Maternel Jules Ferry - La Celle Saint

Secteur Enfance/Jeunesse
Des loisirs plaisirs pour agir et s’épanouir
PROJET PEDAGOGIQUE
DES ACCUEILS EXTRA ET
PERISCOLAIRES
JULES FERRY MATERNEL 2015 -2016
2 ALLEE DES BOIS BLANCS- 78170- LACELLE SAINT CLOUD
1
Le sommaire un peu sommaire.
1° LE CONTEXTE
La ville
La structure et ses alentours
Public, périodes et horaires
2° LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Les objectifs opérationnels
Les démarches
3° L’ORGANISATION DES DIFFERENTS TEMPS PERISCOLAIRES
L’accueil du matin
La pause méridienne
Le TAP
L’accueil du soir
Le mercredi
L’extrascolaire ou accueil de loisirs
4° LA VIE QUOTIDIENNE
Les règles de vie
Les repas
Les temps calmes
L’activité manuelle
Les temps informels
Le jeu support à l’imagination
La sécurité
Le suivi sanitaire
5° LES CRITERES D’EVALUATION DE NOS ACTIONS
6° l’EQUIPE
Le rôle Des adultes
L’organisation avec l’équipe
Le suivi des animateurs et des stagiaires
Les partenaires
Les annexes
Le projet éducatif
L’activité
La bienveillance institutionnelle
Le jeu chez l’enfant
Le guide usuel
2
Ma vision des accueils périscolaires
Pour moi, les différents temps d’accueil péri et
extrascolaires ainsi que l’accueil de loisirs, sont des
moments pour apprendre la vie en société. En
apprenant à se respecter, à respecter les autres,
respecter les règles. Ce sont des temps où le jeu et
les loisirs sont rois, c’est en jouant que l’enfant
construit son « Je ». Temps d’apprentissage, de
découverte et d’expression, ils doivent permettre à
chaque enfant de se dépasser, s’exprimer,
découvrir des sensations nouvelles, découvrir le
monde qui nous entoure.
Apprendre à devenir grand.
3
1) LE CONTEXTE
La ville
La ville de La Celle Saint Cloud est une ville d’environ 22 000 habitants, située à 12 km de
Paris, à l’ouest, dans le département des Yvelines.
La Celle Saint Cloud est entourée de zones naturelles (bois, étangs, jardins,…) occupant
35% du territoire qui offre un cadre de vie privilégié pour les Cellois.
Ressources du milieu : une piscine et un théâtre municipal, deux grands parcs de jeux avec
des structures en bois, d’autres accueils de loisirs, une MJC, un centre social, un centre
d’art (le Carré des Arts).
La structure et ses alentours
Le périscolaire maternel Jules Ferry est implanté dans l’école du même nom, cela permet
une mutualisation des moyens mais ne favorise pas une véritable coupure spatiale entre les
temps d’école et de loisirs.
Nous disposons de :







Une grande salle d’accueil
Une salle de motricité à l’étage
un dortoir de 50 places,
Un réfectoire maternel d’une centaine de places,
Des sanitaires en bas et à l’étage,
Une cour avec des jeux en bois, une cabane avec des vélos,
Un terrain en herbe clôturé.
Un des grands avantages dont nous disposons, c’est la proximité avec la forêt de
Beauregard, pratique pour les grands jeux ou tout simplement les balades, mais aussi
proche de l’accueil de loisirs élémentaire Jules Ferry pour des échanges inter-centres,
notamment avec nos grandes sections (6 ans) qui y seront l’année prochaine.
4
Public accueilli, périodes et horaires d’ouvertures.
Origine sociale mixte : diversité de cultures et de religions, c’est un public maternel âgé de
3 à 6 ans dont les parents travaillent. Suite à la réforme des rythmes éducatifs, chaque
enfant scolarisé peut participer sans obligation, sans participation financière des parents,
aux TAP à raison d’une séance par semaine. Le mercredi matin étant réservée à
l’enseignement, l’après-midi devient alors un temps périscolaire.
Les différents accueils périscolaires et le quota d’enfants par adulte appliqué par la ville :

l’accueil du matin 1 adulte pour 10 enfants

la pause méridienne 1 adulte pour 10 enfants

les TAP (temps d’activités périscolaires) 1 adulte pour 10 enfants

le mercredi après-midi 1 adulte pour 8 enfants

l’accueil du soir1 adulte pour 10 enfants
Extra-scolaire :

l’accueil à la journée complète pendant les vacances scolaires 1 adulte pour 8
enfants
En moyenne, le nombre d’enfants par temps:
Nombre
d’enfants
Accueil
Pause
Tap
Tap
Accueil
matin
méridienne
mardi
vendredi
soir
15
115
80
50
7h30/
11h30/
14h45/
8h30
13h30
16h00
mercredi
vacances
70
48
50
14h45/
16h00/
11h45/
7h45/
16h00
18h30
18h30
18h30
7 adultes
En
fonction
du
nombre
d’enfants
Horaires
Nombre
d’encadrants
2 Atsem
11 adultes
8
adultes
6 adultes
7
adultes
Pour tous ces temps ce même document sera notre guide
5
2) LES OBJECTIFS PEDAGOGIQUES
Nous avons travaillé à partir de ces éléments de départ :
 3.1 Les valeurs éducatives de la ville sont en annexe, nos objectifs pédagogiques
découlent de celles-ci, elles sont nos repères et guides.
 3.2 La bienveillance institutionnelle (en annexe) document sur lequel l’ensemble des
animateurs et directeurs a travaillé pour mettre au point ce fascicule, qui explique,
identifie et éveille les consciences.
 3.3 Notre thème général est un vecteur ou un support pour dynamiser la vie de
l’accueil du mercredi. Cette année, les thèmes sont les quatre saisons, et nos règles
de vie sous différentes formes.
 3.4 Pour mieux nous adapter à la réalité du terrain, nous avons relevé les
constats ci-dessous:
-
-
Les temps périscolaires se font sur la même école, avec les mêmes enfants, et
quasiment les mêmes animateurs. Les objectifs restent donc les mêmes, ils
s’affinent. C’est même plus pertinent puisque nous avons un meilleur suivi des
enfants, une meilleure vision de leur journée, une meilleure continuité
L’éducation est l’affaire de tous, nous sommes complémentaire avec l’école, nous
avons notre place.
Parmi les valeurs éducatives de la ville, nous allons développer deux axes incontournables
en maternelle, elles peuvent permettre de réaliser plusieurs objectifs. Relier entre eux, ces
différents objectifs, susceptibles de se soutenir ou de se renforcer mutuellement, assurent
une continuité de notre démarche pédagogique
 Favoriser la socialisation de l’enfant.
 Encourager l’enfant à être plus autonome.
favoriser la socialisation
les objectifs opérationnels
nos démarches
-

Pour que l’enfant puisse
mieux comprendre et mieux
respecter les règles de vie de
l’accueil
-

Qu’il développe l’entre-aide
-
Avoir des règles communes avec l’école pour
éviter les contradictions
L’explication et la répétition de celles-ci, mise
en place d’un jeu,
des affiches explicatives faites avec les
enfants
Des grands jeux avec des équipes
mélangées
Mise en place d’activités décloisonnées
6
-
Organisation de jeux de coopération
-
Individualiser nos réponses et nos actes en
fonction de chaque enfant
Favoriser les repères humains, répondre aux
demandes de câlin
Respecter les besoins fondamentaux
Apprendre aux enfants l’hygiène, multiple
passages aux toilettes
Alterner les moments calmes et ceux plus
rythmés
Surveiller l’état de santé de l’enfant et
apporter les soins adéquats
Etre attentif auprès de tous les enfants
Rester alerte et combattre la violence
institutionnelle
-

Qu’il se sente en sécurité
physique, morale, sanitaire et
affective
-

Qu’il se sente en confiance
-

qu’il ne se lasse passe
-

qu’il puisse s’approprier les
lieux
-
Valorisations des acquis ou des tentatives
Faire ou ne pas faire l’activité, ne rien
n’imposer tant que cela est possible
Poser un cadre sécurisé et sécurisant
Etre à l’écoute et impartiale, valoriser, féliciter,
encouragés, les enfants se sentant soutenus,
pourront se réaliser
permettre de garder le doudou, le temps qu’il
leur sera nécessaire
ouvrir un coin multi jeux et jouets en libre
accès pour favoriser la communication
verbale, le mimétisme, apprendre à être
ensemble
achats d’une multitude de jeux, la diversité
évite la lassitude
une certaine souplesse dans l’organisation
(horaires) de l’accueil permet une meilleure
prise en compte des intérêts de l’enfant
appropriation des espaces décorés par les
enfants
personnalisation des porte-manteaux, l’enfant
doit savoir où se trouve ce dont il a besoin (les
toilettes, ses affaires, son doudou….)
7
-
-

qu’il puisse s’ouvrir aux autres
-
différentes rencontres avec les autres accueils
de loisirs de la ville sous forme de grands
jeux, de spectacles
des rencontres pour les enfants de grande
section avec les CP de l’accueil de loisirs
Jules ferry dans lequel ils iront l’année
prochaine
Mise en place d’un marché de Noël : son
ambition première est de mobiliser et d’investir
les enfants et leurs parents autour d’un but
commun : le Téléthon auquel sont versés les
dons récoltés, et dans un second temps
favoriser un moment d’échange
enfants/parents /animateurs.
encourager les enfants à être plus autonomes
les objectifs opérationnels
nos démarches
-

Qu’il puisse effectuer les gestes simples
de la vie quotidienne, (s’habiller et se
déshabiller seul, trouver ses affaires,
mettre son manteau)……
-
-
L’équipe prend le temps, aide,
accompagne, guide mais évite de
faire à la place de l’enfant, il
l’encourage et le valorise
Des espaces nominatifs sont
attribués à chaque enfant (lit,
porte manteau….)
Mise en place de caisses
individuelles pour le déshabillage,
cela évite le mélange d’affaires, et
facilite l’habillage
Prendre du temps pour leur
apprendre à attacher et mettre
leur manteau, ainsi que leurs
chaussures
8
-

Qu’il participe au service du repas,
coupe sa viande, se serve seul
-

Qu’il range les jeux et le matériel utilisé
-
Nous avons mis en place un jeu
de
cartes qui symbolise une
tâche à effectuer durant le service
par les enfants. Ces cartes sont
tirées au sort, ainsi les enfants
effectuent ces tâches au hasard.
Ces tâches sont : remplir la carafe
d’eau, remplir la corbeille à pain à
l’aide d’une pince, aller chercher
les pots pour que les enfants,
rangent leurs couverts sales,
empiler les assiettes vidées, aller
chercher le produit laitier, apporter
le dessert et laver la table.
L’enfant apprend à se servir seul
Il vide son assiette dans la
poubelle de table et range ses
couverts dans les pots.
Il apprend à couper sa viande.
Espaces de rangement précis
pour chaque chose, symbolisé par
des images ;
Explication du respect des autres,
du matériel, des locaux
Aider un enfant dans sa vie quotidienne ne relève pas de règles techniques mais d’écoute,
d’attention et de compréhension, il s’agit de faciliter l’autonomie par l’accompagnement,
d’aider à faire et non de faire à la place ni de laisser seul.
Le jeu a un rôle fondamental chez l’enfant, notamment dans son processus de socialisation,
dans son évolution vers l’autonomie, et la découverte de soi. Il est le premier support de
l’équipe, pour apprendre à l’enfant à devenir grand.
9
3) L’ORGANISATION DES DIFFERENTS TEMPS PERISCOLAIRES
Le mercredi après midi
L’organisation de la vie quotidienne
11h45
Récupération des enfants dans les classes/temps de vie/toilettes
12h00
13h00
13h45
repas
Temps de repos
Lever des « non dormeurs »/ activités
activités
Réveil des grands
activités
15h00
15h30
15h45
16h00
16h30
18h30
Réveil des derniers dormeurs/petits
récréation
Gouter/ sensibilisation
Activité/récréation/départ échelonné
Fermeture de l’accueil
Nous allons garder le même rythme que durant l’école, c'est-à-dire qu’après la classe, nous
allons directement à table, puis au temps calme. Cela nous laisse plus de temps l’aprèsmidi pour passer des moments ensemble dans l’animation et la bonne humeur.
10
L’ACCUEIL DU MATIN MATERNELLE
Introduction :
Le temps d’animation des activités périscolaires est caractérisé par un paradoxe. Il marque
le début le milieu et la fin d’une journée d’école ; détermine la césure entre des moments de
la journée scolaire, se déroulant dans les locaux de l’école ; pourtant il doit se distinguer
d’une journée scolaire. S’en différencier même. C’est alors qu’il prend tout son sens et revêt
un intérêt pour les enfants. Il est important ici de prendre en compte la journée de l’enfant à
l’école.
Les horaires, les locaux et l’équipe encadrante :
Les enfants sont accueillis de 7h30 à 8h30 dans les locaux de l’école. Nous disposons d’1
grande salle d’activité adaptée et aménagée. L’arrivée des familles se fait de façon
échelonnée. Elles sont accueillies par 2 ATSEM pour une moyenne de 15 enfants.
Accueillir et occuper des enfants le matin dès 7h30 le matin est quelque chose de délicat et
d’important. L’enfant commence sa journée par une séparation d’avec ses parents d’où
l’importance d’un accueil personnalisé et d’une mise en confiance des parents et des
enfants. Cela passe par une attitude avenante, du dialogue, être à l’écoute des enfants et
répondre à leurs besoins. Pour cela différents pôles (construction, dessins, coin lecture,
dinette) sont installés dans la salle, ainsi ils peuvent jouer avec les copains, avec les
ATSEM ou bien seuls. Les enfants sont libres d’aller là où ils se sentent le mieux. L’équipe
se voudra attentive, à l’écoute et rassurante.
Nous leur apprendrons à respecter les autres et le matériel mise à disposition, nous les
inviterons au rangement également.
LA PAUSE MERIDIENNE
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Premier service
horaires
Nombre d’enfants
Nombre d’adultes
11h30
45
4
23
2
45
4
12h20
12h00
Deuxième service
12h45
troisième service
12h25
13h15
Pour les petits
Les enfants dans le réfectoire : Les enfants prennent et mettent leurs bavoirs puis
s’installent.
Ils parlent à table sans crier. L’enfant peut être responsabilisé s’il le souhaite.
Les adultes dans le réfectoire :
Nous mettons l’accent sur la bonne tenue à table, la politesse, le partage, le respect de la
nourriture, l’hygiène
et l’autonomie.
L’adulte prend connaissance de la liste des enfants soumis à un régime alimentaire,
affichée sur le mur du réfectoire. Les paniers repas sont stockés dans un réfrigérateur
spécial P.A.I (Protocole d’accueil individualisé) et réchauffés dans un four à micro-ondes
spécial P.A.I.
La quantité d’aliment servie à chaque enfant, dépend de sa faim et de son envie. Par contre
les enfants qui disent ne pas aimer du tout, sont quand même servis en petite quantité, afin
de les inciter à goûter.
En aucune manière, nous ne forçons les enfants à manger.
Nous veillons à ce qu’ils aient quelque chose dans le ventre avant de sortir du réfectoire.
Nous servons les enfants, puis progressivement, ils apprennent à se servir seuls. Nous les
aidons à couper leur viande et leur montrons comment faire. L’adulte doit rester un maximum
à table avec les enfants, ce qui permet de dialoguer, échanger et réguler le niveau sonore des
tables.
L’enfant va remplir la carafe d’eau, il va chercher les pots de débarrassage pour pouvoir
ranger les couverts sales.
L’enfant apprend à se servir seul à boire.
Pour une question d’hygiène, les enfants vont chercher le pain pour leur table à l’aide d’une
pince.
Les enfants doivent rester assis tout le long du repas, sauf lors du débarrassage, ils peuvent
alors se déplacer seulement avec l’accord de l’adulte.
Sortie du réfectoire et dortoir:
De façon échelonnée, les adultes emmènent les enfants aux toilettes. Ceux-ci se déshabillent
devant dans leurs classes respectives, dans des casiers nominatifs, puis ils prennent leurs
doudous et vont au dortoir. Un lit leur est attribué pour toute l’année. Musique douce et
relaxante pour les apaiser.
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Pour les plus grands
Les animateurs récupèrent les enfants des 3 classes de l’étage, ils mettent leurs manteaux
et descendent pour un deuxième appel, puis ils sortent jouer dans la cour.
Nous avons fait 3 groupes : les bananes, les fraises et les pommes.
Au retour des vacances de printemps (en fonction de l’assimilation des règles), ils mangeront
quand et avec qui ils souhaitent.
Une semaine au mois de juin sera consacrée à l’apprentissage au self, en effet les grandes
sections iront déjeuner en élémentaire pour les initier à la prise du plateau et accessoires,
ainsi que faire connaissance avec l’équipe encadrante et des locaux.
Passage aux toilettes
Dans les toilettes, l’adulte vérifie qu’ils se lavent bien les mains avec du savon et qu’ils tirent
leur chasse d’eau.
Les enfants dans le réfectoire:
Nous avons mis en place un jeu de cartes qui symbolisent une tâche à effectuer durant le
service par les enfants; ces cartes sont tirées au sort, ainsi les enfants (moyens,
grands) effectuent ces tâches au hasard. Ces tâches sont : remplir la carafe d’eau, remplir la
corbeille à pain à l’aide d’une pince, aller chercher les pots pour que les enfants rangent leurs
couverts sales, empiler les assiettes vidées, aller chercher le produit laitier, apporter le dessert
et laver la table. L’enfant apprend à se servir seul à boire. Il se sert l’entrée seul. Il vide son
assiette dans la poubelle de table et range ses couverts dans les pots. Il apprend à couper sa
viande.
Vers 13h15 : Les premiers enfants qui ont fini passent aux toilettes, se lavent les mains et la
bouche. Le passage se fait de façon échelonnée. Les enfants mettent leurs manteaux puis
sortent. Si la météo le permet, l’animateur les emmène dans la cour jusqu’à 13h20. En cas de
pluie, les animateurs les accompagnent dans la grande salle de motricité.
13h 20 : fin du service: Arrivée des maîtresses et transmission des informations.
Le T.A.P. (temps d’activité périscolaire)
L’équipe qui intervient durant les TAP est quasiment la même que celle des temps
périscolaires et de l’accueil de loisirs, ce qui est un avantage pour les enfants surtout en
début d’année, ils nous reconnaissent et sont en confiance.
Elle se compose de :
5 ATSE, Sandrine, Amina, Fanny, Caroline, Gigi
6 ANIMATEURS diplômés ou en cours : Gwendoline, Sylvie, Evelyne, Sarah, Carmen,
13
1 éducateur sportif, Kamel
S’y ajoute la directrice
Les différents lieux dans lesquels nous pouvons évoluer :
L’accueil de loisirs Jules Ferry élémentaire, le gymnase,
La salle de motricité, la grande salle d’accueil de l’école et le réfectoire.
Aux beaux jours, nous pouvons également utiliser le jardin boisé devant l’école et la forêt.
14h45 Les enfants sont récupérés dans les classes, nous vérifions les présences à l’aide
de listes pré établies. Les enseignantes nous communiquent les absences du jour.
Nous rassemblons Les moyens et les grands dans la salle de motricité, ensuite ils sont
redirigés en fonction de l’activité. Celle-ci est choisie en début de cycle (période entre
vacances) la suivent jusqu’au terme, selon l’esprit et la logique des TAP. Ces activités
sont réfléchies en amont via un projet, et sont prévues sur plusieurs séances. Toutefois un
enfant à qui l’activité choisie ne convient pas en fin de compte peut évidemment changer
(pas à chaque séance cependant.)
Pour la petite section, un adulte prend en charge le dortoir, nous ne réveillons pas les
enfants pour qu’ils aillent en activité, ils se réveillent progressivement.
Un autre aide à habiller les enfants levés, puis un dernier réceptionne les enfants dans la
grande salle.
Nous laissons les petits qui arrivent du dortoir, finir tranquillement de se réveiller.
Différents pôles d’activités leur sont proposés dans la grande salle d’accueil : jeux de
construction, puzzles, dessins, jeux libres, rêver. La possibilité de faire une activité
manuelle plus suivie est proposée, ainsi qu’un atelier plus sportif dans la salle de
motricité.
Ce temps d’accueil et d’accompagnement ludiques doit être caractérisé par la
reconsolidation du « Je » de chaque enfant après une journée d’école et ce par les rires,
la liberté de manifester une non envie de….. Ce doit être pour l’enfant un temps de
détente, d’échanges privilégiés avec les copains et les adultes qui l’entourent.
Quelques exemples de projet réalisés : jardinage, cuisine, éveil gestuel, modelage avec
différentes matières, courses d’orientation.
Malgré tout, le temps d’activité est très court, l’animateur doit s’adapter et veiller à ne pas
les bousculer. Le bien être avant le rendement.
15h00 Les enfants sont en activité.
15H50 Retour des groupes, les enfants sont répartis sur 2 espaces :
Les enfants partant à 16h00 sont regroupés sur les bancs de la salle d’accueil, les enfants
allant à l’accueil du soir, jouent dans la cour.
L’ACCUEIL DU SOIR
Avec différentes personnes et différents fonctionnements, les enfants sont constamment
sollicités. En fin de journée ils sont fatigués et saturés ce qui rend l’accueil du soir
complexe. Si l’accueil périscolaire est un mode de garde répondant à une demande des
parents, c’est un lieu de loisirs disparate pour les enfants, l’équipe ne conçoit, ni ne se limite
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à cette seule vision. Bien plus, elle s’inscrit dans une démarche éducative qui cherche à
apporter à l’enfant les éléments de son épanouissement.
Les horaires, les locaux et l’équipe d’animation :
Les enfants sont accueillis de 16h00 à 18h30 dans les locaux de l’école. Les familles
peuvent venir récupérer leur enfant à tout moment selon leur forfait.
Nous disposons de : 1 grande salle d’activité adaptée et aménagée, 1 grande cour, un
réfectoire pour y prendre le goûter avec possibilité d’y faire des ateliers, des sanitaires en
bas, une grande salle de motricité pour y faire des jeux plus dynamiques.
L’équipe est constituée en plus de la directrice, de 6 animateurs BAFA pour plus d’une une
soixantaine d’enfant. Ces animateurs travaillent à temps complet sur la ville. Deux d’entre
eux officient sur la pause méridienne de l’école.
Nous visons plusieurs objectifs :



favoriser le rythme de l’enfant
favoriser la socialisation
amener progressivement à l’autonomie
Nous donnerons à l’enfant la possibilité de faire ou pas les activités proposées. Nous lui
laisserons l’occasion et l’espace d’agir seul (sous surveillance) sans l’intervention
systématique de l’animateur. Pour cela différents pôles (construction, dessins, coin lecture,
dînette) sont installés dans différentes salles, ainsi ils peuvent jouer avec les copains, ou
bien seuls. Les enfants sont libres d’aller là où ils se sentent le mieux. L’équipe se voudra
attentive, à l’écoute. Pour les enfants toujours en demande d’activités, nous en proposons
des diversifiées, avec ou sans thème, suivant la saison, en fonction de l’actualité. Toujours
en proposant du manuel ou du sportif. Ces activités pourront être lâchées à tout moment.
Le gouter est un moment convivial, nous partageons tous le même encas, aux tables nous
apprenons à nous écouter, les règles de politesse y sont soulignées. Les enfants s’initient
au tartinage, se servent seuls la boisson, et aident au débarrassage.
Les règles de vie sont expliquées et revues fréquemment avec les enfants sous forme de
questions/réponses.
Afin que l’enfant acquière une plus grande autonomie et développe sa motricité et sa
personnalité, l’équipe aide, accompagne, guide mais évite de faire à sa place, en ayant une
démarche d’incitation, d’encouragement et de valorisation. Nous leur apprenons à
respecter les autres en passant par le jeu collectif, jeu de coopération, l’activité manuelle.
Par ces biais là nous développons un esprit de coopération et d’entre aide entre les enfants.
Nous les invitons au rangement du matériel mise à disposition.
Les parents sont informés du vécu de la journée de leur enfant et des éventuelles difficultés
rencontrées ou des acquisitions réalisées. Nous travaillons en partenariat avec l’école pour
une meilleure transmission d’informations et une meilleure cohérence.
L’extra-scolaire ou accueil de loisirs durant les vacances scolaires
15
Horaires : de 7h45 à 18h30 sans interruption. Durant les périodes de vacances, l’accent est
mis sur le dépaysement, l’imaginaire, non pas que ce ne soit pas le cas sur d’autre temps,
mais le fait d’avoir les enfants sur une période plus longue, cela ouvre plus de possibilités.
Des petites saynètes sont jouer par les animateurs, ils incarnent des personnages pour
mieux les faire voyager.
4) LA VIE QUOTIDIENNE
Les règles de vie.
Les règles de vie de l’accueil ont pour but de permettre le déroulement harmonieux de la vie
en collectivité. Elles sont nécessaires. Certes ce sont des contraintes pour l’enfant, mais
elles permettent surtout d’assurer la liberté, le bien-être et la sécurité de tous.
En
maternelle l’intégration des règles est longue, il faut donc souvent les répéter et les
expliquer. Les journées de l’enfant sont coupées par différents temps et différents acteurs,
il faut donc tenter d’avoir le même fonctionnement que l’école, pour éviter de compliquer
l’acquisition de celles-ci. Nous n’oublierons pas de les complimenter, car cela permet de
leur rappeler nos attentes. Nous les valoriserons pour leur donner envie de recommencer.
Les repas.
-
Le déjeuner
Nous gardons les mêmes objectifs que sur la pause méridienne en période scolaire. Nous
fonctionnons avec deux services qui se chevauchent pour privilégier le calme et les petits
groupes.
Les repas sont préparés par un prestataire de service, et livrés en liaison froide dans l’office
de l’école. Une dame d’office a en charge le réchauffage des plats, la mise de table ainsi
que le nettoyage du réfectoire. Elle est sous la responsabilité du service restauration,
toutefois je me dois d’être vigilante quant aux règles d’hygiène et de sécurité.
-
Le goûter
Moment convivial et d’échange par groupe d’âge. Les animateurs profitent de ce moment
pour faire le bilan de la journée avec les enfants. Il peut aussi servir aux sensibilisations par
les animateurs, pour propulser le thème.
Les temps calmes :
Musiques relaxantes et/ ou histoires sont proposées aux enfants. Le dortoir est en priorité
pour les enfants qui dorment beaucoup. La sieste est prioritaire par rapport à l’activité. Nous
attachons une grande importance au sommeil, le corps récupère, et se régénère. Dormir
aide à grandir, à mémoriser ce qu’on apprend et à reposer son cerveau. Les moyens et les
grands sont allongés sur des matelas installés à cet effet, et sont levés au bout de 30
minutes s’ils ne dorment pas. Nous ne forçons pas les enfants à dormir.
L’activité manuelle, sportive artistique
Cette année nous avons ajouté des temps d’activité sur la fin d’après-midi après le gouter,
car la matinée est consacrée à l’école.
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L’activité est mise en place en fonction des besoins, des envies des enfants, et adaptée à
leurs capacités.
* En annexe, un travail issu d’une réflexion commune sur l’activité. Elle est pour nous un
bon support pour déployer une multitude d’objectifs. L’activité pour nous n’est pas
obligatoire. Tant que cela est possible l’enfant choisit de la faire ou pas, il peut jouer
librement, toujours sous la surveillance d’adultes.
- Pourquoi et sens de l’activité :
Elle améliore la dextérité, apprend à utiliser un outil en prenant les précautions nécessaires.
Développe la concentration et la mémoire, l’écoute, le respect d’une démarche et des
consignes (dans certains cas), des règles du jeu. Elle favorise l’échange, la coopération,
elle permet de faire des choix, elle valorise et peut permettre de casser les étiquettes. Les
enfants peuvent même se surpasser, et apprivoiser leur peur. Elle instaure une
communication entre et avec les enfants, et établit une relation de confiance.
Elle développe l’imagination, l’autonomie et l’esprit créatif. Elle fait passer aux enfants un
moment agréable.
-
Attitudes et rôle de l’animateur :
Prévoir le matériel avant, il est conseillé de faire l’activité avant (prototype). L’animateur
doit aider, conseiller, apprendre à utiliser certains instruments. L’animateur est capable de
proposer une activité intéressante, que les enfants ne connaissent pas. Il peut aussi
suggérer des idées à des enfants qui n’en ont pas. Mais il veillera à ne pas brider ceux qui
ont des idées. Eviter de faire à la place de l’enfant. Pour l’animateur 20% de préparation
et pour l’enfant 80% de réalisation. Intervenir seulement au moment opportun, en cas de
difficultés. Ne pas dénigrer ce qu’a fait un enfant. Favoriser l’entraide entre les
participants. Il doit, bien sûr, veiller à la sécurité. L’animateur est toujours impartiale, ne
triche pas et montre l’exemple. Il fait participer les enfants au rangement de l’atelier.
-
Mise en valeur :
Certes l’activité manuelle, par elle-même est déjà riche ; mais on ne peut la concevoir sans
la mise en valeur des réalisations. Le champ des activités est aussi large que :
Danser, chanter, mimer, jouer la comédie, inventer des histoires….
Fabriquer des accessoires pour d’autres activités, comme un spectacle.
Fabriquer des jeux de société, réaliser des éléments de décoration.
Fabriquer des objets pour jouer avec (véhicule à partir de briques de lait ou de jus de fruit).
Tout simplement pour le plaisir de couper, de coller, de peindre, de donner des coups de
marteau, malaxer de la pâte, etc.
Les temps informels.
Ils sont proposés aux enfants à différents moments de la journée, ce qui leur permet
d’évoluer à leur rythme et de se distraire « à leur façon ». C’est dans ces moments que
l’animateur peut faire appel à ces quatre principes que sont : donner à jouer, jouer avec,
faire jouer et laisser jouer. Toujours sous la surveillance d’adulte.
Ces temps libres sont placés avant et après chaque activité ; ce qui permet d’avoir un
temps pour les derniers préparatifs ou le rangement tout en permettant aux enfants de
s’épanouir pleinement en sécurité et de manière autonome. Ce sont aussi des temps où les
animateurs échangent avec les enfants.
17
Le jeu ou jouet support à l'imagination et à la créativité
Le jeu permet à l'enfant d'interpeller son imaginaire, de développer sa pensée créative et sa
personnalité. En jouant, l'enfant s'évade du monde réel au profit d'un monde imaginaire, qui
évolue de l'imitation au rêve. Quand il reproduit une situation, l'enfant se raconte des
histoires, s'invente des aventures. Sa capacité à rêver et son imagination sont ainsi mises
à l'épreuve. Généralement, les situations de jeu reproduisent des actions correspondant à
l'environnement de l'enfant ou issues de films, de bandes dessinées ou des séries animées
télévisées dont l'univers imaginaire lui a plu et le fait rêver. L'enfant crée son propre
scénario autour de l'objet, il évolue ainsi à travers le jouet et son développement intellectuel
en est favorisé.
Le jouet est un excellent moyen pour l'enfant, de faire l'apprentissage de la vie en société. A
travers les jeux d'imitation, l'enfant Il découvre les fonctions essentielles de la vie en société
ou en famille et développe alors les mêmes facultés que les adultes. Il entre ainsi
progressivement dans le monde pour se sociabiliser et de développer ses capacités à
communiquer.
A travers les jeux de société, l'enfant s'habitue peu à peu à respecter les règles, attend son
tour et réagit positivement s'il perd. Il commence par les jeux de règles les plus simples,
préludes à la bonne intégration sociale (loto, domino, jeu de parcours mené par le hasard,
jeux de mémoire). En suivant son développement intellectuel, il s'attellera à des jeux de
règles de plus en plus complexes qui favorisent le raisonnement par déduction et aident
l'enfant à établir des hypothèses et des stratégies.
Le jeu a un rôle fondamental dans le processus de socialisation de l’enfant, dans son
autonomie mais pas seulement, il est le premier support de l’équipe, pour apprendre à
l’enfant à devenir grand.
La sécurité.
Les parents doivent se présenter à un des responsables présents à l’accueil pour faire part
de leur arrivée ou de leur départ. Le plan Vigipirate est toujours d’actualité, qui plus est en
« alerte attentat. » Les portes d’accès de l’accueil sont fermées toute la journée. Le soir,
seuls les parents et les personnes inscrites sur la fiche de renseignement seront autorisées
à prendre l’enfant et devront présenter leur pièce d’identité la première fois.
Le suivi sanitaire.
L’équipe est vigilante quant aux blessures qui pourraient atteindre les enfants. Si la
blessure n’est pas grave, par téléphone ou le soir même les parents sont contactés. Le
cahier d’infirmerie nous permet d’avoir un suivi et de répertorier toutes les blessures et les
soins apportés. Si la blessure est plus grave, les parents en sont informés immédiatement.
S’ils ne peuvent pas se déplacer rapidement, nous ne prenons aucun risque, l’enfant est
évacué à l’hôpital le plus proche par les services d’urgences.
Tous les enfants possèdent une fiche sanitaire où les informations importantes sont
répertoriées. Pour les enfants dont l’état de santé l’impose, des protocoles particuliers ont
été établis en début d’année un PAI (Protocole d’Accueil Individualisé) permettant aux
animateurs en cas de besoin, d’administrer un médicament, et aux enfants d’apporter leurs
paniers repas le cas échéant. Il est demandé une surveillance accrue des enfants ayant un
protocole d’accueil individualisé (P.A.I.) ou un régime alimentaire particulier ; il en va de la
sécurité de l’enfant, donc avant chaque repas, l’animateur doit s’informer des
18
recommandations particulières concernant ces enfants-là. Une fiche récapitulative des
différents avec régime est affichée dans la salle de restauration.
5) Critères d’évaluation de nos actions :
-
le retour fait par les parents et les enfants,
la participation et la motivation des enfants aux activités proposées,
l’évolution des enfants, l’intégration des règles de vie
les enfants respectent les autres, le matériel, les lieux
ils prennent plaisirs à faire les choses eux-mêmes
Les jeudis, sont réservés pour faire des bilans du mercredi et réajuster ou modifier nos
actions ou notre fonctionnement si cela est nécessaire.
Le projet pédagogique n’est pas un document figé, il peut être réactualisé à tout moment.
6)
L’équipe périscolaire
NOM
PRENOM
QUALIFICATIO
N
SITUATION
midi
soir
TAP
Mercredi
DIRECTRICE :
GIRALDO
CRISTINA
BAFD
TITULAIRE
x
x
x
x
SYLVIE
GUILLOUET
BAFA
TITULAIRE
x
x
x
x
BRENIERE
GWENDOLINE
BAFA
CONTRACTUELL
E
x
x
x
MANGIN
EVELYNE
SANS
QUALIFICATIO
N
x
x
ANIMATEURS :
x
CONTRACTUELL
E
PRICILIA
BAFA
CONTRACTUELL
E
SARAH
BAFA EN
COURS
CONTRACTUELL
E
x
x
x
CARMEN
BAFA EN
COURS
CONTRACTUELL
E
x
x
x
TITULAIRE
5
5
Les ATSEM
x
TELLIEZ
J-FRANCOIS
BAFA
TITULAIRE
X
DESLORIEUX
ANNE
BAFA
TITULAIRE
X
ROBION
SOPHIE
BAFA
TITULAIRE
X
ROBILLOT
BENOIT
BAFA
CONTRACTUEL
X
x
19
Nous essayons dans la mesure du possible, de faire en sorte que les membres de
l’équipe soient les mêmes intervenants sur les temps périscolaires de cette école.
Ce qui permet une continuité pédagogique et organisationnelle sur la structure. Les
parents apprécient. Cela a de multiples avantages.
Le rôle des adultes
 La directrice.






Je suis garante du Projet Pédagogique, de l’Equipe d’Animation.
Je suis garante du bon fonctionnement de la collectivité, de la loi, en préservant
la sécurité physique, affective et morale des mineurs présents sur l’accueil de
loisirs.
Je suis garante de l’Hygiène et du Suivi Sanitaire de tous les enfants.
J’accompagne les animateurs dans leurs rôles et leurs travaux.
Je suis formatrice de l’Equipe d’Animation.
Je suis garante de la gestion administrative et financière de l’accueil de loisirs.
 Les animateurs doivent :






Assurer la Sécurité Physique, Morale et affective de chaque enfant.
Participer, au sein d’une équipe, à la mise en œuvre d’un Projet Pédagogique en
cohérence avec le Projet Educatif dans le cadre réglementaire des Accueils de
Loisirs.
Construire une relation de qualité avec les enfants, qu’elle soit individuelle ou
collective.
Participer à l’accueil, la communication et le développement des relations entre les
différents acteurs. (collègues, parents, partenaires)
Animer des temps de vie quotidienne, la pause méridienne les activités, les TAP,
l’accueil du soir
Accompagner les enfants dans tous les apprentissages de la vie en collectivité.
Le guide usuel des coordinateurs -directeurs document en annexe, mutualise nos
exigences pour une meilleure cohérence des pratiques. Lors de vacances, nous sommes
amenés à changer de structures mais aussi d’animateurs et nous devons donc avoir les
mêmes règles.
L’organisation avec les équipes
Pour le mercredi, la pause méridienne, l’accueil du soir et les TAP :
Les équipes d’animation se réunissent plusieurs fois par semaine, pour des temps de
travail et de remise en question de nos pratiques. Pour ce projet pédagogique, nous avons
pris les constats inhérents à cette année, vu les objectifs et nos démarches. Revisité la
journée type et travaillé les transitions. Une remise en mémoire de ce qu’est la violence
institutionnelle, comment la repérer et la combattre.
20
-
Préparation du matériel, réalisation de prototypes, élaboration des plannings
d’activité, rédaction des projets d’activité pour les TAP, préparation de grands jeux,
organisation de rencontres avec les autres accueils de la ville
-
Nous faisons des bilans, c’est le moment d’analyse durant lequel nous revoyons ce
qui a marché et pourquoi ou l’inverse. Nous trouvons des solutions, nous réadaptons
nos démarches si besoins est. C’est aussi un temps qui nous permet d’aborder les
cas individuels de certains enfants pour mieux répondre à leurs attentes.
-
nous réévaluons notre projet pédagogique pour savoir si nos actions sont toujours
en adéquation avec celui-ci.
Le suivi des animateurs.
Deux fois par an, j’évalue les animateurs vacataires. Pour cette évaluation, nous, les
directeurs avons créé une grille correspondant aux attentes du service. Cette grille permet
de faire le point sur les compétences et attitudes des animateurs et aussi de voir l’évolution
depuis le début de l’année. Elle permet de mettre en valeur les qualités ou les points à
travailler.
En début d’année civile, je mène également l’entretien d’évaluation du personnel titulaire de
la fonction publique territoriale.
Le suivi des animateurs stagiaires.
Mon rôle est de les accompagner au début, les former, les guider, les conseiller dans leur
travail pour que par la suite ils puissent évoluer seuls. Plusieurs fois au cours du stage, des
entretiens avec les stagiaires seront mis en place afin de faire le point sur leur travail et
éventuellement sur les points à garder ou à améliorer.
Les partenaires
Nous sommes huit directeurs sur la ville, et travaillons en étroite collaboration pour une
meilleure cohésion. Nous travaillons sur des événements communs (inter centres,
rencontres,) cela permet une meilleure cohérence entre les différents accueils de la ville.
Avec notre chef de service et son adjointe, une fois par semaine, nous nous réunissons
pour un meilleur suivi, pour avoir les informations importantes, et pour échanger nos
réflexions pédagogiques et managériales.
Des partenariats avec les autres accueils de loisirs de la ville, en particulier l’accueil
maternel Pierre et Marie Curie, bien connu de nos enfants puisque c’était leur ancien
accueil de loisirs. Nous travaillons avec les crèches collectives de la ville, pour une
meilleure adaptation des petits pour les vacances d’été et pour la rentrée. Également avec
l’accueil Jules Ferry élémentaire car nos grandes sections seront amenées à fréquenter
cette structure l’année prochaine.
La maison des jeunes et de la culture (MJC) pour des spectacles ou des prestations
communes.
21
L’UNICEF lors de la journée des Droits de l’Enfant.
Le service culturel (pour la route des contes, des spectacles et le cinéma au théâtre, la fête
de l’hiver et de la ville)
7. Avec quoi ?
7.1 Le budget du mercredi et périodes de vacances
Le budget de fonctionnement de l’accueil se base sur un ratio par jour et par enfant. Il se
répartit de la façon suivante :
Ce budget est indicatif pour le fonctionnement ordinaire. Car il ne concerne pas les
différents projets pour lesquels le chef de service nous octroie un budget spécifique. Il ne
tient pas compte non plus nos différents abonnements en documentation technique, ni les
produits d’entretien et la pharmacie.
Le budget investissement est établi selon un inventaire collectif des besoins au moment de
l’élaboration du budget global avant le vote en Conseil Municipal.
8. Les actions collectives du service enfance
Différentes manifestations communes aux accueils de loisirs et aux accueils périscolaires
sont proposées tout au long de l’année :
Pour la journée des Droits de l’Enfant (en novembre), une sensibilisation sur le thème est
organisée sous forme de jeux, spectacles, chansons, supports audio ou vidéo. Avec la
participation de l’Unicef, spécialiste dans ce domaine, nous tentons de sensibiliser les
enfants sur leurs droits et sur la situation des enfants des pays moins développés.
Pour le Téléthon les enfants sont sensibilisés sur cette cause. Ils réalisent des objets qui
seront ensuite vendus lors du marché de Noël. Les bénéfices seront ensuite reverser au
Téléthon.
Pour la fête de l’hiver, les accueils de loisirs proposent différents stands destinés aux
familles Celloises, tels que : maquillage, petites activités manuelles, danses.
La route des contes est organisée par le service culturel avec un thème différent chaque
année. Nous y prenons part en participant aux décors, en exposant nos fresques, en allant
aux différents spectacles.
La Brocante du cœur est organisée lors de la brocante annuelle de la celle saint Cloud.
Elle a un but humanitaire. Les enfants et leur famille font des dons de jouets et de
vêtements, la totalité de la recette de la vente ira à l’Unicef. Les invendus reviendront au
Secours Catholique de Versailles.
Pour les fêtes de la ville, les animateurs proposent différents stands en accès libre,
articulés autour d’un thème. Les animateurs organisent des jeux, des activités manuelles,
du maquillage destinés aux familles.
Et plus récemment, nous organisons une grande exposition de toutes nos réalisations
produites en TAP ; pour tout ce qui est sport et activités non matérialisées, plus d’une
centaine de photos (50x60) ont été prises et exposées dans les salons d’exposition de
l’hôtel de ville.
22
Les annexes
 l’activité
 la bienveillance institutionnelle
 le jeu chez l’enfant
 guide usuel des coordinateurs-directeurs
23
L’activité
PASSER UN MOMENT PRIVILEGIE
Se confier, faire connaissance, échanger,
créer une relation de confiance, des liens
DECOUVRIR
De nouvelles techniques
et matières, de nouveaux
outils
SE DEPASSER, PROGRESSER,
ALLER AU BOUT DES CHOSES, SE
CONCENTRER
S’ENTRAIDER
Développer des relations d’aide,
partager, coopérer, permet de
mieux se situer par rapport à luimême, aux autres, au monde
extérieur
DONNER VIE A, LE PLAISIR DU
JEU
L’activité est un
moyen, un support pour :
DEVELOPPER SA MOTRICITE fine,
ses sens
VALORISER, CASSER LES
ETIQUETTES
Sortir des rôles habituels, changer
d’image, se voir positivement avec des
compétences, des qualités, se voir
autrement soi-même, et les autres
FAIRE DES CHOIX
Développer son sens critique, ses
possibilités d’adaptation, sa faculté à
trouver des solutions donc
apprendre à raisonner
DEVELOPPER
La créativité, son
imaginaire
RESPONSABILISER
DEVELOPPER L’AUTONOMIE
L’enfant apprend à faire seul
A travers le rangement, lui faire prendre
conscience de la dangerosité de certain
outil ou comportement
24
Ce soleil est applicable sur tous les moments de la journée
L’activité manuelle ou pas
La préparation
Penser son activité en amont (que va leur apporter cette activité) voir soleil
L’imaginer avant même de la faire
Préparer le matériel (vérification et test des appareils électrodomestiques) il ne suffit pas de dire on en a un, il faut s’assurer qu’il fonctionne
Mettre de côté le matériel pour éviter qu’il ne disparaisse ou qu’il soit utilisé au même moment, idem pour les salles
Préparer le matériel pour éviter de s’absenter et laisser les enfants seuls
Adapter à l’âge, au rythme de chacun, à la météo
Estimer le nombre de participants en fonction de la technique à leur apporter
Estimer le temps, la difficulté et quelle est leur participation
Penser à occuper tous les enfants pour éviter qu’ils ne décrochent ou fassent des bêtises
L’animateur doit être le moteur de son activité
L’intérêt du prototype :
Estimer le temps passé à faire l’activité en y incluant le temps de nettoyage, de rangement
Estimer la difficulté de réalisation
Estimer la difficulté à utiliser le matériel en se mettant à la place de l’enfant
Atelier salissant, prévoir nappes, tabliers, éponges, balais
Il peut motiver l’envie de faire ou limiter l’imagination
Critères de réussite :
L’enfant a-t-il pris du plaisir ?
L’écoute de l’enfant, sa participation et son degré de motivation
L’enfant en reparle après, il réclame d’autres séances
Il s’est dépassé
25
26
Le jeu chez l'enfant.
L’UFSE (Union Française du Sauvetage de l’Enfance) est aujourd’hui en plein développement. Son centre d’accueil et de réinsertion sociale à
Cachan élargit ses prestations afin de s’adapter toujours plus à l’enfant. Pour cela, une grande partie de ses activités sont centrées sur les
jeux et les loisirs.
Les professionnels de l’UFSE l’ont compris, le jeu, activité universelle et qui a toujours existé, est indispensable dans la vie de l’enfant. Il lui offre un
monde illimité de possibles, un monde où il s’imagine être un autre. Il lui donne l’opportunité de se dépasser et de s’extraire de la vie ordinaire. Il lui
permet de vivre de bons moments de répits mais stimule aussi ses capacités physiques et psychologiques.
Le jeu est d’ailleurs l’activité fondamentale de l’enfant. « L’enfant est un être qui joue et rien d’autre » exprime Jean CHATEAU, professeur de
psychologie et spécialiste du jeu. C’est aussi un droit. Dans le texte adopté par l’ONU en 1989, les Etats reconnaissent à l’enfant « le droit au repos et
aux loisirs, de se livrer au jeu et à des activités récréatives propres à son âge, et de participer librement à la vie culturelle et artistique ».
Mais le jeu comporte également, de façon condensée, toutes les tendances du développement de l’enfant. Il est un moyen d’aborder le monde et
permet au Moi d’assimiler la réalité. Selon le psychologue PIAGET, le jeu a donc un rôle indispensable dans le développement intellectuel et culturel
de l’enfant. Sa théorie se base sur la notion de stades et notamment sur leur apparition selon un ordre déterminé. On peut dès lors classer les jeux
selon le stade de développement de l’enfant : au départ, jusqu’à ses 18 mois environ, l’enfant ne joue qu’en présence d’un objet (jeux d’exercices) ;
puis à partir de 2 ans, il joue à faire semblant (jeux symboliques) ; après 4 ans, le jeu permet à l’enfant d’assimiler la réalité concrète (jeux de
construction) et enfin vers 8 ans, ce sont les jeux à règles. L’enfant, en apprenant les règles du jeu, apprend dès lors les règles de la vie.
C’est pourquoi l’enfant joue. Il joue avant tout pour le plaisir, mais aussi pour s’exprimer, pour maîtriser son angoisse, pour accroître son expérience,
pour établir des contacts sociaux…
Bruno BETTELHEIM, psychanalyste, s’est intéressé aux bénéfices que les jeux apportent sur les plans affectif et social, et plus particulièrement à
ceux qui contribuent à la construction de bonnes relations entre parents et enfants. Pour lui, l’enfant qui joue cherche à créer un lien entre sa réalité
intérieure et le monde qui l’entoure. Le jeu représente donc la modalité première au sein de laquelle les enfants se développent et communiquent avec
autrui.
Le jeu permet ainsi à l’enfant de se construire : il développe l’expression et la connaissance de soi, l’actualisation et l’efficacité personnelle. Jouer
permet aussi de réduire les sentiments de stress et d’ennui, stimule la pensée créative et l’exploration, régule les émotions et améliore l’estime de soi.
Cela permet aussi de développer des compétences nécessaires pour la survie et favoriser le développement de la personne. En dehors du plaisir
qu’une activité amusante peut procurer, le jeu a donc des fonctions curatives non négligeables.
27
Un enfant qui ne joue pas est souvent un enfant malade. Le jeu est nécessaire au bon développement de tous les enfants, plus encore de ceux qui
ont des difficultés.
Service Enfance / Jeunesse
Des loisirs plaisirs pour agir et s’épanouir
Guide usuel du directeur-coordinateur
Pour une cohérence des pratiques
 Attitudes des animateurs envers les enfants
Toléré
Apprécié
-
-
L’explication des décisions
Le fait d’être à l’écoute de tous les
enfants et le montrer
La cohérent dans le discours et le
comportement
La participation, la dynamique, la
disponibilité, la créativité
La connaissance psychologique de
l’enfant
La connaissance des capacités
physiques
Qu’il y ait un sens aux activités (lien
à la sensibilisation.)
Montrer que l’on est heureux avec
les enfants
Non toléré
Exigé
- Prendre un enfant comme
bouc émissaire
- Le favoritisme, l’injustice
- L’humiliation, la violence
- Une trop grande implication
dans un jeu (tricher, oublier son rôle de
régulateur)
- L’indifférence par rapport à
l’intérêt à porter aux enfants (langage,
mensonge, promesse non tenue).
- Les situations d’insécurité.
- Le langage familier,
la vulgarité
- Une punition sans explication
- Une punition collective
- Les sauts d’humeur
- Porter un jugement sur un
enfant
- Copinage avec les enfants
- le « nounoutage »
- Le respect pour tous les
enfants.
- La vigilance
Un comportement
exemplaire : (langage, attitude,
tenue vestimentaire.)
- L’incarnation du rôle
éducatif : (partage, solidarité,
responsabilisation, valorisation.)
- La sérénité quant à la
gestion du groupe : savoir garder
son calme, se contrôler
- Veiller à la sécurité
- Le respect des
différences
- Mettre l’Enfant au
cœur des réflexions et des actions
28
 Demande expresses d’animateurs
. Mettre de la musique durant
l’activité
. Avoir son repas personnel
. Garder son couvre-chef à
l’intérieur
. Liberté de tenue vestimentaire
(caleçon etc.)
. Aménagement d’horaires
. Sortir durant sa pause
. Pouvoir choisir ses collègues
. Restriction par rapport à certaines
activités
. Restriction par rapport à un public
(âge)*
. Restriction par rapport à une
structure**
Toléré si
musique adaptée (pas la radio)
pas seulement pour se faire plaisir soi
pas de gêne pour l’entourage
le message des textes est conforme à nos
valeurs pédagogiques
raisons médicales justifiées
Non toléré
à partir d’un téléphone portable
Toléré selon les cas
En aucun cas
En aucun cas
Pour rompre un jeûne pendant les
heures de travail
Si cela passe pour un privilège
tout le monde y trouve son compte
accord du directeur selon l’organisation
l’équilibre de l’offre reste maintenu
(former et sensibiliser les nouveaux à la
polyvalence)
si cela favorise l’équilibre dans les équipes
Si c’est pour une facilité personnelle,
un confort personnel
Raisons professionnelles
argumentées
En aucun cas
29
* l’animateur professionnel est formé pour des compétences concernant les 3/14 ans
** maintenir impérativement le principe de faire tourner les équipes durant les vacances scolaires
 Attitudes des animateurs envers le matériel
Toléré
Apprécié
Non toléré
Exigé
Le rangement différé du
matériel.
Que les animateurs emportent
du matériel chez eux pour finir
une activité.
La participation des
enfants au rangement du matériel.
Le fait de sensibiliser
l’enfant à l’utilisation et au rangement.
Un schéma de rangement
clair et accessible.
Le sens de la gestion (alerter lorsqu’un
matériel
arrive à épuisement).
La diversité en matière de
choix du matériel.
L’optimisation du
matériel (l’utiliser dans ses différentes
facettes.)
La recherche en vue de
diversifier le matériel
Le gaspillage
Que du matériel
dangereux soit laissé à la portée des
enfants sans surveillance.
La mise en place d’une
activité sans une connaissance des
consignes de sécurité.
La dégradation du matériel.
Le vol du matériel
Le « non rangement » du
matériel.
La bonne utilisation du matériel.
Le soin donné au matériel.
L’utilisation du matériel demandé à bon escient.
30
 Attitudes des animateurs envers l’équipe
Toléré
-
-
un oubli (exceptionnel) de
transmission d’informations.
les difficultés de certains à s’exprimer
en équipe (réunion)*
les balbutiements d’un nouvel
arrivant ou débutant
la non-participation des nouveaux
aux sensibilisations (timidité,
appréhension)
Les difficultés d’organisation face à
des événements non prévus.
les coups de pompe, baisse de
régime de temps en temps
l’usage exceptionnel de mots
parasites.
Apprécié
La capacité d’adaptation
La communication directe et
franche avec les intéressés.
La prise de recul et l’aptitude à
la remise en question. L’humilité
L’entraide et le partage des
connaissances.
La diversité et la
complémentarité des compétences.
La cohérence dans le
fonctionnement général.
La solidarité dans une équipe.
La polyvalence
L’humilité ainsi que la capacité
à reconnaître ses torts.
Le fait d’avoir une bonne vision
d’ensemble
Informer le directeur quand « ça
ne va pas. »
Une bonne communication avec les
différents partenaires et dans
l’équipe.
L’anticipation sur les événements
La curiosité professionnelle.
Le grain de folie (cadrée)
La simplicité
La bonne humeur
La prise d’initiatives et
l’investissement personnel
La continuité dans la « présence »
La convivialité
La sincérité
Une attitude positive
L’innovation, sortir de la
routine
La capacité à prendre compte
des remarques
Le bon sens, la clairvoyance
Non toléré
Que les animateurs ne
prennent pas leur responsabilité.
Que les feuilles de pointage
soient mal tenues.
Le non-respect de la
confidentialité.
Que l’on porte des jugements
de valeurs
Les retards (>5min) sans
prévenir.
Un excès de familiarité, le
« copinage » qui exclut les autres
- Dénigrer un collègue à son absence, ou
face à une personne extérieure à l’équipe
La confusion entre la vie
personnelle et la vie professionnelle.
Une pause cigarette pendant
une activité
Un manque d’information
relative au matériel, organisation…
Le manque d’indulgence à
l’égard des pratiques des collègues
inexpérimentés
Toujours répéter la même
chose à la même personne
La surveillance passive.
Brasser du vent
Le non-respect des règles
Abuser des beaux jours
(bronzage)
Exigé
Le respect des consignes et
du fonctionnement mis en place
en équipe
La ponctualité, l’assiduité, le
respect des procédures
Le respect de l’individu
La prise de conscience sur
les conséquences des actes et propos.
Consulter le directeur avant
tout changement de ce qui est établi
La bonne circulation des
informations
L’observance du devoir de
réserve
Faire valider ses idées avant
mise en application
* cela peut être un frein à un bon fonctionnement et à une communication efficace dans une équipe si cela dure.
31