La distribution 3D de la vapeur d’eau, des nuages et des aérosols contrôlent en grande partie le bilan radiatif de la Terre et son climat • Conditions synoptiques • Ecoulement orographique • Interactions surface-atmosphère C. Flamant & coll. Dynamique atmosphérique à méso-échelle Couche limite atmosphérique Rôle important des processus de méso-échelle Cycle de l’eau • Initiation de la convection • Cycle de vie des systèmes convectifs • Microphysique nuageuse • Impact radiatif des systèmes convectifs sur leur environnement Cycle des aérosols • Emission et transport des aérosols issus de feux de biomasse et poussières désertique • Impact radiatif et rétroaction sur la dynamique atmosphérique Les connaissances sur la CLA ont progressé au cours des 2025 dernières années grâce à télédétection, et notamment la télédétection active (lidar, radar, sodar, etc..) et sondeurs [A-Train] IASI • Structure • Dynamique (u,v,w) • Thermodynamique (H20, T) • Turbulence (flux de chaleur en surface) • nuages de couche limite • composition (CO2, O3, aérosols, etc..) Les connaissances sur la CLA sont encore trop parcellaires et restent souvent « site dependent » ou « campaign dependent », voire « object dependent » Grande variabilité des propriétés de la CLA (structure, dynamique, thermodynamique, composition) en fonction de la nature du forçage, notamment par la surface Besoin en haute résolution horizontale et verticale Radar/lidar Sondeurs IR SAL Cuesta et al. 2009 Atmos. Sci. Lett. CALIOP/CALIPSO IASI (& AIRS) during COPS IASI – 1 km res. IASI – 1 km res. ATMOSPHIT A priori: ECMWF & RDS Synop T. Deleporte – CDD CNES LATMOS COPS Deleporte et al. 2009 Q. J. Roy. Meteorol. Soc. Exemple de sélection de spectres IASI pour juillet 2007: seuls ont été retenus les spectres (losanges bleus) distants de moins de 12.5 km des stations GPS (croix rouges). Conclusions Apport important et indéniable de CALIPSO (et de la haute résolution) pour l’étude de la structure de la couche limite atmosphérique (CLA), en particulier dans les régions du globe difficiles d’accès. Idem en ce qui concerne CLOUDSAT et les nuages de CLA. Au-delà de leur « simple assimilation » dans les modèles de prévision, les données issues des sondeurs IR (IASI) devraient permettre d’analyser la thermodynamique (q, T) de la CLA à l’échelle globale. Travaux en cours au LATMOS pour la restitution de la vapeur d’eau. Analyse sur une fauchée plus large que CALIPSO, mais au détriment de résolution verticale/horizontale + couplage actif/sondeur ? Constat #1: les plates-formes lidar/radar et sondeurs IR ne permettent pas de travailler sur le cycle diurne de la CLA vers une constellation de telles plates-formes? Constat #2: les plates-formes lidar/radar ne permettent de travailler que sur des fauchées très faibles (contrairement au sondeurs IR) ce qui ne permet pas l’analyse de la variabilité de la CLA suivant l’axe perpendiculaire à la trace du satellite. apport du balayage perpendiculaire à la trace? Constat #3: si on sait estimer les flux turbulent de chaleur en surface au dessus des océans (à une distance respectable des cotes), il n’en est rien sur les continents. apport d’une combinaison lidar « vent » / IASI?