
Ecole Nationale de la Météorologie 
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Météo-France, établissement public administratif 
 
 
Expliquer de façon précise quel(s) moteur(s) est (sont) susceptible(s) de démarrer. 
 
3.3) On se place maintenant en régime permanent ; on a alors 
Γ
(
ω
)  = 
Γ
r.  
En utilisant les résultats de la deuxième partie, donner l’expression de la puissance mécanique 
moyenne fournie par le moteur < Pméca > = 
Γ
m 
ω
 en fonction de 
Φ
0, 
ω
, 
ω
s, R et L. 
 
3.4)  En  utilisant  à  nouveau  les  résultats  de  la  deuxième  partie,  donner  l’expression  de  la 
puissance moyenne < PJ > dissipée par effet Joule dans les conducteurs du rotor en fonction 
de 
Φ
0, 
ω
, 
ω
s, R et L. 
 
3.5)  En déduire la puissance électrique moyenne < Pél > fournie au moteur en fonction de 
Φ
0, 
ω
, 
ω
s, R et L. 
3.6) On introduit maintenant la grandeur
s
s
g
ω
=
, appelée glissement, qui caractérise 
l’écart relatif entre la vitesse angulaire de synchronisme  et la vitesse angulaire de rotation de 
l’arbre du moteur. Exprimer le rendement du moteur en fonction de g. 
La  vitesse  de  rotation 
ω
  des  moteurs  asynchrones  s’écarte  rarement  de  plus  de  5%  de  la 
vitesse  de  rotation 
ω
s  du  champ  tournant.  Donner  dans  ce  cas,  la  valeur  numérique  du 
rendement. 
 
 
PROBLEME  N°2 : 
CYCLES MOTEURS DE CARNOT, BEAU DE ROCHAS et 
STIRLING (15 points) 
 
Après  quelques  généralités  sur  la  machine  thermique  ditherme,  nous  comparerons  les 
rendements  des  cycles  moteurs  de  Carnot,  Beau  de  Rochas  et  Stirling.  Ce  dernier  cycle 
présente  des  caractéristiques  intéressantes,  notamment  un  faible  niveau  de  pollution,  une 
durée  de  vie  élevée  et  un  bon  rendement. 
Les  trois  parties  de  ce  problème  sont 
indépendantes, 
certaines données numériques sont cependant communes aux trois parties. 
La constante des gaz parfaits R=8,314 u.s.i. 
 
Première partie : Généralités 
 
Une  masse  m  de  gaz,  constituée  d’air  (principalement),  subit  un  cycle  moteur  entre  deux 
sources thermiques, l’une froide à la température Tf=290 K, l’autre chaude à la température 
Tc=1450 K. 
 
1.1) 
 Exprimer les bilans d’énergie et d’entropie au cours d’un 
cycle réel
. On introduira les 
quantités algébriques suivantes, relatives à un cycle : W, Qf, Qc et Sp ; W est le travail reçu 
(algébriquement) par le fluide (si W>0, il est effectivement reçu par le fluide, si W<0, il 
est effectivement fourni par le fluide). De même Qf est la chaleur reçue par le fluide de la 
part de la source froide, Qc la chaleur reçue par le fluide de la part de la source chaude. Sp 
est l’entropie produite lors d’une étape
 
irréversible.