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DSP Montérégie
Rédactrice : Lina Perron
Collaboratrices : France Janelle, Louise de la Boissière et Louise Lambert
Révision et mise en page : Cindy Lachance-Saavedra
Plusieurs comtés frontaliers des États de
New York et du Vermont déclarent des
animaux rabiques à moins de 50 km du
Québec.
NIVEAU DE RISQUE DE RAGE TERRESTRE
La majorité des municipalités du sud de la Montérégie ont
un niveau de risque élevé pour la rage. Elles se trouvent
sur le territoire de plusieurs CSSS : Haut-Saint-Laurent, du
Suroît, Jardins-Roussillon, Haut-Richelieu-Rouville, La
Pommeraie et de la Haute-Yamaska.
Une carte du niveau de risque de rage terrestre par
secteur géographique en Montérégie est disponible sur le
site Internet de l’Instut naonal de santé publique au
www.inspq.qc.ca/zoonoses/rage.
ÉVALUEZ FACILEMENT LE RISQUE DE RAGE EN SUIVANT
LE GUIDE
Un oul provincial d’aide à la décision pour la geson des
exposions à un animal potenellement rabique est
disponible sur le site du MSSS. Au besoin, vous avez un
accès direct aux formulaires de demande d’observaon et
de vaccinaon.
Consultez ce guide interacf au moyen d’un téléphone
intelligent, d’une tablee ou de tout autre support
informaque.
Le site est mis à jour pour tenir compte de la situaon
épidémiologique et des services oerts au Québec. Il est
accessible par un moteur de recherche en inscrivant les
mots-clés suivants : MSSS professionnels rage.
SIGNALEMENT DES ANIMAUX SAUVAGES SUSPECTS
DE RAGE
Le gouvernement demande la collaboraon de tous pour
signaler un animal sauvage suspect de rage ou mort dans
le sud de la Montérégie. Vous pouvez signaler par
téléphone au 1-877-346-6763 durant les heures
d’ouverture de bureau ou par Internet au
www.rageduratonlaveur.gouv.qc.ca.
La rage L’infection par le VNO
L’infecon par le VNO s’arape par la piqûre de
certains mousques. En Amérique du Nord, le
1er cas humain d’infecon par le VNO a été
déclaré en 1999 dans l’État de New York. Le
virus est présent au Québec depuis 2002.
PRÉSENCE DU VNO EN MONTÉRÉGIE
Le nombre de cas déclarés d’infecon par le VNO varie
d’une année à l’autre : 13 cas en 2011, 42 cas en 2012 et
14 cas en 2013. Il s’agit en grande pare de paents
présentant des aeintes neurologiques telles que
méningite et encéphalite. Ces cas représentent moins de
1 % des personnes infectées par le VNO.
Les personnes les plus à risque de développer des
complicaons sont celles âgées de 50 ans et plus ou celles
ayant un traitement immunosuppresseur, sourant de
diabète ou d’hypertension.
DIAGNOSTIC CONFIRMÉ PAR UNE SÉROLOGIE
Les paents qui consultent en milieu hospitalier pour des
symptômes compables avec le VNO présentent le plus
souvent un tableau clinique de méningite ou d’encéphalite
virale. Une sérologie est nécessaire pour conrmer le
diagnosc.
PRÉVENTION DES PIQÛRES DE MARINGOUINS
Le risque d’infecon par le VNO est
plus élevé de juillet à septembre. Les
personnes habitant en zone urbaine
passant du temps à l’extérieur sont
invitées à uliser du chasse-
mousques (à base de DEET, d’icaridine ou d’eucalyptus
citron) ainsi qu’à porter des vêtements longs et de couleur
claire, surtout à l’aube et au coucher du soleil, moments
où les mousques sont plus acfs.
En juin 2014, des épandages de larvicides ont été faits
dans certains secteurs de Brossard, Longueuil, Saint-
Lambert et Saint-Jean-sur-Richelieu.
Volume 20, numéro 2– Juillet 2014 ISSN # 2-89342-027-7
En 2014, forte augmentation des gonocoques résistants à l’azithromycine
Le traitement unique de l’infecon gonococcique par de l’azythromycine (2 g po) doit être strictement réservé
aux personnes allergiques aux céphalosporines. Une culture de contrôle est alors nécessaire en respectant les
intervalles recommandés.
Les traitements combinés de l’infecon gonococcique [1er choix : céxime (800 mg po) et azithromycine 1 g po);
2e choix : ceriaxone (250 mg IM) et azythromycine (1 g po)] demeurent recommandés.