betc déménage. ouverture des magasins généraux à pantin

publicité
BETC DÉMÉNAGE.
OUVERTURE DES
MAGASINS GÉNÉRAUX
À PANTIN.
SEPTEMBRE 2016.
BETC, première agence de publicité en France,
emménage à Pantin, dans le bâtiment des Magasins
généraux, sur les bords du canal de l’Ourcq.
Créée en 1994 à Levallois, puis installée de 2000 à 2016
dans le Xe arrondissement de Paris, l’agence met ainsi
le cap toujours plus à l’Est et fait une nouvelle fois
le choix de l’innovation. Après avoir contribué au
renouveau du quartier de la gare de l’Est, BETC jouera
un rôle moteur dans la construction du Grand Paris.
BETC accélère ainsi sa transformation dans le but
d’offrir encore plus de qualité de réflexion et
d’exécution en s’ouvrant à la production de contenus
créatifs hors publicité (musique, vidéo, radio,…).
L’agence replace ainsi la création et l’innovation au
centre de son projet de développement. Et fait donc
de son déménagement un projet créatif en soi.
Qualifiée dès 2008 d’“also an ad agency” par Creative
Review, BETC revendique plus que jamais l’envie
d’étendre son champ de compétence au-delà de la pub.
Pour répondre aux enjeux actuels des marques, il est
en effet temps de repenser les limites entre média,
culture, communication et commerce.
Crédit photo : Hervé Abbadie
BETC,
“ALSO AN AD
AGENCY”.
GATHER STRONG PEOPLE,
PRODUCE GREAT WORK,
CREATE COOL BRANDS.
BETC est née il y a 22 ans de la volonté de
renouveler le rapport entre les marques et la
création. Avec des moyens nouveaux, l’ambition de l’agence demeure. BETC s’évertue
à créer des identités de marques uniques,
modernes et efficaces. Au cœur du projet,
toujours la même obsession : la qualité des
gens et du produit. Et toujours le même
but : adapter les marques à l’époque et les
rendre solides dans un monde en perpétuel
mouvement.
Fondée en 1994 par Rémi Babinet, Éric Tong
Cuong et Mercedes Erra au sein de HAVAS,
BETC représente aujourd’hui un réseau
d’agences internationales avec des bureaux à
Paris – BETC Paris et Rosapark –, à Londres,
à São Paulo et à Los Angeles.
Présidé par Mercedes Erra et Rémi Babinet,
le groupe BETC compte près de 1 000
collaborateurs installés à travers le monde,
dont 900 à Paris, et travaille avec plus
d’une centaine d’annonceurs. Parmi ses
clients, Louis Vuitton, evian, Air France, Peugeot, CANAL+, Total, Lacoste, Petit Bateau,
La Poste, McDonald’s, Disneyland Resort Paris…
Systématiquement classée parmi les agences
les plus créatives du monde, BETC a réalisé
plusieurs campagnes devenues cultes. Celles
d’evian ont régulièrement battu des records
de viralité sur Internet, les films publicitaires
pour CANAL+ sont les plus primés au monde.
En mai 2016, Rémi Babinet a été désigné
comme l’un des dix meilleurs directeurs de
création de l’histoire – et le seul Français – par
le magazine américain Forbes. En France,
BETC a produit trois des cinq publicités
télévisées françaises les plus populaires des
40 dernières années et a été nommée seize fois
“Agence de l’année” en 18 ans par CB News.
UNE AGENCE QUI
N’AIME PAS LES LIMITES.
De la même manière que BETC a mis au
service des plus grandes marques le talent
d’artistes qui ne sont pas spécialistes de la
publicité (Michel Gondry, Hou Hsiao-hsien,
Benjamin Millepied, WAFLA, Angelin Preljocaj,
Colin Tilley, Daniel Askill), l’agence, par envie,
curiosité et sens de l’aventure, produit, pour
elle-même et ses audiences, des contenus
dépassant largement le territoire de la
publicité.
En 2000, BETC lançait ainsi les soirées “Panik”,
réunissant à Paris les talents confirmés ou en
devenir de la scène électro et rock (Laurent
Garnier, Neneh Cherry, Justice, Hot Chip,
M.I.A. ou 2 Many DJ’s). En 2003, BETC ouvrait
également le Passage du Désir. Situé au rezde-chaussée de l’agence à Paris, cet espace
de 800 m2 a permis au public de rencontrer
des créateurs de tous horizons. Au fil des
ans, plus de 300 000 visiteurs ont ainsi pu
observer les créations de Rineke Dijkstra,
Ruri, Joana Vasconcelos, Darren Almond,
Alex MacLean ou Harry Gruyaert.
Aujourd’hui, BETC est reconnue pour sa
créativité et sa productivité dans l’univers de
l’art, du design, de la mode, de la musique,
de l’architecture, ...
VERS LA PRODUCTION DE CONTENU.
Grâce à ce savoir-faire, BETC permet aux
marques de s’inscrire dans la pop culture.
En témoigne le succès de BETC POP, entité
hybride dédiée à la culture et au lifestyle,
à mi-chemin entre le conseil et le média.
Producteur d’activations, de contenus éditoriaux et d’événements, BETC POP invente
de nouveaux formats et œuvre avec passion
dans la découverte de talents de demain :
management d’artistes (Yuksek, Agoria, Naive
New Beaters), édition (Amadou et Mariam,
The Shoes), organisation de soirées et de
concerts, réalisation de clips, supervisions
musicales pour le cinéma. L’équipe de BETC
POP jouit d’une véritable expertise dans
la gestion de carrière d’artistes. Elle vient
d’ailleurs de créer son propre label, POP
RECORDS. Première signature : le groupe
POSTAAL.
Depuis 18 ans, BETC produit également les
City Guides Louis Vuitton qui, à ce jour, ont
fait le tour du monde en 140 villes. Ils se
réinventent aujourd’hui avec une application qui complète l’édition papier à travers
29 guides de 320 pages et quelque 600
adresses chacun. Soixante auteurs dans
le monde contribuent à leur réalisation
chaque année. L’édition 2016 a été tirée à
200 000 exemplaires et plus de 150 000
téléchargements de l’application sont déjà
comptabilisés.
BETC développe également ses propres
médias avec, notamment, Le Poste général,
webradio pilotée par Vincent Malone, auteur
de podcasts sur des sujets du quotidien
traités sous un angle nouveau. L’application
est déjà téléchargeable sur iTunes et les
premiers podcasts sont disponibles sur le
site dédié lepostegeneral.fr.
UN BÂTIMENT OUTIL.
Pour répondre aux besoins de ces nouveaux
projets, BETC a souhaité construire son
propre environnement, un bâtiment-outil
capable d’accueillir tous ses collaborateurs
et d’offrir le maximum de potentiel technique
et architectural pour que chacun puisse
trouver sa place, tester des choses, produire
de nouvelles idées. En publicité, mais aussi
dans les domaines de la musique, de la
cuisine, de l’art, ...
“En posant nos malles et nos portables
dans ce nouveau coin de Paris, nous avions
plusieurs idées en tête : proposer un lieu
plus vaste, plus accueillant et mieux conçu
à nos 900 collaborateurs qui y travaillent
tous les jours ; inventer de nouveaux modes
de travail, de nouveaux outils, une nouvelle
vitesse et une nouvelle qualité ; faire de ce
lieu un espace de création, de réflexion,
d’expérimentation ouvert à nos clients, à nos
partenaires et à tous ceux qui participent à
l’activité de l’agence : producteurs, photographes, auteurs, réalisateurs, musiciens,
journalistes, designers, ingénieurs, architectes,
restaurateurs, …
Les marques, les associations, les institutions,
les artistes qui nous confient une partie de
leur réputation et de leur ambition doivent
pouvoir profiter à plein de cette ouverture
et de ces croisements. Rien ne vaut l’idée
de mettre un maximum de talents différents
sous le même toit : meilleure intelligence des
problèmes, plus grande finesse des solutions,
vivacité, nouveaux cheminements, invention.”
Crédit photo :
Meffre & Marchand
2013
R É M I BA BIN ET
Crédit photo :
Hervé Abbadie
2016
BETC DANS
LES MAGASINS GÉNÉRAUX :
CARREFOUR DE CRÉATION.
Changer de lieu, c’est l’opportunité de se
réinventer et de repenser l’agence de A à Z.
C’est une chance unique pour aller beaucoup
plus loin. Et beaucoup plus vite. L’expérience
de la reconversion de l’ancien magasin
Lévitan dans le Xe arrondissement, conduite
avec le même soin et la même volonté de
se transformer, avait ainsi correspondu à
une accélération extraordinaire de l’agence.
“Dans le monde du travail,
on se soucie de moins en
moins de l’influence des
lieux sur les gens. Alors,
pourquoi choisissons-nous
de prendre le temps d’y
penser ? Parce que ce soin
et ce temps consacrés à la
localisation, la conception
et la construction de notre
lieu de travail sont des
investissements. Qui, selon
notre expérience, donnent
de bons résultats.”
M E R C ED ES ERRA ET RÉMI BABINE T
Les Magasins généraux offriront des possibilités de travail et d’expérimentations multiples
et uniques. Pour opérer cette transformation,
BETC a croisé les approches classiques des
espaces de travail avec d’autres, plus innovantes, notamment hollandaises, considérant
dans une seule et même pensée le lieu,
les gens et les outils de travail. C’est ainsi,
finalement, que l’agence a pu développer
un espace de travail innovant, permettant
de nouvelles formes de collaboration et de
production adaptées aux usages, modes
et envies de chacun, et à la stratégie de
l’entreprise.
Pour travailler, les collaborateurs de BETC
ont donc le choix entre différents types
d’espaces de travail en fonction de ce qu’ils
ont à faire, des moments de la journée, de
leur envie et de l’organisation propre à
chacune des équipes : de grandes tables
dans des espaces ouverts, des coins plus
calmes et retirés de l’agitation, des petits
cubes pour deux ou trois personnes avec
vue sur l’extérieur, des lieux pour travailler
à quatre, six, douze ou vingt-cinq…
La collaboration occupe une place centrale
dans toute entreprise, elle doit être exemplaire
pour une entreprise de création dédiée à la
communication.
L’essentiel est de permettre aux gens de
mieux travailler ensemble dans l’environnement qu’ils souhaitent, d’encourager les
rencontres spontanées, de multiplier les
circulations dedans et dehors, de créer des
points de convergence dans le bâtiment.
Terminés les open space classiques et les
bureaux attitrés. De fait, les BETCiens, sans
exception, sont nomades, en “bureau libre”.
PENSER GLOBAL : PROGRAMMATION D’UN
LIEU SOUS TOUTES SES DIMENSIONS.
L’agence n’imagine ses espaces ni sous l’angle
de la déco ni sous celui du design branché ;
l’idée n’est pas de faire beau, moderne ou
arty. L’équipe en charge du projet s’est
concentrée sur l’identification des besoins
des différents métiers et collaborateurs, et
sur la conception de plusieurs projets clés
qui vont structurer l’organisation générale.
L’élaboration, la réalisation, la production, la
mise en œuvre et l’installation des objets,
projets, espaces et outils digitaux (création
d’une application dédiée, digitalisation des
modes de travail) font l’objet du même soin.
Ce gros chantier a été pensé sous la direction
de création de Rémi Babinet, renforcée par
l’expertise et la direction artistique et de
programmation de Catherine Geel et Sophie
Breuil de T&P Work UNit, qui ont œuvré sur
le projet pendant près de trois ans. Dix-sept
équipes de designers européens ont été
mobilisées. Gero Armut, Stéphane Barbier
Bouvet, BLOCK Architectes, Sophie Breuil,
Building Paris, Alaric Garnier, Gesa Hansen,
Alban Le Henry, Laure Jaffuel, Philippe
Million, Adrien Rovero, Parking Club, Geff
Pellet, Eramus Scherjon, Jean-Benoît Vétillard, Bojana Popovic, Luis Laplace et Jung
Architectures ont ainsi conçu des projets à
échelles et fonctions variées : éléments de
mobilier (une table haute pour une réunion
informelle, une relecture de mobilier urbain
au rez-de-chaussée, des bancs sur les centaines de mètres de coursives qui entourent
le bâtiment, des gradins qui s’adaptent à
différents types d’utilisation), de microarchitecture (les nombreux modules d’espaces
de travail, la bibliothèque, les différents lieux
de production – films, radio, musique, print,
objets), de signalétique et des typographies
sur mesure. Mais aussi des espaces spécifiques hors normes comme La Cantine ou
Le Garage, et les tables de travail dessinées
pour répondre spécifiquement à l’usage, fruits
du travail de Sophie Breuil/T&P Work UNit
pour le fabricant industriel Unifor.
Le résultat final est une forme de micro-urbanisme unique dans lequel, comme dans
une ville, les choses se mélangent et s’harmonisent, avec leur histoire, leur fonction,
leur usage et leur usure. Pour des gens dont
le métier est de créer et de communiquer,
les Magasins généraux deviennent un formidable terrain de jeu.
LES MAGASINS GÉNÉRAUX :
LABORATOIRE CRÉATIF
1 800 M2 DÉDIÉS À LA PRODUCTION.
Au cœur de cet ensemble, Le Garage sera
le centre névralgique de l’agence. Situé au
premier étage, ce vaste plateau de 1 800 m2
comprendra de nombreux ateliers dédiés
à la production. Il abritera des studios de
post-production, de montage de films et
d’enregistrement radio. Et aussi des ateliers
de fabrication avec imprimante 3D, scie
à ruban, machine de découpe laser, kits
Arduino, … Le studio d’enregistrement du label
POP RECORDS sera ouvert à la lumière du
jour et offrira une superbe perspective sur
le canal. Un grand studio photo ouvert sur
l’extérieur, le Wharf studio, sera installé juste
en dessous, au rez-de-chaussée.
UNE CANTINE TOTALEMENT INNOVANTE.
La Cantine sera l’autre point central des
Magasins généraux. Elle a été pensée comme
un lieu souple permettant plusieurs activités.
On pourra ainsi y petit-déjeuner, déjeuner,
mais aussi travailler au calme, organiser une
réunion ou encore consulter des magazines
et des livres. C’est en effet au cœur de
La Cantine qu’a été installée la Documentation de l’agence. Très loin des cantines de
bureau traditionnelles, qui ont tendance à
devenir tristes et désaffectées en dehors des
heures de repas, celle des Magasins généraux sera donc un lieu vivant, chaleureux,
permettant en quelque sorte de travailler
“comme à la maison”. La Cantine sera tenue
par une chef résidente. Elle préparera à partir
de produits frais, et souvent bio, deux menus
par jour. Chaque semaine, un chef invité proposera également un menu complémentaire.
Là encore, la création dominera.
Ouverture du Garage et de La Cantine fin 2016.
ACCUEILLIR D’AUTRES RÉSIDENTS.
Pour s’ouvrir à d’autres expertises et s’enrichir
quotidiennement, les Magasins généraux
sont également ouverts à des acteurs
extérieurs à BETC. Sur deux plateaux de
1 300 m2 viendront ainsi s’installer des
start-up, acteurs de l’innovation et de
l’économie collaborative, des médias, ou
encore plusieurs maisons de production et
d’événements artistiques et culturels.
L’APPLICATION GÉNÉRALE.
Développée par BETC Digital en collaboration
avec Schneider Electric, l’Application générale
est un outil indispensable pour fonctionner
dans les Magasins généraux. Elle a été conçue
sur mesure, comme un véritable assistant
personnel, pour répondre aux besoins des
résidents : trouver un espace, chercher un
collègue, réserver une salle, commander un
déjeuner ou suivre les nouvelles de l’agence.
Ce projet est aussi l’incarnation de la révolution digitale qui change radicalement le
rapport que nous entretenons avec le temps
et l’espace.
1.
2.
Crédits photo :
1. Hervé Abbadie
2. Hervé Abbadie
3. Hervé Abbadie
3.
1.
5
6.
2.
3.
4.
Crédits photo :
1. Philippe Garcia
2. Hervé Abbadie
3. Philippe Garcia
4. Philippe Garcia
5. Philippe Garcia
6. Cuong Chau
7. Philippe Garcia
7.
LES MAGASINS GÉNÉRAUX :
NOUVELLES CONNEXIONS
AU TERRITOIRE.
Lui-même conçu comme une petite ville
avec ses rues, ses jardins, ses places, ses
passerelles et ses différentes communautés
d’habitants, le bâtiment des Magasins généraux tisse des liens avec la ville, en participant
au rayonnement du quartier.
RESPECTER ET VALORISER L’HISTOIRE ET
LA MÉMOIRE DU LIEU. L’histoire a commencé comme une évidence.
BETC cherchait son Eldorado pour rassembler
ses 900 collaborateurs. La découverte des
20 000 m2 des Magasins généraux à Pantin
fut une révélation. Après l’expérience réussie
de la reconversion du magasin Lévitan dans
le Xe arrondissement de Paris, l’envie de
réinventer ce bâtiment au charisme si fort
et à l’emplacement idyllique, en bordure du
canal de l’Ourcq, était irrésistible.
Gigantesque entrepôt servant à approvisionner Paris à partir des années 1930, abandonné
au début des années 2000 après le déclin de
son exploitation industrielle, puis investi par
les graffeurs, le bâtiment a fait l’objet pendant
trois ans d’un gros chantier de reconversion,
avec pour objectif de préserver à la fois sa
structure d’origine et de créer un bâtiment
tourné vers le futur.
Accompagné par le promoteur Nexity et
l’investisseur Klépierre (qui a revendu le
bâtiment en juin 2016 à AG2R La Mondiale),
l’architecte Frédéric Jung (Jung Architectures)
a donc travaillé dans cet esprit depuis le
début du projet. Les poteaux qui rythment
les espaces, les coursives (1,4 kilomètre)
entourant le bâtiment et les passerelles
extérieures ont été maintenus. Ce bâtiment
d’ingénieur, pensé comme un véritable outil
de production, conservera ainsi, selon les
mots de Frédéric Jung, “ses évidentes qualités
plastiques et sa théâtralité, entre portuaire
et balnéaire”. Désireux de respecter au
maximum le sens d’origine de la construction, “à la fois poétique et rude”, Frédéric
Jung a favorisé l’introduction de bois dans
la création des patios par deux lames de
mélèze. Et de végétaux, notamment avec la
conception d’un jardin au 5e étage du bâtiment. Conçu par la paysagiste Carolina Fois,
il offrira également des aménagements pour
la biodiversité des insectes et des oiseaux. De
l’autre côté, le toit du Magasin Est accueillera
aussi les ruches que l’agence entretenait déjà
depuis six ans dans son ancien bâtiment. Le
projet des Magasins généraux associe ainsi
techniques de pointe et respect des règles
actuelles en matière d’écologie. En utilisant
bois et lumière naturelle, panneaux solaires
et pompes à chaleur, et en créant plusieurs
jardins, BETC et Frédéric Jung ont fait le pari
d’un bâtiment où la nature a toute sa place.
La nuit, une œuvre lumineuse inspirée de la
technique de faufilage en couture, signée
Atelier H. Audibert, vient souligner l’architecture de l’immeuble.
“Le projet des Magasins
généraux de Pantin,
c’est de redonner vie à
un magnifique paquebot
urbain, et prouver que ces
pachydermes industriels
ont un avenir radieux
en offrant, loin des
conformismes normalisés,
des opportunités hors du
commun pour les usages
d’aujourd’hui.”
FR ÉDÉ R I C J U N G
BETC a également voulu garder en mémoire
l’héritage artistique du lieu. Avant de transformer le bâtiment, l’entreprise s’est efforcée
de conserver et de partager avec le public
ce patrimoine culturel si riche.
Conçu par BETC Digital et accessible à
tous via un simple navigateur Internet,
graffitigeneral.com propose, depuis décembre
2013, une visite en 3D et en temps réel du
bâtiment et de ses nombreuses œuvres. Une
expérience immersive dans les Magasins
généraux qui permet également à chacun
de graffer à son tour grâce à un module
dédié. Artistes reconnus ou amateurs, près de
150 000 internautes de 184 pays différents
ont déjà écrit une nouvelle page de l’histoire
de ce bâtiment.
Paru en 2014, Graffiti général, un beau
livre écrit par Karim Boukercha, ancien
tagueur et auteur des meilleurs livres sur
le sujet en France, se plonge dans 40 ans
d’évolution du graffiti parisien, mouvement
socio-artistique qui a fortement contribué à
la transformation et à l’évolution du visage
de Paris et de sa banlieue. Au fil d’un travail
d’archives considérable avec de nombreux
documents inédits, Graffiti général invite à
un périple se prolongeant jusqu’aux Magasins
généraux de Pantin, cathédrale du graffiti
parisien. Dans cet ouvrage, Karim Boukercha raconte le développement et les codes
de cette expression artistique. Une analyse
stylistique des graffitis présents au sein
des Magasins généraux y est également
développée, s’appuyant sur 60 photos de
Yves Marchand et Romain Meffre. Édité
par Dominique Carré, Graffiti général est
un hommage fort au passé des Magasins
généraux, et un ouvrage de référence pour
le domaine du street art parisien.
BIENVENUE DANS LES MAGASINS
GÉNÉRAUX : UN PROJET COLLECTIF,
DE PARTAGE, OUVERT À TOUS.
En plus de proposer un centre de création,
le souhait profond de l’agence est de participer à la vie du quartier, au développement du
territoire et aux dynamiques économiques,
culturelles et sociales, en faisant des Magasins généraux un lieu cohérent, connecté
au quartier et au canal. Le bâtiment est
historiquement important pour les Pantinois
et les usagers du canal. Le projet est donc
d’en faire un lieu de proximité accessible aux
visiteurs. Ainsi, BETC a souhaité ouvrir tout
le rez-de-chaussée au public et est partie
à la recherche de résidents partageant la
même vision pour investir ces espaces, et
ainsi donner une nouvelle dynamique au
quartier.
L’accueil des Magasins généraux, L’Accueil
général, est ainsi pensé comme un café
de quartier, avec pour spécificité d’inclure
le studio d’enregistrement de la webradio
Le Poste général.
Les Docks de la Bellevilloise s’installent
eux sur la place de la Pointe, un lieu où
cohabitent une cantine conviviale, une table
d’hôte chaleureuse et un laboratoire créatif
où l’on refait le monde. Augustin Legrand,
fondateur du Bichat, installera de l’autre côté
du rez-de-chaussée Le Pantin, une grande
halle dédiée au tout bio, local et pas cher.
Un espace de vente directe et de restauration sur place ou à emporter, ouvert 7j/ 7.
La Grande Salle – un immense espace au
rez-de-chaussée de 800 m2 traversant
entre la rue et le canal, entièrement ouvert
et vitré, connecté à l’entrée des Magasins
généraux – sera dédiée à la création, ouverte
au public et en interaction avec le quartier.
VERS UN PARIS PLUS GRAND.
“Au-delà des murs de
Paris, Pantin, c’est le
Grand Paris. Et la chance
pour nous de pouvoir un
peu changer cette image
de Paris, dans laquelle
le monde entier veut
l’enfermer : une capitale
magnifique et immuable,
où l’on est sûr de faire une
rencontre inoubliable avec
le passé. Mais où l’on n’est
pas sûr de croiser l’avenir.
À nous un Paris plus
grand, grand comme New
York, Londres, São Paulo
ou Shanghai.”
RÉ MI BA BI NET
Les Magasins généraux s’inscrivent ainsi
dans un écosystème géographique déjà
bouillonnant culturellement, socialement
et économiquement, et vont pleinement
prendre part à cette énergie.
Pantin s’impose d’abord par son terreau
créatif très fort : la galerie d’art contemporain Thaddaeus Ropac, le Centre national
de la danse, le théâtre du Fil de l’eau, le
cinéma d’art et d’essai Ciné 104, le festival
de court-métrage Côté Court et celui de jazz
international Banlieues Bleues sont autant
d’exemples de lieux et d’événements qui
stimulent la ville. Mais Pantin est aussi une
commune où des entreprises internationales
(Hermès, Chanel, BNP) côtoient de nouveaux
acteurs (jeunes brasseurs parisiens qui ont
relancé la bière Gallia, Les Arts Codés, La
Réserve des arts).
Les Magasins généraux s’intègrent dans le
nouveau quartier du Port, en bordure de
canal. L’agence a été très impliquée dès les
prémices du projet avec la mairie de Pantin
et Est Ensemble pour imaginer un projet de
lieu ancré dans la ville et le quartier.
BETC est convaincue de la grande opportunité que représente la construction du
Grand Paris. Un Paris plus jeune, innovant,
entrepreneurial, créatif, expérimentateur,
qui se fera demain au-delà de la frontière
physique et psychologique du périphérique.
Rémi Babinet a par ailleurs été nommé
président du Fonds de dotation du Grand
Paris Express, qui a pour objectif de soutenir
l’ambitieuse programmation culturelle en
marge de la construction du futur métro.
Encore une fois, BETC ne fait rien comme
tout le monde et invente de nouvelles
façons de travailler, de produire, de créer,
de s’installer dans un quartier. À travers ce
projet, elle développe une forme inédite
de création pour une agence de publicité :
la programmation d’un environnement
global. Une forme d’ingénierie de projet à
grande échelle qui articule programmations
urbaine, culturelle et industrielle.
Les Magasins généraux représentent un
centre nouveau, inédit, entre culture, création et innovation, à la fois privé et public,
local et international. Et un véritable terrain
d’expérimentation qui se construira avec le
temps. BETC se réjouit de se lancer dans
cette nouvelle aventure.
Crédit photo : Hervé Abbadie
BETC
EN QUELQUES
CHIFFRES.
Avec 46 prix et cinq grands prix remportés aux EFFIE, BETC est l’agence
française la plus efficace depuis 1994.
L’agence a été nommée seize fois
“Agence de l’année” en 18 ans par
CB News.
En mai 2016, Rémi Babinet a été désigné
comme l’un des dix meilleurs directeurs
de création de l’histoire – et le seul
Français – par le magazine américain
Forbes.
L’Ours de CANAL+ est le film le plus
primé au monde depuis la création du
Gunn Report.
La campagne “Roller Babies” d’evian a
été authentifiée par le Guinness Book en
2011 comme la publicité la plus vue au
monde (plus de 120 millions de vues).
Contacts presse
BETC a produit trois des cinq publicités
télévisées françaises les plus populaires
des 40 dernières années, pour CANAL+,
evian et Mikado.
(SO U R CE : LIB É RATION )
PIERRE LAPORTE COMMUNICATION
PIERRE LAPORTE
[email protected]
ROMAIN MANGION
[email protected]
01 45 23 14 14
BETC
CHARLOTTE LÉVY-FRÉBAULT
BETC.COM
[email protected]
01 56 41 38 42
Téléchargement