(2004), 83% des français déclarent souhaiter recevoir des prospectus et des catalogues
publicitaires. Selon l’enquête Media Courrier de Mediapost - TNS SOFRES (2002), 88% des
français déclarent lire ou parcourir les publicités non adressées et 85% la presse gratuite
d’annonce.
- Le taux atteint par les collectivités ayant mis en œuvre une distribution d’autocollants et une
communication importante sur ce dispositif est de 15% selon l’évaluation ADEME 2005 mais de
20% en Ile-de-France selon le PREDMA.
Enjeux pour la C.A. Seine Essonne :
o Le papier est le premier produit composant la collecte sélective, et le deuxième composant des
ordures ménagères. A l’intérieur de ce gisement, les imprimés non sollicités représentent une part
importante. Ce sont les actions autour du Stop-Pub qui peuvent conduire à la réduction de ce gisement
(en direction des émetteurs – distributeurs et annonceurs- et en direction des récipiendaires – les
ménages).
Observations :
Une part non négligeable d’annonceurs ne dimensionne pas les campagnes en fonction d’un
périmètre géographique ciblé mais plutôt en fonction du nombre d’exemplaires qu’ils souhaitent
distribuer (source : ADEME)
Quel impact sur le salaire des personnes qui distribuent les prospectus ? Une nouvelle convention
collective, entrée en vigueur le 1er juillet 2005, a été adoptée par la profession pour assurer aux
personnes une rémunération plus régulière qui ne soit pas directement liée au nombre de
prospectus distribués mais au temps nécessaire pour la distribution et à la superficie à couvrir.
PLAN D’ACTION :
A. Incitation des habitants à apposer le Stop-Pub
1. Sensibiliser les habitants à l’impact environnemental des imprimés non sollicités (GES et quantité
de déchets)
2. Organiser la distribution de Stop-Pub via les journaux municipaux, en s’appuyant sur les
enseignements de l’expérience d’Etiolles
3. Prévoir d’autres modes de mise à disposition :
- le lien pour l’imprimer soi-même, à partir du site de la C.A. Seine Essonne
- Inclure le Stop-Pub dans le kit d’accueil des nouveaux arrivants dans les villes qui le proposent
(Etiolles…)
- mettre un stock à disposition des gardiens d’immeuble pour qu’ils puissent être remis aux
nouveaux locataires
4. Présenter des alternatives répondant au degré d’engagement souhaité par chacun en
complément du Stop-Pub: mesprospectus.com (information dématérialisée), inscription sur la liste
Robinson (refus de la publicité adressée)
5. Idéalement : établir un réseau de foyers témoins sans Stop-Pub pour mesurer l’évolution de la
quantité d’INS résiduelle distribuée. Evaluer le respect de l’autocollant via d’autres foyers équipés
d’un autocollant (ou système d’alerte via site internet « SI vous constatez que votre autocollant
n’est pas respecté, merci de nous en faire part …. »)
6. Evaluation tous les ans en utilisant le suivi du taux d’équipement en Stop-Pub mis en place par
Mediapost
B. Encourager les annonceurs (commerçants) et distributeurs (Mediapost) à
développer/respecter une communication dématérialisée
1. Informer ces acteurs de la politique PLPD/action Stop-Pub menée par la C.A. A noter : Mediapost
avait été informé par la C.A. de la mise en place du nouvel autocollant
2. Mettre en place un partenariat entre la C.A. et les distributeurs visant au respect du Stop-Pub
(identifier les distributeurs autres que Mediapost sur le territoire)
3. Suivre localement les partenariats éventuels établis entre la Région et les annonceurs pour le
développement d’alternatives dématérialisées et a minima des solutions intermédiaires
(diminution de l’impact écologique des brochures distribuées : taille, nombre)
4. Veiller à la communication du taux d’équipement en Stop-Pub aux annonceurs pour éviter la
surproduction de brochures
5. Formaliser un engagement avec les distributeurs
6. Adopter un outil de suivi type foyer-témoin : pour mesurer l’efficacité des Stop-Pub (quantité