programme Vent de l`Oural - OH-N149

du répertoire, extraite de la musique de scène Mascarade, cette pièce de 1939
est satire de la société pétersbourgeoise. La troisième danse, Gopak est une
danse Ukrainienne rapide et haute en couleurs.
Alexandre Borodine (1833-1887) est l'enfant naturel d'un prince géorgien qui
veillera à ce que sa mère ait toujours les moyens de lui assurer une vie
confortable et de solides études. Destiné à une carrière de médecin, passionné
par la chimie et savant reconnu il participe à de nombreux congrès en Europe.
Musicien autodidacte, le jeune Alexandre apprend à jouer de très bonne heure
de la flûte puis du piano et du violoncelle. Admirateur de Glinka et de la
musique russe traditionnelle, Borodine rejoint en 1862 le Groupe des Cinq ;
Balakirev, Rimski-Korsakov, Cui, et Moussorgski qui s'affranchissent de la
musique officielle. Liszt, lui offre en 1880 un grand succès avec sa Symphonie
N°1 en mi bémol majeur. Dans les steppes de l'Asie centrale est un poème
symphonique écrit sur commande pour le vingt-cinquième anniversaire du
règne de l'empereur Alexandre II. L'œuvre dédiée à Franz Liszt connaît
immédiatement un succès retentissant et durable. Elle reste l'une des œuvres
maîtresses de Borodine.
Antonín Dvořák (1841-1904) ses parents se rendent compte assez tôt de ses
capacités musicales. Accepté en 1857 à l’école d’orgue de Prague, il compose
ses premières œuvres ambitieuses en 1865. En 1873 un jury viennois reconnaît
la qualité de ses compositions et lui octroie une bourse, qui sera renouvelée
cinq années consécutives. Son Stabat Mater, les Danses slaves et diverses
œuvres symphoniques, vocales ou de musique de chambre le rendent célèbre.
Dès 1880 l’Angleterre le plébiscite, la Russie le réclame pour une tournée à
Moscou et Saint-Pétersbourg en 1890. Célèbre dans le monde musical, il est
nommé en 1892 directeur du Conservatoire national de New York. Sa
première œuvre composée aux États-Unis, la Symphonie du Nouveau Monde a
un succès foudroyant qui jamais ne s'est démenti. Nous interpréterons les
Danses Slaves N° 1, 2, et 8.
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Prochain concert : Mardi 30 juin au château de Rochefort à 20h.
site : http://www.ohn149.fr/
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Ne pas jeter sur la voie publique

Vents de l'Oural
direction Francis VANTOMME
Soliste Paul BOSSEAU
Laissez-vous envoûter par un voyage musical aux confins de l'Europe : de
l'Oural au Caucase ! Un souffle slave enveloppe l’OH-N149, dans ce
programme où œuvres musicales de compositeurs russes et arméniens se
croisent.
Voyage en deux étapes
Marche en sib op 99 Sergueï Prokofiev
Concerto pour trompette Alexander Arutiunian
Danses Arméniennes Alfred Reed
Kalasnjikov Goran Bregovic
Trois Danses Aram Ilitch Khatchaturian
Dans les steppes de l'Asie centrale Alexandre Borodine
Danses Slaves Antonin Dvorak
Sergueï Prokofiev (1891-1953) chef d'orchestre, pianiste, compositeur russe
auteur de nombreuses œuvres musicales, il a été reconnu de son vivant
comme un artiste d'avant-garde très créatif. Il produit une œuvre libre qui
privilégie le rythme et un lyrisme moderne ; l'opéra L’Amour des trois oranges,
le ballet Roméo et Juliette, le conte musical Pierre et le Loup, ainsi que
plusieurs symphonies et concertos. Ce programme débute par un arrangement
de Francis Vantomme d'une pièce rapide et enlevée la marche en Sib,
composée en 1943.
Alexander Arutiunian (1920-2012), une des figures majeures de la musique
arménienne du XXe siècle, compositeur, pianiste, fut directeur musical de la
Philharmonie arménienne d'Erevan. Les thèmes du folklore arménien sont à la
source de son inspiration, mais Arutiunian revendique clairement la création
par stylisation des mélodies présentes dans ses œuvres symphoniques ou
concertantes. Il est tout particulièrement connu pour son Concerto pour
trompette composé en 1950. Pièce incontournable du répertoire pour
trompette et orchestre, elle a été interprétée par les plus grands solistes
mondiaux. Cette partition exigeante explore toutes les possibilités de la
trompette, notamment dans la cadence finale très virtuose. Elle comporte
deux particularités : L’allegro initial, habituel dans les concertos classiques, est
ici précédé d’un andante en quelque sorte préparatoire, et un des passages
lents, dans la dernière partie de l’œuvre, doit s’exécuter avec une sourdine, ce
qui modifie bien évidemment la sonorité et le climat musical.
Alfred Reed (1921-2005) trompettiste new-yorkais, mérite la reconnaissance
des orchestres d’harmonie pour son immense contribution au répertoire
original pour ce type de formation. 200 œuvres figurent à son catalogue, dont
les fameuses Danses Arméniennes, qui constituent indubitablement la
référence en matière d'orchestration de thèmes tirés des mélodies populaires
recueillies par Komitas Vartabed. Seule la première partie, composée en 1972,
des Danses Arméniennes sera interprétée par l’OHN. Cette partie repose sur
cinq airs qui s’enchaînent en créant de saisissants contrastes. Tzirani Tzar
(l’abricotier), Gakavi Yerk (le chant de la perdrix), Hoy, Nazan Eem (un jeune
homme fait l’éloge de sa bien-aimée Nazan), Alyagaz (passage majestueux
consacré à cette montagne d’Arménie) et Gna Gna (chanson humoristique qui
monte en puissance jusqu’à la fin, fournissant à Reed l’occasion d’un brillant
exercice de style d’orchestration pour les vents et les percussions. Quarante
ans après leur élaboration, les Danses Arméniennes demeurent un des
sommets de la musique originale pour grand orchestre d'harmonie.
Goran Bregović est né le 22 mars 1950, à Sarajevo. Jeune, il joue de la guitare
et devient une rock-star en Yougoslavie. À la fin des années 1980, lassé de son
statut de rock star, le musicien compose des musiques de films. Le style
musical de Goran Bregovic est basé sur un mélange de courants musicaux
extrêmement divers : musique traditionnelle des Balkans, rock, pop, musique
classique et religieuse. Il a collaboré avec de nombreux musiciens et chanteurs
de pays très divers. Son succès, à partir des années 1990, a contribué à
susciter l'intérêt pour la musique balkanique en Europe de l'Ouest. Kalasnjikov
est une pièce rythmique et rapide qui met à l'honneur les cuivres de
l'orchestre.
Aram Ilitch Khatchaturian (1903-1978) Jamais, ce compositeur n’a abandonné
les thèmes musicaux, tour à tour lyriques et syncopés, qui font l’originalité et
le charme du folklore de l’Arménie dont il était originaire. Les deux œuvres
desquelles les Trois danses sont extraites, le ballet Gayaneh et la musique de
scène Mascarade, comptent parmi ses chefs-d'œuvre. La Danse des
Bouquetières, qui ouvre les trois danses, regroupe la Danse des jeunes filles et
la Berceuse du ballet original, faisant alterner thèmes passionnés et verve
rythmique et syncopée. La danse centrale est une des plus belles valses