Contribution relative à la « transition énergétique » Orientations contradictoires et irréalistes, entre l’objectif de réduction des émissions de GES et la volonté de réduire la production nucléaire, la moins émettrice de GES. Les ENR (PV et éolien) nécessitent, pour pallier leur intermittence, l'installation connexe de centrales thermiques "classiques" très émettrices de GES! Le « modèle » allemand, en abandonnant le nucléaire, produit 2 fois plus de GES par kwh que la France, pour un coût double du kwh français. Il est sérieusement remis en cause par la plupart des scientifiques et des économistes. L’objectif de réduction de la part du nucléaire dans le « mix » énergétique français est une erreur, et je regrette, que notre parti se laisse entraîner dans cette impasse par certains de ses « alliés » dont les positions semblent plus dogmatiques que raisonnées. Il est vrai que certains évènements récents (Fukushima), amplifiés à l’envi, ont marqué les esprits… Mais il convient de ne pas jeter « le bébé avec l’eau du bain »… Il faut choisir entre le « risque » nucléaire, que beaucoup de « Cassandre» ramènent à une improbable apocalypse, et le risque du réchauffement climatique, dont on imagine les conséquences planétaires. Objectivement, en dépit du « catastrophisme » de certains, le risque nucléaire, s’il n’est pas à négliger, est infiniment plus maîtrisable que celui du réchauffement climatique, et l’industrie charbonnière a fait, dans le passé, et fera encore, dans l’avenir, beaucoup plus de victimes que n’en fera jamais l’industrie nucléaire, catastrophes récentes incluses !... Le « principe de précaution » à des limites dont il faut savoir s’affranchir ! Si nous avions écouté les pseudo scientifiques qui, au siècle dernier, avaient prédit que les trains ne pourraient jamais dépasser 40km/h, car au delà, les voyageurs ne pourraient plus respirer, où en serions-nous ? Notre pays, grâce à EDF et AREVA , maîtrise particulièrement bien cette filière industrielle, très utilisatrice de main d’œuvre qualifiée non externalisable, dans laquelle il jouit d’une expertise incontestable. Restant sous le contrôle des pouvoirs publics, elle reste très surveillée et contrôlée, malgré les gesticulations de certaines ONG, dont l’antinucléarisme primaire reste le seul dogme… Enfin, en cette période de « disette » budgétaire, il paraîtrait incongru de se débarrasser de centrales en parfait état de fonctionnement, vérifiées et approuvées par des organismes indépendants, qui produisent dans d’excellentes conditions économiques et de sécurité, le kwh parmi les moins chers d’Europe… Vendons notre savoir faire au reste du monde : Et ne le portons pas comme une maladie honteuse !