En France la papauté va soutenir à partir du 13e siècle, va soutenir l’émergence d’un pouvoir royale qui pourtant va à terme devenir un adversaire de la papauté. Le pape va soutenir les souverains européens. Au 13e siècle, le pape va donner raison au roi de France qui s’opposait à l’enseignement du droit romain. Ce droit romain était favorable à la primauté de l’empereur. A partir de la deuxième moitié du 13e siècle la rivalité entre le spirituel et le temporel oppose désormais, le pape et le roi de France. Petit a petit, un certain nombre de penseurs vont se pencher sur les distinctions entre pouvoir spirituel et pouvoir temporel. A partir du 13/14e siècle On considère que le pouvoir temporel doit s’exercer sur le domaine spirituel dans le cadre national. Ce type de conception va donner lieu au schisme d’Angleterre. Ce type de conception en France va être relatif à tous ce qui rapporte aux concordats. La doctrine gallicane a pour but de ………. Le roi va revendiquer à son profit exclusif la possibilité de nommer les évêques. La constitution civile du clergé a été adoptée lors de la révolution française et transforme les membres du clergé en fonctionnaire salarié par l’état. Les membres du clergé ne peuvent exercer qu’après avoir singé la constitution. Le pape Pie VI va rejeter cette constitution. Le concordat qui est singé par joseph Bonaparte en 1801 au nom de son frère. Ce concordat met en place une procédure spécifique de nomination des évêques. C’est un régime que la France a connu entre 1901 et 1905. Le régime concordataire est toujours en vigueur en Alsace et Moselle. Il y a donc une subordination du pouvoir spirituel au pouvoir temporel. Cette subordination va entrainer et favoriser l’affaiblissement à la fois institutionnel et intellectuel du pouvoir religieux en France. Bien avant la révolution, il y a une crise du catholicisme. Le sentiment religieux devient une forme de conformisme sociale. Cette sécularisation de la société a permis la remise en cause du pouvoir royale au moment de la révolution française. La distinction entre le champ religieux et le champ politique, ouvre la voie à une critique beaucoup plus radicale des institutions. 2) l’impact de la réforme protestante. Il s’agit ici d’un facteur explicatif. On renvoi a reforme protestante est avancée comme facteur permettant d’expliquer que colonies d’Amérique on connu des émancipations plus précoce et plus douce. C’est une remise en cause du catholicisme. Au 16e siècle : moment de la renaissance, culture humaniste. Il y a donc une pensée critique et individualiste. Les guerres de religions dues à cette réforme ravagent la France, les persécutions contres les protestants perdurent et ne cessent qu’avec l’édit de tolérance adopté par louis 16 en 1787. En Angleterre, cette réforme va avoir une influence importante. C’est peut être grâce à cette réforme que l’on doit le parlement anglais. Or le parlement anglais est considéré comme le modèle du parlementarisme. La réforme commence sous le règne d’Henry 8. Ces dernier va rompre le lien avec Rome (car le papa l’a excommunié à cause de son second mariage). Ce conflit incite henry 8 a faire plusieurs chose. Il va donc premièrement l’église d’Angleterre sous sa seule autorité. Ce la va donner naissance à l’anglicanisme. De plus Henry 8 a besoin d’alliés dans sa lutte contre le pape. Il va trouver cette alliance au sein du parlement, ce qui va inciter le roi de moderniser le fonctionnement de la chambre des communes et accepter la monté en puissance du parlement. Il va également accepté que ce parlement se transforme en organe législatif permanent. Lorsque le roi prend toutes ces décisions, il le fait par l’intermédiaire de lois. Henry 8 accepte cette monté en puissance du parlement mais il fait cela puisqu’il y trouve son compte. Que ce soit en Angleterre ou en France, la mise en place des régimes représentatifs s’explique par des facteurs religieux. Au 18e siècle on est conscient des dégâts que peut provoquer l’intolérance mutuelle entre les différentes religions. Le principe religieux ne peut pas être le fondement du pouvoir politique. B) l’épanouissement de la liberté intellectuelle Cet épanouissement comme facteur explicatif du changement est réelle. Au 18e siècle, en France, il y a un certain débat politique et philosophique qui se met en place de manière libre. Le même phénomène se produit en Amérique et en Angleterre. La fin du 18e siècle est très fortement marquée par la construction d’un espace public de libre débat. Ce libre débat est favorisé par le recul du religieux, par l’essor de l’écrit : ce qui va faciliter l’échange des idées. C’est ainsi que les théories du contrat social vont se répandre. Cette idée de contrat sociale au delà des œuvres de Locke et de Hobbes, portent en elle une dimension démocratique. Ces auteurs n’ont pas envisagé la mise en place de régimes démocratiques. En revanche, en partant de l’idée de contrat social, il montre que les individus ont accepté librement de limiter leurs libertés naturelles, de manière a mettre en place un pouvoir politique qui permettra à la société de continuer à exister. A l’origine de cette idée de contrat sociale, il y a une idée de libre consentement de tous. Les auteurs ont ancré dans la culture de leurs pays des modes de pensés qui vont, à terme, permettre de brandir contre l’absolutisme la volonté du peuple. Ce type d’application incite à penser que la démocratie représentative que dans une aire déterminée. Le caractère occidental de la démocratie populaire défendu par les dirigeants européens à l’époque coloniale et par les dirigeants asiatiques et africains.. On sait pertinemment que des démocraties libérales se sont mises en place tant en Asie que dans un certain nombre de pays africains et latino-américain. C) la modernisation et évolution des classe sociales. Ici on voudrait moderniser l’idée selon laquelle l’avènement de la démocratie politique ne peut être dissocié à l’évolution économique. Ce rôle a été modernisé et étudiée par Barrington Moore. Il considère que la mise en place de régimes démocratiques est liée à l’évolution économique et est lié aux différenciations sociales que cette évolution économique engendre. Il note qu’à partir du 16e siècle, une économie de croissance se substitue en Europe à une économie de subsistance liée à des échanges commerciaux de plus en plus nombreux. Aux Etats-Unis traditionnellement, la classe paysanne est relativement faible. De plus l’aristocratie n’existe pas. Or, ces deux classes sociales, sont des classes sociales qui ont intérêt à bloquer la modernisation d’un pays. En Angleterre on aboutit à un résultat similaire mais par un processus différent. Des le début du 18e siècle, la paysannerie indépendante est marginalisée par tout u ensemble de réforme. L’aristocratie qui est traditionnellement très forte, se rapproche des milieux d’affaires. L’aristocratie va se rapprocher au commerce maritime et à l’industrie. L’aristocratie va accompagner les réformes du pays. En France à la veille de la révolution, la noblesse se tient à l’écart du commerce et des affaires. Parallèlement, se développe une paysannerie aisée qui a accru ses richesses. La révolution va affaiblir l’aristocratie (abolition des privilèges) et renforcer certaines couches de la paysannerie. Barrington Moore voit l’une des raisons du régime totalitaire en France. Il est certains que la paysannerie a été un électorat qui a été particulièrement fidele à napoléon III. En 1848 c’est la paysannerie qui va assurer le triomphe des conservateurs. En revanche, sous la 3e république, il ya une consolidation de la démocratie aurait été influencée par la diminution des notables ruraux dans une France qui s’industrialise. De la manière, le nazisme en Allemagne ou le fascisme en Italie, qui étaient pourtant des pays fortement industrialisés, vont fortement exalter la figure du paysan. Le cas de la Chine ou de la Russie, le poids de la paysannerie a largement influencé l’évolution des régimes communistes et leur blocage sur un certain nombre de conservatisme. Parallèlement dans les monarchies du golf, le poids des classes aristocratiques bloquent très largement l’évolution du pays. Le cas de l’Allemagne, du Japon ou de l’Italie : la mise en place d’une démocratie représentative a été mise ne place après leur défaite de la guerre. Ce sont bien les facteurs politiques qui expliquent que l’instauration d’un régime représentatif. Le principe démocratique est un puissant levier pour une mobilisation politique. D) le principe démocratique : levier de mobilisation politique Le moyen démocratique est un moyen de prendre d’assaut le régime établit, en insufflant une politique protestataire. Tocqueville a très largement montré que la passion de la démocratie était une passion pour l’égalité. Cela explique que le fondement même de l’ancien régime est peut être la cible principale de la révolution. De la même manière en 1789 on invoque la volonté du peuple et de la nation. Nation et peuple sont synonymes à cette époque. Cela permet de revendiquer l’égalité juridique des citoyens (cf. article 1er Déclaration des droits de l’homme et du citoyen). Le principe démocratique est révolutionnaire. C’est un principe mobilisateur et déstabilisateur de l’ordre social. Cela ne veut pas dire que le principe démocratique soit toujours révolutionnaire. En France se constitue plus tard un mouvement ouvrier (tout comme une Italie et en Allemagne). Ce principe démocratique va devenir un instrument quasi conservateur, c’est-à-dire un instrument de consolidation du pouvoir politique. Le mouvement démocratique au 19e siècle est confronté à la fois au luxe et à l’opulence de certaines couches de la société. Au sein de la fraction la plus radicale de ce mouvement démocratique, la mobilisation contre les inégalités va changer de sens. On ne se contente plus d’un principe démocratique qui se satisfait d’une égalité de droit, il revendique, une égalité des faits. Ainsi interprété, le principe démocratique continu de remettre en cause le pouvoir établit. Les conservateurs vont utiliser les mêmes principes établis pour disqualifier les protestations, en rappelant que la loi est l’expression de la volonté générale. A l’inverse les modérés et les conservateurs utilisent la volonté du peuple. Le principe démocratique présente l’avantage de faciliter la construction de l’état nation. L’état nation peut, en échange des droits qu’il attribut aux citoyens, lever une armée. La loi n’est plus une contrainte extérieure, c’est la volonté du peuple par ses représentants. La loi peut assujettir d’avantage le citoyen car la résistance est illégitime. Le principe démocratique facilite l’acceptation de la norme juridique, il permet de limiter les résistantes, parce que s’opposer aux règles juridiques qui ont été édictées au niveau national, c’est contester la volonté populaire. Le concept de volonté populaire occupe une place centrale au sein des régimes démocratiques. Chapitre 2 : le peuple : pivot de la démocratie. La démocratie c’est une technique juridique de participation du peuple au pouvoir. Abraham Lincoln « le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple » repris par les articles de la constitution française de 1958. Il s’agit là d’un idéal. La définition de Lincoln recouvre une signification précise et à des implications politiques pratiques et réelles. Il s’agit que c’est un gouvernement des hommes qui se donnent un idéal. C’est une formule qui pose la question concrète de l’organisation du gouvernement par le peuple. Les démocraties contemporaines sont nécessairement représentatives