Livre des résumés des communications orales des JFR 2011
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Exploration multimodalitaire des tumeurs cérébrales intra-axiales. Approche pratique
Auteurs D GALANAUD (1), S KREMER (2), F BONNEVILLE (3), N MARTIN-DUVERNEUIL (1)
(1) PARIS - FRANCE, (2) STRASBOURG - FRANCE, (3) TOULOUSE - FRANCE
Spécialité / Thème Neuroradiologie
Programmation Séance ''2106 -
Approche pratique de l
'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
de résumé 011017
Messages à retenir :
Le bilan IRM d'une tumeur cérébrale repose sur la combinaison de séquences classiques et avancées.
Spectroscopie et IRM de perfusion sont facilement réalisables en routine.
La spectroscopie et la perfusion permettent d'orienter vers le diagnostic étiologique.
L'IRM fonctionnelle et la tractographie relèvent encore des centres spécialisés.
Ces 2 dernières méthodes servent principalement à déterminer l'opérabilité de la tumeur.
Résumé :
L’exploration d’une tumeur cérébrale doit comporter à la fois des séquences conventionnelles (FLAIR, T2, T1 sans et avec injection) et des séquences avancées
comme la spectroscopie, l’IRM fonctionnelle, de diffusion, de tenseur de diffusion et de perfusion. La spectroscopie et l’IRM de perfusion, sont réalisables même
dans un centre non spécialisé et permettent d’orienter vers le diagnostic étiologique. Les gliomes de bas grade ne sont pas hyperperfusés, tandis que les gliomes
de haut grade le sont. Parmi ces derniers, les glioblastomes se distinguent des gliomes anaplasiques par l’importance de l’hyperperfusion et de la résonance de
lipides. Une rupture de la barrière hémato-encéphalique orientera vers un lymphome, tandis qu’un spectre dominé par les lipides conduira à suspecter le
diagnostic de métastase. L’IRM fonctionnelle et le tenseur de diffusion (tractographie) sont plus complexes à réaliser. Ces modalités servent principalement au
bilan pré-chirurgical, permettant de déterminer l’opérabilité de la tumeur en précisant sa position par rapport aux zones corticales fonctionnellement importantes
et aux principaux faisceaux de fibres blanches.
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Intérêt pratique de l’imagerie multimodale dans l’exploration des tumeurs extra-axiales
Auteurs F BONNEVILLE, A FAURY, I CATALAA
TOULOUSE - FRANCE
Spécialité / Thème Neuroradiologie
Programmation Séance ''2106 -
Approche pratique de l
'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
de résumé 011018
Messages à retenir :
L’IRM multimodale, incluant diffusion, perfusion et spectroscopie, peut apporter une aide réelle dans le diagnostic différentiel des lésions extra-axiales.
En imagerie de perfusion, les méningiomes sont très hyperperfusés (VSCr moyen 7-9), significativement plus que les schwannomes, les métastases (VSCr
moyen 2-3) ou que les lymphomes (VSCr moyen 1-2).
La spectroscopie peut également apporter des éléments permettant de distinguer ces lésions en montrant la présence de myo-inositol dans les schwannomes et
les hémangiopéricytomes, ou encore d’alanine dans les méningiomes. Les métastases sont caractérisées par l’importance des pics de lipides.
Résumé :
L’exploration d’une tumeur intracrânienne extracérébrale comporte avant tout des séquences conventionnelles incluant FLAIR, T2, T1 sans et avec injection. Les
séquences avancées comme la diffusion, la perfusion et la spectroscopie apportent également des informations pertinentes dans le diagnostic des tumeurs
extra-axiales et permettent notamment d’orienter avec plus de confiance le diagnostic d’une lésion atypique. Ainsi, dans la fosse postérieure, l’IRM de diffusion
distingue aisément un kyste épidermoïde en hypersignal d’un kyste arachnoïdien en hyposignal. L’IRM de perfusion montrera l’hyperperfusion majeure d’un
méningiome face à celle bien plus modérée d’un schwannome vestibulaire. Les localisations lymphomateuses extraparenchymateuses peuvent être de
diagnostic difficile en mimant un méningiome. Un volume sanguin relatif compris entre 1 et 2 en cas de lymphome permet de facilement les différencier. De plus,
le profil de la courbe de perfusion doit aussi être analysé, car de manière caractéristique, il existe un large passage au dessus du niveau de la ligne de base en
cas de lymphome.
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Toute lésion expansive intracrânienne n’est pas forcément tumorale
Auteurs S KREMER (1), S GRAND (2), D GALANAUD (3), F BONNEVILLE (4)
(1) STRASBOURG - FRANCE, (2) GRENOBLE - FRANCE, (3) PARIS - FRANCE, (4) TOULOUSE - FRANCE
Spécialité / Thème Neuroradiologie
Programmation Séance ''2106 -
Approche pratique de l
'imagerie multimodale dans l'exploration des masses intra-crâniennes''
Samedi 22 octobre 2011
de résumé 011019
Messages à retenir :
Les principaux diagnostics différentiels des tumeurs cérébrales sont les lésions inflammatoires , infectieuses ou vasculaires.
Une SEP pseudo-tumorale devra être discutée devant une lésion ne présentant que peu ou pas d’effet de masse sur les structures adjacentes et une prise de
contraste en forme d’anneau ouvert.
L’imagerie de diffusion permettra le diagnostic différentiel entre un abcès cérébral à pyogène et une tumeur à centre nécrotique, en montrant une chute du
coefficient de diffusion au sein du premier.
L’imagerie spectroscopique et l’imagerie de perfusion, apporteront des éléments pour le diagnostic différentiel entre radionécrose et tumeur cérébrale.
Devant une lésion hétérogène, hémorragique, touchant les 2 thalamus et s’étendant aux capsules internes, une thrombose veineuse profonde pourra être
discutée.
Résumé :
Une lésion expansive intracrânienne n’est pas forcément d’origine tumorale. Les principaux diagnostics différentiels sont les lésions infectieuses , inflammatoires
et vasculaires. Les données cliniques et l’imagerie morphologique permettent souvent d’orienter le diagnostic. Mais les techniques de diffusion, perfusion et la
spectro IRM apportent souvent des informations complémentaires utiles au diagnostic différentiel. L’imagerie de diffusion permettra ainsi de différencier un abcès
cérébral à pyogène et une tumeur à centre nécrotique, en montrant une chute du coefficient de diffusion au sein du premier. L’imagerie spectroscopique et l’
imagerie de perfusion, apporteront des éléments pour le diagnostic différentiel entre radionécrose et tumeur cérébrale. C’est donc l’association des données
cliniques, biologiques et de l’imagerie multimodale qui permettront d’approcher le diagnostic étiologique.
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Anatomie du pancréas : savoir ce qui est utile
Auteurs M ZINS
PARIS - FRANCE
Spécialité / Thème Digestif
Programmation Séance ''3304 - Le pancréas et ses sortilèges''
Dimanche 23 octobre 2011
de résumé 011021
Messages à retenir :
L’artère gastro-duodénale et la veine mésentérique supérieure sont les deux éléments anatomiques permettant de séparer tête et isthme du pancréas. La veine
gastro-épiploïque et le tronc gastro-colique sont les éléments veineux dilatés en cas de sténose ou d’occlusion de la veine splénique . Le crochet du pancréas est
la partie de la glande située en arrière des vaisseaux mésentériques. La lame retroportale est une cloison verticale conjonctive dense située en arrière de l’axe
veineux mésentérico-porte et qui unit le crochet pancréatique au bord droit de l’AMS.
Résumé :
L’isthme n’est pas en avant des vaisseaux mésentériques, mais en avant et à droite, venant au contact de l’origine de l’artère gastro-duodénale. Le crochet
pancréatique est rétromésentérique au contact de la lame rétroportale. Celle-ci est souvent envahie par les cancers siégeant au sein du crochet, expliquant le
taux important de résection R1 (marges microscopiques envahies) après duodéno-pancréatectomie céphalique.
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Comprendre et reconnaître les anomalies du pancréas
Auteurs Y MENU, A RUIZ
PARIS - FRANCE
Spécialité / Thème Digestif
Programmation Séance ''3304 - Le pancréas et ses sortilèges''
Dimanche 23 octobre 2011
de résumé 011022
Messages à retenir :
Les anomalies du pancréas sont fréquentes, mal comprises et souvent ignorées. Elles peuvent avoir de sérieuses conséquences cliniques. Il est possible de les
identifier par l'imagerie en comprenant les différents types d'anomalies développementales. Ceci est important pour la détection, la compréhension et le
traitement de certaines maladies du pancréas.
Résumé :
Le pancréas normal correspond classiquement à la fusion des deux ébauches pancréatiques primitives dorsale et ventrale, développées à hauteur de ce qui
deviendra le duodénum. Ces deux ébauches fusionneront par une double rotation et donneront respectivement la partie haute de la tête, le corps et la queue
(dorsale) et la partie basse de la tête (ventrale). Le canal de Wirsung définitif sera une combinaison des canaux des deux ébauches. Même si la réalité est un peu
plus complexe, on peut schématiser ces anomalies selon quatre types principaux : le défaut ou l'insuffisance de rotation de l'ébauche ventrale est à l'origine du
pancréas annulaire, la migration caudale ou céphalique d'une ébauche crée des glandes pancréatiques ectopiques, la migration de cellules pancréatiques, ou
encore la présence d'ébauches surnuméraires réduites à des ilôts cellulaires, est à l'origine du pancréas aberrant, principalement dans la paroi duodénale, le
défaut de fusion des canaux des deux ébauches est la cause du pancreas divisum. Concernant le duodénum, l'anomalie la plus courante est la présence de
diaphragmes, la duplication est très rare. La connaissance de ces anomalies permet de mieux identifier et comprendre les conséquences telles que les sténoses
duodénales, les pseudotumeurs liées à un pancréas ectopique, la dystrophie kystique du duodénum et le diverticule duodénal inversé.
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