Immunothérapie - une nouvelle approche ciblée
pour lutter contre les cancers
L’immunothérapie pour le
traitement du cancer
L’immunothérapie se fonde sur le principe
que notre système immunitaire est capable
de détruire les cellules anormales telles que
les cellules cancéreuses. Toutefois, il arrive
que certaines de ces cellules développent des
mécanismes de protection qui leur permettent
d’échapper à la détection ou à l’activité de nos
défenses immunitaires. Les thérapies déve-
loppées en immuno-oncologie tentent donc de
rétablir et d’activer la capacité de notre système
immunitaire à détecter et détruire les cancers.
Lymphocytes T à récepteur antigénique
chimérique (CAR T-cells)
Le lymphocyte T est l’un des acteurs clés de
l’immunothérapie contre le cancer. Il s’agit
d’un globule blanc qui est doté de mécanismes
destructeurs de cellules (cytotoxicité). Chez les
sujets sains, les lymphocytes T identifient et
détruisent les cellules infectées ou anormales,
y compris les cellules cancéreuses.
Un récepteur antigénique chimérique (CAR) naît
de la modification génétique d’un lymphocyte T.
On insère, dans l’ADN d’un lymphocyte T,
une séquence qui le poussera à exprimer
un anticorps (défense immunitaire) conçu
pour reconnaître et se lier à un antigène
(une protéine identifiée comme nocive par le
système immunitaire) présent sur la cellule
cancéreuse. L’antigène exprimé par la cellule
cancéreuse peut également être exprimé par
une cellule normale, il faut donc veiller à cibler
les bonnes cellules.
Une fois que l’anticorps est lié à l’antigène,
une autre protéine, qui aura été préalablement
ajoutée dans le lymphocyte T, déclenchera
la destruction des cellules cancéreuses. Ce
signalement intracellulaire est généralement
un fragment d’une protéine appelée CD3. Un
lymphocyte T qui combine à la fois l’anticorps
qui permet la reconnaissance de la cellule
cancéreuse et le signalement qui permet de
la détruire est un lymphocyte T à récepteur
antigénique chimérique (ou cellule CAR-T).
Afin de rendre les cellules CAR-T encore plus
puissantes, les chercheurs y ajoutent d’autres
protéines (des molécules co-stimulantes)
chargées de les aider à survivre plus longtemps
(et à se multiplier) une fois administrées dans
“Ces derniers temps, nous avons reçu beaucoup de ques -
tions de la part de nos actionnaires à propos de notre
plateforme en immuno-oncologie. Cette technologie est
complexe. C’est pourquoi nous avons décidé d’expliquer,
de manière plus vulgarisée, le potentiel de notre pro -
gramme NKR-T et plus particulièrement, des atouts qui
le rendent différent et unique.”
—DR. CHRISTIAN HOMSY, CEO.
Lettre aux actionnaires Mars 2016