Riviera - Chablais
24heures |Mardi 21 janvier 2014 23
Contrôle qualité
VC2
Le chiffre
517
Cestlenombredejeunes
skieurs quise sont affrontés
ce week-end lors de la 3e quali-
ficationduGrandPrix Migrosaux
Diablerets.Lestroismeilleurs
de chaquecatégoriesesont
qualifiés pourlafinaleprévue
en avrilàArosa.LesVaudoisont
été brillantsavec28médailles.
Chezles garçons,LorisSachetti
(Wavre)agagnésur lagrande
piste. Chez lesfilles,cestNikki
VanWelie(Altendorf)quisest
imposée.Surlapetitepiste,
MeedowNicolier(Villars)et
GabinJanet(Coppet)ontété
les plusrapides.C.B.
Leysin
La station invite
le public à bouger
La 2e édition du Leysin UP aura
lieu ce dimanche de 10 h à 17 h,
avec départ au lieu dit les
Carrières. Trois boucles de
4,6 ou de 10 kilomètres sont
proposées à parcourir à pied
ou à raquettes. Un point
restauration est prévu accompa-
gné d’un bar des neiges avec
nombreuses animations.
Manifestation gratuite, ouverte
à tous. Du matériel en location
sera disponible au départ.
La manifestation a lieu par tous
les temps et quel que soit
l’enneigement. Infos:
www.leysinup.ch. F.W.D.M.
La Tour-de-Peilz
Lart du voyage
à la bibliothèque
Dans le cadre du Samedi des
bibliothèques vaudoises
consacré à l’art du voyage, la
Bibliothèque de La Tour-de-Peilz
(place des Anciens-Fossés 1)
convie le public le sa-
medi 1er février de 10 h à 13 h.
Les intéressés pourront partici-
per à un atelier d’art postal,
visiter l’exposition sur le thème
du jour, tester leurs connaissan-
ces en répondant au quiz sur le
tour du monde ou parcourir les
ouvrages sur l’art du voyage.
L’inscription à la bibliothèque
sera gratuite. Informations: tél.
021 977 01 20. C.B.
Aigle
Uneexposition de photogra-
phies dastronomie en3Dest
présentéejusquà samedidans
lehallduMMMChablais Centre
DAigle. RobertOliva (photo),
membre de laSociédastro-
nomie du Haut-Léman, expose
sesprises devueimprimées sur
plexiglas,dontcertaines ontété
prisesdepuislObservatoirede
Vevey.Lauteurest surplacetous
les jours de 10 h 30 à18 h 30,
le samedi jusquà 17 h. F.W.D.M.
CHANTAL DERVEY-A
Une Montreusienne a
passé son temps de
stationnement alors qu’elle
venait d’aider un homme
victime d’un malaise.
La police reste inflexible
vis-à-vis de la procédure
«La prochainefois, jepasseraitout
droit.»Auxiliaire desanàl’pi-
tal Riviera-SitedeMottex(Blonay),
Ursula Vigliotti (53 ans) est amère.
Le 16 octobre dernier, cette habi-
tante de Clarens a porté secours à
un homme en proie à une crise
d’épilepsie au Centre commercial
Midi-Coindet, à Vevey. Mais, peu
après, en retournant à sa voiture,
elle découvre une amende sur son
pare-brise pour avoir dépassé le
temps de stationnement.
Elle conteste la contravention
et l’exprime par téléphone à la po-
lice,quiluirecommande desefen-
dre d’une missive auprès de la cel-
lule des amendes d’ordre. Dont
elle vient de recevoir la réponse.
En substance: l’amende est jugée
justifiée. Mais la recourante peut
affronter la commission de police,
au risque de devoir payer plus
cherqu’uneamendede 40 francs,
précise le courrier. Ce qui suscite
l’ire de la Montreusienne.
«J’ai des témoins, notamment
des personnes œuvrant dans une
pharmacie, explique-t-elle. Cet
homme était en sang après avoir
heurté une barre de fer. Si je
n’avais pas pris la peine de le re-
tourner, il aurait manqué d’oxy-
gène.» L’homme a d’ailleurs é
emmené auxsoinsintensifs par les
ambulanciers, à qui Ursula Vi-
gliotti a expliqué cequi étaitarri.
«Car j’ai encore pris la peine de
prendre des nouvelles de la vic-
time, ajoute cette dernre. Inutile
de vous dire que la police ne m’a
pas remerciée
CommandantdePoliceRiviera,
Ruben Melikian invoque un irres-
pect des délais: «Dans ces circons-
tances particulières, nous aurions
pu annuler cette amende. Et re-
mercier cette dame. Mais elle ne
nous a écrit que le 24 décembre,
soit hors délai pour la contester.
Nous lui avons répondu le 13 jan-
vierpourlui dire quenous lamain-
tenions. Car il est difficile pour
nous d’obtenir des témoignages
aussi tardivement. Mais, bénéfi-
ciant d’unlaiderecourssupplé-
mentaire, cette femme a encore
quelques jours pour faire opposi-
tion par écrit.» C.B.
Elleporte secourset
se faitcolleruneamende
La Commune attend de
la raffinerie qu’elle remédie
à ses nuisances sonores et
va mandater un spécialiste
pour planifier des solutions
Les autorités de Collombey-Muraz
ont décidé de recourir à la ma-
nière forte pour contraindre Ta-
moil à réduire le bruit généré par
l’usine. Selon une information dé-
voilée samedi par Le Nouvelliste,
le collège municipal souhaite
mandater un expert indépendant,
aux frais de l’entreprise. Sa mis-
sion: établir un plan d’assainisse-
ment du bruit, doté de délais, et le
faire respecter à Tamoil.
«Nous sommes désireux de
maintenir cette usine sur notre
territoire vu ce qu’elle apporte au
Chablais en termes d’emplois, dé-
fend le président de Collombey-
Muraz, Yannick Buttet. Mais elle
doit agir dans le respect strict des
normes.» Or à la suite de plaintes
adressées par le passé à la Com-
mune, des mesures ont révélé un
bruit de fond continu dépassant
en intensité les normes tolérées.
L’expert, qui doit être désigné
d’ici fin février, devra s’assurer
que la raffinerie trouve des solu-
tions en intervenant sur ses pro-
pres installations et non en éta-
blissant des barrières phoniques
extérieures. Avec cette démar-
che, la commune espère régler le
dernier point de conflit avec Ta-
moil, après que les Cantons de
Vaud et du Valais ont obtenu la
résorption des pollutions de l’air
et de l’eau au terme d’un long
bras de fer.
«Nous avons le droit de procé-
der comme nous le faisons, mais
on se prépare à ce que Tamoil,
avec les moyens dont elle dispose,
conteste notre décision. Il ne faut
pas s’attendre à ce que tout soit
réglé dans l’année», nuance ce-
pendant Yannick Buttet.
Par l’entremise d’une porte-
parole, Tamoil affirme avoir pris
bonne note de la volonté de la
Commune, avec laquelle elle est
en contact suivi. Mais les diri-
geants de la raffinerie ne souhai-
tent pas prendre position sur ce
sujet pour l’instant.
Flavienne Wahli Di Matteo
Collombey veut imposer
un expert à Tamoil
Après les pollutions de l’air et de l’eau, les nuisances sonores
nèrent des pressions sur l’usine. CHANTAL DERVEY-A
«Sije navais pas
retournécet
homme, ilaurait
manquédoxygène.
Iladailleurs été
emmenéaux
soinsintensifs.
Laprochaine fois,
jepasseraitout
droitmon chemin»
Ursula Vigliotti,
auxiliaire de santé
tion, pour un total de 200 person-
nes: «Nous voulons permettre no-
tamment à nos jeunes de ne pas
devoir quitter le village pour trou-
ver un logement, un problème ré-
current», confie Alain Bovay.
Deux autres chantiers, au Porteau
et alentours, attireront 300 nou-
veaux habitants à l’horizon 2020.
Compte tenu des construc-
tions individuelles, la population
de Saint-Légier devrait ainsi aug-
menter de près de 1000 âmes et
passer le cap des 6000 habitants
d’ici à 2025. L’agrandissement en
cours du Collège du Clos Béguin –
évalué à 26 millions de francs – ne
suffira pas pour accueillir les en-
fants de ces nouveaux venus.
MaislaCommunen’entendpas
accueillir que des logements. La
construction, En Milavy, de l’tel
lié au futur Musée Chaplin à Cor-
sier a repris hier. Et les travaux de
bétonnage du futur bâtiment ont
été adjugés à une entreprise.
Des PME à la Veyre
LaCommunes’attelleaussià ve-
lopper sa zone industrielle de
la Veyre, considérée comme pôle
stratégique par le Canton et, pour
l’heure,à moitié construite.«Nous
voulons y accueillir prioritaire-
mentdes PME,maisaussidesloge-
mentsdans des constructionsmix-
tes.» De son côté, l’Ecole bilingue
Haut-Lac, le plus grand établisse-
ment privé de la Riviera, est égale-
ment en chantier pour son exten-
sion, qui vise à accueillir 800 élè-
ves contre 650 actuellement. «Et
leurs parents chercheront très
probablement à s’installer chez
nous», anticipe Alain Bovay.
Pour le charmant bourg, dont
la population a passé de 2800 ha-
bitants en 1980 à 5000 âmes l’an
passé, la croissance va donc se
poursuivre: «Il y a vingt ans, l’ac-
quisition d’un logement à Saint-
Légier coûtait entre 3000 et
4000 francs le mètre carré, sourit
Frédéric Chabod, patron de
l’agence immobilière BCI au cen-
tre du bourg. Aujourd’hui, ces
prix ont doublé. Et notre village
reste néanmoins très attractif.»
prévoit la construction, pour
2018, de onze immeubles, avec
parking souterrain. Ils abriteront
principalement des appartements
de 2 ou 3 pièces destinés à la loca-
Le village détient
le plus gros potentiel
constructible de
la Riviera. Il abritera
1000 âmes de plus
dans dix ans dans les
bâtiments en projet
Claude Béda
«Nous nous attendons à un afflux
de nouveaux habitants, le sol dis-
ponible se faisant rare dans les
communes alentour», explique
Alain Bovay, syndic de Saint-Lé-
gier. Ses projections confirment
celles de la compagnie ferroviaire
GoldenPass et de l’Office fédéral
des transports (OFT). Ces deux en-
tités prévoient en effet une aug-
mentation de la fréquentation de
la ligne de train Vevey-Blonay-
Les Pléiades de 88% pour 2040,
soit un nombre de voyageurs an-
nuels qui passera de plus de
600 000 actuellement au-delà du
million dans deux décennies.
Car Saint-Légier (5000 habi-
tants) détient désormais le plus
gros potentiel constructible de la
Riviera. Un premier chantier es-
timé à près de 50 millions de
francs va être lancé cet automne
par Publica, la Caisse de pensions
de la Confédération, En Grand-
champ, sous Saint-Légier-Gare. Il
Onze bâtiments destinés à la location seront construits cet automne En Grandchamp, sous la gare de Saint-gier. CHANTAL DERVEY
Développement
Saint-Légier se prépare à
un boom démographique
Saint-
Saphorin
Vevey
Corseaux
La Tour-
de-Peilz
Chardonne
Blonay
Montreux
Saint-Légier-
La Chiésaz
Jongny
Corsier-
sur-Vevey
Lac Léman P. FY
USaint-Légier est appelé à se
développer. Et, paradoxalement,
ses zones constructibles ont
nettement diminué avec le plan
de zone de 1983, qui préserve
d’importantes surfaces agricoles
et paysagères. «Nous pourrions
remettre plusieurs parcelles en
terrains à bâtir, explique Alain
Bovay. Mais nous privilégions
la densification dans les zones
déjà construites
En conformité avec le plan
directeur cantonal de 2008, la
Commune prévoit donc cette
densification aux abords des
transports publics, en particulier
près de la ligne de train, comme
c’est le cas pour les prochains
chantiers En Grandchamp et au
Porteau. Selon des projections
visuelles, la partie urbanisée de
Saint-Légier ne devrait même
pas trop changer au regard
au terme des deux prochaines
décennies. Tout comme
les forêts et les pâturages du
haut du village.
Moinsdeterrains àbâtir
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