
QUeLLes Conditions PoUR 
BénéFiCieR de L’aLLoCation ?
L’annexe 1 au règlement général annexé  à la convention du  
14 mai 2014  relative à l’indemnisation du chômage 
s’applique à des catégories assez diverses de salariés. 
Toutefois, l’ensemble des travailleurs concernés par 
cette annexe présente la particularité de recevoir des 
rémunérations variables du fait de leurs conditions d’emploi 
et de la nature de leur activité. 
Les journalistes (dont pigistes) et personnels assimilés, 
titulaires de la carte d’identité professionnelle visée à 
l’article L. 7111-6 du code du travail et liés par contrat de 
travail à une ou plusieurs entreprises de presse sont visés 
par cette annexe 1.
VoUs aVeZ tRaVaiLLe aU minimUm 122 JoURs 
aU CoURs des 28 deRnieRs mois
• Les 4 mois de travail ne sont pas nécessairement continus. 
• Le travail peut avoir été effectué chez un ou plusieurs 
employeurs. 
• Toutes les périodes de travail, à temps plein ou à temps partiel, 
sont prises en compte, à l’exception de celles ayant déjà permis 
une indemnisation. 
• Toutes les périodes durant lesquelles le journaliste pigiste est 
lié par contrat de travail à un employeur de presse sont prises 
en compte même s’il n’a exercé aucune activité du fait de 
l’absence de travail coné par son employeur durant certaines 
périodes.
VoUs etes aRRiVe aU teRme de VotRe 
ContRat
• Pour être prises en comptes, les périodes d’emploi doivent être 
terminées et justiées au moyen d’une attestation employeur 
destinée à Pôle emploi.
• L’arrêt momentané d’activité ne constitue pas une rupture du 
contrat de travail. Seuls un licenciement, une fin de CDD, une 
rupture conventionnelle, une démission permet de considérer 
que la relation de travail entre le journaliste pigiste et son 
employeur a cessé. 
• Les mentions “n de pige”, “n de collaboration”, “n de 
mission” ou “autre motif” sur l’Attestation Employeur ne 
peuvent pas être prises en compte et constituer des fins de 
contrat de travail. Il en est de même des mentions “rémunéré à 
la pige”, “arrêt de pige” et “pigiste payé pour un article”.
VoUs n’aVeZ Pas QUitte VoLontaiRement 
VotRe emPLoi
En cas de démission (du dernier emploi ou d’une activité autre que 
la dernière dès lors que vous n’avez pas retravaillé au moins  
91 jours), vous ne pouvez être indemnisé : sauf dans certains 
cas où le départ volontaire est considéré comme légitime (ex. 
démission du journaliste due à la cession ou cessation du journal 
ou à un changement notable d’orientation si l’indemnité de 
licenciement spécifique aux journalistes a été versée). 
VoUs deVeZ êtRe insCRit Comme demandeUR 
d’emPLoi
Et être à la recherche effective et permanente d’un emploi 
Gardez les justificatifs de vos recherches d’emploi. 
VoUs deVeZ êtRe PHYsiQUement aPte à 
L’eXeRCiCe d’Un emPLoi
En cas de maladie, l’allocation de chômage n’est pas versée.
Vous pouvez percevoir une indemnité journalière de votre 
organisme de sécurité sociale. 
VoUs ne deVeZ Pas aVoiR atteint L’ÂGe de La 
RetRaite
Suite à la réforme des retraites, l’âge et le nombre de trimestres 
sont variables selon l’année de naissance. Contacter la CARSAT
QUeLLes démaRCHes ?
 Si vous remplissez les conditions énumérées 
précédemment 
• Inscrivez-vous comme demandeur d’emploi sur pole-emploi.fr. 
• Téléchargez toutes les attestations d’employeurs destinées à 
Pôle emploi qui correspondent à vos activités terminées. Pour 
les activités en cours, téléchargez le contrat de travail et les  
12 derniers bulletins de salaires.
QUeLLe dURée ? 
L’indemnisation n’est pas immédiate. Un délai d’attente de 7 jours 
est systématiquement appliqué lors de l’ouverture de droits. 
De plus, un différé d’indemnisation est calculé en fonction des 
indemnités compensatrices de congés payés et des indemnités de 
rupture versées par l’employeur. 
La durée d’indemnisation est égale à la durée d’activité salariée 
préalable avec un maximum fixé à 24 mois si vous avez moins de 
50 ans, maximum porté à 36 mois si vous avez plus de 50 ans.
Les cotisations sociales obligatoires seront prélevées sur le montant de 
votre allocation journalière et seront détaillées sur vos avis de paiement.
Ne sont pas assujettis à la contribution sociale généralisée (CSG) et 
à la contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS) 
les allocataires non imposables (sous certaines conditions de revenus, 
conformément au barème annuel établi par les services fiscaux).
Si tel est le cas, l’avis d’imposition doit être joint à la demande 
d’exonération formulée auprès de Pôle emploi.
QUeL montant ? 
  Éléments pris en compte 
L’ARE est calculée à partir des salaires perçus au cours des  
12 derniers mois, y compris les primes, soumis aux contributions 
de l’assurance chômage. 
Les indemnités de licenciement, les indemnités de rupture 
conventionnelle, les indemnités de préavis, les indemnités 
compensatrices de congés payés, ne sont pas prises en compte.
  Calcul de l’allocation 
• Les éléments de calcul gurent sur votre (vos) attestation(s) 
d’employeur. 
• Sur la base des salaires bruts et des primes payées au cours des 
12 derniers mois, Pôle emploi calcule une allocation journalière. 
Cette allocation journalière brute est multipliée par le nombre 
de jours du mois (30 ou 31, 28 ou 29 en février). 
À partir d’un certain montant, Pôle emploi prélève des retenues 
sociales propres aux allocations de chômage.
VotRe saLaiRe 
mensUeL BRUt* VotRe aLLoCation 
BRUte JoURnaLiÈRe RetenUes soCiaLes**
Inférieur à 1163 € 75% de votre salaire 
journalier brut* -
Compris entre 1163 € 
et 1273 €
28,67 € par jour 
(allocation minimale) -
Compris entre 1274 € 
et 2155 €
40,4% du salaire 
journalier brut + 
11,76 € par jour
3% de l’ancien salaire 
(retraite complémentaire) 
De 0,03% à 5,26% de 
l’allocation
Compris entre 2156 € 
et 2760 €
57% du salaire 
journalier brut*
Compris entre 2760 € 
et 2954 €
De 5,28% à 11,49% de 
l’allocation (retraite 
complémentaire/CSG/
CRDS) Allocation nette de 
49 € par jour
Compris entre 2954 € 
et 12680 €
11,51% de l’allocation 
(retraite complémentaire/
CSG/CRDS)
Données au 1er juillet 2015
* Soumis aux contributions de l’assurance chômage
** Pour les allocataires d’Alsace Moselle percevant une allocation 
supérieure au SMIC, une retenue sociale de 1,50% de l’allocation s’ajoute 
à celles indiquées dans le tableau ci-dessus