir dans la réalisation de structures touristiques, a affirmé jeudi à Alger le ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, Amar Ghoul. A l'issue de sa visite de travail et d'inspection à l'Ecole supérieure d'Hôtellerie et de Restauration (Ain El Benian), au Touring Club Algérie (Bir Khadem), à l'Agence de Tourisme et de Voyage de Zaatcha (Kouba), à l'Office national algérien de Tourisme (ONAT) et à l'Ecole nationale supérieure de Tourisme (Hôtel El Aurassi), M. Ghoul a précisé que le "mécanisme de crédit sans intérêt qui sera annoncé dans la loi de finances 2016 a pour objectif d'inciter les opérateurs à investir dans le secteur touristique, notamment dans la réalisation de structures touristiques pour attirer les touristes étrangers". Ce mécanisme vise également à "encourager les agences de tourisme et de voyage publiques et privées à améliorer la qualité des prestations et à investir dans la réalisation de structures hôtelières et de villages touristiques". 20 Une rencontre nationale réunissant les agences de tourisme et de voyage se tiendra prochainement pour examiner les préoccupations des opérateurs du secteur et présenter le programme du ministère de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat basé sur trois axes principaux : le tourisme local, le tourisme en direction de la communauté algérienne à l'étranger et le tourisme en direction des touristes étrangers, a indiqué M. Ghoul. Après sa visite à l'Ecole supérieure d'Hôtellerie et de Restauration de Ain el Benian et à l'Ecole nationale supérieure de Tourisme (El Aurassi), le ministre a fait savoir que les étudiants bénéficieront à partir de cette année de programmes spécialisés couvrant toutes les prestations dans le domaine de l'aménagement du territoire, du tourisme et de l'artisanat. Il sera également question de l'adaptation cette année des spécialités dans les domaines du tourisme et de l'hôtellerie aux normes en vigueur à l'échelle internationale afin de permettre à l'Algérie d'intégrer en force le marché concurrentiel du tourisme. Le ministre a saisi cette occasion pour appeler les étudiants à s'ouvrir sur les langues afin de "développer le tourisme en Algérie" et attirer les touristes étrangers, notamment ceux venant du continent asiatique. Les étudiants des écoles de tourisme et d'hôtellerie bénéficieront de plusieurs avantages, notamment la possibilité de créer des micro entreprises en leur garantissant l'accompagnement à travers l'octroi de crédits dans des délais record et le financement de leurs projets. Transport de marchandises : Le diktat des armateurs étrangers D.R Conséquence liée au désinvestissement dans le secteur du transport maritime de marchandises, et à l’état de dégradation de la flotte nationale affectée à cet effet, le volume des pertes découlant du fret maritime a atteint 200 millions de dollars, les surcoûts inhérents aux surestaries de conteneurs étant de 340 millions de dollars alors que ceux générés par les frais de manutention ont totalisé 110 millions de dollars. Des charges dont le poids affecte lourdement l’économie nationale avec un montant global en pertes pour l’Algérie, de 650 millions de dollars. Ce sont quelques indicateurs relevés par un constat du port d’Alger. Une situation qui favorise largement les armateurs étrangers qui pratiquent un véritable monopole sur une activité stratégique, à savoir l’approvisionnement du pays en produits alimentaires, sachant que 98% de nos échanges commerciaux se déroulent par voie maritime, et que 95% des marchandises importées par l’Algérie sont acheminées à travers ce moyen. Le directeur de la marine marchande et des ports au ministère des Transports vient de confirmer cet 21 état de fait lors de son passage, mercredi dernier, sur les ondes de la radio Chaîne III. M. Mohamed Ibn El-Boushaki en affirmant que le désinvestissement à notre détriment a livré le segment du transport maritime des marchandises au ’’diktat de trois compagnies étrangères’’ qui contrôlent 97% du fret. Et pour cause, sur les soixante milliards de dollars d’importation, quatre milliards de dollars vont au portefeuille des pavillons étrangers, ce qui signifie que, «les 4 à 5% du coût d’importation profitent au transport par des pavillons étrangers», a affirmé ce responsable. La réalité qui ne laisse pas de doute sur l’ampleur des pertes subies par notre pays est que l’Algérie n’assure que 2% de cette activité. Une part insignifiante qui recommande que les pouvoirs publics réagissent dans le sens du recouvrement de sa souveraineté sur ce créneau, précise-t-il. L’Etat qui ambitionne d’atteindre une couverture de 25% de ce marché, d’ici 2020, a initié un programme d’acquisition de 27 navires d’ici là ce qui permettra de «réhabiliter», de «renforcer» et de «consolider» le pavillon national, notamment en ce qui concerne le transport des marchandises stratégiques, a souligné M. Mohamed Ibn El-Boushaki. Le redéploiement du transport maritime de marchandises entamé par le renforcement de la flotte, devra permettre d’augmenter le volume des marchandises transportées par mer de 3 à 30% d’ici à 2020, sachant que sa valeur annuelle actuelle est de 5 milliards de dollars. Mohamed El Ghazi à Constantine : « La solution au chômage est dans le secteur économique » (El Moudjahid) Le ministre de Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, a affirmé hier, à partir de Constantine où il était en visite d’inspection et de travail, que la création de postes d’emploi n’était pas l’apanage de l’administration, et que la solution à la hausse du chômage ne pouvait provenir que du secteur économique : « Il y a des milliers de postes dans l’industrie, l’agriculture et le bâtiment, mais ils sont désertés. Nos jeunes concitoyens doivent comprendre que l’administration ne peut, à elle seule, absorber tous les demandeurs d’emploi, et qu’il faudrait qu’ils s’orientent davantage vers le secteur économique », a-t-il déclaré lors d’un point de presse au siège de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale des Non-Salariés (CASNOS). Par ailleurs, le ministre s’est félicité des conditions de déroulement de la dernière tripartite, louant particulièrement « la confiance régnant entre les différents partenaires », ainsi que « le consensus établi quant à la nécessité d’une plus grande implication du secteur privé dans l’économie nationale », cela d’autant plus qu’« à côté des dispositifs d’aide à la création d’entreprise existant, les pouvoirs publics comptent faciliter davantage l'accès au foncier industriel ». 22 Auparavant, la délégation ministérielle s’était rendue sur les chantiers des nouveaux sièges de la Caisse Nationale de Retraite (CNR) et de l’Agence Régionale de l’Emploi (ARE), à la nouvelle ville Ali Mendjeli et à la zone industrielle Palma où, constatant le retard enregistré dans les travaux, M. El Ghazi a exhorté les responsables des entreprises réalisatrices à faire en sorte que la réception des deux infrastructures se fasse durant le premier trimestre 2016. Entre autres points concernés par la visite, le siège de la Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du BTPH (CACOBATPH), ainsi que le centre payeur de la Caisse Nationale des Assurances Sociales (CNAS). Mohamed El Ghazi et Azzedine Mihoubi clôturent le Salon national de la microentreprise dans le domaine culturel La clôture officielle du Salon national de la microentreprise intervenant dans le domaine culturel a eu lieu, hier après-midi, en présence du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, de celui de la Culture, Azzedine Mihoubi, ainsi que des autorités de la wilaya. Dans une déclaration à la radio locale, M. El Ghazi a annoncé que depuis 1996, l’Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ) a permis la création d’un million de postes. Il est en outre revenu sur la politique du gouvernement en matière d’aide à la création de microentreprises, notamment par le biais de dispositifs tels l’ANSEJ et la CNAC, tout en soutenant que celle-ci répond en premier lieu aux recommandations du Président de la République lequel accorde une grande importance aux jeunes. De son côté, M. Mihoubi s’est déclaré satisfait du déroulement de la manifestation, tout en louant l’initiative de l’ANSEJ : « Ce que nous avons vu aujourd’hui nous donne de bonnes raisons d’espérer, car je considère le secteur de la culture comme encore peu exploré, et les organisateurs ont démontré qu’ils possèdent une vision d’avenir pour l’entrepreneuriat. Il y a de réelles potentialités et surtout, d’après ce que j’ai pu voir au niveau des stands, il y a une nouvelle culture de l’entreprise qui est en train de faire son chemin chez les jeunes promoteurs de projets », a-t-il déclaré, annonçant dans la foulée l’organisation, le 22 novembre prochain, d’une conférence nationale sur l’investissement dans le domaine de la culture, et ce afin d’insuffler une dynamique nouvelle au secteur. Réunion tripartite : un cadre de dialogue fructueux Le ministre qui s’est félicité des "résultats positifs" de la tripartite du mois dernier, caractérisée, selon lui, par un "dialogue fructueux et une confiance mutuelle entre les différents partenaires", a rappelé l’une des "orientations capitales" de cette réunion gouvernement-syndicat-patronat à l’issue de laquelle le secteur privé à été invité à "s’investir et à s’impliquer davantage dans le développement de l’économie nationale". Le ministre, soulignant qu’il "n’y a pas d’austérité dans la politique du gouvernement, mais plutôt une détermination à rationaliser les dépenses", a affirmé qu’il n’y a eu "aucune restriction budgétaire dans son secteur ni dans ceux en relation directe avec le citoyen, à l’image de la santé, du médicament ou de 23 l’éducation". Rappelant que "plus de 11 millions de cartes Chifa ont été distribuées à ce jour, permettant à quelque 35 millions d’Algériens d’en bénéficier", M. El Ghazi a indiqué que plus de 10.000 officines pharmaceutiques étaient aujourd’hui conventionnées avec la Caisse nationale d’assurances sociales des non-salariés (CASNOS) et la Caisse nationale d’assurances sociales (CNAS). Cela s’inscrit en droite ligne, a ajouté le ministre, avec les orientations du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, visant une meilleure prise en charge des citoyens au plan de la santé et de la couverture sociale. Il a mis l’accent, à ce propos, sur l’importance du recouvrement des cotisations dues à ces deux caisses, avant d’insister sur l’urgence de sensibiliser les travailleurs quant à leurs droits en matière de déclarations par leurs employeurs. Au cours de sa tournée à Constantine, qui l’a conduit aux sièges de la CNAS, de la CASNOS et de la CACOBATPH (Caisse nationale des congés payés et du chômage intempéries des secteurs du Bâtiment, Travaux Publics et Hydraulique), le ministre a eu à s’enquérir de la qualité des prestations offertes aux citoyens et à évaluer les avancées réalisées dans le domaine de la modernisation de son secteur. M. El Ghazi a fixé le premier trimestre 2016 comme "délai butoir" pour la réception de la nouvelle Caisse nationale des retraites (CNR), en construction à Ali Mendjeli et de la future direction régionale de l’emploi à la zone industrielle de Constantine. Le ministre qui a observé une halte sur le pont géant Salah-Bey, a visité, au palais de la culture Mohamed-LaïdAl-Khalifa, une exposition consacrée à la cession des logements sociaux, ainsi que plusieurs édifices réalisés dans le cadre de la manifestation "Constantine, capitale 2015 de la culture arabe". Le système de sécurité sociale se caractérise par un équilibre financier "fragile" (APS) Le système national de sécurité sociale se caractérise depuis plusieurs années par un équilibre financier "fragile", a indiqué jeudi à Alger le ministre du Travail, de l'Emploi et de la sécurité sociale, Mohamed El Ghazi, appelant à la conjugaison des efforts pour préserver cet acquis des travailleurs. Ce système "qui demeure une fierté pour notre pays et un acquis pour les travailleurs, se caractérise depuis plusieurs années, par un équilibre fragile au plan financier mettant son existence en péril, si nous ne conjuguons pas nos efforts pour le préserver de toute atteinte", a-t-il affirmé lors d'une réunion de coordination de la centrale syndicale. Le ministre a rappelé, à ce titre, que "les pouvoirs publics ont pris des mesures historiques à travers la Loi de finances complémentaire pour 2015, visant à recouvrer les créances dues aux employeurs en matière d’affiliation à la sécurité sociale, en visant à amener les employeurs en difficulté à 24 assainir leurs situations vis-à-vis des caisses de sécurité sociale (CNAS et CASNOS en particulier), en les exonérant du paiement des majorations et pénalités de retard". Pour le ministre, "la contribution de l’UGTA dans ce cadre est vivement souhaitée, en s’associant aux efforts des pouvoirs publics, à travers les organismes concernés sous tutelle de notre secteur, dans la sensibilisation des employeurs et des travailleurs quant à la nécessité d’honorer leurs obligations légales en la matière et contribuer ainsi à la préservation de notre système basé sur la solidarité intergénérationnelle". Le ministre a également cité la mesure "historique" portant sur la déclaration volontaire des personnes qui activent dans le secteur informel, qui fera bénéficier les concernés et leurs ayant droit d’une couverture sociale pour la maladie et la maternité, moyennant le versement d’une cotisation au taux de 12% du SNMG, avec possibilité de rachat de cotisation de retraite. S'agissant du rôle de la centrale syndicale dans le dialogue social, le ministre a relevé que "l’UGTA a été toujours, pour les pouvoirs publics un partenaire responsable qui s’inscrit toujours dans une dynamique participative visant la prise en charge des préoccupations socioprofessionnelles des travailleurs et de leurs attentes légitimes ainsi que la résolution des conflits, tout en veillant à préserver l’outil de production national et la paix sociale". Pour le ministre, "la consolidation de la pratique du dialogue social aujourd’hui, et tout particulièrement dans le contexte économique que vit notre pays, est une priorité plus que jamais permettant d’accompagner les réformes entreprises par les pouvoirs publics en concertation avec ses partenaires socioéconomiques". C’est à ce titre, souligne le même responsable, que le rôle que doit jouer l’UGTA "est d’une importance capitale afin de mobiliser les travailleurs autour des nouveaux défis économiques et sociaux et en particulier la relance de la production nationale, seule source de richesse et de création d’emploi". L’UGTA contribuera "certainement, estime le ministre, à favoriser comme elle l’a toujours fait, l’adhésion des travailleurs aux nouvelles exigences de production, de compétitivité et d’amélioration quantitative et qualitative de la production nationale, en assurant une saine cohérence entre les intérêts indissociables des travailleurs, de l’entreprise et de la communauté nationale, notamment à travers la recherche du développement de l’emploi et la modération dans la phase actuelle des revendications sociales et salariales". Pour lui, la contribution de la base syndicale de l’UGTA "est essentielle notamment en matière de prévention des tensions sociales et des conflits collectifs de travail qui génèrent des grèves importantes, dont l’impact négatif sur la bonne marche de l’outil de production et sur la rentabilité des entreprises ainsi que sur leurs capacités concurrentielles n’est plus à démontrer". El Ghazi a exhorté, en conclusion, les travailleurs "à privilégier les voix du dialogue et l’évitement de la confrontation sociale, notamment par 25 l’épuisement de toutes les voies alternatives de règlement des conflits, tels que la médiation et l’arbitrage qui demeurent des voies non exploitées". Usine IVAL de Bouira : L'ouverture aura lieu fin 2016 (El Moudjahid) IVAL présente son futur projet de réalisation d'une usine de montage des véhicules utilitaires de constructeur italien IVECO, qui devrait être réalisé à Oued El Bardi aux représentants de la wilaya de Bouira. Les représentants d'IVAL, à leur tête le PDG du Groupe IVAL, Mohamed Bairi, ont longuement expliqué la méthode dont l'Algérie doit appliquer afin de relever un défi en prouvant que le pays est capable d'atteindre rapidement un taux élevé d'intégration, et une maîtrise des coûts rivalisant avec les grands pôles mondiaux, notamment grâce à des avantages en énergie, main d'œuvre, et position géographique. Les représentants de la wilaya de Bouira ont ensuite pu découvrir les différentes étapes du projet, son développement, et comment les réseaux de sous-traitants locaux vont pouvoir fournir. M. Bairi a d'ailleurs expliqué que "dès l'annonce de ce projet, plusieurs discussions et négociations ont été ouvertes avec des carrossiers, des fournisseurs de boîtes de vitesse, de producteurs en batteries, qui devraient permettre d'atteindre un taux d'intégration de 50% dans les trois premières années". Durant la présentation, M. Sofiane Ben Omrane (DG IVAL) a dévoilé les trois principaux modèles que produira cette usine. Le modèle phare est sans conteste le Daily, un camion léger (PTAC de 3,5 à 7 t), proposé sous format "châssis cab" un peu l'utilitaire à tout faire. L'usine devrait produire 1.500 unités de Daily dès la 2e année puis monter régulièrement en cadence. Grâce aux carrossiers locaux il pourra être proposé selon toutes les variantes : chambre froide, plateau, benne, etc. L'usine produira également les gammes Eurocargo (PTAC de 10 à 18 t) et Trakker (PTAC de 19 à 100 t) déjà reconnus en Algérie et dans le monde. Il faut rappeler que cette gamme en utilitaire a remportée de nombreux prix mondiaux du fait de ses performances et de sa durée de vie. Cette rencontre très attendue a permis de redécouvrir les avantages qu'offre la région de Bouira pour les projets industriels d'ampleur : situation géographique idéale, main d'œuvre qualifiée et pôle universitaire et de formation de référence. C'est d'ailleurs sur le thème de la formation et du transfert de savoir-faire que s'est conclue la rencontre, ce projet pouvant favoriser la collaboration entreprise/université. A la fin de la réunion, le wali de Bouira a demandé à IVAL de lister tous les besoins en profils qualifiés du projet, pour orienter la formation professionnelle, ainsi que tous les besoins en sous-traitants et équipementiers afin d'orienter l'investissement dans ces secteur. En clôturant la réunion de travail, M. Bairi, a donné rendezvous à tous fin 2016 pour l'inauguration de l'usine. 26 Finance/Banque/bourse UNE JOURNÉE D’ÉTUDE LUI A ÉTÉ CONSACRÉE JEUDI À MÉDÉA : La Bourse, une alternative pour le financement des entreprises (Liberté) La Bourse d’Alger mène une campagne de vulgarisation en direction des opérateurs et investisseurs pour leur expliquer les possibilités qui leur sont offertes en matière de financement alternatif par rapport au financement classique par les banques commerciales. C'est le but assigné à la journée d'information organisée, jeudi, par la Chambre de commerce et d’industrie “Titteri” de la wilaya de Médéa, sur le “rôle de la Bourse dans le financement des entreprises économiques”, en présence de représentants du patronat, d’enseignants et des étudiants de la faculté des sciences économiques, commerciales et de gestion. Au cours de son intervention, M. Benmihoub Yazid, directeur général de la société de gestion de la Bourse d'Alger, a expliqué les nombreux avantages qu’offre l’introduction en Bourse et les possibilités d'obtention de financement mis à la disposition des investisseurs. Au nombre de ces avantages, l’orateur a cité l’accès à des financements à long terme et le bénéfice de la réduction de l’impôt sur le bénéfice (IBS) pour les sociétés cotées à hauteur du taux d’ouverture du capital de l'entreprise (dispositions de la loi de finances 2014). “Outre la garantie de la pérennité de l’entreprise qu’offre son introduction en Bourse, cela lui confère une certaine stature et une visibilité au plan interne et au plan international, ainsi que la possibilité de renouveler son actionnariat”, a-t-il précisé. Parlant du rendement enregistré en 2014 des capitaux placés en Bourse, il donnera le taux de 7%, supérieur au taux d’inflation qui tourne autour de 5,5% ; ce qui indique que le marché financier est actif et rémunérateur pour les investisseurs et les actionnaires. Par ailleurs, les banques n’étant pas en mesure de prendre en charge l’important programme d’investissement public, étant donné que l’on assiste à une réduction drastique des liquidités, vu cette situation, la Bourse peut jouer un rôle complémentaire aux banques, est-il indiqué. Le directeur général de la Bourse d’Alger a aussi annoncé l’introduction, en 2016, de nouvelles entreprises publiques de grande envergure, ce qui donnera plus de consistance au marché financier et à l’échange d’actifs. À la demande de beaucoup d’opérateurs, la Bourse est en train de réfléchir à la possibilité de mettre en place ce qu’on appelle la finance alternative à l’image de ce qui se pratique dans certains pays musulmans où les capitaux sont attribués à des taux nuls. Commerce Coopération 27 Création d’un CES de la Méditerranée : Babès apporte son soutien ‘‘total’‘ (APS) Le président du Conseil national économique et social (CNES), MohamedSeghir Babès, a apporté samedi à Marseille son soutien ‘‘total et indéfectible’‘ à l’idée de créer un Conseil économique et social méditerranéen qui puisse jouer un rôle dans la sensibilisation pour le développement durable. Intervenant dans le cadre d’un panel, ayant pour thème ‘‘Quelles opportunités ouvrirait la création d’un Conseil économique et social méditerranéen’‘, le président du CNES a considéré que cette initiative de ‘‘très pertinente’‘, en rappelant le rôle des Conseils économiques et sociaux (CES) dans la mobilisation et l’implication de la société civile organisée. Cependant, il a regretté que jusqu’à présent les principales initiatives euroméditerranéennes ‘‘n’ont pas accordé une place de choix aux CES’‘, relevant que les ‘‘lignes ont bougé avec la globalisation, l’apparition des réseaux sociaux, la crise économique qui secoue le monde depuis 2008 et le prétendu ‘printemps arabe’, conférant de nouvelles missions aux CES, avec de nouvelles approches de réalisation, notamment la mise en réseau comme moyen d’organisation du dialogue social et civil’‘. ‘‘Une telle approche, a-t-il dit, est devenue nécessaire à la veille de l’entrée en vigueur de l’agenda mondial post-2015, pour le développement, avec les obligations de concertation et de coopération entre les sociétés civiles qu’il impose’‘. Le président du CNES a mis en exergue, dans ce contexte, le rôle que pourrait jouer les CES dans la sensibilisation, des principaux acteurs de la société civile, pour le développement durable, avec ses trois corollaires, à savoir la croissance économique, la distribution ‘‘équitable’‘ des fruits de cette croissance et la préservation des actifs environnementaux. Il a noté, par ailleurs, qu’au niveau de la Politique européenne de voisinage (PEV), les choses ‘‘ont bougé’‘ et pour donner, a-t-il estimé, la possibilité aux sociétés civiles organisées d’aller ‘‘plus loin’‘ que le cadre leur étant assigné pour promouvoir le dialogue social. ‘‘Je suis de ceux qui pensent qu’il faudrait aller plus loin dans le dialogue social et civil’‘, souligne M. Babes appelant les pouvoirs publics à reconnaître la ‘‘capacité mandataire’‘ des CES. Il a rappelé, dans ce contexte, la mission que lui a confié le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, à travers laquelle il a sillonné le territoire 28 algérien pour ‘‘répondre’‘ aux préoccupations des jeunes et connaître les tendances à promouvoir pour ‘‘faire face aux attentes des citoyens’‘. Formation dans la zone Euro-Med : Mebarki appelle à une coopération basée sur les efforts ‘‘partagés et réciproques’‘ (APS) Le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Mohamed Mebarki, a appelé samedi à Marseille les pays des deux rives de la Méditerranée, dans le cadre d’une coopération ‘‘nécessaire’‘, à lancer des efforts ‘‘partagés et réciproques’‘. ‘‘(…), d’ores et déjà, cette coopération (en matière de formation professionnelle), nécessaire, doit être lancée sur la base d’efforts partagés et réciproques’‘, a-t-il souligné dans une intervention aux11es Rendez-vous économiques de la Méditerranée, dédiés à la formation professionnelle. Le ministre a ajouté que ‘‘beaucoup d’actions, utiles et pas chères, peuvent être rapidement mises en place’‘ pour conforter le partenariat entre les deux rives de la Méditerranée dans le domaine de la formation professionnelle et l’entreprenariat. Pour M. Mebarki, ‘‘pour réussir ce partenariat, que nous souhaitons fortement, nous devons non seulement rechercher la cohérence et la complémentarité avec les choix stratégiques nationaux, mais également, nous inscrire dans une vision d’ouverture et d’échanges, rentable pour tout le monde’‘. Qualifiant la rencontre de Marseille d’une opportunité ‘‘supplémentaire’‘ de concertation et d’échanges sur les problématiques de l’employabilité des jeunes et de l’entreprenariat, le ministre a indiqué qu’il s’agit d’un défi commun qui nécessite de coordonner les moyens pour ‘‘lutter contre le chômage des jeunes par la formations professionnelles, par l’identification des bonnes pratiques, à échanger entre nos pays, dans une approche SudSud et Nord-Sud’‘. Pour lui, la problématique posée, dans le cadre de ce rendez-vous, est au ‘‘cœur de nos préoccupations actuelles’‘, ajoutant que cette problématique constitue ‘‘une des réponses’‘ aux difficultés d’accès au marché du travail que rencontrent les jeunes, en particulier ceux n’ayant pas une qualification particulière. Il a affirmé, à cet effet, que l’adéquation de la formation professionnelle et l’emploi ou de l’emploi par la formation professionnelle est une donnée qui interpelle tout développement économique et social, dans tous les pays, essentiellement ceux du Maghreb. C’est dans ce contexte qu’il a rappelé, devant l’assistance, plus de 300 participants, que l’ouverture économique, entamée par l’Algérie, ‘‘comporte 29 des exigences de performance, auxquelles les entreprises ne peuvent souscrire qu’avec l’apport d’une main-d’œuvre compétente et qualifiée’‘, mettant l’accent sur le défi de la formation qualitative de la ressource humaine, dans le contexte économique mondial actuel, ‘‘prend tout son sens pour diminuer des effets négatifs de la fluctuation des prix du pétrole’‘. Citant l’expérience de l’Algérie dans ce domaine, Mebarki a indiqué que le secteur de la formation et de l’enseignement professionnel est considéré comme un ‘‘levier stratégique’‘ dans le développement économique et social du pays. Il a énuméré, à cet effet, les objectifs assignés par le gouvernement algérien, notamment, la formation de la ressource humaine répondant aux exigences et aux besoins du développement économique, l’amélioration des performances de l’entreprise par l’adaptation permanente et continue des travailleurs à l’évolution des métiers, le développement des formations et des spécialités facilitant l’employabilité et l’insertion au travail pour les jeunes et, enfin, la promotion, par la formation, des catégories sociaux aux besoins spécifiques pour leur insertion dans la vie active. Le ministre a expliqué que la politique menée par l’Algérie, ‘‘se veut être en harmonie avec les grandes tendances mondiales, en matière d’évolution des systèmes de formation de la ressource humaine’‘, relevant que le gouvernement œuvre à ‘‘améliorer la qualité et l’efficacité’‘ de la formation, ainsi que son adaptation aux exigences des entreprises, en compétences et qualifications, avec pour objectifs l’insertion professionnelle et la réduction du chômage de jeunes. En matière de coopération, il a préconisé l’amélioration des méthodes et moyens de pilotage du système de formation et d’enseignement professionnels, le soutien au renforcement de l’ingénierie pédagogique et l’appui à la mise en œuvre d’un modèle de relations partenariales ‘‘établissements-entreprises’‘. Nouri à Paris pour une réunion ministérielle précédant la COP21 (APS) Le ministre des Ressources en eau et de l'environnement Abdelouahab Nouri prendra part, du 8 au 10 novembre à Paris, à une réunion préparatoire en prévision de la tenue, dans la même ville, de la conférence de l'ONU sur le climat (COP21), indique samedi un communiqué du ministère. M. Nouri participera aux travaux la réunion ministérielle informelle (PréCOP) qui précédera la COP21 (prévue du 30 novembre au 11 décembre 2015), selon la même source. 30 Cette pré-COP sera une réunion politique, qui rassemblera près de 80 ministres, et comprendra des ateliers et des sessions plénières, indique-ton. Selon le ministère, l’objectif n’est pas de négocier le texte de la plate-forme de Durban de 2011 pour une action renforcée (ADP) et examiné dernièrement à Bonn, mais d’orienter la politique nécessaire pour le processus de négociation de l’ADP. Les propositions devraient aider l'ADP à faire des progrès (…) en vue d'un accord ambitieux et équitable. Il s'agirait de la dernière réunion préparatoire avant la COP21, ajoute le communiqué. Veille 31