La conversion au Judaïsme et les prosélytes dans le contexte de la

La conversion au Judaïsme et les prosélytes dans le contexte de
la Halakhah et de l'histoire Juive.
Bathia, fille du Pharaon et Princesse d’Egypte a saula vie de Moïse, contre la
volonté de son père Pharaon. Elle a adopté le jeune enfant Hébreu, et après la
sortie des Enfants dIsraël de la terre d’Egypte, elle s’est convertie au
Judsme. Selon le Midrach, D-eu lui-même lui a donné le nom de Bathia qui
signifie : « Fille de D-eu » (Midrach, Vajikra Rabba, 1:3).
Giyur K'Halakhah - Conversion au Judaïsme selon la Halakhah
(ses attentes et critères)
Sur la page d'accueil de mon site web très visi,
www.bestjewishstudies.com, l'introduction suivante est donnée pour le
Giyur:
Il est possible, en principe, pour chaque être humain de devenir Juif. Le
Judaïsme est ouvert à toutes les personnes, indépendamment de leur
origine. Ceci étant dit, le Judaïsme ne s'engage pas dans un travail
missionnaire actif. Au contraire, ceux qui souhaitent adhérer au Peuple
Juif doivent pondre à des exigences strictes. C'est pourquoi le
candidat intéressé doit faire preuve de beaucoup de persévérance et
d'une motivation sincère.
Ces mots reflètent une partie de l'esprit du Judaïsme. La possibilité de
rejoindre le Peuple Juif est aussi ancienne que le Peuple Juif lui-même.
Nos ancêtres, Abraham et Sarah, se sont occupés de proclamer la foi
en un seul Dieu (voir Bereshit / Genèse 12:05 et comparer au
commentaire de Rachi sur ce verset).
Les mots Ger (pour un homme) et Giyoret (pour une femme)
proviennent de la racine composée des lettres hébraïques gimmel, vav
et reish, ce qui signifie demeurer / résider en ivrit (hébreu). Celui qui se
convertit au Judaïsme veut habiter / vivre avec le Peuple Juif. Le
commandement d’aimer l'étranger (le Ger) est une conséquence
directe du fait que le Peuple Juif était étranger en Egypte. Ce
commandement apparaît environ 42 fois dans le Tenach.
Même dans lAmidah (prre silencieuse), que nous davven (verbe
hébreu pour prier) trois fois par jour, nous prions pour le bien-être du
prosélyte vrai et sincère.
Certaines personnalités bibliques importantes étaient elles-mêmes
Gerim (pluriel de Ger). Parmi elles, la fille du pharaon, lalèbre
princesse qui a sauvé la vie de Moshe et qui, selon les rabbins, s’est
convertie au Judaïsme et est partie avec les enfants de Yisrael vers la
Terre d'Israël. En signe de gratitude pour son courageux acte de
sauver une vie humaine, Dieu lui a donné le nom de Batya, ce qui
signifie fille de Dieu.
Yitro, le beau-père de Moshe, qui avait pratiqué toutes sortes
d'idolâtries, a finalement accepté le Judaïsme, avec toute sa famille.
Pinchas, le célèbre fondamentaliste et guerrier pour Dieu, était le
petit-fils de
Yitro. Par ses actions, il arrêta une épidémie parmi les personnes et
acquit le sacerdoce et l'Alliance de Paix (voir Bamidbar / Nombres
25:1-15).
La Giyoret la plus connue est cependant Ruth. Elle est l'ancêtre
maternelle de la Royauté Davidique. Selon le Midrash, Ruth elle-me,
était une Moabite de descendance royale. Lorsque la roue de la
chance a tourné et que toute la famille de sa belle-re Naomi est
morte à Moab, Ruth est restée fidèle à Naomi. Ruth est à l’origine du
célèbre slogan, qui se trouve sur le site de chaque Beth Din (tribunal
de droit) rabbinique : « Ne me presse pas de te laisser, pour m'éloigner
de toi; car où tu iras j'irai, et où tu demeureras je demeurerai; ton
Peuple sera mon Peuple, et ton Dieu sera mon Dieu; Où tu mourras je
mourrai, et j'y serai ensevelie. Que l'Éternel me traite avec la dernière
rigueur, si autre chose que la mort me sépare de toi! » (Ruth 1:16-17).
C'est, en substance, la meilleure et la plus courtefinition du fait de
devenir Juif.
Le charismatique prophète Isaïe déclare: « Et les enfants de l'étranger,
qui se seront joints à l'Éternel pour le servir, pour aimer le nom de
l'Éternel et pour être ses serviteurs; tous ceux qui garderont le Shabbat
pour ne pas le profaner, et qui s'attacheront à mon alliance; Je les
amènerai sur ma montagne sainte, et les réjouirai dans ma maison de
prière; leurs holocaustes et leurs sacrifices seront agréés sur mon
autel; car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les
Peuples. » (Yeshayahu / Isaïe 56:6-7).
De l'histoire Juive, nous savons qu'à l'époque d'Ezra beaucoup de
Gerim (pluriel de Ger) ont rejoint le Peuple Juif à leur retour à Zion.
Selon Nehemiah, le point le plus important dans leur processus de
Giyur a été l'abandon de l'idolâtrie
(Nechemya/Nehemiah10: 27) et le fait de s'associer au Dieu d'Israël.
Nous lisons dans le livre d'Esther que Haman, l'ennemi juré du Peuple
de Yisrael et un descendant du Peuple d'Amalek, symbole de la haine
envers Juifs, voulut exterminer tous les Juifs dans l'Empire perse, de
l'Inde à l'Éthiopie, le 13 du mois dadar. Nous retrouvons ce mole
dans nos temps dits modernes, avec Hitler ou Ahmadinejad d'Iran, qui
ont eu ou ont le même objectif. Au tournant de l'intrigue, avec la
pendaison de Haman et la permission accordée aux Juifs par le roi
Ahasuerus, de se défendre lors des combats du 13 de adar, nous
lisons (Esther 8:17): « Et dans chaque province, et dans chaque ville,
dans les lieux où la parole du roi et son ordonnance parvinrent, il y eut
parmi les Juifs de l'allégresse et de la joie, des festins et des jours de
fêtes. Et beaucoup de gens d'entre les Peuples du pays se firent Juifs,
parce que la crainte des Juifs les avait saisis ».
Les Hashmoneans étaient de grands héros qui, avec les Maccabées
ont poussé les Hellénistes hors de Judée, derusalem et du Temple
et ont établi 200 ans d’indépendance. C'est l'une des raisons pour
lesquelles nouslébrons Hanukah chaque année.
Ceci dit, les Hashmoneans établirent une dynastie royale qui était
contre le souhait des rabbins. Cette dynastie était corrompue et de plus
en plus assimie. Certains des rois Hashmonean voulaient une
expansion politique et territoriale et ont forcé les populations locales à
se convertir au Judaïsme, y compris la circoncision pour les hommes.
Les rabbins n'ont pas approuvé cette politique de judaïsation par les
Hashmoneans. L'histoire nous a montré que tous ceux qui ont été
forcés à se convertir au Judaïsme étaient finalement régressifs et ont
fini par abandonner le Judaïsme. Le plus célèbre d'entre eux était le roi
Hérode, dont le père, Antipater, était un converti forcé. Nous
connaissons Hérode comme un des despotes les plus brutaux de
l'histoire, qui a assassiné toute la dynastie Hashmonean, ainsi que de
nombreux rabbins, et qui était en fait un vassal des Romains. Il est
responsable du fait qu’après sa mort, Rome a régné en Judée, avec
comme point culminant la grande volte contre les Romains en 70 CE
avec, au final, le spectaculaire exil vers l'Europe et la destruction du
Second Temple.
Dans les temps de la Mishna et du Talmud (200-500 CE), nous
pouvons trouver des sages rabbiniques importants de la Mishna et du
Talmud, qui étaient descendants de prolytes. Shemaya et Avtalyon
en font partie.
Rabbi Akiva ben Joseef, le plus grand et le plus connu sage de la
Mishna, était fils de prolytes.
Même les descendants de Haman apprirent la Torah dans la ville de
Bnei Brak. Hillel HaNassi (le Prince) a donné à un prolyte, qui l’a
déf de lui enseigner toute la Torah tout en se tenant sur une jambe,
la réponse à la règle dite règle d'or: « Ne fais pas aux autres ce que tu
ne voudrais pas qu’on te fasse ».
Onkelos, qui était un cousin de Titus, est devenu Juif selon le Talmud.
Grâce à lui nous avons la traduction araenne de la Torah (Targum),
qui est toujours consultée de nos jours.
Selon l'histoire, les Judéo-chtiens et les Esséniens furent
responsables du fiasco du soulèvement de Bar Kochba en 135 CE.
Ces Gerim qui avaient rejoint le Judaïsme non pas par conviction, l’ont
abandonné en grande partie pendant les crises. Ils sont devenus
régressifs et sont retournés à leur ancienne foi païenne.
Tant les Juifs que les chrétiens ont profité à grande échelle de la
décadence du mode de vie païen dans la Rome antique. De nombreux
patriciens et madones se sont convertis au Judaïsme à cette époque.
Ce grand mouvement vers le Judaïsme s’est arrêté avec la mone du
christianisme.
En 333 CE, l’empereur Constantin, avec le pape Sylvestre I, a fait de la
religion chtienne la religion dtat. La conversion au Judaïsme fut
interdite, sous menace de peine de mort. Cette ligne d'action a
prédominé tout au long du Moyen-Age, avec seulement quelques
exceptions.
L'une de ces exceptions fut le Rabbi Avraham HaGer (prosélyte), un
célèbre
Tosafist de l'école de Rachi aux 12-13e siècles de notre ère. Un autre
fut le célèbre élève et disciple de Maïmonide, Rabbi Ovadja HaGer, de
lame époque.
Rabbi Avraham HaGer, fut l'un des savants les plus frappants de la
célèbre École Tosafiste du Moyen Age. Cette école a écrit, pendant
une période de 200 ans, le pluslèbre commentaire Tosafist sur le
Talmud babylonien complet.
Environ 300 chercheurs éminents ont travail sur ce projet. Il peut être
important de parler de ce célèbre prosélyte parce qu'il donne une
explication de l'ambivalente déclaration talmudique selon laquelle les
prosélytes sont un fardeau pour le Peuple Juif. Cette évaluation, en
surface peu flatteuse, des prosélytes par le Talmud s'explique par
Rabbi Avraham HaGer de la manre suivante: les convertis au
Judaïsme sont un poids pour le Peuple Juif parce qu'ils sont plus
ticuleux et précis dans le respect des Mitsvoth. De cette façon, ils
agissent comme une sorte d'accusateur du Peuple Juif, qui n’a pas
toujours de lien particulier avec la Torah. C'est comme si HaShem
envoyait aux Juifs le blâme suivant: regardez, les nouveaux arrivants
sont plus attentifs que vous, qui êtes descendants directs des
patriarches et qui avez également fait une alliance avec HaShem.
Rabbi Ovadja HaGer était un des élèves préférés de Maïmonide
(1135-1204 CE). On retrouve parmi ses nombreux ouvrages une
célèbre lettre de Mmonide à Ovadja HaGer qui nous est parvenue.
Cette lettre est un témoignage de la préoccupation humaniste de
Maïmonide pour les Gerim et une leçon pour les Juifs qui ne sont pas
respectueux envers les Gerim. Ovadja HaGer pose à Maïmonide la
simple question de savoir si lui, qui n'est pas d'origine Juive, peut dire
dans la Amidah (Prière Silencieuse, la prière la plus importante, dite 3
fois par jour): « notre Dieu, Elokhee (Dieu) de nos Pères, Elokhee
d'Avraham, Elokhee de Jitschak et Elokhee de Ja'akov ». Ou si il peut
réciter dans le Birkat HaMazon (bénédictions après le repas): « Nous
vous remercions, HaShem notre Dieu, pour le bien, souhaitable et
spacieux
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