aborderons aussi l’électrodynamique quantique et l’unification électrofaible, les deux première
théorie directement inspiré de l’invariance de jauge.
La troisième partie concernera l’isospin et la théorie de Yang-Mills, la toute première théorie de
jauge à s’intéresser à l’interaction forte. Finalement, la quatrième partie traitera de la
chromodynamique quantique, théorie qui complète le modèle standard. Il est bien d’ajouter que
les différente théorie de cordes peuvent elle aussi être considérer comme des théories de jauge,
mais elle seront déjà traité dans un travail indépendant par M. Nguyen Dang et M. Gingras
1.2. Historique
La jauge est une référence de mesure permettant d’étalonner l’échelle qui va servir à mesurer une
quantité. De fait, le terme vient des tablettes de jauge utilisées comme étalons de longueur dans
les ateliers d’usinage. En physique, ces théories concernent l’usage systématique de certaines
transformations de symétrie et l’invariance de la dynamique sous ces transformations. Ce petit
historique fera le pont entre les nombreuses théories qui seront abordé dans ce travail. Bien que
non inclus dans un contexte historique il faut mentionné que le formalisme lagrangien et
hamiltonien, par extension, présente le cadre parfait pour l’élaboration de théories de jauges. Par
ailleurs, ces formalismes étant antérieur à la découverte formelle de la symétrie de jauge, nous
aborderons directement l’électromagnétisme selon Maxwell.
La première personne à mettre directement en évidence la symétrie de jauge fut James Clerk
Maxwell par l’entremise de sa théorie électromagnétique. Comme nous le verrons un peu plus
bas, la symétrie des équations de Maxwell permet effectivement un choix de jauge (par
l’entremise des potentiels scalaire et vecteur) ne modifiant pas la physique des équations. Par
contre, l’importance de cette symétrie demeure inexploitée jusqu’à la formulation complète de la
relativité générale. En 1919, Hermann Weyl dans un essai pour unifier l’électromagnétisme et la
relativité générale, découvre que l’invariance d’échelle (ou de jauge) devient locale lors du passage
de la relativité restreinte à la relativité générale. Le caractère géométrique de ce résultat sera par la
suite largement étudié. Après la mise en place de la mécanique quantique, Weyl avec l’aide de
Vladimir Fock et de Fritz London, travaillera à l’élaboration d’un nouveau type de jauge, qu’ils
appliqueront à cette nouvelle mécanique. Le passage d’une jauge de type facteur d’échelle à une
jauge complexe de type changement de phase, permettra d’expliquer les effets du champ
électromagnétique sur la fonction d’onde d’une particule chargé. Cette première théorie de jauge
a proprement parlé, sera mise de l’avant par Wolfgang Pauli, l’un des pionniers de la mécanique
quantique.
De 1935 à 1955 environ, la recherche scientifique se tourne vers l’explication quantique des
phénomènes classiques. L’électrodynamique n’est pas épargnée et le problème est résolu par
Feynman, Schwinger et Tomonaga indépendamment. L’électrodynamique quantique, permet de
faire un pas en avant instaurant la théorie de champ quantique comme l’une des pierres d’assises
de la physique des particules. Le premier essai visant à résoudre le problème de l’interaction forte
ce produit dans les années 50. Chen Ning Yang et Robert Mills introduisent une jauge non