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intraveineuse lente, en utilisant un set pour perfusion approprié. La vitesse de perfusion ne peut pas
dépasser 0,08 ml/kg de poids par minute (correspond à 6 ml par minute pour un patient de 75 kg).
La solution préparée doit être administrée dans les 3 heures qui suivent sa préparation.
La durée du traitement est laissée à l'appréciation du médecin traitant. Aucune limite de durée de
traitement spécifique n’a été fixée.
Le traitement ou la surveillance du traitement des patients présentant un déficit de l’inhibiteur de l'alpha1-
protéinase doivent être confiés à des médecins expérimentés dans le traitement les broncho-
pneumopathies chroniques obstructives.
.
4.3. Contre-indications
Hypersensibilité au pricipe actif ou à l’un des excipients mentionnés à la rubrique 6.1.
Pulmolast ne peut pas être utilisé chez les patients :
-souffrant d'un déficit en IgA sélectif, dont on sait qu'ils possèdent des anticorps anti-IgA ,
parce que dans ce cas, l'administration de Pulmolast peut provoquer des réactions
allergiques ou même un choc anaphylactique;
-ayant déjà fait des réactions d'hypersensibilité à d'autres inhibiteurs de l'alpha1-protéinase
ou à un des excipients du médicament.
4.4. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi
En cas de forte réaction d'hypersensibilité (entraînant une baisse de la tension artérielle < 90 mm
Hg, une dyspnée ou même un choc anaphylactique), le traitement par Pulmolast doit être
immédiatement arrêté et un traitement adapté, le cas échéant également du choc, doit être
instauré.
Etant donné que Pulmolast peut provoquer une augmentation passagère du volume sanguin, la
prudence s’impose plus particulièrement chez les patients présentant une insuffisance cardiaque
sévère et les patients présentant un risque de surcharge volémique.
Les mesures standard destinées à prévenir les infections provoquées par l'utilisation des
médicaments préparés à partir de sang ou de plasma humain comprennent la sélection des
donneurs, l’analyse des dons de sang individuels et des pools plasmatiques au niveau de certains
marqueurs infectieux spécifiques et l'utilisation de procédés d'inactivation / élimination des virus
en phase de production. Malgré ces mesures, l'utilisation de médicaments préparés à partir de
sang ou de plasma humain contient toujours un risque résiduel de transmission de pathogènes.
Cette limitation s’applique également aux virus inconnus et aux virus et autres pathogènes
émergents.
Les mesures prises sont supposées efficaces contre les virus enveloppés, notamment le virus de
l’immunodéficience humaine (VIH), le virus de l’hépatite B (VHB) et de l’hépatite C (VHC).
L’utilité de ces mesures contre les virus nus tels que le l’hépatite A et le parvovirus B19 peut
toutefois s'avérer limitée.
L'infection par le parvovirus B19 peut entraîner des conséquences néfastes chez la femme
enceinte (infection fœtale) ainsi que chez les patients immunodéprimés ou les patients ayant une
érythropoïèse augmentée (par exemple en cas d’anémie hémolytique).
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