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Amortir l’investissement
« Nous avons les locaux pour installer un Tep Scan en Polynésie française et c’est le souhait
de notre service d’oncologie. Il convient toutefois d’en estimer les avantages et les
inconvénients avant de prendre une décision. C’était l’objectif de ma venue à l’IGR », a précisé
le ministre.
A ses yeux, il est notamment important d’effectuer en amont, une projection financière, à long
terme, sur les coûts d’acquisition et d’entretien d’un tel équipement, et sur la manière
d’amortir cet investissement considérable. Une étude d’autant plus justifiée que la mise en
place d’un Tep Scan à Tahiti, devrait être couplée à l’acquisition d’un cyclotron.
« Répondre au mieux aux besoins de notre population en matière de santé »
En effet, pour qu’une tumeur soit détectée, le patient doit auparavant se voir administrer un
produit radioactif dont les doses ne peuvent être conçues que par cet appareil.
Du fait de l’importance des coûts engendrés par cette technologie, le seuil de population pour
la mise en place d’un Tep Scan en métropole est généralement d’un million d’habitants.
« Nous en sommes loin, mais nous avons un problème humain à régler. Nous estimerons la
décision qu’il convient de prendre pour répondre au mieux aux besoins de notre population en
matière de santé », a cependant souligné Patrick Howell.
Visite aux malades polynésiens soignés à Paris
« Lorsque l’on est touché par une longue maladie, l’aspect familial est primordial. Les
Polynésiens contraints d’être traités en métropole, sont souvent confrontés à des situations
brutales de dépaysement et d’isolement. Nous voulons créer les conditions pour que nos
patients puissent être soignés chez nous autant que possible », a-t-il insisté.
Avant de conclure sa mission à Paris, le ministre s’est rendu vendredi matin à la Croisée Saint
Jean, dans le 12ème arrondissement, pour rendre visite aux malades polynésiens en évacuation
sanitaire, et leur apporter son soutien.
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