pendant la durée de temps nécessaire au mouvement à effectuer. Cette tension électrique ou volta
e s'administre
sous forme d'impulsions électriques (on/off) à une fréquence de 50 par seconde. L'augmentation de l'amplitude des
impulsions agit sur le contrôle de la vitesse jusqu'au moment où le bras du servo se trouve dans la position
souhaitée. Durant la rotation, le potentiomètre indique au circuit électronique le moment où la position désirée est
obtenue ; les impulsions diminuent alors d'amplitude jusqu'à ce que plus aucune tension soit appliquée au moteur du
servo tout en conservant le bras dans sa nouvelle position. Dans ce type de commande, une impulsion forte et
instantanée suivie d'un temps d'arrêt ne provoque qu'une réaction du moteur limitée au temps de l'impulsion sans
aucune continuité de la rotation initiée comme pourrait le faire une mise sous tension continue. Ceci montre que les
petites impulsions données au moyen de la manette de commande ne produisent que de faibles effets. Ils peuvent se
révéler inefficaces et sont les causes de l'importante zone neutre qui caractérise les servos traditionnels. Pour en
avoir la démonstration, il suffit de bouger légèrement le stick de l'émetteur et d'observer la faible réponse du servo,
voire nulle.
Comparaison entre servo digital et analogique
Le graphique 1 montre la différence dans le domaine de la zone neutre entre 2 servos aux caractéristiques
similaires : le digital S9450 et le classique S9402, tous deux produits par Futaba.
Dans le servo S9450, la zone neutre est beaucoup moins importante et la tension appliquée est plus forte et moins
longue que pour le servo analogique. L'interprétation à faire, quand il s'agit de modifier la position du bras du servo,
est que dans ce cas la réponse pour vaincre l'inertie dudit bras est plus rapide et plus puissante. Les diagrammes
comparatifs présentés dans le graphique 2 montrent deux cycles d'activité et de désactivation de la tension
d'alimentation du moteur correspondant à 2 servos,
un classique et un digital. Le diagramme 1 montre la situation au repos. Le diagramme 2 correspond à un petit
déplacement du moteur, c'est-à-dire une petite amplitude de l'impulsion donnée au stick. Le diagramme 3 montre
que pour un mouvement large du moteur dans le cas d'un servo standard, il faudra une plus grande amplitude de
l'impulsion.
4) Graphique 1 : comparaison des réponses entre un servo numérique ("digital" en anglais) et un servo standard,
c'est-à-dire analogique.
Avantages et inconvénients
Un servo digital contient un circuit microprocesseur qui reçoit le signal d'entrée et, après l'avoir enregistré, lui
applique des paramètres de présélection avant d'envoyer les ordres au moteur du servo. Ceci se traduit par une plus
grande amplitude - ou durée - des impulsions qui est contrôlée par le microprogramme chargé dans le
microprocesseur. La durée des impulsions s'ajuste à la demande en comparant leurs effets sur le servo et les
commandes de l'avion et en les optimisant au besoin. Le circuit électronique du servo digital envoie au moteur de
celui-ci des impulsions de plus grande fréquence que dans le cas d'un servo analogique ; alors que dans le second,
cette fréquence est de 50 impulsions par seconde, le servo digital monte jusqu'à 300 impulsions par seconde. Bien
que l'amplitude des impulsions soit proportionnellement réduite quand la fréquence augmente, compte tenu que cette