Faire entendre la voix
démocratique suisse
La Suisse applique de nombreuses lois européennes, mais
n’a pas la possibilité de participer aux décisions au moment
de leur création. Une présence au sein de la Commission
ou du Parlement européen permettrait aux représentants
suisses d’avoir une véritable inuence. Cela donnerait
aux citoyens suisses des droits démocratiques supérieurs
à aujourd’hui sur de nombreux sujets qui les concernent
quotidiennement.
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Les destins sont liés
La Suisse est intrinsèquement liée à l’Union européenne,
qui l’entoure complètement. Sur le plan économique, cette
dernière représente environ 80% des importations et près
de 60% des exportations helvétiques. Dans une multitude
de domaines, la Suisse applique les mêmes standards que
l’UE. En d’autres termes, la Suisse ne peut fonctionner
aujourd’hui sans l’Union européenne et l’adhésion serait
donc une conséquence logique de cette évolution.
Neutralité
L’adhésion de la Suisse à l’Union européenne entraînerait
de fait son entrée dans une « alliance » dans laquelle elle
ne serait plus seule maître de son destin. Une partie de sa
souveraineté serait déléguée aux organes de l’UE. Cela
signierait donc la n de la neutralité classique. Par ailleurs,
elle pourrait moins facilement pratiquer sa diplomatie des
« bons oces » qui nécessite théoriquement une neutralité
absolue.
POUR
Démocratie directe
Les Suisses sont attachés à la démocratie directe,
notamment aux droits d’initiative populaire et de référendum.
Dans le cas d’une adhésion à l’UE, ces outils institutionnels
devraient être abandonnés sur un certain nombre de sujets
liés aux questions européennes. Ce serait donc l’abandon
d’une particularité du système politique helvétique et des
droits étendus des citoyens.
« En tant que membre passif, la Suisse n’a rien à dire lorsque
les Européens décident. Cela n’est pas démocratique.
Pour que cela change, nous devons obtenir le droit de vote
européen. Le moment est venu de devenir membre actif de
l’Union européenne! »
Nouveau mouvement européen suisse - NOMES,
site web,
juin 2014
« Je pense que ceux qui, après le vote du 9 février, voulaient
fermer portes et fenêtres se trompent (…) (à propos de
l’adhésion à l’UE :) nous ne devons exclure aucune option. »
Christian Levrat, Président du parti socialiste suisse,
émission Forum, RTS,
mars 2014
« Avoir le moins de liens possibles avec l’UE, ne rien savoir
de ce qui s’y passe, n’envoyer aucun représentant dans ses
instances, cette crainte permanente de Bruxelles conduit
nalement à la soumission. »
François Cherix, politologue,
Blog L’Hebdo,
mai 2014
« Pour parer toutes les menaces réelles et non fantasmées,
l’adhésion à l’UE constitue une assurance plus crédible que
des initiatives xénophobes, le refus des OGM ou l’achat d’une
escadrille d’avions militaires. »
Jacques Neirynck, Conseiller national PDC,
Blog L’Hebdo,
mai 2014
« Malgré toute la diculté qu’a connue la zone euro, on peut
tout-à-fait imaginer qu’à un moment ou à un autre, la Suisse
va se retrouver obligée d’adhérer à l’Union européenne (…) ce
sera la logique économique qui va primer »
Myret Zaki, rédactrice en chee adjointe,
Bilan (vidéo),
21 février 2014
« Le fait de plaider pour adhérer à l’Union européenne ne
signie pas qu’on approuve ses choix économiques ou
politiques. »
Raphaël Mahaim, Député Verts VD,
émission Infrarouge du 21 juin 2011, RTS
La Suisse doit-elle adhérer
La Suisse doit-elle adhérer à l’Union européenne ?