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INTRODUCTION GENERALE 
 
Lors de notre deuxième année, nous avons chacun réalisé un stage en cardiologie.   
Nous avons pu y rencontrer  un patient porteur d’un défibrillateur implantable (DCI).  
 
C’était la première fois que nous entendions parler de ce type d’implantation.  
C’est la raison pour laquelle nous avons choisi de développer nos connaissances sur ce 
sujet qui est  par ailleurs peu connu du grand public. 
 
En Belgique, les causes principales de mortalité sont les maladies cardiovasculaires. 
De nombreuses personnes souffrant d’une cardiopathie décèdent chaque année d’une mort 
subite  suite à un trouble du rythme cardiaque. 
 
Certaines personnes ont eu la chance d’être réanimées grâce au développement des 
formations aux gestes de premiers secours, réalisées notamment dans les entreprises, les 
écoles… ainsi que grâce à la mise à disposition de défibrillateurs externes dans les lieux 
publics. 
 
La mort subite d’origine cardiaque est un problème de santé publique et la mise en 
place d’un défibrillateur interne (DCI) permet d’éviter ce type de décès. 
En Belgique,  8000  personnes bénéficient déjà d’un DCI. 
Après avoir fait des recherches sur le sujet et avoir participé à une conférence sur le 
thème « Vivre en harmonie avec un défibrillateur implantable », nous nous sommes rendu 
compte que les porteurs de DCI ainsi que leur entourage manquaient de connaissances sur 
le sujet. Ils étaient par ailleurs stressés à l’idée de recevoir un choc, de ne pas avoir le 
comportement adéquat dans leur vie quotidienne. 
 
Nous partons de l’hypothèse que les personnes manquent d’information et sont par 
conséquent stressées quant à la vie après l’implantation. Nous tentons de démontrer si cela 
s’avère exact pour la majorité des personnes interrogées dans le cadre de notre travail. 
 
Pour répondre à cette problématique, nous avons pour objectifs d’approfondir nos 
connaissances théoriques sur le sujet (indications, intervention, avantages et inconvénients, 
contraintes, aspect psychologique), de réaliser une éducation à la santé qui colle au mieux à 
la demande des personnes porteuses d’un DCI.  
 
Pour atteindre ces objectifs, il nous paraissait indispensable d’effectuer notre stage 
de trois semaines en unité coronaire afin de pouvoir observer la prise en charge d’un 
patient porteur d’un DCI. Notre stage s’est réalisé à l’hôpital de Jolimont où nous avons pu 
rencontrer 3 patients dans la phase d’implantation.