L`exploration biologique dans le diagnostic et la surveillance des

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L'exploration biologique dans le diagnostic
et la surveillance des maladies de la glande
thyroïde
sous la direction de
Pierre Carayon
et du comité de rédaction formé de
Bernard Conte-Devolx, Pierre-Jean Lejeune,
Jean Ruf et Jean-Louis Wémeau
avec le concours de
Merck-Lipha-Santé (France)
ZenTech (Belgique)
sous l’égide de
Société Française de Biologie Clinique,
Société Française d’Endocrinologie
Groupe de Recherche sur la Thyroïde
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Table des Matières
Présentation de l’édition en langue française 4
Préface 5
Traduction de l’édition en langue anglaise 7
1. Préface 8
2. Facteurs pré-analytiques 10
3. Explorations thyroïdiennes 30
A. Dosages de la thyroxine et de la triiodothyronine totales (T4T et T3T)
30
B. Dosages de la thyroxine et de la triiodothyronine libres (T4L et T3L) 33
C. Dosage de la thyrotropine (TSH) 49
D. Dosages des auto-anticorps anti-thyroïde 65
E. Dosage de la thyroglobuline (Tg) 88
F. Calcitonine (CT) et proto-oncogène r
et 105
G. Dosage de l'iode urinaire 114
H. Cytologie après aspiration à l'aiguille fine (FNA) 121
I. Dépistage de l'hypothyroïdie
congénitale 130
4. Importance de l’interface entre le clinicien
et le biologiste. 143
5. Références bibliographiques 150
6. Annexes
A. Liste des personnes ayant contribué au document original 194
B. Programmes de contrôle de qualité du dépistage biologique
de l’hypothyroïdie congénitale 199
C. Abréviations 200
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3
Copyright 2002 National Academy of Clinical Biochemistry. L’impression de copies individuelles de tout ou parties du
document, pour un usage personnel est permise à partir de sources Internet autorisées telles que la page d’accueil de la NACB
(www.nacb.org), étant assuré que l’utilisateur imprime également la page de couverture des parties concernées, ou mentionne
clairement que le texte est une production du NABC. La traduction du document en une autre langue ne peut être faite
qu’avec l’autorisation écrite de L'Académie Nationale de Biochimie Clinique (NACB, 2101 L Rue, Ns.W., Washington, DC
20037-1526). Une telle autorisation est ordinairement accordée sous réserve de la présence du logo du NACB et de l'avis
suivant apparaissant distinctement au début du document : reproduit ou traduit avec la permission de la National Academy of
Clinical Biochemistry, Washington, DC, USA.
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4
Présentation de l’édition en langue française
Directeur de la Publication
Pierre Carayon, Unité 555 Inserm, Marseille
Comité de Rédaction
Bernard Conte-Devolx, Unité 555 Inserm, Marseille
Pierre-Jean Lejeune, Unité 555 Inserm, Marseille
Jean Ruf, Unité 555 Inserm, Marseille
Jean-Louis Wémeau, Centre Hospitalier Universitaire, Lille
C’est avec reconnaissance que nous mentionnons les noms des personnes qui ont participé au
travail de traduction et de mise en forme du document original sur lequel cette monographie
est basée :
Albert Burger, Centre Médical Universitaire, Genève
Paul Czernichow, Unité 457 Inserm, Paris
Valérie Estienne, Unité 555 Inserm, Marseille
Daniel Glinoer, Centre Hospitalier Universitaire, Bruxelles
Jean-François Henry, Unité 555 Inserm, Marseille
Michèle D’Herbomez, Centre Hospitalier Universitaire, Lille
Pierre Lecomte, Centre Hospitalier Universitaire, Tours
Bernard Mallet, Unité 555 Inserm, Marseille
Catherine De Micco, Unité 555 Inserm, Marseille
Philippe De Nayer, Centre Hospitalier Universitaire, Bruxelles
Patricia Niccoli-Sire, Unité 555 Inserm, Marseille
Jean-Edmond Toublanc Unité 457 Inserm, Paris
Sabine Zulewski-Simon, Centre Médical Universitaire, Genève
Ce document a été réalisé dans le cadre des activités de recherche de l’Unité 555 Inserm-
Université de la Méditerranée et des Services de Biochimie et Biologie Moléculaire,
d’Endocrinologie, de Chirurgie Endocrinienne et d’Anatomopathologie de la Faculté de
Médecine de Marseille et de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille.
Ce travail est placé sous l'égide de l’Institut National de la Santé et de la Recherche
Médicale, de la Société Française de Biologie Clinique et de la Société Française
d'Endocrinologie ainsi que du Groupe de Recherche sur la Thyroïde.
Les encouragements et l'aide matérielle apportés par Jean-Louis Vaudo de la société Merck-
Lipha-Santé (France) et par Jean-Claude Havaux de la société ZenTech
(Belgique) méritent des remerciements particulièrement chaleureux.
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5
Préface
Evolution de l'exploration des maladies thyroïdiennes.
Dans les années 60, l'exploration thyroïdienne se limitait au PBI (protein bound iodine) qui
reflétait de manière imparfaite la concentration sérique de la thyroxine (T4). L'introduction de
la radio-immunologie, au début des années 70, a bouleversé l'exploration thyroïdienne avec
l'introduction des dosages sériques de la thyrotropine (TSH) puis de la T4 et de la T3 totales
(T4T et T3T) assortis d'une évaluation de la fraction libre de ces hormones (index de
thyroxine libre ou ITL dans le cas de la T4). L'évolution s'est poursuivie avec l'introduction
des dosages de T3 et T4 libres (T3L et T4L), des protéines de transport des hormones
thyroïdiennes (thyroxin binding globulin, TBG et transthyrétine (TTR ou TBPA) et de la
thyroglobuline (Tg). Plus récemment, des méthodes immuno-métriques non isotopiques ont
permis d'améliorer considérablement la sensibilité et la spécificité des dosages. Ceci a fait du
dosage de la TSH un test de détection non seulement de l'hypothyroïdie mais aussi de
l'hyperthyroïdie, et de la Tg un marqueur précieux dans la surveillance des carcinomes
thyroïdiens dont le diagnostic a été facilité par la biopsie par aspiration à l'aiguille fine (fine
needle aspiration biopsy ou FNAB). Cet arsenal diagnostique a été complété par le dosage des
auto-anticorps dirigés contre la thyroperoxydase (TPO) en complément de ceux qui sont
dirigés contre la Tg et le récepteur de la TSH. Enfin, le dosage de la calcitonine (CT) et la
recherche de mutations de l'oncogène ret ont radicalement changé le diagnostic et, par là, le
pronostic des cancers médullaires de la thyroïde. Actuellement, l'évolution est le fait
d'améliorations dans la fiabilité et la puissance diagnostique des dosages grâce à de meilleurs
réactifs, notamment des anticorps monoclonaux plus spécifiques, à l'automatisation des
dosages et à l'introduction de nouvelles techniques de mesure.
Les recommandations de consensus : une nécessité.
La pathologie thyroïdienne a, souvent, une présentation insidieuse qui peut la faire
méconnaître si des moyens diagnostiques adéquats ne sont pas mis en jeu. Cette difficulté
justifie pour certains la mise en place de dépistages ciblés. Par ailleurs, les maladies
thyroïdiennes, pour la quasi-totalité des patients, ont pour cause des processus auto-immuns
ou tumoraux probablement sous-tendus par des facteurs génétiques ou environnementaux. Les
moyens thérapeutiques actuels sont dirigés contre les conséquences mais non contre les
causes des dysthyroïdies : on sait traiter mais on ne sait pas guérir. En d'autres termes, la
majorité de ces patients resteront toute leur vie sous une surveillance médicale faisant
largement appel à la biologie. Etant donné la large palette d'explorations disponibles pour le
diagnostic et la surveillance des maladies thyroïdiennes une augmentation inacceptable des
coûts était à craindre. Ceci a fait apparaître la nécessité d'une rationalisation de l'exploration
thyroïdienne sous l'angle du rapport coût-bénéfice. Encouragées par les pouvoirs publics, de
nombreuses organisations professionnelles françaises et étrangères ont proposé des
recommandations de consensus.
Les recommandations de consensus : une utopie.
Les recommandations de consensus font, a priori, l'unanimité quant à leur nécessité. Aussitôt
rédigées, elles sont l'objet de critiques quant à leur inadéquation à régler les problèmes.
L'analyse de ces critiques montre que les attaques contre le contenu des recommandations
aboutissent à une véritable mise en cause du principe même des recommandations de
consensus. Il est vrai que les recommandations proposent des solutions « standardisées » dans
un domaine, le vivant, qui n'est pas « standardisable » et que proposer une riposte univoque
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