Document 2
Les jeunes globalement conscients des conséquences du bruit sur l'audition
La quasi-totalité des adolescents et jeunes adultes entre 13 et 25 ans (96%) affirme avoir conscience que
le bruit peut présenter des effets néfastes sur l'audition, d'après une étude Ipsos-Réunica, réalisée dans le
cadre de la prochaine Journée nationale de l'audition, qui se déroule le 8 mars. Dans le même registre,
93% des sondés considèrent qu'un niveau sonore trop élevé peut provoquer des acouphènes, c'est-à-dire
des bruits gênants tels que des sifflements ou des bourdonnements.
Paradoxalement, près de sept personnes interrogées sur dix (67%) avouent écouter au moins une heure
par jour leur mp3, leur téléphone, leur ordinateur ou leur chaîne hifi.
Rien d'étonnant si plus de la moitié du panel (52%) déclare avoir déjà souffert de fatigue et de lassitude
après une exposition au bruit (concerts, écoute du mp3 ou discothèques), contre 42% qui ont ressenti des
maux de tête, et 29% des acouphènes.
Autre constat, plus de quatre jeunes sur dix, âgés de 13 à 25 ans (43%) indiquent avoir déjà été
confrontés à un problème d'audition, comme une douleur dans l'oreille, un sifflement ou un
bourdonnement. Ce chiffre s'élève à 56% chez les 19-21 ans et à 58% chez les 22-25 ans.
Toutefois, moins d'un sondé exposé à un problème d'audition sur dix (8%) a pensé à consulter un médecin
- spécialiste ou généraliste - pour une prise en charge du trouble en question. Dans la majorité des cas
(74%), les jeunes ont préféré attendre que le problème passe.
Cette étude a été réalisée en ligne par Ipsos, entre le 3 et le 8 février derniers, par l'intermédiaire de 900
interviews d'individus âgés de 13 à 25 ans, représentatifs de la population française.
La Journée nationale de l'audition, prévue le 8 mars prochain, visera à informer et à sensibiliser le grand
public aux différents moyens utilisés pour préserver son capital auditif. Des dépistages gratuits seront
également proposés aux quatre coins de la France, pour permettre à chacun d'évaluer son audition.
Publié le 06.03.2012 - .le parisien. http://www.leparisien.fr/laparisienne/sante/les-jeunes-globalement-
conscients-des-consequences-du-bruit-sur-l-audition-06-03-2012-1893972.php
Document 3
Pour le plaisir auditif durable il n’y a pas d’âge
[.../…] Le son oui, la musique oui, le plaisir oui, mais lorsque le son devient Bruit, nos oreilles n’y
tiennent plus…
Les chiffres révélés par l’enquête Réunica – Ipsos – JNA 2012 « Le capital des jeunes est-il en danger ? »
sont éloquents. 69 % des jeunes de 13 à 25 ans écoutent quotidiennement de la musique sur leur lecteur
MP3, chaîne Hi-Fi ou Smartphone. 67 % d’entre eux l’écoutent jusqu’à 4 heures par jour régulièrement.
Une durée d’écoute inquiétante. Ce d’autant plus que le volume sonore d’écoute n’est pas moins maîtrisé.
Le Docteur Pascal Foeillet, médecin ORL et secrétaire général de l’association JNA le rappelle
régulièrement « On reçoit une population qui présente des symptômes précoces de troubles de l’audition
dans nos consultations. Il n’est pas rare de rencontrer des pertes de l’audition chez des jeunes que l’on
découvrait autrefois auprès d’une population 20 ans plus âgée. Nous pouvons également observer une
recrudescence des acouphènes, le plus souvent suite à exposition lors de concerts ou de soirées en
discothèques ».
Et lorsque nos oreilles n’y tiennent plus… Manque de disponibilité, problèmes de concentration,
stress, ou directement trouble irréversible de l’audition.
À ce temps d’écoute, il est nécessaire d’ajouter le bruit dans les classes ou amphis, dans le restaurant
scolaire, sur le lieu de travail, dans les transports, dans la rue, puis par la télévision… Ce cumul soumet
les oreilles à une tension permanente. Le son devient bruit et facteur d’abrutissement agissant sur
l’humeur, la disponibilité aux autres, sur les capacités de concentration, la qualité du sommeil, la vie
intime et l’état de santé… Ainsi, cette exposition que s’imposent nombre d’individus, quel que soit leur
âge, peut aisément expliquer le décrochage scolaire, l’irritabilité au travail, la sensation de fatigue
permanente. Le son oui, mais à durée et volume maîtrisés et avec des pauses auditives régulières. […/…]
extrait du dossier de presse présentant les Journée nationale de l’audition 14 mars 2013
JNA (10/01/2013 16:23) http://www.journee-audition.org/2013/DP_JNA_2013.pdf