Expérience :
Considérons un électron comme une petite sphère très dense de masse m.
On tire à l‛aide d‛un dispositif adéquat ces électrons, un par un, sur des
fentes d‛Young. On enregistre alors au cours du temps la position de
l‛impact de chaque électron sur un capteur après le passage de ces fentes.
Si les électrons se comportaient comme de réelles petites billes microscopiques, on devrait alors observer après le
passage d‛un grand nombre d‛électrons, la figure ci-contre sur le capteur.
En réalité, les premiers impacts semblent désordonnés (fig. A). Puis, lorsque leur nombre augmente, on voit se
dessiner une figure d‛interférence, comme celle que l‛on observe pour une onde telle un laser (fig. B).
On obtient alors une figure d‛interférences avec des électrons,
particules de matière … les électrons sont observés comme des
ondes, dans cette expérience.
Chaque électron émis par le canon est alors une particule, mais il devient une « onde de possibilité » et passe par
les deux fentes en interférant avec lui-même, puis heurte le détecteur derrière les fentes comme une particule.
Conclusions :
✗
Les électrons, et autres « particules » quantiques, ne sont en réalité ni des ondes, ni des particules,
mais quelque chose qui se comporte soit comme l‛un, soit comme l‛autre. Leurs attributs classiques
(trajectoire, vitesse, localisation) n'apparaissent qu'en fonction du dispositif expérimental.
✗
Relation de De Broglie : A toute particule de masse m, de vitesse v et de quantité de mouvement p =
m.v est associée une onde de longueur d‛onde
λ
telle que :
✗
En physique quantique, on peut définir des probabilités de présence des particules en un endroit donné,
plus grande à certains endroits qu‛à d‛autres, d‛où la nature des franges observées.
2. La relation de De Broglie
Pour tenter ce double comportement de la matière, de Broglie introduit la notion d'onde de matière.
A chaque particule en mouvement est associée une onde de matière de longueur d'ondeλ , liée à la
quantité de mouvement p de la particule par la relation de De Broglie :
p=hλavec h : constante de Planck (h = 6,63×10
-34
J.s),
1. p : quantité de mouvement en kg.m.s
-1
λ : longueur d'onde de matière en m.
Application: déterminer la longueur d'onde d'un électron de masse m
e
= 9,11×10
-31
kg qui se déplace à une
vitesse v = 400 m/s
2.
Réponse :
λ•
= 1,82 mm
Remarque :
On utilise le comportement ondulatoire des électrons dans les
microscopes électroniques
pour
observer des détails de l‛ordre des distances interatomiques.
Voir activité : « Voir l'infiniment petit »
2.
3. Conditions d'observations du comportement ondulatoire.
Activité : « quantique ou non quantique » ?
Calculerunordredegrandeurdelalongueurd’ondequ’onpeutassocieràchacundessystèmessuivants: