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ent est basée 
           externe     
compensée  financièrement.  Cet  effet  externe  (ou  externalités  dans  le  jargon  des  économistes) 
représente la différence entre le coût supporté individuellement et le coût supporté collectivement 
par  la  société,  dit  coût  social
          
conséquences  des  actions  réalisées  par  les  agents  (des  producteurs  et  des  consommateurs)  sur 
      -      
          on  ou  quant  à  sa 
publique
en  compte  complète  de  leur  action  su       
négatifs des activités polluantes. Pour ce  faire, il faut confronter les agents à un prix qui reflète la 
é. 
me intervention au niveau mondial, puisque 
            
atténuation  des  émissions,  sont  censées  corriger  ce  que  Stern  (2006)  appelle  « la  plus  grande 
défaillance  de  marché  que  le  monde  ait  jamais  connue         
raisonnement  économique  est  la  détermination  d'un  niveau  optimum  des  émissions  qui  reflète 
            
atmosphère et les coûts de leur réduction
. 
           
               :  le 
rapport  Stern (2006)  et  le  cinquième  rapport  du  Groupe  d'experts  Intergouvernemental  sur 
l'Evolution  du Climat - GIEC (2015)
 
pousser conduirait 
à les « convertir 
pertes sèches qui en découlent. Dans ce contexte, les arbitrages qui se présentent au planificateur 
     optimale  et  équitable  de  ces  coûts  entre  les  agents 
              
moyens             
immédiate et action différée. 
Les principaux paramètres clés qui structurent la notion de coût du changement climatique sont 
la taxinomie des coûts et les approches analytiques pour la construction des politiques climatiques. 
Après leur passage en revue (points 1 et 2), seront examinées les estimations du rapport Stern (2006) 
et du cinquième rapport du GIEC (AR5 2015) puis  recensés leurs résultats (points 3 et 4). 
 
 Un exemple simple pour comprendre cet effet « externe » est celui d’une centrale thermique  qui produit de 
l’électricité et qui rejette du CO2 dans l’atmosphère. Son coût de production de l’électricité (dit privé) n’intègre 
pas la pollution qu’elle génère. Il est donc inférieur au coût subi par la société qui se voit exposée à la pollution 
de ses rejets carboniques. 
 Précisons que  la  référence  au  marché  n’implique  pas  forcément une institution fonctionnant moyennant les 
prix. Il y a marché dès lors que les parties prenantes ont la possibilité de négocier entre elles. Ainsi, les normes 
sociales peuvent jouer le rôle de contrats dont le respect repose sur le comportement et l’entente réciproque entre 
ceux qui participent à la gestion d’une ressource (Bontems et Rotillon 1998). 
 Il  s’agit  d’égaliser  les  dommages  marginaux  (la  détérioration causée par une tonne de CO2 supplémentaire 
émise  dans  l’atmosphère)  avec  les coûts marginaux d’atténuation  (l’effort  de  réduire d’une tonne de CO2 les 
émissions). 
 Voir références Stern (2006) et GIEC (2015) in fine.