65e anniversaire de la Caisse populaire Desjardins de Mont-Laurier, c’est aussi 65 ans d’implication sociale et communautaire Voilà déjà 65 ans, la Caisse populaire Desjardins de Mont-Laurier était fondée par 39 sociétaires courageux et visionnaires qui désiraient établir et assurer un avenir économique viable pour les agriculteurs de la région de Mont-Laurier. Cet avenir, toujours difficile à prévoir pour des producteurs agricoles, pouvait mieux se bâtir avec un esprit d’entraide et de solidarité entre des partenaires poursuivant le même but. C’est dans un esprit de coopératisme et en nourrissant un rêve commun d’un meilleur avenir social que la Caisse populaire de Mont-Laurier commença ses activités en 1939. Mais au fil des années, elle est devenue beaucoup plus qu’une simple institution de crédit, d’épargne et d’aide financière, elle est un partenaire actif dans l’implication sociale de son milieu, implication qui, comme nous le verrons, s’étend bien au-delà du simple octroi de dons ou de commandites à des projets sociaux. En retraçant brièvement l’histoire de l’implication sociale et communautaire de la Caisse populaire de Mont-Laurier, nous espérons vous faire entrevoir les diverses façons inventives qu’elle a mis en œuvre depuis sa fondation pour soutenir le secteur communautaire régional. C’est également une belle occasion de souligner l’évolution et l’application pratique du coopératisme dans la région de Mont-Laurier dont la Caisse populaire est porteuse depuis 65 ans. 1939 : La fondation, le 9 juillet 1939, de la coopérative d’épargne et de crédit, qui prend le nom de Caisse populaire de Mont-Laurier, par 39 sociétaires, dont 31 sont des cultivateurs, arrive à point pour soutenir essentiellement le coopératisme agricole. Les agriculteurs qui éprouvaient de grandes difficultés à vendre leur production en cette fin de crise économique débutée en 1929, ont mis en place une institution qui leur donne accès à des taux de crédit qui ne sont pas usuraires. 1 Une des premières publicités des caisses populaires (vers 1935) Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha3a Déclaration de fondation de la caisse, le 09 juillet 1939 Source : Archives de la Caisse populaire de Mont1940 : L’initiative de la création de la Caisse populaire de Laurier Mont-Laurier repose sur les épaules des premiers propagandistes de la coopération agricole dans les HautesLaurentides, c’est-à-dire les cultivateurs, principalement représentés par le cercle de l’U.C.C. (Union catholique des cultivateurs), mais également des membres des professions libérales et surtout un soutien exceptionnel du clergé local. D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la Caisse est placée dès sa fondation sous la protection du Sacré-Cœur-de-Jésus et de Notre-Dame-de-Fourvière et que Monseigneur JosephEugène Limoges en soit nommé président d’honneur. Plus concrètement, des membres du clergé assumant la fonction de missionaire-colonisateur seront présents à la Caisse en tant qu’aumônier diocésain jusque dans les années 1970. Abbé Adélard Roy (1939-1947) Abbé Abbé Vincent Laviolette (1952-1955) Marcel L’Allier (1955-1959) Ernest Léonard (1947- Irénée Bélanger (1959-1972) 1941 : Les débuts de la Caisse populaire se font très modestes mais les activités s’intègrent rapidement au réseau coopératif déjà en place dans la région. 1941 marque les premiers appuis à la création de la coopérative de consommation Le Magasin du peuple. C’est aussi une grande année pour l’implication du Canada, et de toutes les institutions financières, dans l’effort de guerre. 2 Publicité pour achats de bons de la victoire Source : Journal La voix du Nord, 11 janvier 1940 1942 : Pour bénéficier des avantages comme sociétaire de la Caisse populaire, encore fallait-il se qualifier selon les bonnes mœurs de l’époque. Les statuts de la Caisse populaire stipulaient que pour être admis comme sociétaire, il fallait : « être catholique pratiquant, (et, fait rare, les fondateurs ajoutèrent) et Canadien-français. Toute autre personne de religion ou de nationalité différente offrant les qualités morales suffisantes peut être admise à titre de membre auxiliaire (c’est-à-dire sans vote). Les qualités suivantes sont exigées du sociétaire : être honnête, bon payeur, sobre et bon travailleur.» De plus, « Les femmes sous puissance de mari (les femmes mariées) et les mineurs peuvent désormais devenir sociétaires auxiliaires (sociétaires sans vote) ». Ses exceptions discriminatoires disparaîtront au fil de l’histoire de la Caisse populaire : 1940 : fin de la discrimination ethnique; 1943 : mineurs et femmes mariées peuvent déposer et retirer l’intérêt, le bénéfice et le principal en leur nom propre; 1963 : fin de la discrimination religieuse; 1964 : les femmes mariées peuvent devenir sociétaires grâce aux changement au Code Civil du Québec auquel la caisse devait se conformer. 3 Couverture des statuts de la Caisse populaire de Mont-Laurier 1939 Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote Statuts originaux de la Caisse pop de Mont-Laurier… Comme on peut le constater, on insistait grandement sur l’origine. Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote 1943 : La Caisse populaire commence à devenir une institution financière au sens propre. Elle a enfin la permission de recevoir les dépôts d’épargne de ses membres et de les conserver. Avant cette date, la Caisse devait déposer tous ses avoirs à la Banque Canadienne Nationale au coin des rues du Pont et de la Madone. C’est l’année où la Caisse populaire investit dans un coffre-fort pour protéger les dépôts et qu’elle doit s’assurer contre le vol et l’incendie. Une première également : la Caisse engage son premier employé à temps plein, monsieur LouisPhilippe Paradis, qui s’occupe du secrétariat et de la gérance pour un salaire de 45.00 $ par mois. Publicité : Les caisses populaires, libératrices des dettes grâce au livret. Source : Revue Ma caisse populaire, octobre 1959 1944 : Nouvelle localisation du local de la Caisse populaire sur la rue de la Madone au côté du Magasin du peuple. Ce déménagement auprès d’une autre coopérative met en relief le climat d’entraide et de solidarité dans le milieu coopératif régional. Tout au long de son histoire, les locaux de la Caisse populaire seront situés dans le centre ville et refléteront souvent la santé financière de l’institution. De ses débuts modestes où elle se fait héberger dans le Palais de Justice, elle saura aménager ses locaux en devenant elle-même pépinière d’organismes en devenir. 4 1er local : au Palais de justice de Mont-Laurier en 1939, au 646, de la Madone Source : Collection Société historique, cote 365ML3 3e local : Dans le magasin d’alimentation d’Henri Massy, de 1940-1944, au 747 de la Madone Source : Collection Société historique, sans cote, photo 2004 2ème local : Maison du notaire Ouellette en 1939, au 726 de la Madone Source : Collection Société historique, cote 914ML11 4e local : À côté du Magasin du peuple de 1944 à 1959, au 646 de la Madone Source : Archives de la Caisse populaire de MontLaurier, sans cote 5 5e local : de 1959 à 1972, au 640 de la Madone Source : Caisse populaire de Mont-Laurier, rapport annuel 1964 6e local : de 1972 à 1990, au 610 de la Madone Source : Collection Société historique, sans cote 7e local : de 1990 à aujourd’hui, au 601, de la Madone Source : Archives Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote 1945 : La Caisse populaire devient une caisse régionale et accepte d’avancer des fonds à la Coopérative agricole de Ste-Anne-du-Lac pour la construction d’une beurrerie. L’institution est une alliée importante des coopératives agricoles en formation et de celles déjà en place, comme la Coopérative agricole de Mont-Laurier fondée en 1931 ainsi que la beurrerie coopérative fondée en 1936. Source : 637ML1 Collection Société historique, cote 1946 : La confiance et l’implication des sociétaires permettent d’atteindre 100 000 $ d’actif. C’est aussi la première année que la Caisse offre à ses sociétaires une assurance-incendie. Pour le milieu rural, c’est une première car les compagnies d’assurance de l’époque refusaient presque systématiquement d’assurer ces gens et leurs biens, car hors du milieu urbain, le secteur était jugé non rentable. Le secteur des assurances se développe avec l’assurance-vie en 1949, l’assurance contre le vol et responsabilité en 1953, l’assurance-automobile en 1961 et l’assurance-prêt en 1984. 6 Publicité pour assurances en 1954 Source : Revue Desjardins, octobre 1954 Publicité pour assurances en 1984 Source : Revue Ma caisse populaire, juillet 1984 1947 : La Caisse atteint le chiffre de 1 000 sociétaires. C’est aussi le premier don en argent de la Caisse populaire à un organisme local : un don de 5 $ à la Société amicale des aveugles. À ses débuts, l’état d’esprit dans lequel l’aide est apportée et les dons que fait la Caisse populaire est très centré sur des projets socio-religieux, mais il s’élargira vers un soutien et une tradition d’aide au milieu communautaire et coopératif. Toujours dans ce contexte socioreligieux, la Caisse populaire s’implique également dans la lutte pour la tempérance. Publicité pour la tempérance Source : Journal Réaction, 16 juin 1947 1948 : En plus de ses dons en argent, la Caisse populaire s’implique de façon politique et sociale dans le développement régional dans le but d’obtenir la construction d’une école d’agriculture à Mont-Laurier. Cette école qui, à ce moment-là, est rattachée au Séminaire St-Joseph, est le rêve du curé Adélard Roy qui est l’un des bâtisseurs de la Caisse et un propagandiste du coopératisme. L’école prendra forme en 1954. Inauguration de l’École d’agriculture en 1954 Source : Société historique de Mont-Laurier, Fonds de l’École d’agriculture de Mont-Laurier, P-57, sans cote 7 Séminaire St-Joseph avec sa ferme agricole Source : Annuaire étudiant 1945 du Séminaire 1949 : La Caisse populaire se propose également de contribuer à l’éducation populaire dans le domaine financier. Avec un outil comme la revue Ma caisse populaire, les sociétaires ont accès à de la littérature ayant pour but de protéger et renseigner ses membres. Comme le démontre cette page de renseignements sur la rédaction d’un testament : Source : Revue Desjardins, mars 1949, p.39 1950 : La Caisse populaire s’implique fortement dans le développement régional en achetant pour 10 000 $ d’obligations pour la construction du nouvel hôpital de MontLaurier. Les soins médicaux étaient jusqu’alors prodigués dans les locaux de l’hospice SteAnne transformés en hôpital par le Dr Gustave Roy en janvier 1936. 8 Source : Collection Société historique Source : Collection Société historique 1951 : L’implication de la Caisse au niveau municipal est aussi importante, que ce soit dans la construction et la mise en place de la croix de béton sur la Colline Alix ou pour l’aménagement de l’école St-Eugène. La Caisse s’implique également dans des campagnes de santé sanitaire. Source : Journal Le Flambeau, 05 décembre1953 1952 : L’implication de la Caisse populaire dans divers projets sociaux n’est pas seulement que pécuniaire. Elle collabore également aux événements importants de la région comme celui du Congrès eucharistique de Mont-Laurier en participant à l’organisation et en impliquant l’ensemble de ses sociétaires dans son succès. Source : Deux années saintes 1950-1952 : nos congrès eucharistiques, Diocèse de Mont-Laurier, p. 56 1953 : L’année 1953 marque la fusion de la Caisse populaire de St-Aimé-du-Lac-des-îles avec la Caisse populaire de Mont-Laurier. De plus, l’incitation à l’épargne et à la bonne gestion économique prônée par la Caisse populaire déborde du milieu agricole et concerne également l’ensemble de la Publicité pour des obligations d’épargne du9 Canada en 1953 Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 28 nov. 1953 population urbaine. Les prêts consentis sont principalement des prêts hypothécaires et les produits d’épargne sont essentiellement semblables à ceux des autres institutions financières. Publicités pour les obligations d’épargne du Canada : La demande en mariage Source : Journal L’Écho de la Lièvre, du 11 et 18 octobre 1952 1954 : Le milieu coopératif régional est aussi amené à évoluer en dehors du milieu strictement agricole. En milieu urbain, la Coopérative d’habitation de la rue Mariale voit le jour avec l’appui de la Caisse populaire. L’époque se veut un renouveau pour le mouvement coopératif dont la Caisse populaire allait former le bras économique. Publicité sur les ramifications du mouvement coopératif Source : Revue Ma Caisse populaire, mai 1959 1955 : Année de la fondation de la Coopérative d’électricité de la Ville de Mont-Laurier et participation financière de la Caisse populaire. Cette coopérative 10 s’ajoute à la Coopérative Régionale d’électricité de Mont-Laurier fondée en 1949. L’appui au mouvement coopératif et la réussite économique de la Caisse populaire amènent l’émergence d’initiatives coopératives dans la région. Source : Journal Le Flambeau, 23 avril 1955 1956 : Pour la Caisse populaire de Mont-Laurier, l’éducation économique doit se faire dans toutes les tranches d’âge. Pour les plus jeunes, elle crée des caisses scolaires afin de développer très tôt de bonnes habitudes d’épargne, des tirages viendront récompenser les jeunes épargnants lors des assemblées générales de la fin des années 1960. Le Concours Jeunes en tête, ainsi que Passion Jeunesse Desjardins, en 2004, sont aussi créés dans le but d’accentuer son implication auprès des jeunes. Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha10a 1957 : Pour les aînés, la Caisse populaire finance l’achat d’un téléviseur pour l’Hospice Ste-Anne de Mont-Laurier. Pour l’institution, l’éducation économique, c’est également de faire prendre conscience à la population de ses choix de consommation et de vie. Les journaux locaux font d’ailleurs écho à cette publicité démontrant les mérites d’une bonne gestion financière et des bonnes mœurs comme en fait foi cette réclame : Source : Mont-Laurier journal, 26 avril 1956 11 1958 : L’éducation populaire sur une bonne gestion économique passe par tous les médias et par toutes les tribunes disponibles. Si lors de la création de la Caisse populaire, les propagandistes se faisaient entendre sur le perron de la Cathédrale Notre-Dame-deFourvière, la modernité exige que les derniers messages passent par le nouveau média qu’est la télévision, notamment avec l’émission Joindre les deux bouts présentée à RadioCanada. Source Revue Desjardins, novembre 1959, p. 166 1959 : La Caisse populaire s’implique dans le milieu éducatif. Dans la vie étudiante du Séminaire de Mont-Laurier, elle fait insérer des annonces publicitaires dans le journal étudiant : Le Contact, afin de rejoindre cette jeune clientèle. C’est une façon également d’encourager le Philadelphe, la coopérative de consommation du Séminaire. Publicité de la coopérative Philadelphe Source : Journal Le Contact, octobre 1963 1960 : De nouveaux services d’épargne apparaissent, comme des caisses de prévoyance créées surtout pour les jeunes filles célibataires afin d’accumuler une dot en prévision du mariage. Ces services seront les précurseurs des divers produits d’épargne tels que l’épargne-retraite, l’épargne-logement, etc. 12 Source : Journal Le Flambeau, 10 décembre 1960 1961 : Dans le milieu éducatif, au primaire, la Caisse populaire distribue aux écoles de la région 1 000 règles à mesurer et des milliers de feuilles pour recouvrir les manuels et cahiers scolaires. Papier Desjardins pour manuels scolaires Source : Histoire du mouvement Desjardins vol. II, p. 1962 : La Caisse populaire franchit le cap des 2 000 sociétaires avec un actif de 600 000 $. Dans le domaine communautaire, le nombre de projets et d’événements en demande sont à la hausse et se font financer par les premières commandites. C’est aussi les débuts du prêt-automobile et de l’assuranceautomobile avec les publicités qui s’y rattachent. Publicité assurance automobile Source : Revue Desjardins 1962 1963 : Encore dans le milieu éducatif, la Caisse s’implique dans le financement des prêts d’honneur, un programme de bourses étudiantes en collaboration avec la Société St-JeanBaptiste diocésaine. Il y eut une collecte d’argent parmi la population afin de permettre aux étudiants du Séminaire StJoseph de poursuivre des Source : Journal l’Élan, novembre 1963, page 1 13 études universitaires, la Caisse populaire finança en prêts le quintuple des sommes amassées. Source : Fédération des cais-ses populaires, Lévis, cote pha35a 1964 : Les sociétaires ont maintenant accès à des services de perception des factures pour Hydro-Québec, Bell Canada et même pour le Journal le Droit. Une incursion dans le domaine financier qui peut sembler modeste mais le volume des transactions ainsi effectuées va amener le développement de services comptables vers une plus grande automatisation et vers l’informatisation des services. Un autre changement en ce qui concerne les produits d’épargne : la vision de la Caisse populaire est d’offrir à ses sociétaires des produits qui permettront de réaliser des projets spécifiques tels que l’épargne-retraite pour la retraite, l’épargne-logement pour l’achat d’une maison, la caisse de vacances, la caisse de Noël, etc. Source : Fédération des populaires, Lévis, cote pha24a caisses 1965 : Le mouvement des caisses populaires se fait de plus en plus reconnaître pour ses initiatives dans la diversité de ses produits d’économie. La publicité de l’époque fait enfin entrevoir que la Caisse populaire est devenue une institution incontournable pour investir dans des obligations d’épargne du Canada. Elles traduit également un grand optimisme. 14 Source : Mont-Laurier journal, Source : Mont-Laurier journal, Source : Journal L’Écho de La Lièvre, 07 octobre 1965 28 octobre1965 09 juillet 1965 1966 : L’achat d’une automobile Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote phb11a est devenu le principal secteur où les emprunteurs ont recours au service de crédit de la Caisse populaire. Une tendance nouvelle pour une institution bancaire : la Caisse populaire consent plus de prêts sur simple reconnaissance de dettes plutôt que de recourir à des endosseurs ou à des hypothèques. Comme les prêts à la consom-mation sont les principaux dossiers des emprunteurs, la Caisse populaire, tout en décourageant la consommation abusive, se donne la mission d’éduquer l’ensemble Source : Fédération des cais-ses populaires, Lévis, de ses sociétaires à une cote phb17 consommation avertie. 1967 : La Caisse modernise ses locaux et l’actif atteint plus de 2 000 000. $. C’est également une période où la Caisse populaire s’associe à divers partenaires afin d’encourager des projets qui soutiennent l’emploi, dont les projets d’hiver. 15 Modernisation des locaux de la Caisse populaire de Mont-Laurier Source : Journal Le Flambeau, 26 octobre 1967 1968 : Les commandites d’événements régionaux continuent, dont, entre autres, la Classique de canots de la Lièvre. L’événement est souligné par la Caisse populaire par deux commandites : celle de l’événement et celle d’une équipe de canotiers. Elle appuiera également une employée au titre de reine ou de duchesse des canotiers. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 05 janvier 1967 Duchesse de la Caisse populaire élue reine Source : Rapport annuel de la Caisse populaire de Mont-Laurier, 1969 1969 : La Caisse populaire débute des services personnalisés d’éducation pour une meilleure gestion financière à ses sociétaires. La lutte à l’endettement et la rédaction de budget se traduisent par l’embauche de Lucien Corbeil au titre de conseiller en économie familiale. De plus, le cap du 5 000e membre sociétaire de la Caisse populaire est franchi cette année-là. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 28 mai 1969 1970 : La Caisse populaire s’implique également dans la cause de la Croix-Rouge. Devenue une institution importante, on fera fréquemment appel au gérant de la Caisse comme président d’honneur de campagne des dons de sang. 16 Source : Journal L’Écho de la Lièvre 11 novembre 1970 Source : Journal L’Écho de la Lièvre 04 février 1970 Source : Journal L’Écho de la Lièvre 28 janvier 1970 Source : Journal L’Écho de la Lièvre 28 janvier 1970 1971 : Depuis sa fondation en 1939, la Caisse populaire de Mont-Laurier et le mouvement Desjardins dans son ensemble se sont dotés d’outils et de services financiers très variés. Une phrase d’une publicité mettant en vedette Marie-Josée Taillefer permettait de résumer les ramifications de l’institution. Le fameux «Pop-sac-a-vie-so-sec-fi-co-pin» dont on se souviendra. Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha23a 1972 : La Caisse populaire met en place un nouveau service d’éducation à la coopération auprès des jeunes. Des employées de la Caisse vont présenter dans les écoles primaires de la région des documents audiovisuels aux jeunes écoliers. Le fonds de soutien du comité Sogefor est mis sur pied afin de soutenir la création d’une coopérative forestière. 17 Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 12 juillet 1972 1973 : La Caisse populaire distribue et met en place un centre de renseignements pour le consommateur averti. Un nouveau service d’envoi d’argent à l’étranger est également disponible. Centre de renseignements pour le consommateur averti Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote Grâce à l’appui de la Caisse populaire, des jeunes partent pour le Stade Jarry à Montréal afin d’assister à un match de baseball. Les jeunes partent à Montréal voir les Expos en 1973 Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier L’Écho de la sans cote Jeunes au baseball en 1975 Source : Journal Lièvre, 20 août 1975 1974 : Un grand événement vient bouleverser l’ensemble des activités de la Caisse populaire : l’informatisation qui prend son envol avec un ordinateur IBM qui va effectuer toutes les transaction financières. Mlle Francine Godmer et le nouvel équipement informatique Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 18 juin 1975 1975 : Le 18 mars, l’ouverture d’une nouvelle succursale de la Caisse populaire, le comptoir du Pont, est une première au Québec. 18 Les commandites de plus en plus nombreuses se font toujours en argent, en achat d’équipement et dans l’hébergement d’organismes communautaires dont la Société historique de la région de Mont-Laurier et un Centre d’exposition. Maître-autel de Roger Langevin Source : Archives caisse pop de Mont-Laurier, sans cote 1976 : L’évolution dans les besoins, surtout dans les prêts à la consommation, de l’ensemble de ses sociétaires amène la Caisse populaire à mieux cibler sa publicité sur la gestion du crédit. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 22 décembre 1976 Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 21 janvier 1976 L’appui aux activités de loisirs pour les jeunes est encore très présent comme on peut le constater lors de la mise sur pied d’un corps de trompettes, les Olympiques de Mont-Laurier, ainsi que l’activité sportive. Le 25 avril, la Caisse populaire ouvre exceptionnellement ses portes un dimanche afin de recueillir des fonds pour la fibrose kystique. Remise d’une trompette par Armand Léveillée au corps de trompettes Les Olympiques Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 21 avril 1976 Semaine des activités physiques 1976 Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote 19 1977 : Tous les ordinateurs des caisses populaires du Québec communiquent entre eux et on voit l’apparition de service InterCaisses. Source : Fédération des caisses populaires, Lévis cote phb16a Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote phb3a 1978 : Le mouvement Desjardins, et la Caisse populaire de Mont-Laurier par conséquent, adopte le nouveau logo Desjardins. Ce changement d’image va uniformiser l’ensemble des documents produits par les caisses populaires à travers le Québec. 1er logo des caisses populaires (1901-1961) Québec 2e logo de la caisse populaire celui de la Fédération de Québec (1961-1977) 3e logo des caisses populaires au (1977 à aujourd’hui) 1979 : Le cap du 10 000e sociétaire est franchi. Le changement d’image amorcé l’année précédente se poursuit par un changement d’uniforme chez le 20 personnel de la Caisse populaire. C’est aussi l’apparition du concept de l’employé(e) du mois. La 10 000e sociétaire Source : Le Nouveau journal, 26 juillet 1979 Nouveau costume 1980 Source : Journal PubliBudget, 03 novembre 1980 Les nouveaux costumes 1974 Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 10 avril 1974 1980 : Financement pour la mise sur pied d’un café pour les 15 à 25 ans : Le Café du Coin à Mont-Laurier. La publicité diffusant des conseils aux sociétaires sur leur mode de vie est moins clérical, mais porte encore sur les mêmes thèmes. Source : Fédération des Caisses populaires, Lévis, cote pha24a 21 1981 : Lancement du projet de services communautaires du Canada dont l’objectif est de mieux faire connaître aux consommateurs et aux marchands les lois qui régissent la consommation de biens et de services. C’est le début d’une longue collaboration avec l’Office de protection du consommateur en matière d’éducation financière populaire. Affiche en collaboration avec l’Office de la protection du consommateur Source : Fédération des caisses populaires. Lévis, cote pha15a 1981, c’est également l’année où la notion d’accès au crédit par les consommateurs devient primordiale, avec l’arrivée de la carte de crédit Source : Revue Ma caisse populaire, octobre 1981 1982 : Les programmes placementboni pour l’épargne en vue d’un projet particulier et le programme plan-vert pour les agriculteurs ont un tel succès que c’est la Caisse populaire de MontLaurier qui se classe première sur l’ensemble du Québec. 22 Source : Journal l’Écho de la Lièvre, populaire 1978 Source : Revue Ma caisse 11 janvier 1982 1983 : Dans le climat de crise économique qui règne en cette année 1983, la Caisse populaire mise sur la sécurité. En assemblée générale, les sociétaires optent pour la mise en réserve des surplus plutôt que sur l’octroi de la ristourne de 200 000 $ à laquelle ils ont droit. La publicité de l’institution s’adapte aussi au nouveau contexte financier dans lequel les meilleurs rendements pour des fonds déposés sont difficiles à trouver. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 02 mai 1984 1984 : Année de renouveau sur plusieurs points. D’abord la crise économique semble s’atténuer et les sociétaires peuvent enfin toucher leur ristourne de 200 000 $. Socialement, c'est aussi les débuts du syndicat des employé(e)s de la Caisse populaire et une première femme, madame Denise LacasseCampeau, accède à un poste au conseil de surveillance. Mme Denise Lacasse-Crépeau et Léopold Falardeau Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 05 septembre 1984 1985 : Les sociétaires peuvent obtenir des prêts personnels pour un maximum de 20 000 $ soit 100 fois plus que le maximum disponible en 1939. Avec ses quelques 40 000 000. $ d’actif, la Caisse populaire peut se targuer d’être en bonne santé financière et la publicité de l’institution reflète cette réalité. Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha21a 23 1986 : Les commandites s’adressent aussi au confort et aux loisirs des tout-petits. Le dossier prioritaire de l’année est l’appui au Comité de survie de la Bellerive Ka’N’Enda. qui sera couronné de succès Remerciement de la Bellerive à la Caisse populaire Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 15 novembre1987 1987 : L’actif de la Caisse populaire atteint les 50 000 000 $. L’événement marquant de l’année revient cependant à l’introduction des guichets automatiques. Première utilisatrice du guichet automatique Source : Journal Publi-Budget, 16 novembre 1987 1988 : Dans le cadre de la Semaine Desjardins, la Caisse populaire passe une entente avec le Service Socio-Culturel de la Ville de Mont-Laurier pour la représentation d’une pièce de théâtre pour les jeunes. D’ailleurs, l’accessibilité à une telle activité culturelle pour les jeunes se poursuivra pendant quelques années. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 30 octobre1988 1989 : La Caisse populaire diversifie ses services d’assurances et forme du personnel afin de répondre aux besoins des sociétaires qui peuvent désormais s’assurer par téléphone. 24 C’est également le 50ème anniversaire de la caisse avec un hommage rendu aux bénévoles et aux bâtisseurs du coopératisme. M. Roland Massé, M. Eugène Coursol et M. Joseph Bélanger en 1985, 3 fondateurs de la caisse populaire de MontLaurier Source : Journal Le Choix des gens d’ici, 08 octobre1989 1990 : Toujours soucieuse du développement économique régional, la Caisse populaire adhère à la campagne Achetez québécois. De plus, dans le cadre de ses commandites, elle met sur pied des tournois Desjardins et soutient des équipes de sports de toutes sortes, allant du baseball et au soccer l’été jusqu’au hockey mineur l’hiver. Une belle façon de participer à la promotion de la santé. Affiche pour achat local Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha6a 1991 : La Caisse populaire s’implique dans l’ouverture de la route Belleterre et dans la campagne de financement de la Croix-Rouge. Le principal objectif de la Caisse cette année-là demeure de faire entrer dans les mœurs des sociétaires l’utilisation de la carte de guichet. Publicité pour utilisation de la carte de guichet Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 08 décembre1991 1992 : C’est le début d’un virage écologique : la Caisse populaire adopte un programme de recyclage et de récupération de son papier et gagne la deuxième prix dans la 25 section commerce pour le concours maisons et commerces fleuris. Source : Fédération des Caisses populaires, Lévis, cote phb12a De plus, elle continue son investissement auprès des jeunes avec le financement de classes de neige et par la publication de conseils pour passer l’Halloween de façon sécuritaire. Publicité, conseils pour l’Halloween Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 25 janvier 1992, p.6 1993 : Toujours dans le virage écologique, la Caisse investit dans la Coopérative de récupération de la Lièvre. Pour ce faire, un programme de fonds de récupération Desjardins est mis en place. La commandite de la course des canards pour la Fondation de l’hôpital, cette année-là, restera assurément dans les annales. Lancement des canards pour la fondation de l’hôpital Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 11 juillet 1993 26 1994 : Le virage écologique amène aussi la Caisse populaire à appuyer ou à initier des projets ponctuels destinés à soutenir les citoyens comme dans le « Nettoyons Mont-Laurier » ou encore dans le prêt du stationnement de la Caisse pour les lavothons des pompiers. Lavothon des pompiers Source : Le journal Le Choix des gens d’ici, 19 mai 1995 1995 : L’aide de la Caisse populaire passe souvent par une aide financière mais de plus en plus par une aide de soutien moral et presque politique à divers projets dont la réfection du Draveur du Parc Toussaint-Lachapelle de Mont-Laurier. Les prêts demande. hypothécaires sont très en Source : Journal Le Choix des gens d’ici, 24 mars 1995 1996 : Le soutien aux projets locaux pour tous les âges est encore au cœur des interventions puisque la Caisse populaire souligne les champions du sac de sable. L’appui lors de la fondation de Double-Défi demande une nouvelle implication de la Caisse ainsi que la participation artistique du directeur de la caisse. Le directeur de la Caisse dans un rôle mémorable Source : Revue Le coopérateur, printemps 1997 27 1997 : La Caisse populaire s’implique encore plus dans les projets d’aide au développement local et en retire de plus en plus de reconnaissance. L’aide qu’elle apporte à la rénovation de la gare culminera par la nomination du quai qui prendra le nom de Quai Desjardins. Son implication financière et sociale se fait également remarquer dans l’opération Nez Rouge et dans la collecte pour les paniers de Noël. Inauguration du quai Desjardins Source : Journal l’Écho de la Lièvre, Lièvre, 07 décembre1997 Opération Nez-Rouge Source : Journal l’Écho de la 28 décembre1997 1998 : L’implication locale de la Caisse ne l’empêche pas de soutenir des projets de coopération internationale dont le financement d’un stage au Sénégal pour des étudiants du Centre collégial de MontLaurier. Pour les employés de la Caisse populaire du comptoir Léonard, la journée de la P’tite vie amène un changement, heureusement temporaire, du costume traditionnel. Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 02 janvier 1999 1999 : Introduction de la dernière invention technologique qui risque de bouleverser les habitudes des usagers : les services Accès-D par Internet font leur apparition. 28 Source : Lièvre, Journal l’Écho de la 02 mai 1999 Un autre hommage à la Caisse populaire lui est rendu pour son implication dans l’accès aux activités théâ-trales par l’Aventure T. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 14 mai 1999 2000 : Économiquement, le rendement de la Caisse populaire atteint le chiffre magique de 1 000 000. $ en ristourne dont 25 000 $ sont consacrés en dons et en commandites. Des chiffres qui démontrent la réussite de l’institution et l’implication sociale réelle que les sociétaires désirent lui donner. Premier million en ristourne de la Caisse populaire Source : Journal Le choix des gens d’ici, 29 septembre 2000 2001 : L’édifice de la rue de la Madone se dote de portes automatiques pour faciliter l’accès aux personnes à mobilité réduite. 29 Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 24 février 2001 2002 : Les scouts, organisme depuis longtemps implanté dans les services de loisirs pour les jeunes à Mont-Laurier, reçoivent en don de la Caisse populaire un local permanent d’une valeur de 80 000 $ pour la tenue de leurs activités. Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 26 avril 2002 2003 : L’évolution de la Caisse populaire vers une gestion financière plus éclairée et plus responsable est très liée aux besoins de ses sociétaires et à la technologie disponible. Dans un sens large, c’est l’ensemble des habitudes de consommation des sociétaires qui s’en trouve transformé. Les services financiers diversifiés répondent aux demandes à la fois de coopération et de rentabilité. Publicité pour Plan D étudiants Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 15 août 2003 2004 : Cette dernière année est encore très riche en financement et en appui aux projets locaux et régionaux. Si on prend en compte le Mouvement Desjardins dont la Caisse populaire fait partie intégrante, on se doit également de souligner la présence provinciale et internationale de la Caisse. Nous devons mettre à son crédit que ses interventions ont souvent permis l’émergence d’activités qui avaient le pouvoir de rassembler l’ensemble de la population. Pour une institution prônant la coopération, ce rôle de rassembleur est encore au cœur de ses préoccupations. Source : publicité du tournoi provincial de soccer 2004 30 François Cardinal, archiviste (Recherche et rédaction) Suzanne Guénette, adjointe administrative (Mise en page) Société historique de la région de Mont-Laurier 31