Couche Limite Atmosphérique

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Couche Limite Atmosphérique
Echange à l’interface terre-atmosphère
Jean-Martial Cohard
[email protected]
Plan de Cours
Couche Limite Atmosphérique
Echange à l’Interface Terre-Atmosphère
I- Etude de l’atmosphère : choix d’échelle
II- Les conditions limites et forçages
III- La CLA moteur des échanges
IV- Notion de Turbulence
V- Description mathématique de la CLA
VI- Théorie des similitudes
VII- Mesure des Flux
I- Etude de l’atmosphère : choix d’échelle
L’atmosphère :une mince couche de fluide sur la terre
RT  6400 km
hatm  130 km
I- Etude de l’atmosphère : choix d’échelle
Échelle Climatologique
Échelle synoptique
1 mois
Ondes de relief
10000 km
Macro
échelle
2000 km
Ondes
stationnaires
1 jour
Méso
échelle
1 heure
Micro-échelle
1 mn
1s
Dépression
extra-tropicale
Ondes très
longues
Anticyclones
Ondes
baroclines
Fronts
Ouragans
200 km
Jets de basses
couches
Méso
échelle
20 km
Orages
Vents locaux
2 km
Tornades
Nuages convectifs
200 m
Couches limites
Micro
échelle
20 m
Panaches
Frottement
I- Etude de l’atmosphère : choix d’échelle
Exosphère
500 km
-100° -50°
0°
10-8 mb
Thermosphère
Mésopause
85 km
Mesosphère
Stratopause
50 km
Stratosphère
Tropopause
11 km
Troposphère
Sol
10-3 mb
10-2 mb
10-1 mb
1 mb
10 mb
102 mb
103 mb
I- Etude de l’atmosphère : choix d’échelle
Couche d’entrainement :
équilibre des forces de pression et de la force de coriolis
Force d’inertie négligée
1000 m
Couche d’ekman
Approximation de Boussinesq
Force d’inertie négligée
Flux de quantité de mouvement non négligés
20 m
Couche de surface
Approximation de Boussinesq
Force d’inertie et de Coriolis négligée
Flux de quantité de mouvement
II- Bilan énergétique à la surface
Rayonnement
Réfléchi par l’atm :
Le
H
Ra : Rayonnement
émis par l’atm : IR
170-380 W/m2
G
Rayonnement
diffus :
Rs : Rayonnemen
Rg Incident (0,3-2m
900-300 W/m2
Rt : Rayonnement
émis par la terre : IR
Rg (1-a) + Ra– Rt = H + LE + G
a.Rg : Rayonnement
Réfléchi par la terre
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement : Rappel
L’intensité de rayonnement I,
est le flux d’énergie d émis
dans une direction 
de
l’espace par unité d’angle
solide d, par unité de surface
normale à la direction de
propagation dA.cos et par
unité de longueur d’onde d
I = d / (dA.cosdd)
[W/m2.sr.m]
dA
d  2n  sin dd
r
L’émittance E (ou pouvoir
émissif total) est le flux d’énergie
par unité de surface émis par un
corps dans toutes les directions
d’un demi-espace (2 [sr]).
L’émittance est une grandeur
hémisphérique :
d" = d/ddAn
E = 2 d" = 2 I.cos.d
E = E d
[W/m2]
La radiance G est le flux
d’énergie par unité de surface
reçu par un corps dans toutes les
directions d’un demi-espace (2
[sr]). La radiance est une
grandeur hémisphérique :
G = 2 dqi" = 2 Ii.cos.d
G = G d
[W/m2]
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement solaire (Rs)
Lorsque les rayons du soleil
heurtent la surface de
l'atmosphère terrestre à
1.5x1011m de distance, ils sont
parallele et transportent un flux
de 1353W/m2. L'irradiation
solaire est :
Gsoleil = 1353 f cos 
f excentricité de l’orbite: 0.971.03
2 hc02
G ,b   , T   5
 exp  hc0 /  kT   1
• h: constante de Planck 6.6x10-34 Js
• k: constante de Boltzmann 1.4x10-23 J/K
• c0: vitesse de propagation des ondes
électromagnétiques dans le vide
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement de la terre (Rt)
Eb =  T4 W/m2
 = 5.67x10-8 W/m2 K4.
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement
Rayonnement global
Le rayonnement global est la somme
Du rayonnement solaire incident et
du rayonnement diffus
Rg = Rs + Rd
Rayonnement net
C’est le bilan radiatif du sol
Rn = (1-a)Rg + Ra - Rt
Rayonnement
diffus :
Rg
Rs : Rayonnement
Incident (0,3-2m)
Ra : Rayonnement
émis par l’atm : IR
Rt : Rayonnement
émis par la terre : IR
a. Rg : Rayonnement
Réfléchi par la terre
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement : Exercice
dSol-T = 1,5 108 km
RT = 6400 km
TT = ?? °K
1) Calculer l’énergie rayonnée par le soleil (corp noir) par m2 de surface
et l’énergie totale. On donne  = 5,67 10-8.
2) Calculer l’énergie solaire reçu par la terre par m2 de surface. Calculer
alors l’énergie moyenne qui arrive au sommet de l’atmosphère.
3) Faire le bilan thermique de la terre. On supposera la Température
uniforme dans le système terre/atmosphère. On donne pour la terre un
albedo de 0,33.
4) La température moyenne observée est de 33° supérieur à celle calculée
précédemment. Expliquer cette différence.
5) On suppose maintenant que l’atmosphère est une couche séparée de la
terre de température Tatm. Celle-ci est transparente au rayonnement
visible et possède une émissivité atm dans l’infra rouge. Le
rayonnement non absorbé par l’atmosphère est diffusé et ne retourne
jamais vers sa source. Exprimer de nouveau l’équilibre thermique du
système terre/atmosphère et calculer la valeur de atm moyen pour une
température de surface TT = 288° K.
RSol = 0,7 106 km
TSol = 5800 °K
II- Bilan énergétique à la surface :
rayonnement : Exercice
Le flux moyen de rayonnement infrarouge émis par la
surface terrestre est égal à 390 W.m-2 et Le flux moyen
qu’elle reçoit de l’atmosphère est égal à 330 W.m-2
a) Déterminer les températures radiatives apparentes
auxquelles ces flux correspondent
b) En supposant que tous les autres flux restent inchangés,
quelles variations de la température moyenne de la surface
terrestre entraînerait des accroissements de 1% et 2% du
rayonnement atmosphérique moyen.
On donne  = 5,67 10-8 et  = 1
Ra : Rayonnement
émis par l’atm : IR
330 W/m2
Rt : Rayonnement
émis par la terre : IR
390 W/m2
II- Bilan énergétique à la surface :
Albedo du sol
Surface
l'image "canal visible" prise le 1er Janvier 1999 à 12h00 GMT par le
satellite géostationnaire Météosat 7
Albédo α
Limon silteux sec, avant mise en culture
0.23
Limon silteux sec, après mise en culture
0.15
Limon argileux sec
0.18
Limons argileux humide
0.11
Herbe
0.24 - 0.26
Gazon
0.20 - 0.25
Orge Blé
0.21 - 0.22
Blé
0.16 - 0.17
Forêt
0.05 - 0.20
Eau
0.03 - 0.10
Neige
0.7 - 0.95
En général pour les sols: 0.1 < α < 0.3
:
α = αs + (0.25 -αs) LAI
α
:
albédo d’un sol couvert de végétaux
αs
:
albédo d’un sol nu (αs env. 0.1)
LAI
:
Leaf Area Index (0 < LAI < 4)
Selon Ritchie (1972)
II- Bilan énergétique à la surface :
Albedo du sol : Dakar
II- Bilan énergétique à la surface :
Albedo du sol : Niger
II- Bilan énergétique à la surface :
Albedo du sol : Lac Tchad
II- Bilan énergétique à la surface :
Albedo du sol : Nil
II- Bilan énergétique à la surface :
flux de chaleur dans le sol (G)
Loi de Fourier :
G = .T/z
Ts = Tm + 0,5 T sint-tm)
t
Ts
z=2,5 cm
.Cp.dT/dt =  . 2T
G
T = 25°
z=15 cm
T = 10°
z=30 cm
T = 2°
G
C p T t z T
 T z 
2
T(z,t) = Tm + 0,5 T e-z/zd sin[t-tm)-z/zd]; zd = (/(2./Cp))-1/2
2
z
II- Bilan énergétique à la surface :
flux de chaleur dans le sol (G)
Ts
Température dans le sol à différentes profondeurs
40
Tz1
35
T° (C)
Tz2
30
Tz2
Tz1
Dev. série de Fourier
 z
T  z , t    2.Ck .exp  
k
 z


z 
.sin  k .t  k  
z 


z  (2. T / k )1/ 2
25
Measurement at 20cm
20
0
5
Measurement at 10cm
Fourier sol. at 20cm
Fourier serie at 10cm
Fourier serie at 0cm
10
15
20
25
30
temps (h)
35
40
45
50
II- Bilan énergétique à la surface :
caractéristiques du sol
Conductivité thermique
(W·m-1·K-1)
Matériau
Quartz
6,8-12
Eau
0,6
Bois de pin (parallèle aux fibres)
0,36
Bois de pin (perpendiculaire aux fibres)
0,15
Air (100 kPa)
0,0262
Valeurs de la capacité thermique volumique des composants du sol
Eléments minéraux
Matière organiques Eau
Eau
Air
:
:
:
:
-3
-1
-3
-1
-3
-1
-3
-1
2 . 106
J.m .K
2.5 . 106
J.m .K
4.2 . 106
1250
J.m .K
J.m .K
Habituellement dans les sols:
106 J . m-3 . K-1 < Cp < 3 . 106 J . m-3
Sol sec
Sol saturé
II- Bilan énergétique à la surface :
flux de chaleur latente (Le)
ET Potentielle :
EvapoTranspiration
transpiration
évaporation
Toujours assez d’eau
Couvert homogène
ET Réelle (<ETP)
II- Bilan énergétique à la surface :
flux de chaleur sensible (H)
H
Rapport de Bowen
 = H / Le
Ts

Nature de la surface
Océan
0,1
Forêt tropicale
0,1 – 0,3
Forêt tempérée, prairie
0,4 – 0,8
Région semi aride
02-juin
Désert
> 10
III- CLA moteur des échanges
Définition de la CLA
Couche Limite atmosphérique:
Zone de l ’atmosphère
directement influencée par la
surface terrestre.
Forçages surfaciques
•
•
•
•
•
Frottement
Évaporation
Transfert de chaleur
Émission de polluants
Obstacles
III- CLA moteur des échanges
Epaisseur de la CLA
Difficile de
définir une
hauteur de
CLA
Le poids de l’air et la divergence horizontale en basse altitude
associées aux HP déplacent les masses d’air de la CLA vers les BP.
III- CLA moteur des échanges
Notion de Température potentielle
C’est la température d’une particule d’air ramenée de façon adiabatique au niveau du sol
R /C
P  d
p


o
 T
 P
 
 et T doivent être exprimées en °K
P est exprimée en Pa
Cp = 1004 J/kg.K, Cv=717 J/Kg.K
Rd = 287 J/Kg.K,  = 1.4
Q 
cte
P

III- CLA moteur des échanges
Accélération d’une particule d’air
z + dz Tp
T(z) + dT
g
T0(z)
z0
Dynamique 
Equation d’état :
Hydrostatique :
1er principe :
 F = m
P = RdT
dP/dz = - g
dQ = mCpdT + mgdz
Pour un déplacement de la particule z :
 gz 

 z
pg

 0 alors  > 0 la particule poursuit sa course: atmosphère instable
z
Si   0 alors  < 0 la particule retourne à sa position initiale: atmosphère stable
z
Si
III- CLA moteur des échanges
Stabilité de l’atmosphère
NEUTRE
STABLE
T

T
Altitude
Altitude
Altitude
T
Altitude
Altitude
Altitude
INSTABLE


III- CLA moteur des échanges
ML :Mixed layer
RL : Residual layer
Couche résiduelle
Atmos. mélangée
SBL : Stable layer
Couche stable
Surface convective
layer (SCL)
Convective layer
CL
III- CLA moteur des échanges
Variabilité nycthémérale
III- CLA moteur des échanges
Impact de la saison
FA : Free Atmosphere
RL : Residual Layer
SBL : Stable
ML : Mixed (mélangée)
CI : Capped Inversion
III- CLA moteur des échanges
Impact du cycle nycthéméral sur la dispersion
III- CLA moteur des échanges
Après la nuit - Hiver
Situation matinale
Hiver
A midi - Hiver
III- Cycle diurne Bilan d ’énergie
Rn
Le
H
G
Flux de chaleur la nuit : Qac = Hnuit.tnuit
Flux de chaleur le jour :
Qac = [Hmax.Djour/].(1-cos(.tjour/ Djour))
Hmax
(~150Wm-2)
Djour
III- Cycle diurne Bilan d ’énergie
Etant donné un sondage tôt le matin avec une température de surface de 5°C , et un
gradient de 3°K/km.
Trouver la température potentiel de la couche de mélange et son épaisseur à 10h00
lorsque le réchauffement cumulé est de 500 °K.m
1800
4000
3500
z (t)
H cumul
1400
3000
1200
2500
1000
2000
800
1500
600
1000
400
500
200
0
0
0
1
2
3
4
temps
5 en h
6
7
8
9
10
H cumulé (K.m)
altitude de la zone de mélange (m)
1600
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations


 F  m

F Forces extérieures agissant sur la masse d ’air m


Accélération absolue de la masse d ’air m dans le repère absolu
Dans le repère relatif (M,x,y,z)
y


z
x
 a   r   e  2  U
dU
r 
dt


 
dU
 F   dt  2 U
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
y
z

 x  0 

 
    y   . cos  
    .sin  

 z
L ’accélération de Coriolis projetée sur le système d ’axes (x,y,z)
. cos   V . .sin  
W .X



 c  2.U . .sin 


  U . . cos 


X
W << U et V
U..cos  << -g
V- Description mathématique de la CLA
système d’équations
Force de pression :

FP   grad P
-Mouvement des HP vers les
BP
-Plus les isobares sont serrées
plus le mouvement est
accéléré
gradP
Contraintes visqueuses


FV  U
Viscosité dynamique de l ’air :
 = 1,78 10-5 kg/ms
Viscosité cinématique de l ’air
 = 1,3 10-6 m2/s



ralenties
BP


FG  g
z + dz
z0
HP

FP
Pesanteur


FG  g
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
Équations du mouvement : équations de Navier Stokes


dU

 

g  
grad P  
 
U  2   U





dt Pesanteur
Vis cos ité
Pr ession
Coriolis
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
Équation de conservation de la masse :
d
dt


  . div
U 0



Divergence
Compressibilité
d

dt



U V W
x
y
z









Variation locale

t

Variation spatiale
D
A
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
Équations du mouvement : équations de Navier Stokes


dU
 


 
g  
grad P  
U  2   U





dt Pesanteur
Vis cos ité
Pr ession
Équation de conservation de la masse :

d
  .divU  0
dt
Coriolis
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
1er
principe :
Loi de fourier :
Loi de Joules :
Vi
du
D  dt dV  D ra .dV  D qi .ni .dS  D  ij x j .dV
q  k .gradT
du
dT
 Cv
dt
dt

dT
.Cv
 PdivU   2T  ra
dt
Compression
détente
Diffusion
Apport vol
V- Description mathématique de la CLA
Système d’équations
Équations du mouvement : équations de Navier Stokes


dU
 


 
g  
grad P  
U  2   U





dt Pesanteur
Vis cos ité
Pr ession
Coriolis
Équation de conservation de la masse :

d
  .divU  0
dt
Équation de conservation de la chaleur (1er principe de la thermodynamique) :

dT
.Cv
 PdivU   2T  ra
dt
Équation d’état
P  RT
Inconnues : P, , T, V
V- Description mathématique de la CLA
Approximation de Boussinesq
L’état thermodynamique (P, T, r) de l’atmosphère s’écarte peu
d’un état de référence défini par (Pr, Tr, r) correspondant à une
atmosphère immobile :
z
État de référence
P
 
0   r g  gradPr
Pr
 r g
z
Tr
r

Cp
z
Pr   r RTr
Définition des variables par rapport à l’état de référence :
P  Pr  P1
T  Tr  T1
   r  1
V- Description mathématique de la CLA
Approximation de Boussinesq
Transformation des équations
1
T1

r
Tr


T1  1 
 
dU
 g
gradP1  U  2  U
r
dt
Tr
 r Cv
dT1
  T1  qa
dt
ou
 r Cp
d
    qa
dt
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA près des côtes
La brise de mer
L
H
isobars
Ts 
L
H
Air au-dessus de la mer reste plus froid que l’air chauffé au-dessus
de la terre.
Les gradients de température et de pression sont les plus
importants proche de la plage c’est là où la brise est la plus forte
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA près des côtes
La brise de terre
H
L
isobars
Ts 
L
L
Pendant la nuit, la terre se refroidie plus vite.
La redistribution de température et donc de pression
donne naissance à la brise de terre.
Brise de terre est moins intense que la brise de mer
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne
Fr 

.U
N .h
avec
g 
N 
 z
2
Fr : Nombre de Froude
N : fréquence de Brunt Väsäilä (s-1)
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne
Fr=0.1
Fr=0.5
Fr=1.5
Fr=0.1
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne
750
800
850
H
L
Vent de vallée
anabatique
900
H
L
Fond de vallée
L
L
Vent de vallée
catabatique
Épaisseur varie entre 10 et 400 m
Vitesse de 1 à 8 m/s
L
Fond de vallée
III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne
z
z
RL
RL
inversion
O
E
ML
ML
RL
O
E


z
z
ML
Warm RL
O
E
inversion
ML
O

Cool pool
E

z
z
Warm RL
O
ML

E
O
RL
Cool pool
E

III- CLA moteur des échanges
Dynamique de la CLA en montagne : exercice
En partant de l’équation du mouvement écrite ci-dessous et en supposant un écoulement
stationnaire dans une vallée de petite taille pour laquelle les vents transverses seront négligés,
donner une expression approchée et tracer la vitesse moyenne u du vent catabatique en
fonction de l’abscisse x. On donne h = 20 m, a = 10°, Te = 10°C et Tv = 0°C, CD = 0,005
Te  Tv
u
u
u
u2
u
v
g
sin   f c v  C D
x
y
t
Te
h
z
u
h
x
 Fond de vallée
x
IV- Notion de turbulence
Enregistrement du vent dans la CLA
Variation de la vitesse
plusieurs échelles de temps
IV- Notion de turbulence
Si on suppose que toutes ces variations (aux échelles de temps différents)
sont associées à des tailles de tourbillons différents (hypothèse de Taylor),
c’est le spectre de turbulence.
Écoulement moyen
Turbulence
IV- Notion de turbulence
Contribution moyenne et turbulente :  ( x, y, z , t )   '
Moyenne spatiale :
S
1
1
S
 (t )    (t , s ) ds 
S0
N
S
N 1
 (i, s)
i 0
IV- Notion de turbulence
Contribution moyenne et turbulente :  ( x, y, z , t )   '
P
1
1
t
Moyenne temporelle :  ( x, y, z )    (t , s )dt 
P0
N


P
t
+
+ +++ + ++ +
+ ++
+
+
+
++
+
t
N 1
 (i, s)
i 0
IV- Notion de turbulence
Contribution moyenne et turbulente :  ( x, y, z , t )   '
Moyenne d ’ensemble :
1
 ( x, y , z , t ) 
N
e
N 1
  ( x, y , z , t )
i 0
Si la turbulence est homogène et
statistiquement homogène alors :
e
s
t
Conditions d ’érgodicité :       
i
IV- Notion de turbulence
Variance :
1
 
N
2

2
'2
(



)


 i
Déviation standard :
Covariance :
U (t )
    2   '2
covar(1,  2 )  1'2'
U
 U2 (t )
U
t
IV- Notion de turbulence
opérateurs utiles
Opérateurs standards
Opérateurs de Reynolds
   '
1   2  1   2
     '     '
c.  c.
 '  0
   
1 2  1  1 ' 2   2 '
1. 2  1. 2
 1 2  1 2 '   2 1 '  1 ' 2 '
 1 2  1 ' 2 '
 1 ' 2 '  0
IV- Notion de turbulence :
exemple
Flux de chaleur sensible :
1)
2)
3)
Donner le flux de chaleur
Les déviations standards
En déduire la stabilité de la
couche
z
z

z

H   .C p .w.T
Enr N°
w (m/s)
 (°K)
0
0,5
295
1
-0,5
293
2
1
295
3
0,8
298
4
0,9
292
5
-0,2
294
6
-0,5
292
7
0
289
8
-0,9
293
9
-0,1
299

moy
w
w'
'
w ' '
IV- Notion de turbulence :
exemple
Flux de chaleur sensible :
1)
2)
3)
Donner le flux de chaleur
Les déviations standards
En déduire la stabilité de la
couche
z
=> ’ > 0
w’ > 0
H   .C p .w.T
Enr N°
w (m/s)
 (°K)
w
w'
'
w ' '
0
0,5
295
147,5
0,4
1
0,4
1
-0,5
293
-146,5
-0,6
-1
0,6
2
1
295
295
0,9
1
0,9
3
0,8
298
238,4
0,7
4
2,8
4
0,9
292
262,8
0,8
-2
-1,6
5
-0,2
294
-58,8
-0,3
0
0
6
-0,5
292
-146
-0,6
-2
1,2
7
0
289
0
-0,1
-5
0,5
8
-0,9
293
-263,7
-1
-1
1
9
-0,1
299
-29,9
-0,2
5
-1
0,1
294
29,88
1,67E-17
0
0,48
moy

w’’ > 0
V- Description mathématique de la CLA
Équations au valeurs moyennes
1  P1 u '2 u ' v ' u ' w '
u
u
u
u
u
v
w
 fv



t
x
y
z
 r x
x
y
z
1  P1  v ' u '  v '2  v ' w '
v
v
v
v
u
v w  fu  



t
x
y
z
 r y
x
y
z
1  qx qy qz   ' u '  ' v '  ' w '




u v  w  








r Cp  x y z  x
t
x
y
z
y
z
IV- Notion de turbulence :
exemple 2
Le flux de chaleur turbulent décroît avec l’altitude comme : w’’
profil proche de la neutralité
= a – bz,

 
 ,
Dans le cadre d’une hypothèse d’homogénéité horizontale, w  u , v ;
z
x y
Quel sera le profil de température potentiel 1 heure plus tard.
D
 ....
Dt
En déduire à quel moment de la journée se profil est il caractéristique
z
Réchauffement de toute la couche

V- Description mathématique de la CLA
Couche d’Ekman
P1 P

Hypothèses : w  0;
x x
Homogénéité horizontale :
u u

0
x y
u '2 u ' v '
u ' w '
;

x
y
z
u
v
u ' w '  K
; v ' w '  K
z
z
Où K est un coefficient de diffusion turbulente encore appelé diffusivité turbulente
V- Description mathématique de la CLA

u  ug 1  cos
v  ug sin


 
f 2K z exp  f 2K z
 
f 2K z exp  f 2K z


V- Description mathématique de la CLA
Couche de surface
P1 P

Hypothèses : w  0;
x x
Homogénéité horizontale :
u u

0
x y
u '2 u ' v '
u ' w '
;

x
y
z
Coriolis négligeable
u
v
u ' w '  K
; v ' w '  K
z
z
Où K est un coefficient de diffusion turbulente encore appelé diffusivité turbulente
V- Description mathématique de la CLA
Ekman
z
zd
z0
u* (u =5m/s)
Surface lisse
1,0E-05
0,16
désert
3,0E-04
0,22
prairie
1,5 - 3 cm
0,002 - 0,007
0,27
Herbe
60 - 70 cm
0,04 - 0,09
0,45
Forêt
10 m
0,05 - 0,1
Ville
u(z) = u*/k ln[(z-zd)/z0]
z0
d
1
VI- Théorie de similitude
Théorème de Vaschy-Buckingham
Un problème dépend de n variables vi faisant intervenir p grandeur
principales (m, s, kg, °K) alors il existe (n-p) variables adimensionelles
Gi tq
f(G1, G2, …, Gn-p) = 0
Gi = v1 1v2 2…vi i
Variable pertinente de la CLA :
masse spécifique :
flottabilité :
viscosité :
flux au sol :
longueur de rugosité :
altitude :
hauteur de la CLA :
paramètre de Coriolis :
0
g/T0

0 et H0
z0
z
h
f
z/z0 >> 1
z/h << 1
n = 5; p = 4
 tout peut être exprimé en fonction de 1 variable sans dimension
VI- Théorie de similitude
Nb caractéristique de la CLA
Rapport de la production thermique / production dynamique
Rf 
Nombre de Richardson de flux :
Nombre de Richardson de gradient :
Ri 
g TO w ' '
u ' w ' u z
g TO  z
 u z 
2
Dans la CLS u’w’ < 0 et u/z > 0
0
Atm. instable
Atm. neutre
Rf ; Ri
Atm. stable
VI - Théorie de similitude
Nb caractéristique de la CLA
Longueur de Monin Obukhov : LMO
Rf 
Rf 
g TO w ' '
u ' w ' u z
g TO H 0
 u *
3
 z  u
Soit : LMO
et
u u *

u
z  z
Où u est une fonction universelle
; avec H 0  w ' '
u *3
z

; Rf 
 g TO H0
LMOu
0
Atm. neutre
Atm. instable Atm. stable
LMO
Atm. neutre
VI - Théorie de similitude
Cas de la CLS neutre
 z 
 u 

u * z
 LMO 
 z u
 z
u 
 LMO
 z u
z
u * z

 1

1
 z-z d 
u(z) =
ln 


 z0 
u*
z0
d
VI - Théorie de similitude
Couche de surface instable
LMO  0
u*   z
u(z) =
 ln 
   z0


   1 


 1  u2 

 1  u 




ln
2
 1  2 ln 
Arctg



 u


2

 2 
 2 14
 z  
 z 


u 
1
15
 

 
L
L
 MO  
 MO  
VI - Théorie de similitude
Couche de surface stable
LMO  0
u*   z
u(z) =
 ln 
   z0
 z
 LMO
u 

z

4,
7

LMO


 z 
1
4,
7






 LMO 



VI - Théorie de similitude
Profil de température
 z 
 T 

T * z
 LMO 
 z 
Couche instable
 z


 -0 = 0,74.T* ln    2 
  z0 

 1  1  9  z L  1 2
MO
 2  ln 

2

 z 

z 
T 
  0, 74 1  9

LMO 
 LMO 

1 2
Couche stable

z


 z 
 
 MO  
 -0 = T* 0,74.ln    4,7 
z
L
 z
 LMO
T 
 z 
 1
 LMO 


 z 
0,
74
4,
7






 LMO 
Couche neutre
T 
0




H0
T* 
Cpu *
VI - Théorie de similitude
Nb caractéristique de la CLA
Des profils verticaux de vitesse du vent et de température de l’air ont été mesurés
simultanément aux alentours du midi solaire dans une zone aride.
z (m)
2.00
4.00
8.00
16.00
32.00
u (m/ s)
5.81
6.70
7.49
8.14
8.66
T (°C)
34.23
33.65
33.20
32.90
32.71
a) Tracer les profils de vitesse et de
température en coordonnées semilogarithmiques. Sont-ils rectilignes ?
b) tracer le profil vertical de Ri.
c) Déterminer la longueur de MoninObukhov à partir du tracé précédent.
d) Déterminer les valeurs de u et T, en
utilisant les mesures effectuées à 2 m et 4 m
en prenant kg.m-3; Cp = 1000 J.kg-1.
K-1.
z
32
16
8
4
2
VI - Théorie de similitude
Nb caractéristique de la CLA
Des mesures de profils verticaux de vitesse du vent ont été effectuées au-dessus d’une prairie
fauchée et d’un champ de blé de grandes dimensions dans une zone plane et dégagée. Le ciel
était couvert et le profil de température était proche d’un profil adiabatique.
0
4
.
4
2
0
.
5
5
7
.
2
0
7
.
5
0
4
.
4
5
1
.
6
5
3
.
5
5
4
.
6
0
9
.
5
8
6
.
6
5
3
.
6
8
8
.
6
8
6
.
6
3
0
.
7
3
9
.
6
6
1
.
7
6
1
.
7
0
0
5
1
Altitude (cm) V ite sse du ve nt (m/s)
Pra irie
Blé
0 0
0
5 0 0 0 0 0 0 3
5
0
0
0
0
1
7 1
3 5 7 9 1
1
a) Déterminer le paramètre de rugosité et la vitesse de
frottement pour la prairie.
b) Déterminer la hauteur de déplacement, le paramètre de
rugosité et la vitesse de frottement pour le champ de blé.
c) Si la vitesse du vent à 15 m passait à 10 m s-1 quelles
seraient les nouvelles valeurs de la vitesse de frottement audessus des deux surfaces?
d) À partir des résultats précédents, estimer la vitesse du
vent à 2 m au-dessus du sol pour la prairie et pour le champ
de blé lorsque la vitesse du vent à 10 m de haut est égale à 5
ou à 10 m.s-1.
VII – Mesure des flux turbulents
Principe sous jacent
Couche
d’ekman
z
u(z) = u*/k ln[(z-zd)/z0]
mesure
Couche de surface
u’w’ = 0 = cte
homogénéité
qw
u(z)
z0
d
u(z)
ETR
VII – Mesure des flux turbulents
Principe sous jacent
Couche
d’ekman
z
u(z) = u*/k ln[(z-zd)/z0]
homogénéité
u(z)
H   C pTw
T°, enthalpie
z0
d
Couche de surface
u’w’ = 0 = cte
u(z)
VI – Mesure des flux turbulents
Méthodes Eddy-correlation
 ' w', u ' w'
Anémomètre sonique
v
c
L
t1 
cv
L
t2 
cv
1 1 2.v
 
t1 t2
L
1 1 2.c
 
t1 t2
L
L
1/ 2
 P 
c




Tv
VII – Mesure des flux turbulents
Méthodes Eddy-correlation
Production
de la
turbulence

Grands
tourbillons
inactifs
Cascade
d’énergie
dissipation
Fréquence (échelle log)
Couche neutre
z
f max .  0,1
u
z (m)
u (m/s) fmax (Hz) fech (Hz)
 n (s)
1
1
0,1
10
1000
1
5
0,5
50
200
20
2
0,01
1
10000
VI – Mesure des flux turbulents
Méthodes Eddy-correlation
Heusinkveld et al 2004*
(*) Heusinkveld, B.G., Jacobs, A.F.G., Holtslag, A.A.M. and Berkowicz, S.M.,
2004. Surface energy balance closure in an arid region: role of soil heat flux.
Agricultural and Forest Meteorology, 122(1-2): 21-37.
VII – Mesure des flux turbulents
Mesure du vent
VII – Mesure des flux turbulents
Méthodes aérodynamiques
Déterminations des flux à partir de mesures à 2 niveaux
z

T* 
T  z LMO  z
z
u
u* 
u  z LMO  z
H   CpT*u*
M  .u*
2
z
u u
u
 2 1
 ln z ln  z2 z1 
T T
u
 2 1
 ln z ln  z2 z1 

z2, u2, T2
H  C p
zm   z1.z2 
12
z1, u1, T1

 2 u2  u1 T2  T1
u  zm LMO  .T  zm LMO  .ln  z2 z1 




 u2  u1

M   
 u  zm LMO  .ln  z2 z1  


LMO

u *3

 g TO H 0
2
2
VII – Mesure des flux turbulents
Méthodes aérodynamiques
Déterminations des flux à partir de mesures à 2 niveaux
… de même pour les flux des quantité q, CO2, ….
H  C p
z
z2, u2, T2 , q2
zm   z1.z2 
12
z1, u1, T1 , q1


 2 u2  u1 T2  T1

u  zm LMO  .T  zm LMO  .ln  z2 z1 
LEaero   Lw ' q '   L


2
 2 u2  u1 q2  q1

u  zm LMO  .q  zm LMO  .ln  z2 z1 
P.C p .M a T2  T1
T2  T1
H
.



LE
L.M w e2  e1
e2  e1
 est indépendant de la vitesse du vent,
par contre il fait intervenir les gradients
d’humidité.
LE 
Rn  G
 1
2
VI – Mesure des flux turbulents
Méthodes aérodynamiques
Fermeture du bilan d énergie
700
600
H + Le (W/m²)
500
400
300
200
100
0
-100
-100
0
100
200
300
400
Rnet - G (W/m²)
Noir : ETP
Vert : ETR rapport de bowen
Bleu : ETR aerodynamique
500
600
700
VI – Mesure des flux turbulents
Méthodes des fluctuations
T; T
T
 z 
 fT 

T*
L
 MO 
Théorie des
similitudes 
u
 z 
 fu 

u*
L
 MO 
avec
 z
fT 
 LMO
 z
fu 
 LMO


z 



2,9.
1
28,
4



LMO 




z 
2,
2.
1
3





L
MO 


z
Pour des condition de convection libre :


LMO
1/ 2
3 / 2  g . .z 
H  1, 075. .C p  T  

 T
13

1/ 2
 Q 
3 / 2  g . .z 
Le  1, 075. .Lv 
  T  

 T 
 T 
1 3
VI – Mesure des flux turbulents
Principe de la scintillométrie : Tatarski (1961)
Approche optique géométrique (sans diffraction)
Diffraction négligeable
R
R/l << l
/l
l
R/l
Les plus petits tourbillons
sont les plus déformants
car plus courbes
R  l0
VI – Mesure des flux turbulents
Principe de la scintillométrie L
L
A
S
R
l
Front d’onde
2
 AQ T C p 1 
 AT 
Cn 2    CT 2 1 
 
Q AT Lv
T 


 2  0,223 Cn2 D 7 3 L3
2
2
 0,031 

Cn 2  2 CT 2 1 
 

T
AT
2
VI – Mesure des flux turbulents
Principe de la scintillométrie
20
g(z/L0) conditions stables
CT 2
Wyngaard 71
g(z/L0)
15
Wyngaard 73
2
*
Andreas 88
T
De bruin 93
10
Thiermann 92
0,01
0,1
z/L0
1
2/3




z

 
g ( z LMO )  4,9 1  2,4  

 LMO  

10
Wyngaard 71
g(z/L0) conditions instables
Wyngaard 73
A ndreas 88
8
Wesely 76
g(z/L0)
De bruin 93
6
Hill 92
Thiermann 92
4
2
0
0,001
2
*
Q
 z  d 
2 / 3
 zd 

g 
 LMO 
(Hill, 1989)
5
0
0,001

CQ 2
0,01
-z/L0
0,1

z 

g ( z LMO )  4,91  7 
LMO 

1
2 / 3
VI – Mesure des flux turbulents
Principe de la scintillométrie
Mesures nécessaires
xiR2
Cn2
, D
L
P
Q
T
AT, Aq
CT2
RTQ

V
L
P, Q, T
z
= visible – proche IR
z0
d
u*
d
z0
zu
V
LMO
T*
H
Bilan d’énergie à l’échelle du bassin versant pour estimer
l’évapotranspiration
3) Scintillométrie
H scintillomètre
+ + + H Eddycorélation
600
500
H [W/m2]
400
300
200
100
0
-100
104
106
108
110
DOY
112
114
116
VI – Mesure des flux turbulents
exemple scintillométrie
fig. 2 : correction for scintillmetric measurements
200
H sonic(1m)
H SLS (1,2m)
H SLS pondéré (p=2.4)
2
H (W/m )
150
100
50
0:
00
/0
4
/6
04
/6
/
11
12
12
:0
0
0:
00
/0
4
0
/6
11
12
:0
04
/6
/
10
/6
10
9/
6/
04
/0
4
12
0:
00
:0
0
0:
00
04
9/
6/
8/
6/
04
12
:0
0
0:
00
04
8/
6/
7/
6/
04
12
:0
0
0:
00
7/
6/
04
:0
0
12
04
6/
6/
6/
6/
04
0:
00
0
time
transmiter
800
L
a
te
n
th
e
a
tflu
x(W
/m
²)
700
600
500
400
300
200
100
0
receiver
-100
06/06
07/06
08/06
09/06
Date
10/06
11/06
12/06
VI – Mesure des flux turbulents
Notion de Foot print
(u,v,w,T)
Les flux turbulents mesurés proviennent d’une zone au vent du capteur dont la largeur
dépend de la diffusion turbulente et l’étendu dépend de la vitesse du vent et de la
capacité de l’atmosphère à élever les masse d’air (cad H,z/Lmo)
VI – Mesure des flux turbulents
Notion de Foot print
4m
(u,v,w,T)
10 m
100 m
VI – Mesure des flux turbulents
Notion de Foot print
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