d’une récupération fonctionnelle la plus complète possible sont, en outre, l’absence
de complication post opératoire, et l’absence d’autres pathologies associées (griffes
d’orteils, métatarsalgies …), qui ont leur propres causes et peuvent donc poursuivre
leur évolution au delà de l’intervention
Quels sont les délais moyens de récupération?
Le temps de récupération est en moyenne de 3 à 4 semaines.
L’appui est repris dès le lendemain de l’intervention.
La marche durant les 15 premiers jours est limitée, ne dépassant pas 10 minutes pour
chaque déplacement, le pied devant rester le plus souvent en position allongée. La
marche augmente ensuite très progressivement en durée.
Le chaussage ne nécessite pas le port d’une chaussure spécifique post opératoire.
La conduite automobile est envisageable entre 15 jours et 3 semaines. Il s’agit d’une
question de sécurité (sauf voiture automatique après chirurgie du pied gauche).
La reprise du travail s’effectue à 3 semaines mais peut être plus tardive pour un
travail essentiellement debout ou un travail physique lourd.
Les activités sportives ne sont reprises qu’au delà de 1 mois ½ après disparition des
dernières douleurs, exception faite de la natation ou de toute activité ne nécessitant
pas un appui répété sur l’avant pied.
Quels sont les risques de cette chirurgie ?
Les complications communes à toute intervention
L’infection nosocomiale : Il s’agit le plus souvent d’une infection superficielle
n’entraînant qu’un retard de cicatrisation. L’infection profonde, osseuse ou
articulaire, est une complication rare mais grave. Le risque infectieux est minimisé
par les précautions pré opératoires et per opératoires (administration d’antibiotiques
lors de l’intervention), mais relève aussi de facteurs individuels : défaut d’hygiène
corporelle, tabagisme, alcoolisme, obésité, dénutrition, diabète déséquilibré, lésions
cutanées, infection urinaire, mauvais état dentaire, antécédent d'infection des os et
des articulations, rhumatisme inflammatoire, maladie systémique, maladie dys
immunitaire..., traitement médicamenteux : corticoïdes, immunosuppresseurs,
chimiothérapie anti cancéreuse...
La phlébite est la formation d’un caillot de sang dans une veine, lequel peut migrer
dans les poumons réalisant une embolie pulmonaire. Les facteurs de risques sont le
tabagisme, les contraceptifs oraux, l’hormonothérapie substitutive de la ménopause,
les antécédents personnels ou familiaux de phlébite, l’insuffisance veineuse, les
varices, l’obésité, les troubles de la coagulation et certaines affections (insuffisance
respiratoire, insuffisance cardiaque, maladie inflammatoire, maladie neurologique,
cancer, syndrome néphrotique, polyglobulie, thrombocytose,
hyperhomocystéinémie, syndrome des anti phospholipides …).
Le saignement peut entraîner la formation d’ecchymoses ou « bleus » sans
conséquence, plus rarement d’un hématome (poche de sang) pouvant nécessiter son
évacuation. Les facteurs de risque hémorragique sont les traitements
anticoagulants qui doivent être signalés, et certaines affections (thrombopénie,