
Electronique Nucléaire    3 
1.2 Signaux analogiques, logiques et numériques. 
Nous distinguons habituellement deux types de signaux bien distincts : 
•  les signaux analogiques linéaires : leurs caractéristiques (souvent l’amplitude ou 
l’intégrale) sont directement reliées à l’information véhiculée. 
•  les signaux logiques : ils ne peuvent prendre que deux valeurs (présent/absent, 
0/1,...). Ils peuvent être représentés par des signaux analogiques pour lesquels on 
définit un état haut et un état bas. Il existe différentes logiques (NIM, TTL,...) qui 
correspondent à différentes conventions. 
 
Nous traiterons également de signaux numériques (Digital). Un signal logique est en fait déjà un 
signal numérique car on peut le symboliser par un « bit » d’information (0 ou 1). Cependant, un signal 
numérique est généralement composé de plusieurs bits d’information : 
   7 bits  correspondent à  27 = 128  valeurs différentes 
  8 bits  correspondent à  28 = 256  valeurs différentes 
 M M M   M 
  12 bits  correspondent à  212 = 4096  valeurs différentes 
 
On peut ainsi échantillonner un signal analogique en un signal numérique. Cet échantillonnage va 
engendrer une perte d’information (de précision), mais d’un autre coté, cette information sera 
« préservée » car beaucoup moins sensible au bruit et à la distorsion (On peut se rappeler du débat 
entre les partisans du son analogique et ceux du son numérique !). De plus, nous verrons qu’il est 
nécessaire d’utiliser des signaux numériques pour tout traitement informatique. 
 
 
2. Transmission du signal 
Un des problèmes rencontrés dans tout montage électronique est la liaison à assurer entre les 
différents modules. Celle-ci doit de faire en évitant au maximum les chutes de tension et en évitant de 
récolter des parasites. 
 
2.1 Les câbles de liaison 
Traiter des câbles de liaison peut paraître trivial au premier abord, mais nous allons voir qu’il n’en est 
rien et qu’ils ont une importance capitale. 
 
Pour transporter le signal, on utilise des câbles 
coaxiaux constitués d’un conducteur central en 
cuivre entouré d’un isolant et recouvert d’une 
tresse métallique (de cuivre elle aussi). Cette 
tresse sert de blindage et permet de relier tous 
les modules à une masse commune. 
 
 
2.2 L’équation de propagation dans un câble coaxial 
La transmission du signal dans un câble coaxial peut être traitée comme la propagation d’une onde 
(attention, un câble coaxial n’a rien à voir avec un guide d’onde). 
Un câble coaxial étant composé de deux 
conducteurs séparés par un diélectrique, un 
élément de ce câble peut être représenté par le 
schéma équivalent suivant :   
Ldx et Cdx sont les auto-inductance et capacité (inhérentes) de l’élément de câble de longueur dx, 
alors que Rdx et 1/Gdx représentent les défauts du conducteur (résistance R) et de l’isolant 
(admittance 1/G).