Mises en garde et précautions importantes
Le traitement par VIRAMUNE ou VIRAMUNE XR ne devrait pas être instauré chez des
femmes adultes, y compris des femmes enceintes, dont la numération des lymphocytes
CD4+ est > 250 cellules/mm3 ni chez les hommes adultes dont la numération des
lymphocytes CD4+ est > 400 cellules/mm3, sauf si les avantages l’emportent sur les risques.
Une hépatotoxicité grave, menaçant la vie et, dans certains cas, mortelle, notamment au
cours des 18 premières semaines de traitement, a été observée chez des patients recevant
VIRAMUNE. Les femmes et les patients dont la numération des lymphocytes CD4 est plus
élevée courent un risque plus élevé de manifestations indésirables hépatiques (voir les
sections Généralités et Hépatique/Biliaire/Pancréatique ci-dessous).
Des réactions cutanées graves et menaçant la vie, y compris des décès, ont été rapportées
avec l’administration de VIRAMUNE. Ces réactions sont survenues le plus souvent au
cours des 6 premières semaines de traitement. Ces réactions comprenaient des cas de
syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), une érythrodermie bulleuse avec épidermolyse et une
réaction d'hypersensibilité caractérisée par une éruption cutanée, des constatations
générales et des troubles organiques (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Aperçu des effets
indésirables du médicament). Une surveillance étroite devrait être exercée au cours des 18
premières semaines de traitement. L’administration de VIRAMUNE ou VIRAMUNE XR
doit être interrompue de façon permanente chez les patients présentant des signes ou
symptômes d’éruptions cutanées graves ou des réactions d’hypersensibilité (y compris,
mais n’étant pas limitées à l’éruption grave ou accompagnée de fièvre, malaise général,
fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, ampoules, lésions buccales, conjonctivite,
œdème du visage, et/ou hépatite, éosinophilie, granulocytopénie, lymphadénopathie et
trouble rénal); les patients doivent alors consulter un médecin sans tarder (voir les lignes
directrices sous la rubrique GESTION DES ÉRUPTIONS CUTANÉES, MISES EN
GARDE ET PRÉCAUTIONS et EFFETS INDÉSIRABLES).
un plus grand risque de manifestations hépatiques indésirables. Les 18 premières semaines
de traitement par VIRAMUNE ou VIRAMUNE XR (névirapine) sont une période cruciale
qui exige une surveillance étroite des patients pour déceler l’apparition de réactions
cutanées et hépatiques potentiellement mortelles. La fréquence optimale de surveillance au
cours de cette période n’a pas été établie. Toutefois, il est peut-être prudent d’assurer une
surveillance clinique et d’effectuer des épreuves de laboratoire plus souvent qu’une fois par