Relevé êpidèm hebd. N® 14 -4 avril 1986
4j{ld^£picitni Rec No 14-4 April 1986 - 102
itvj Neonaxal tetanus rates were higher for those infants where
There was a dearly disturbing persistent high level of neonatal
tetanus in these areas and many opportunities to protect mothers
against this disease during pregnancy are being missed. Major
recommendations from these studies were that mass campaigns be
conducted amongst women of childbearing age, starting in those
districts withyhç btàhjrit^nri^epfe^fln foci tljjfo has. started ihthe
Province of Nu^tfenggara-BaFat where'bveF'90%’coverage was-
obtained for the second round of tetanus toxoid. A feature of this
rprararomewgs^n ^tepsw^çgl|fo^cj£ça#pn£f|prt and^he useof
JB P ftW ^ h k a t JtdÀ^tnlaS% i»u|à d%lfiF.organizâtibjB'
conduct of the campaign.1) A call was also made to review the
training and supervision of traditional birth attendants.
As pointed out in the reports, the elimination of neonatal
tetanus-from these- provinces would reduce theînfant'morfaTîty
; rate substantially. PeThaps the most disiurbihg leatures of these
studies W Ihe' ldw’coverage-rby tetanus 'toxoid; despite the
riûmérbüscontacts most mbthèfsnad with health services during
pregnancy. and the. JM ingjn some areas, thaï the use.of trained,
traditional birth attendants had no effect in reducing the incidence
of neonâtal tetanus. These findings and the subsequent initial
~suctessftJt'massprogrammedireciedai women-0fchildbearing age-
make a compelling case for such approaches to be the first step in
accelerating .the fïgtu against neonatal tetanu^
iv) Les taux de tétanos néonatal étaient plus élevés lorsqu’il y avait eu
précédemment un décès dans la même fratrie.
Dans les régions étudiées, on a observé un taux élevé et constant de
tétanos néonatal vraiment préoccupant, de nombreuses possibilités de
protéger les mères contre la maladie durant leur grossesse étant négligées.
L’une des recommandations majeures que l’on a pu lâire sur la base de ces
études concerne l’organisation de campagnes de masse chez les femmes
jeq âge-de. procréer, en commençant par les districts où l’incidence est la
"‘plus élevée. (De fait, on a entamé ces campagnes dans la province de
Nusatenggara Barat où une couverture de plus de 90% a été obtenue pour
. la-seconde dose d’anatoxine tétanique; Le programme comporte un vaste
L
elfiart d’éducation pour la santé et a recours aux autorités locales ainsi
qu’à des groupes de femmes pour l’organisation et l’exécution de la cam
pagne. ‘) Il a également été recommandé de réexaminer la formation et la
supervision des accoucheuses traditionnelles.
Comme il est indiqué dans les rapports, l’élimination du tétanos néo-
Tiafol dans ces provinces réduirait fortement la mortalité infaniile.Les
constatations les plus préoccupantes de ces études sont peut-être celles
qui ont trait à la faible couverture vaccinale antitétanique, malgré les
nombreux contacts que la plupart des mères ont eus au cours de leur
grossesse avec les services de sanié, et au foit qu’en certains endroits,
l’intervention d’accoucheuses traditionnelles formées n’a entraîné
aucune réduction de l’incidence du tétanos néonatal. Ces constatations et
' la réussite initiale du programme de masse organisé ultérieurement à
l’intention des femmes en âge de procréer plaident puissamment en
faveur de ces approches qui doivent constituer une première étape dans
l’intensification de la lutte contre le tétanos néonatal.
' See No '46'*1 SBSfpp 353-hS4. 1 Voir N» 46,1985, pp. 353-354.
(Based pn/D’après:. A report, from, the Ministry of Health/Un rapport du Ministère de la Santé, 1985.)
Un it e d S i a t es o f A m e r ic a .-T he NationafNosocomial Infec- '
tions Study (NNIS) has collected and analysed ;da ta-on the fre- “
quencÿ of nosocomial infections in United States hospitals since
I970:'This reportprovides descriptive data on nosocomial infec
tions in' a sample of hospitals in }983i‘ ' ■' 11 : ' * ‘ -
Materials and methods
• Hospitals participating in NNIS conducted active hospital-wide1
surveillance using uniform definitions of nosocomial infectionsi
During 1983,54hospitals regularly reported data ta the Centers for
Disease Control (CDCX For each nosocomial .infection detected,
the fotlowing information was' reported: site of infection, date of
onset, whether the mfecuon was associated vrith a surgical proce
dure, the pathogen(s) isolated, occurrence:of secondary bade-.
raem%anri/nicrqbial susceptibility çfbaçterial pathogens, service
of the pattern,; and, for those patients who, died with a nosocomial,
mfecuon, the relationship of the infection todéUth. Jo addition, the
hospitals reported the njjmber of pauenfs discharged each month
From the 6 primary services: medicine, surgery, obstetrics, gynap-
çbjogy, paediatrics, andmçwbofn.
Data are, recorded on. standardised foriqps, which are sent to
pDC'éacb mçnth. When the fyttjare received gt CDC, they are
coded, entered into a computer, and edited before being ana
lysed. ~
Results
The NNIS sample. The hospitals participating in NNJS are not a
probability sampleof hospitals inthe-Uriited States; however, the
54 hospitals that reported data regularly in'1-983 range in sizé fronr
80 m over 1 200 beds, are located throughout the country, and
include hospitals owned by state and local governments, as well as
by profit and n cun-profit organizations; -The geographicafdistnbu-
hon of the 54 hospitals among'the 4 regions of-thecountry-
(Northeast, North Central, South, Wesifis raughlythesame as for
all 6 053 hospitals included in the American Hospital Association
Annual Survey of hospitals. Hospitals affiliated with medical,
schools, referred, to .as teaching hpspitgls, ape .still greatly over-,
represented' among the NNIS hospitals ; 56% (30 out of 54) of th,e
NNIS hospitals are teaching hospitals, whereas only 14% ofthe
hospitals across the country are affiliated with medical schools.
Similarly, the 54 NNIS hospitals tend to be large, with a median
size of407 beds, compared with a median size of only 1J O beds for
the 6’053"hospitals. \
The.infcct.ionratesifauiiiberiifhQspitalracquireduifeaionsper,
1000 patients discharged) wereinghest ra the large teaching hos
pitals and lowest in the non-teaching hospitals (Table 1), as were
the infection rates on eaqh pfjjte 6 sçryicçs (Tapie 2J. In jdJ 3
Irospitalcategoncs. ihèM eâioâ rate-.was highest, oiuhè siirgery.
Et a t s-U n is D’A m é r iq u e . - Dans le cadre d’une étude nationale sur les
infections nosocomiales (NNIS), on a recueilli et analysé les données
1 relatives à la fréquence de ces infections aux Etats-Unis depuis 1970. Le
présent rapport contient des données descriptives sur les infections noso
comiales survenues dans un échantillon d’hôpitaux en 1983.
Données et méthodes
Les établissements hospitaliers participant à l’étude ont exercé une
surveillance active à l’échelon de l’hôpital en utilisant des définitions
uniformes des infections nosocomiales. En 1983, 54 hôpitaux ont régu
lièrement communiqué des données aux Centers for Disease Control
(CDC). Pour chaque infection nosocomiale décelée, les informations sui
vantes ont été communiquées: localisation de l'infection, date d’appan-
tion de l’infection, infection associée ou non à une intervention chirur
gicale, agent(s) paihogène(s) isolé(s), apparition d’une bactériémie secon
daire, sensibilité aux antimicrobiens des bactéries pathogènes, service
dans lequel était hospitalisé le patient, et pour les patients décédés d’une
infection nosocomiale, relation entre l’infection et le décès. En outre, les
hôpitaux ont notifié le nombre de patients quittant chaque mois 6 ser
vices essentiels; médecine, chirurgie, obstétrique, gynécologie, pédiatrie
et néonatalogie.
Les données sont enregistrées sur des formulaires normalisés, qui sont
envoyés chaque mois aux CDC. Lorsque les CDC reçoivent les données,
elles sont codées, mises sur ordinateur, puis vérifiées avant d’être analy
sées.
Résultats
L’échantillon NNIS. Les hôpitaux participant à l’étude ne représenteni
pas un échantillon aléatoire des hôpitaux des Etats-Unis. Néanmoins, les
54 hôpitaux qui ont régulièrement communiqué des données en 1983
comptaient de 80 à plus de 1 200 lits, étaient situés dans tout le pays et
comprenaient des hôpitaux gérés par l’Etat et le gouvernement local, ou
par des organisations privées, à but lucratif ou non. La répartition géo
graphique des 54 hôpitaux entre les 4grandes régions du pays (Nord-Est,
Centre-Nord, Sud, Ouest)était plus ou moins la même que celle des 6 053
hôpitaux recensés par 1'American Hospital Association Annual Survey of
Hospitals. Les hôpitaux affiliés à des écoles de médecine, ci-après
dénommés hôpitaux universitaires, sont cependant considérablement
surreprésentés parmi les hôpitaux couverts par la NNIS ; en effet, 56% (30
sur 54) des hôpitaux couverts par l’étude sont des hôpitaux universitaires,
alors que 14% seulement des hôpitaux du pays sont affiliés à des écoles de
médecine. De même, les 54 hôpitaux couverts par l’étude sont générale
ment grands (ils comptent en moyenne 407 lits), alors que la capacité
moyenne des 6 053 hôpitaux américains est de 110 lits seulement.
Les taux d’infection (nombre d’infections nosocomiales pour 1 000
patients quittant l’hôpital) ont été les plus élevés dans les grands hôpitaux
universitaires et les plus bas dans les hôpitaux qui n’étaient pas des
établissements d’enseignement (Tableau l), ce qui était vrai également
. .pourchacun des ô.services (Tableau 2). Dansles 3 catégories d’hôpitaux.