Comédie des champs Les Papillons de nuit

vendredi 9 février 2007
dossier de presse
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Patricia GAVILAN
Sophie TARDY
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s o p h i e . t a r d y@ c g 4 2 . f r
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Le Conseil général de la Loire agit pour la décentralisation
culturelle
L'opération « La Comédie des champs » a été initiée en 2003 par La Comédie de Saint-Etienne.
Les directeurs de La Comédie, Jean-Claude BERUTTI et François RANCILLAC, souhaitaient ainsi
élargir le rayonnement départemental et régional du centre d'art dramatique. Leur projet artistique
repose sur la diffusion de spectacles dans les quartiers, dans les villes et les villages de la région.
Il vise aussi à conquérir de nouveaux publics et à rendre la culture accessible au plus grand
nombre. En tant qu'acteur principal de la diffusion culturelle dans le département, le Conseil
général de la Loire a souhaité soutenir et renforcer l'action de La Comédie.
Les trois premières éditions ont donné lieu à des représentations dans une quinzaine de villes et
villages de Haute-Loire et de la Loire. Cette année encore, le Conseil général de la Loire apporte
son soutien à cette opération : il s’agit d’un soutien financier à La Comédie de Saint-Etienne (394
000 euros et d’une mise à disposition d'importants moyens de communication (réseau
départemental d’affichage, présence dans Loire Magazine). C'est bien en qualité de partenaire
principal que le Conseil général de la Loire s’associe à cette présentation de la 4e édition de « la
Comédie des champs ».
La quatrième édition de « la Comédie des champs »
Le cœur de ce projet est un spectacle créé dans un espace spécifique : le PICCOLO, théâtre
ambulant monté par l'équipe de la Comédie. Ce théâtre se déplacera sur l'ensemble du
département de la Loire et une partie de la Haute-Loire et prendra ses quartiers dans les salles
des fêtes, gymnases et autres salles polyvalentes pour qu'en milieu rural, parfois très loin des
hauts lieux du théâtre, tous aient accès aux plaisirs du spectacle et aux stimulations de la création
artistique.
Cette année, « Les Papillons de nuit », comédie de Michel-Marc Bouchard, auteur canadien,
penche du côté du vaudeville teinté de satire sociale. Bernadette a décidé d’offrir à sa fille Carmen,
une semaine dans un chalet en pleine forêt. Inquiète de voir sa fille toujours célibataire, elle a fait
passer en son nom une annonce matrimoniale. 16 prétendants sont attendus au chalet, qui par
ailleurs est encore occupé par un locataire spécialisé dans la chasse aux papillons de nuit. A partir
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de là, les quiproquos, malentendus, chassés-croisés et rebondissements vont s’accumuler pour la
plus grande joie des spectateurs. Voilà un vrai bijou d’humour et d’humanité à la sauce
québecoise.
Les partenariats réalisés
Cette année, la résidence aura lieu à La Talaudière, mais différentes villes de Haute-Loire et de la
Loire participeront à cette opération : Saint-Paul-en-Jarez, Le Chambon-sur-Lignon, Saint-JustMalmont, Saint-Genest-Lerpt, la Communauté de communes du Pays de Montfaucon, Saint-JustSaint-Rambert, la Communauté de communes des Pays d’Astrée, Chazelles-sur-Lyon, la
Communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet-le-Château, Feurs, Saint-Héand.
Le Conseil général de la Loire soutient La Comédie de SaintEtienne
Le fondateur de la Comédie de Saint-Etienne, Jean Dasté, avait lancé cette belle aventure de la
décentralisation théâtrale dans les années 50 et les ancêtres du Piccolo, la « Baraque » et le
« Jeux de cubes et de mâts », trouvaient déjà leur place dans les granges et sur les places de nos
villages. Pour aller plus loin encore, il avait eu l'idée de faire tourner deux petits chapiteaux entre
1958 et 1961 mais les frais d'exploitation se sont vite avérés trop lourds et il avait fallu renoncer.
Le Piccolo fête sa 4e année et se porte bien. Le chapitre laissé ouvert par Jean Dasté
s'enrichit donc de nouvelles pages et le Conseil général de la Loire se fait un point d'honneur de
contribuer à cette réussite, aux côtés des directeurs de La Comédie.
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de Michel Marc Bouchard
mise en scène François Rancillac
assisté de Hugues Chabalier
scénographie et costumes Steen Halbro
avec la complicité de Jacques Mollon (décor)
Ouria Dahmani-Khouli (costumes)
lumière Cyrille Chabert
son Daniel Cerisier
avec Sophie Barboyon, Anthony Breurec, Read Gahmi, Pauline Laidet et Antoine Sastre
Dans le Piccolo
du 13 mars au 15 mai 2007 dans les gymnases et les salles communales
des villes partenaires du projet (calendrier en dernière page)
et aux ateliers de décor de La Comédie
743, rue George Sand, La Talaudière
mardi 27 février à 19 h 30
mercredi 28 février à 20 h 30
jeudi 1er mars à 19 h 30
vendredi 2 mars à 20 h 30
lundi 5 mars à 14 h
mardi 6 mars à 14 h et 19 h 30
mercredi 7 mars à10 h et 20 h 30
jeudi 8 mars à 14 h et 19 h 30
vendredi 9 mars à 14 h et 20 h 30
mardi 22 mai à 19 h 30
mercredi 23 mai à 20 h 30
jeudi 24 mai à 14 h et 19 h 30
vendredi 25 mai à 14 h et 20 h 30
Production La Comédie de Saint-Etienne
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Comédie des champs - saison 2006 - 2007
C'est la quatrième année que le Piccolo de La Comédie de Saint-Etienne part sur les routes de la
Loire et de la Haute-Loire pour rencontrer de nouveaux spectateurs. Le projet de décentralisation
sur le territoire de La Comédie de Saint-Etienne s'installe petit à petit dans le paysage culturel
rhône-alpin et devient une référence au niveau national. Le cœur de ce projet est un spectacle
créé pour l'occasion dans un espace spécifique – Le Piccolo - théâtre ambulant que l'équipe de La
Comédie monte dans les salles municipales ou les gymnases d'une quinzaine de villes
partenaires.
Cette année, François Rancillac sera le chef de troupe avec un texte de l’auteur québécois Michel
Marc Bouchard, Les Papillons de nuit.
Pour constituer l'équipe de comédiens du Piccolo, François Rancillac a réuni autour de Sophie
Barboyon, comédienne lyonnaise aguerrie (qui était déjà dans le spectacle en appartement de La
Comédie Chaque pas que fait le soleil) quatre jeunes comédiens tout juste sortis de l'Ecole du
centre dramatique et associés eux aussi à la saison : Pauline Laidet, Anthony Breurec, Antoine
Sastre et Riad Gahmi. Ils donnent rendez-vous aux habitants des communes partenaires pour des
« avant-goûts » (petites formes théâtralisées sur le fil de l’amour) prévus quelques jours en amont
des représentations.
Cette année, les répétitions auront lieu aux ateliers de décor de La Comédie à la Talaudière à
partir du 12 février et elles seront ouvertes au public tous les soirs à 20h du 12 au 23 février.
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Le Piccolo
C’est une toile qui encercle un espace dans lequel peuvent se retrouver deux cents spectateurs et
des comédiens, et c’est déjà un théâtre. Décorations colorées, lumières intimes, fauteuils
confortables, notre petite salle ambulante, toute de toiles tendues, est une invitation à rêver de
théâtre.
De structure légère, le Piccolo peut s’installer dans les gymnases, salles des fêtes… Il se monte
en une journée et les acteurs sont prêts dès le lendemain à vous faire rêver et à vous émouvoir.
Le Piccolo est prévu pour durer. On espère une dizaine d’années. Tous les ans, un nouveau
metteur en scène est invité à créer un spectacle dans le cadre du projet de décentralisation. Le
Piccolo sera le cadre obligatoire de ces créations.
Les Papillons de nuit
Il y a quand même des joies dans la vie !… Vous cherchez désespérément une pièce de théâtre
pour quatre jeunes comédiens et un autre plus aguerri (c’est la distribution-type du Piccolo), vous
êtes écœuré de lire en général et dégoûté de la littérature dramatique en particulier, vous songez
non pas au suicide mais à renoncer à mettre en scène la prochaine « Comédie des champs »
(quel est le pire ?), quand soudain un petit livre, à la modeste couverture noire et blanche, vous fait
signe au bout du rayon : d’un geste las vous le prenez (vous avez beau être désespéré, vous
n’avez pas perdu la foi !), vous lisez le début (fatidique, la première page, ça passe ou ça casse !),
vous souriez aux premiers mots, à la quatrième réplique vous éclatez de rire dans la librairie (on
vous regarde, mais qu’importe quand on vient de découvrir le saint graal !), à la fin de la scène
vous décidez ni une ni deux de l’acheter sans plus attendre, vous vous précipitez dans le premier
café aperçu dans la rue et, entre trois expressos (expressi ?), vous plongez tête en avant, en vous
tordant de rire page après page (malgré, là encore, bien des regards… jaloux ?). Bref, j’avais
trouvé ce que je cherchais vainement, idéal et idoine, un vrai petit bijou d’humour et d’humanité à
la sauce québécoise : Les Papillons de nuit de Michel Marc Bouchard. J’étais sauvé.
Imaginez un chalet à louer en pleine forêt, l’été. C’est là que Bernadette (« technicienne de
surface » hospitalière, depuis peu à la retraite) a décidé d’offrir une semaine au vert à sa fille
unique, Carmen (policière de son état), histoire d’être un peu ensemble, pour une fois… Mais
Bernadette a aussi un plan en tête : inquiète de voir Carmen désespérément célibataire, elle a fait
passer en secret et en son nom une petite annonce matrimoniale : seize prétendants sont attendus
au chalet durant la semaine ! Ce qui n’est évidemment pas du tout du goût de la jeune fille,
furieuse de voir sa mère s’immiscer dans sa vie privée, certes compliquée, mais quand même !
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Cela ne serait rien si les deux femmes ne réalisaient bientôt que le chalet loué était encore habité
par un locataire, un jeune entomologiste misanthrope, spécialisé dans la chasse aux papillons de
nuit. Et cela serait peu de chose si les deux femmes et le jeune homme ne découvraient bientôt
que deux jeunes prisonniers en permission d’un jour sont en train de les dévaliser… Comme de
bien entendu, chacun va tomber amoureux de sa chacune et de son chacun (qu’importe le sexe,
pourvu qu’on ait l’ivresse ?), au grand désarroi de la mère, qui a bien du mal à y retrouver ses
petits.
Quiproquos, malentendus, chassés-croisés, faux noms, etc. – toutes les composantes d’une
comédie sont ici réunies avec une habileté confondante, menant l’intrigue de rebondissement en
surprise. Pourtant, le rire est ici révélateur d’un monde qui déraille et de personnages au bord de la
crise de nerf : il y a chez chacun une quête effrénée d’amour contrariée par une peur panique de
s’y abandonner (suite à de douloureuses déconvenues sentimentales à répétition) : imaginez
comment roule une voiture en quatrième vitesse avec le frein à main… Alors pour se protéger des
autres (mais surtout de soi), chacun s’est caparaçonné, blindé derrière un uniforme (Carmen, la
policière), une passion (Ludovic et ses papillons), une manie (Jérémie et Mario et le vol), une
obsession (Bernadette et la propreté).
Mais, grâce à la magie de la nuit (grâce aussi aux imbroglios sans fin qu’aura provoqués
Bernadette, avec la complicité de l’auteur !), ces hommes et ces femmes vont tournoyer autour du
foyer ardent qu’est l’amour jusqu’à se rencontrer, s’entrechoquer, se fuir et se retrouver enfin,
comme les papillons de nuit cherchent inlassablement l’âme sœur toute une nuit durant, en
voletant autour de la lumière d’un lampadaire, quitte à s’y brûler les ailes…
François Rancillac
La pièce
Les Papillons de nuit penche résolument du côté du vaudeville. Mais dans cette pièce et dans
toute son oeuvre, les personnages inventés par Bouchard semblent comme bridés par une société
qui lamine inexorablement les désirs, les différences et les singularités, étouffés par une famille
omnipotente (où l’amour maternel frôle souvent le harcèlement !), coincés dans des rôles sociaux,
sexuels ou affectifs à tenir coûte que coûte pour se donner au moins l’illusion (à défaut de vivre
vraiment) d’avoir une place, parmi leurs semblables. Et quand une goutte fait enfin déborder le
vase, quand le rideau doit absolument s’ouvrir avant que tout n’explose, ce sont bien des êtres
humains au bord de la crise de nerfs qu’on découvre, se débattant avec eux-mêmes comme en
état de noyade ou d’asphyxie.
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Car chez Bouchard, le désir de vie est toujours plus fort que le renoncement ; le besoin d’amour
finit toujours par déborder toutes les digues, toutes les armures, tous les refoulements. Alors le
monde parfaitement lissé et patiemment claquemuré depuis des lustres se lézarde soudain et vole
en morceaux ! Les repères se brouillent, les identités s’affolent, la raison en perd son latin, les
masques tombent et les passions s’exacerbent. Tels des boxeurs coincés sur le ring de l’amour, il
faudra atteindre l’épuisement complet des stratégies d’évitement et de résistance pour qu’ils
lâchent enfin, pour qu’ils s’acceptent eux-mêmes et, du coup, acceptent l’autre.
La scénographie
Quel décor inventer pour ce conte moderne que sont Les Papillons de nuit dans l’espace de jeu
déjà si particulier qu’est le Piccolo ? La nature majestueuse du Canada ? A éviter ! Un chalet au
bord d’un lac ? Redondant… Une chose est sûre : il ne faut pas enfermer cette fable iconoclaste et
débridée dans les limites convenues d’un décor naturaliste ! L’essentiel n’est pas l’environnement,
mais bien ce que vivent les personnages au cours d’une folle nuit d’été : leurs états d’âme.
C’est pourquoi François Rancillac a fait appel au talent si personnel du scénographe Steen Halbro,
qui est d’abord un peintre, et qui pense l’espace théâtral en tant que tel (c’est son univers pictural
que l’on peut d’ailleurs retrouver de saison en saison sur les plaquettes et brochures de La
Comédie). L’imaginaire à la fois si radical et généreux de Steen Halbro permet d’emblée
d’emmener Les Papillons hors de tout réalisme, dans un espace de couleurs, d’intensités,
d’énergie.
Les spectateurs se trouveront donc dans une boîte lumineuse (le Piccolo) qui fonctionnera comme
un amplificateur d’émotion… Tout l’intérieur de la boîte, réunissant acteurs et spectateurs, sera
habillé de neuf, bardé de stries, de taches, de zébrures, d’ondulations colorées peintes à même
les parois du Piccolo par Steen Halbro, qui seront autant d’évocations de l’humeur électrique et de
l’énergie vitale, organique des personnages de cette folle comédie. Le décor enclôt ainsi l’espace
mental de ce Songe d’une nuit d’été moderne, changeant de couleur ou d’intensité au gré des
péripéties et des rebondissements de la pièce.
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L’auteur, Michel Marc Bouchard
Michel Marc Bouchard est né en 1958 au Lac Saint-Jean. Pendant des études en tourisme, il écrit
et monte ses premiers textes. Il termine son baccalauréat en théâtre à l'Université d'Ottawa en
1980, il œuvre dans les différents théâtres francophones de l'Ontario en tant qu'auteur et
comédien. En 1983, il fait son entrée sur la scène montréalaise avec La contre-nature de
Chrysippe Tanguay, écologiste. En 1988, le succès de sa pièce Les Feluettes ou La répétition d'
un
drame romantique (prix du Journal de Montréal et prix d'excellence du Cercle littéraire de
l'Outaouais) lui donne accès à d'autres scènes tant canadiennes qu’internationales.
Depuis 1988, sa pièce, Les muses orphelines, a été produite et traduites dans plusieurs pays.
Michel Marc Bouchard a également écrit plusieurs comédies, dont Les Papillons de nuit, Les
grandes chaleurs, Le Désir et Pierre et Marie… et le démon. En 1988, il a conçu une importante
exposition sur l’histoire de la ville de Québec, intitulée Ludovica.
Il a obtenu de nombreux prix pour ses œuvres.
Michel Marc Bouchard fut directeur artistique du Théâtre du Trillium à Ottawa (1989-1991),
professeur à l'Université d'Ottawa et à l'Université du Québec à Montréal (1992). La version
cinématographique des Feluettes, scénarisée par l'auteur et réalisée, par John Greyson sous le
titre Lilies (1996), a remporté plusieurs prix internationaux.
Quelques-unes de ses pièces :
-
La Contre-nature de Chrysippe Tanguay, écologiste, Lemeac, 1984
-
La Poupée de Pélopia, Lemeac, 1985
-
Les Feluettes ou la répétition d’un drame romantique, Lemeac, 1987
-
L'
Histoire de l'
oie, Editions Théâtrales, 2001
-
Les Muses orphelines, Editions Théâtrales, 1994
-
Le Chemin des passes dangereuses, Edition Théâtrales, 1998
-
Le Voyage de couronnement, Editions Théâtrales, 2001
-
Sous le regard des mouches, Editions Théâtrales, 2001
-
Le Peintre des madones ou la naissance d’un tableau, Lemeac 2005
-
Les Manuscrits du déluge, Editions Théâtrales, 2006
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Le metteur en scène, François Rancillac
Diplômé en philosophie, François Rancillac suit également des études d'harmonie et de
contrepoint avec Michel Puig. En 1983, il fonde et co-dirige avec Danielle Chinsky le Théâtre du
Binôme; là, il aborde des auteurs aussi divers que Jean Racine, Christian Rullier (Le Fils, qui
obtient le prix du Printemps du Théâtre à Paris en 1987), J.M.R. Lenz, Pierre Corneille, Molière,
Olivier Py, Rostand, Jean-François Caron, Giraudoux (Ondine, La Folle de Chaillot), Jean-Luc
Lagarce (Retour à la Citadelle, Les Prétendants, Le Pays lointain), Marie Balmary (Cherchez la
faute), Jonathan Swift (Modeste proposition), Rémi de Vos (Projection privée), Max Frisch
(Biedermann et les incendiaires)…
Il aborde le lyrique avec Bastien, Bastienne... suite et fin, "opéra imaginaire" de Mozart et collabore
depuis plusieurs années aux spectacles électro-acoustiques de Serge de Laubier (Les Sargasses
de Babylone, La Belle porte le voile). Il crée en juin 2006 une version concert de l'opéra-jazz de
Laurent Cugny (La Tectonique des nuages), d'après Cloud tectonics de José Rivera.
Après avoir été artiste associé au Théâtre de Rungis, à la Scène nationale de Bar-Le-Duc et au
Théâtre du Campagnol / Centre dramatique national, directeur artistique du Théâtre du Peuple de
Bussang, François Rancillac est depuis janvier 2002 co-directeur (avec Jean-Claude Berutti) de La
Comédie de Saint-Etienne / Centre dramatique national.
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Les Comédiens
Sophie Barboyon
Sophie Barboyon a travaillé en tant que comédienne avec de nombreux metteurs en scène : Bruno
Boeglin, Jean-Louis Hourdin, Michel Raskine, Laurent Fréchuret, Guy Naigeon, Yves Charreton,
Jean-Paul Delore, Michel Vericel, Ghislaine Drahy, André Serre, Sylvie Mongin-Algan, Philippe
Delaigue, Françoise Coupat, Daniel Pouthier, Philippe Faure, Noël Jovignot, Christian Taponnard,
Anne Courel…
Sophie mène aussi avec beaucoup d'intérêt, depuis 1983, un travail d'initiation et de formation au
théâtre auprès de futurs professionnels et de différents publics amateurs, dans le cadre de lieux
culturels, d'établissements scolaires et de centres médicaux et hospitaliers. Sophie est associée à
la saison 2006-2007 de La Comédie.
Antony Breurec
Ce jeune comédien, élève lui aussi de l’École de La Comédie de Saint-Étienne, a précédemment
suivi la formation du CNR de Nantes, sous la direction de Jacques Guillou. En 2003, il interprète
Etes-vous swing ?, une pièce de cabaret, et un an plus tard, Une noce de Tchekhov, par Laurent
Brethome. Durant la saison 2006/2007, il joue dans Les Papillons de nuit de Michel Marc
Bouchard et il interprète Lindoro dans Zelinda et Lindoro mis en scène par Jean-Claude Berutti en
janvier 2007 à La Comédie de Saint-Etienne.
Read Gahmi
Avant d’intégrer l’École de La Comédie de Saint-Étienne, il a suivi les cours de La-Scène-sur Saône de Lyon. Il a interprété Catégorie 3.1 de Lars Norén et La Nuit avant les forêts de BernardMarie Koltès. Associé à la saison de La Comédie en 2006/2007, on peut le découvrir dans Zelinda
et Lindoro d'après Goldoni et Les papillons de nuit de Michel Marc Bouchard.
Pauline Laidet
Elle passe un bac option théâtre avant de poursuivre ses études à l’université en section Arts du
spectacle et d’intégrer l’École de La Comédie de Saint-Étienne en 2003. Elle a précédemment joué
dans Embouteillage mis en scène par Anne-Laure Liégois sur les textes commandés à trente
auteurs contemporains. Elle est associée à la saison 2006/2007 de La Comédie de Saint-Etienne.
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Antoine Sastre
Antoine Sastre "découvre" le Théâtre auprès de Christine Joly et Philippe Lebas au Conservatoire
National de Région de Tours de 2001 à 2003. De septembre 2003 à Juin 2006, il est élève à
l'Ecole Nationale d'Art Dramatique de La Comédie de Saint-Etienne. Depuis septembre 2006, il est
artiste associé à la saison 2006/2007 au C.D.N. de Saint-Etienne, travaillant sur les projets
"Comédie des villes" (Chaque pas que fait le soleil de Maïssa Bey, mise en scène Yves Bombay)
et "Comédie des champs" (Les papillons de nuit de Michel Marc Bouchard, mise en scène
François Rancillac).
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Calendrier de la saison 2006/2007
du 27 février au 9 mars La Talaudière
aux ateliers de décor de La Comédie
Renseignements et réservations
La Comédie : 04 77 25 14 14
Mardi 13 mars à 20 h 30 Saint-Paul-en-Jarez
Salle René Thomas – rue Moulin Dampierre
Renseignements et réservations
Mairie : 04 77 73 21 24
Mardi 20 mars à 20 h 30 Le Chambon-sur-Lignon
Gymnase collège Cévenol – 13 chemin coin du bois
Renseignements et réservations
Office de tourisme du Haut-Lignon : 04 71 59 71 56
Vendredi 23 mars à 20 h 30 Saint-Just-Malmont
Gymnase n°2 – rue des anciens combattants d’AFN
Renseignements et réservations
Mairie : 04 77 35 01 40
Mardi 27 mars à 20 h 30 Saint-Genest-Lerpt
Salle Louis Richard – boulevard du Minois
Renseignements et réservations
Mairie : 04 77 50 57 30
Vendredi 30 et samedi 31 mars à 20 h 30 Communauté de communes du Pays de Montfaucon
Salle des fêtes de Raucoules
Renseignements et réservations
Office de tourisme, Haut Pays du Velay – Montfaucon : 04 71 59 95 73
Mardi 17 avril à 15 h et 20 h 30 Saint-Just-Saint-Rambert
Salle de l’Embarcadère – avenue des Barques
Renseignements et réservations
Office de tourisme Loire-Forez : 04 77 52 05 14
Vendredi 20 avril à 10 h et 14 h 30 - Samedi 21 avril à 20 h 30 Communauté de communes des Pays
d’Astrée
Gymnase de Boën-sur-Lignon
Renseignements et réservations
Communauté de communes du Pays d’Astrée : 04 77 97 72 48
Office de tourisme du Pays d’Astrée : 04 77 24 02 65
Mardi 24 avril à 20 h 30 Chazelles-sur-Lyon
Gymnase – rue Joseph Gillet
Renseignements et réservations
Office de tourisme de Forez-en-Lyonnais : 04 77 54 98 86
Vendredi 27 avril à 14 h 30 et 20 h 30 Monistrol-sur-Loire (en partenariat avec la MJC)
Gymnase du centre ville
Renseignements et réservations
Office de tourisme : 04 71 66 03 14
MJC du Monteil : 04 71 66 53 52
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Vendredi 4 mai à 14 h 30 et 20 h 30 Communauté de communes du Pays de Saint-Bonnet le Château
Gymnase d’Usson-en-Forez
Renseignements et réservations
Office de tourisme : 04 77 50 52 48
Mairie d’Usson-en-Forez : 04 77 50 61 25
Jeudi 10 mai à 14 h 30, vendredi 11 mai à 14 h 30 et Samedi 12 mai à 20 h 30 Feurs
Scènes en Forez
Maison de la Commune – rue Gambetta
Renseignements et réservations
Office de tourisme : 04 77 26 05 27
Mardi 15 mai à 20 h 30 Saint-Héand
Salle Condelouse
Renseignements et réservations
Syndicat d’initiative : 04 77 30 41 23
Du 22 au 25 mai La Talaudière
Aux ateliers de décor de La Comédie
Renseignements et réservations
La Comédie 04 77 25 14 14
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