Population et santé1
Au Mali, les individus de moins de 15 ans représentent près de 50% de la population. On observe
une espérance de vie de 49 ans et un taux de mortalité infantile de 11,3% selon l’OMS,
notamment favorisé par la pauvreté. En effet, selon le rapport de l’OMS, « environ 64% de la
population malienne vit au-dessous du seuil de pauvreté monétaire ».
« Les principales causes de mortalité infanto-juvéniles sont le paludisme, les infections
respiratoires aiguës, les maladies diarrhéiques, la malnutrition et la rougeole ».
Les taux d’alphabétisation et de scolarisation sont quant à eux très faibles, respectivement de
26,4% et 29%.
Gao
Ancienne capitale de l'empire Songhaï, la ville de Gao est la capitale de la 7ème Région du Mali,
au nord-est du pays.
Créée en 1958, cette ville importante du Sahel, à la lisière du Sahara, a une pluviométrie faible
de 250 mm par an en moyenne, concentrée sur les mois «d'hivernage» de juin à octobre.
Les 1200 Km qui la séparent de la capitale Bamako lui posent des problèmes d'isolement, malgré
la très bonne route. Ancien carrefour de communication pour les caravanes, la ville de Gao est
dotée d'un aéroport qui n’est malheureusement plus desservi par les compagnies aériennes depuis
2009. L’aéroport le plus proche se trouve à Mopti, ville située à 500 km.
La population de la commune de Gao est répartie entre une minorité de fonctionnaires de l'Etat et
une grande majorité de ruraux, autochtones de la ville, auxquels viennent s'ajouter des ruraux
venant des communes voisines du fait de l'exode rural.
Malgré un port très actif en ce qui concerne la pêche, cette ville, d'environ 60’000 habitants,
connaît d'énormes difficultés économiques; ses ressources essentiellement agricoles ont été
fortement réduites par les sécheresses récurrentes des trente dernières années et par les années de
guerre civile. L'invasion de criquets pèlerins qui ont ravagé les cultures en 2004 a aggravé la
situation déjà précaire de cette région.
Gao est un centre archéologique important grâce aux célèbres tombeaux
de ses souverains, les stèles funéraires de marbre du XIIème siècle ainsi
que les ruines du Palais de Kankou Moussa, le souverain de l'Empire
Mandingue.
Le 15 janvier 2005, le Tombeau des Askias, construit en 1495, a été
inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
1 Données extraites de la Stratégie OMS de coopération avec la République du Mali 2003 - 2007 2