Ainsi, il y en a pour les tous les goûts : pour ceux qui ne veulent être traités comme des grands
et pour les autres qui préfèrent rester petits et se faire dorloter. Selon le caractère de chacun, on
peut choisir entre les livres qui ont beaucoup d’images, ceux qui en ont moins et ceux qui n’en ont pas
du tout que papa et maman peuvent lire !
Choisir un vocabulaire adapté
L’avantage c’est que chaque type de document vise un public plus ou moins jeune et emploie en
conséquence des termes adaptés à leur âge et leur niveau de développement. Ainsi, l’album préfère
employer les termes correspondant au langage des petits tandis que le documentaire fiction marque
une étape supplémentaire.
L’album est idéal pour les plus petits car il emploie les termes que les enfants utilisent tels
que « zizi » « zézette », « petite graine », « grosse graine », mais on n’est pas non plus dans un
registre trop « gaga ». Adapter le vocabulaire au langage des petits permet aux enfants de se faire
une représentation mentale plus précise et de comprendre de quoi il s’agit concrètement. De plus, le
sujet est abordé avec beaucoup d’humour et comme un jeu de devinettes qui explore toutes les
possibilités (en faisant preuve de beaucoup d’imagination) pour savoir par où passent les bébés. Cela
permet aux parents d’aborder le sujet sans complexe, de manière ludique et en utilisant les bons
mots !
En effet, le documentaire emploie un vocabulaire simple à travers les dialogues de Max, Lili et
leurs amis, mais accompagnés de notes explicatives peut-être un peu compliquées qui déterminent les
termes exactes. En effet des astérisques donnent des précisions très détaillées, avec un vocabulaire
qui n’est pas imagé mais qui utilise au contraire des termes concrets :
« la contraception permet de
choisir le moment de la conception d’un bébé. Le préservatif empêche la transmission de maladies
sexuelles comme le Sida ».
Le documentaire de Max et Lili vise d’avantage les plus grands sachant
déjà lire. Son atout est de garder un vocabulaire simple à travers la bouche de Max et Lili,
correspondant à leur âge, et de rajouter des précisions plus compliquées, qui elles, demandent par
contre les explications d’un adulte. En effet, les termes très « techniques » peuvent susciter l’envie
ou surtout le besoin de questionner des adultes, tout comme Max et Lili le font dans l’histoire. De
plus, une partie s’intitulant « Et toi, est-ce qu’il t’est arrivé la même histoire qu’à Max et Lili ? » suit
le récit et confirme l’envie de susciter un échange à ce propos entre parents et enfants. Deux pages
proposent une réflexion sur la sexualité, et surtout invitent les enfants à en parler, à poser des
questions à leurs parents, et surtout à ne pas éprouver de gène ou de la honte.
Concernant le premier roman, son petit format et ses gros caractères permettent de ne pas
« effrayer » les petits ou les lecteurs débutants. Par ailleurs, le vocabulaire utilisé est relativement
simple, il se calque sur le langage des enfants et se destinent aux enfants. Clairement, le sujet n’est
pas expliqué en détail puisque toute l’histoire tourne justement autour de ce que les enfants ne
savent pas. Ce livre a donc un intérêt différent, il suscite l’envie d’en savoir plus en ne donnant pas les
réponses. En effet, Edouard fait croire qu’il sait comment on fait les bébés, mais en vérité il n’en sait
pas plus que ses camardes ! Le mystère plane donc à la fin du livre pour les enfants, et puisque