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Cancer du sein :
l’indispensable mobilisation
www.icm.unicancer.fr
OCTOBRE
ROSE
2016
Cancer du sein : l’indispensable mobilisation
Acteur majeur de la prise en charge au niveau national et régional, l’ICM se mobilise pour Octobre Rose
afin d’apporter son expertise et informer sur le cancer du sein, un défi pour la santé des femmes.
Avec près de 48 763 nouvelles personnes touchées chaque année, le cancer du sein est le plus
fréquent des cancers féminins. Près de 1 femme sur 8 sera concernée au cours de sa vie. Il est aussi
la 1ère cause de mortalité chez les femmes entre 35 et 65 ans.
Détecté précocement, le cancer du sein peut être guéri dans 9 cas sur 10. Selon l’INCa, 3 000 vies
pourraient être sauvées chaque année si 70% au moins des femmes de 50 à 70 ans réalisaient un
dépistage tous les deux ans.
Chaque année, l’ICM traite près de 2 000 patientes atteintes d’un cancer du sein (+ de 50% sont de
nouveaux cancers) et offre une prise en charge globale, personnalisée et innovante afin de proposer
un véritable accompagnement, et ce tout le long de la maladie.
L’Institut propose depuis cette année, aux patientes opérées d’un cancer du sein, la possibilité de
mieux gérer leur douleur grâce à un nouveau système, une pompe à morphine sublinguale. Ce mode
d’administration de la morphine se révèle efficace et apporte plus de confort aux patientes.
Pour les patientes traitées par hormonothérapie et souffrant de douleurs ostéo-articulaires, un
programme de yoga court a été élaboré ; un enregistrement du cours et une plaquette des postures est
également à leur disposition pour les motiver.
Du côté de la recherche, chercheurs et cliniciens sur le campus de l’ICM continuent de développer
de nouvelles stratégies thérapeutiques pour traiter la maladie mais aussi trouver des solutions pour
améliorer la qualité de vie des patientes et soulager les effets secondaires.
L’étude HYPNOSEIN, portant sur l’évaluation des bénéfices attendus de l’hypnose médicale pour
diminuer la douleur et les effets de l’anesthésie, vient de se terminer. Les résultats devraient confirmer
l’intérêt en termes de confort pour les patientes de recourir à l’hypnose médicale.
A noter enfin, le démarrage de l’étude des Seintinelles qui a pour but d’évaluer, pendant et avant les
traitements, la qualité de vie des patientes ainsi que des conjoints.
L’ICM se mobilise cette année avec le Collectif Rose 2016 de Montpellier. Partie prenante depuis le
départ de ce collectif, initié par la Ville de Montpellier, pour porter encore plus haut le message sur
l’importance du dépistage, l’Institut participera aux différentes manifestations afin d’informer et de
répondre aux questions du public.
Communiqué de SynthèSe
Sommaire
3
Cancer du sein : un enjeu de Santé Publique
Le cancer du sein en France
Le dépistage est incontournable
Un collectif Octobre Rose à Montpellier
Chirurgie ambulatoire : le bien-être des patientes au coeur du dispositif
Une prise en charge personnalisée
Un parcours patient millimét
Traitement du cancer du sein en 1 jour
Des chefs étoilés pour nos patientes
L’accompagnement des patientes
Avant le traitement
La consultation infirmière d’annonce : un temps fort du parcours de soin
L’accueil MRI : un accompagnement en amont de l’intervention chirurgicale
Pendant le traitement
Mieux gérer la douleur des patientes opérées d’un cancer du sein
Solidarité entre femmes : les coussins coeur et les petits bonnets de l’espoir
Après le traitement
Un programme d’accompagnement après un cancer du sein
Soulager les douleurs ostéo-articulaires grâce au yoga
Les chercheurs mobilisés
Vers de nouveaux biomarqueurs d’hormono-sensibilité dans les cancers du sein
Un test de radiosensibilité à la radiothérapie
L’hypnose médicale pour diminuer la douleur et les effets de l’anesthésie
Une étude sur la qualité de vie des patientes et de leurs conjoints patientes
Salon Sein’Former : l’ICM s’associe au Comité Féminin de l’Hérault
Le cancer du sein est la tumeur la plus fréquente chez la femme. Très majoritairement asymptomatique,
il est découvert grâce au dépistage. Un diagnostic précoce constitue le meilleur moyen d’agir contre le
cancer du sein. En effet, s’il est détecté assez tôt, ce cancer peut non seulement être guéri dans plus de
9 cas sur 10 mais aussi être soigné avec des traitements moins agressifs et moins mutilants. Ainsi,
dans les deux tiers des cas, le sein peut être conservé plutôt qu’enlevé.
Le dépistage est incontournable
Tous les deux ans, les femmes de 50 à 74 ans (40 ans dans l’Hérault) sont invitées à faire une mammographie
et un examen clinique chez un radiologue agréé. L’ensemble est pris en charge à 100% par l’assurance
maladie, sans avance de frais.
Les mammographies jugées normales font l’objet d’une seconde lecture,
assurée par un autre radiologue agréé. Environ 7 % des cancers du sein
détectés chaque année dans le cadre de ce programme sont identifiés
lors de cette seconde lecture.
Depuis la généralisation du programme de dépistage organisé du cancer
du sein en 2004, plus de 22 millions de mammographies ont été réalisées,
soit en moyenne 2,45 millions pour 4,75 millions de femmes invitées par
an (53 % de participation). Le nombre de cancers du sein détectés
chaque année est passé de 12 500 en 2004 à près de18 000 en
2014, soit un tiers des cancers du sein diagnostiqués par an.
LE CANCER DU SEIN
Un enjeu de Santé Publique
4
168 cas
pour 100 000
La moyenne
nationale est
de 148,5 cas
pour 100 000
En Languedoc-Roussillon
1er cancer
féminin
1 femme sur
8 développera
un cancer
48 763*
nouveaux cas
diagnostiqués
11 886 décès
5 à 10 %
de formes
héréditaires
du cancer du
sein
63 ans : âge
moyen au
moment du
diagnostic
Le cancer du sein en France
* Source INCa 2012
Dans le département de l’Hérault, le dépistage est
organisé pour les femmes de 40 à 49 ans.
La grande majorité des femmes qui présentent
un cancer du sein invasif sont diagnostiquées
à un stade précoce, puisque plus de 40%
présentent une tumeur de moins de
2 centimètres sans métastase ganglionnaire ni
métastase à distance. De ce fait, la survie reste
très élevée avec 89% des femmes vivantes à 5
ans.
Le dépistage par mammographie permettrait de
détecter plus de 350 lésions in situ chaque année
dans la région, en plus des cas invasifs comptabilisés
plus haut. Ces lésions « pré-cancéreuses » traitées
précocement n’évolueront pas vers un cancer
invasif mais doivent faire l’objet d’une surveillance
particulière pour guetter des récidives.
L’ICM tient un rôle majeur dans la prévention et le dépistage des cancers du sein de par l’implication des
équipes de radiologie dans le dépistage organisé et individuel, la mise en place de consultations spécialisées
d’oncogénétique pour les populations à risque et le suivi des patientes afin de prévenir les complications
à long terme et dépister les éventuelles récidives. L’Institut est également très actif dans le domaine de la
prévention tertiaire afin d’aider les patients à modifier les comportements à risque, dans des domaines tels
que la consommation excessive d’alcool, le tabac, la nutrition et l’activité physique.
LE CANCER DU SEIN
Un enjeu de Santé Publique
5
Les principaux facteurs de risque
Âge Surpoids Antécédents
familiaux
Alcool Tabagisme
Depuis 2014, le dépistage organisé s’adresse non seulement aux femmes à risque moyen de cancer du
sein (lié à l’âge) mais également aux femmes à risque aggravé : les femmes à risque élevé et très élevé.
Le risque élevé correspond aux femmes avec antécédents familiaux et le risque très élevé aux femmes
porteuses de mutations génétiques de BRCA1/2.
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