65 anniversaire de la Caisse populaire Desjardins de Mont

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65e anniversaire de la Caisse populaire Desjardins de Mont-Laurier,
c’est aussi 65 ans d’implication sociale et communautaire
Voilà déjà 65 ans, la Caisse populaire Desjardins de Mont-Laurier était fondée par
39 sociétaires courageux et visionnaires qui désiraient établir et assurer un avenir
économique viable pour les agriculteurs de la région de Mont-Laurier. Cet avenir,
toujours difficile à prévoir pour des producteurs agricoles, pouvait mieux se bâtir avec
un esprit d’entraide et de solidarité entre des partenaires poursuivant le même but.
C’est dans un esprit de coopératisme et en nourrissant un rêve commun d’un meilleur
avenir social que la Caisse populaire de Mont-Laurier commença ses activités en 1939.
Mais au fil des années, elle est devenue beaucoup plus qu’une simple institution de
crédit, d’épargne et d’aide financière, elle est un partenaire actif dans l’implication
sociale de son milieu, implication qui, comme nous le verrons, s’étend bien au-delà du
simple octroi de dons ou de commandites à des projets sociaux.
En retraçant brièvement l’histoire de l’implication sociale et communautaire de la Caisse
populaire de Mont-Laurier, nous espérons vous faire entrevoir les diverses façons
inventives qu’elle a mis en œuvre depuis sa fondation pour soutenir le secteur
communautaire régional. C’est également une belle occasion de souligner l’évolution et
l’application pratique du coopératisme dans la région de Mont-Laurier dont la Caisse
populaire est porteuse depuis 65 ans.
1939 : La fondation, le 9 juillet 1939, de la coopérative d’épargne et de crédit, qui
prend le nom de Caisse populaire de Mont-Laurier, par 39 sociétaires, dont 31 sont des
cultivateurs, arrive à point pour soutenir essentiellement le coopératisme agricole. Les
agriculteurs qui éprouvaient de grandes difficultés à vendre leur production en cette fin
de crise économique débutée en 1929, ont mis en place une institution qui leur donne
accès à des taux de crédit qui ne sont pas usuraires.
1
Une des premières publicités des
caisses populaires (vers 1935)
Source : Fédération des caisses
populaires, Lévis, cote pha3a
Déclaration de fondation de la caisse, le 09 juillet 1939
Source : Archives de la Caisse populaire de Mont1940
: L’initiative de la création de la Caisse populaire de
Laurier
Mont-Laurier repose sur les épaules des premiers
propagandistes de la coopération agricole dans les HautesLaurentides, c’est-à-dire les cultivateurs, principalement
représentés par le cercle de l’U.C.C. (Union catholique des
cultivateurs), mais également des membres des professions
libérales et surtout un soutien exceptionnel du clergé local.
D’ailleurs, ce n’est pas un hasard si la Caisse est placée dès
sa fondation sous la protection du Sacré-Cœur-de-Jésus et
de Notre-Dame-de-Fourvière et que Monseigneur JosephEugène Limoges en soit nommé président d’honneur. Plus
concrètement, des membres du clergé assumant la fonction
de missionaire-colonisateur seront présents à la Caisse en
tant qu’aumônier diocésain jusque dans les années 1970.
Abbé Adélard Roy (1939-1947)
Abbé
Abbé Vincent Laviolette
(1952-1955)
Marcel L’Allier
(1955-1959)
Ernest
Léonard
(1947-
Irénée Bélanger
(1959-1972)
1941 : Les débuts de la Caisse populaire se font très modestes mais les activités
s’intègrent rapidement au réseau coopératif déjà en place dans la région. 1941 marque
les premiers appuis à la création de la coopérative de consommation Le Magasin du
peuple. C’est aussi une grande année pour l’implication du Canada, et de toutes les
institutions financières, dans l’effort de guerre.
2
Publicité pour achats de bons de la victoire
Source : Journal La voix du Nord, 11 janvier 1940
1942 : Pour bénéficier des avantages comme sociétaire de la Caisse populaire, encore
fallait-il se qualifier selon les bonnes mœurs de l’époque. Les statuts de la Caisse
populaire stipulaient que pour être admis comme sociétaire, il fallait : « être catholique
pratiquant, (et, fait rare, les fondateurs ajoutèrent) et Canadien-français. Toute autre
personne de religion ou de nationalité différente offrant les qualités morales suffisantes
peut être admise à titre de membre auxiliaire (c’est-à-dire sans vote). Les qualités
suivantes sont exigées du sociétaire : être honnête, bon payeur, sobre et bon
travailleur.»
De plus, « Les femmes sous puissance de mari (les femmes mariées) et les mineurs
peuvent désormais devenir sociétaires auxiliaires (sociétaires sans vote) ».
Ses exceptions discriminatoires disparaîtront au fil de l’histoire de la Caisse populaire :
1940 : fin de la discrimination ethnique;
1943 : mineurs et femmes mariées peuvent déposer et retirer l’intérêt, le bénéfice et le
principal en leur nom propre;
1963 : fin de la discrimination religieuse;
1964 : les femmes mariées peuvent devenir sociétaires grâce aux changement au Code
Civil du Québec auquel la caisse devait se conformer.
3
Couverture des statuts de la Caisse
populaire de Mont-Laurier 1939
Source : Archives de la Caisse
populaire de Mont-Laurier, sans
cote
Statuts originaux de la Caisse pop de Mont-Laurier…
Comme on peut le constater, on insistait grandement sur l’origine.
Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote
1943 : La Caisse populaire commence à devenir une
institution financière au sens propre. Elle a enfin la
permission de recevoir les dépôts d’épargne de ses
membres et de les conserver. Avant cette date, la
Caisse devait déposer tous ses avoirs à la Banque
Canadienne Nationale au coin des rues du Pont et de
la Madone. C’est l’année où la Caisse populaire
investit dans un coffre-fort pour protéger les dépôts et
qu’elle doit s’assurer contre le vol et l’incendie.
Une première également : la Caisse engage son
premier employé à temps plein, monsieur LouisPhilippe Paradis, qui s’occupe du secrétariat et de la
gérance pour un salaire de 45.00 $ par mois.
Publicité : Les caisses populaires,
libératrices des dettes grâce au livret.
Source : Revue Ma caisse populaire,
octobre 1959
1944 : Nouvelle localisation du local de la Caisse populaire sur la rue de la Madone au
côté du Magasin du peuple. Ce déménagement auprès d’une autre coopérative met en
relief le climat d’entraide et de solidarité dans le milieu coopératif régional.
Tout au long de son histoire, les locaux de la Caisse populaire seront situés dans le
centre ville et refléteront souvent la santé financière de l’institution. De ses débuts
modestes où elle se fait héberger dans le Palais de Justice, elle saura aménager ses
locaux en devenant elle-même pépinière d’organismes en devenir.
4
1er local : au Palais de justice de Mont-Laurier en 1939,
au 646, de la Madone
Source : Collection Société historique, cote 365ML3
3e local : Dans le magasin d’alimentation
d’Henri Massy, de 1940-1944, au 747 de la
Madone
Source : Collection Société historique,
sans cote, photo 2004
2ème local : Maison du notaire Ouellette en
1939, au 726 de la Madone
Source : Collection Société historique, cote
914ML11
4e local : À côté du Magasin du peuple de 1944 à
1959, au 646 de la Madone
Source : Archives de la Caisse populaire de MontLaurier, sans cote
5
5e local : de 1959 à 1972, au 640 de la Madone
Source : Caisse populaire de Mont-Laurier,
rapport annuel 1964
6e local : de 1972 à 1990, au 610 de la Madone
Source : Collection Société historique, sans cote
7e local : de 1990 à aujourd’hui, au 601, de la Madone
Source : Archives Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote
1945 : La Caisse populaire devient une
caisse régionale et accepte d’avancer
des fonds à la Coopérative agricole de
Ste-Anne-du-Lac pour la construction
d’une beurrerie. L’institution est une
alliée importante des coopératives
agricoles en formation et de celles déjà
en place, comme la Coopérative
agricole de Mont-Laurier fondée en
1931 ainsi que la beurrerie coopérative
fondée en 1936.
Source :
637ML1
Collection
Société
historique,
cote
1946 : La confiance et l’implication des sociétaires permettent d’atteindre 100 000 $
d’actif. C’est aussi la première année que la Caisse offre à ses sociétaires une
assurance-incendie. Pour le milieu rural, c’est une première car les compagnies
d’assurance de l’époque refusaient presque systématiquement d’assurer ces gens et
leurs biens, car hors du milieu urbain, le secteur était jugé non rentable. Le secteur des
assurances se développe avec l’assurance-vie en 1949, l’assurance contre le vol et
responsabilité en 1953, l’assurance-automobile en 1961 et l’assurance-prêt en 1984.
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Publicité pour assurances en 1954
Source : Revue Desjardins, octobre 1954
Publicité pour assurances en 1984
Source : Revue Ma caisse populaire, juillet
1984
1947 : La Caisse atteint le chiffre de
1 000 sociétaires. C’est aussi le premier
don en argent de la Caisse populaire à
un organisme local : un don de 5 $ à la
Société amicale des aveugles. À ses
débuts, l’état d’esprit dans lequel l’aide
est apportée et les dons que fait la
Caisse populaire est très centré sur des
projets socio-religieux, mais il s’élargira
vers un soutien et une tradition d’aide au
milieu communautaire et coopératif.
Toujours dans ce contexte socioreligieux, la Caisse populaire s’implique
également dans la lutte pour la
tempérance.
Publicité pour la tempérance
Source : Journal Réaction, 16 juin 1947
1948 : En plus de ses dons en argent, la
Caisse populaire s’implique de façon
politique
et
sociale
dans
le
développement régional dans le but
d’obtenir la construction d’une école
d’agriculture à Mont-Laurier. Cette école
qui, à ce moment-là, est rattachée au
Séminaire St-Joseph, est le rêve du curé
Adélard Roy qui est l’un des bâtisseurs de
la Caisse et un propagandiste du
coopératisme. L’école prendra forme en
1954.
Inauguration de l’École d’agriculture en 1954
Source : Société historique de Mont-Laurier,
Fonds de l’École d’agriculture de Mont-Laurier,
P-57, sans cote
7
Séminaire St-Joseph avec sa ferme agricole
Source : Annuaire étudiant 1945 du Séminaire
1949 : La Caisse populaire se
propose également de contribuer à
l’éducation
populaire
dans
le
domaine financier. Avec un outil
comme la revue Ma caisse
populaire, les sociétaires ont accès à
de la littérature ayant pour but de
protéger et renseigner ses membres.
Comme le démontre cette page de
renseignements sur la rédaction d’un
testament :
Source : Revue Desjardins, mars 1949, p.39
1950 : La Caisse populaire s’implique
fortement dans le développement régional en
achetant pour 10 000 $ d’obligations pour la
construction du nouvel hôpital de MontLaurier.
Les soins médicaux étaient jusqu’alors
prodigués dans les locaux de l’hospice SteAnne transformés en hôpital par le Dr
Gustave Roy en janvier 1936.
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Source : Collection Société historique
Source : Collection Société historique
1951 : L’implication de la Caisse au niveau
municipal est aussi importante, que ce soit
dans la construction et la mise en place de la
croix de béton sur la Colline Alix ou pour
l’aménagement de l’école St-Eugène.
La Caisse s’implique également dans des
campagnes de santé sanitaire.
Source : Journal Le Flambeau,
05 décembre1953
1952 : L’implication de la Caisse
populaire dans divers projets sociaux
n’est pas seulement que pécuniaire. Elle
collabore également aux événements
importants de la région comme celui du
Congrès eucharistique de Mont-Laurier
en participant à l’organisation et en
impliquant l’ensemble de ses sociétaires
dans son succès.
Source : Deux années saintes 1950-1952 : nos
congrès eucharistiques, Diocèse de Mont-Laurier, p.
56
1953 : L’année 1953 marque la fusion de la
Caisse populaire de St-Aimé-du-Lac-des-îles
avec la Caisse populaire de Mont-Laurier.
De plus, l’incitation à l’épargne et à la bonne
gestion économique prônée par la Caisse
populaire déborde du milieu agricole et
concerne également l’ensemble de la
Publicité pour des obligations d’épargne du9
Canada en 1953
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 28 nov. 1953
population urbaine. Les prêts consentis sont
principalement des prêts hypothécaires et les
produits d’épargne sont essentiellement
semblables à ceux des autres institutions
financières.
Publicités pour les obligations d’épargne du Canada :
La demande en mariage
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, du 11 et 18 octobre 1952
1954 : Le milieu coopératif régional est aussi amené
à évoluer en dehors du milieu strictement agricole. En
milieu urbain, la Coopérative d’habitation de la rue
Mariale voit le jour avec l’appui de la Caisse
populaire. L’époque se veut un renouveau pour le
mouvement coopératif dont la Caisse populaire allait
former le bras économique.
Publicité sur les ramifications
du mouvement coopératif
Source : Revue Ma Caisse populaire,
mai 1959
1955 : Année de la fondation de la
Coopérative d’électricité de la Ville de
Mont-Laurier et participation financière
de la Caisse populaire. Cette coopérative
10
s’ajoute à la Coopérative Régionale
d’électricité de Mont-Laurier fondée en
1949. L’appui au mouvement coopératif
et la réussite économique de la Caisse
populaire
amènent
l’émergence
d’initiatives coopératives dans la région.
Source : Journal Le Flambeau, 23 avril 1955
1956 : Pour la Caisse populaire de Mont-Laurier, l’éducation
économique doit se faire dans toutes les tranches d’âge. Pour les
plus jeunes, elle crée des caisses scolaires afin de développer très
tôt de bonnes habitudes d’épargne, des tirages viendront
récompenser les jeunes épargnants lors des assemblées
générales de la fin des années 1960. Le Concours Jeunes en tête,
ainsi que Passion Jeunesse Desjardins, en 2004, sont aussi créés
dans le but d’accentuer son implication auprès des jeunes.
Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha10a
1957 : Pour les aînés, la Caisse populaire finance
l’achat d’un téléviseur pour l’Hospice Ste-Anne de
Mont-Laurier.
Pour
l’institution,
l’éducation
économique, c’est également de faire prendre
conscience à la population de ses choix de
consommation et de vie. Les journaux locaux font
d’ailleurs écho à cette publicité démontrant les mérites
d’une bonne gestion financière et des bonnes mœurs
comme en fait foi cette réclame :
Source : Mont-Laurier journal, 26 avril 1956
11
1958 : L’éducation populaire sur une bonne
gestion économique passe par tous les médias
et par toutes les tribunes disponibles. Si lors de
la création de la Caisse populaire, les
propagandistes se faisaient entendre sur le
perron de la Cathédrale Notre-Dame-deFourvière, la modernité exige que les derniers
messages passent par le nouveau média qu’est
la télévision, notamment avec l’émission
Joindre les deux bouts présentée à RadioCanada.
Source Revue Desjardins, novembre 1959, p.
166
1959 : La Caisse populaire s’implique dans le milieu
éducatif.
Dans la vie étudiante du Séminaire de Mont-Laurier,
elle fait insérer des annonces publicitaires dans le
journal étudiant : Le Contact, afin de rejoindre cette
jeune clientèle. C’est une façon également
d’encourager le Philadelphe, la coopérative de
consommation du Séminaire.
Publicité de la coopérative Philadelphe
Source : Journal Le Contact, octobre 1963
1960 :
De
nouveaux
services
d’épargne apparaissent, comme des
caisses de prévoyance créées surtout
pour les jeunes filles célibataires afin
d’accumuler une dot en prévision du
mariage. Ces services seront les
précurseurs des divers produits
d’épargne tels que l’épargne-retraite,
l’épargne-logement, etc.
12
Source : Journal Le Flambeau, 10 décembre 1960
1961 : Dans le milieu éducatif, au
primaire, la Caisse populaire distribue aux
écoles de la région 1 000
règles à
mesurer et des milliers de feuilles pour
recouvrir les manuels et cahiers scolaires.
Papier Desjardins pour manuels scolaires
Source : Histoire du mouvement Desjardins vol. II,
p.
1962 : La Caisse populaire franchit le cap des 2 000 sociétaires avec un actif de
600 000 $. Dans le domaine communautaire, le nombre de
projets et d’événements en demande sont à la hausse et se
font financer par les premières commandites.
C’est aussi les débuts du prêt-automobile et de l’assuranceautomobile avec les publicités qui s’y rattachent.
Publicité assurance automobile
Source : Revue Desjardins 1962
1963 : Encore dans le milieu
éducatif, la Caisse s’implique
dans le financement des prêts
d’honneur, un programme de
bourses étudiantes en collaboration avec la Société St-JeanBaptiste diocésaine. Il y eut une
collecte d’argent parmi la
population afin de permettre aux
étudiants du Séminaire StJoseph de poursuivre des
Source : Journal l’Élan,
novembre 1963, page 1
13
études universitaires, la Caisse
populaire finança en prêts le
quintuple
des
sommes
amassées.
Source : Fédération des
cais-ses populaires, Lévis,
cote pha35a
1964 : Les sociétaires ont maintenant accès
à des services de perception des factures
pour Hydro-Québec, Bell Canada et même
pour le Journal le Droit. Une incursion dans le
domaine financier qui peut sembler modeste
mais le volume des transactions ainsi
effectuées va amener le développement de
services comptables vers une plus grande
automatisation et vers l’informatisation des
services.
Un autre changement en ce qui concerne les
produits d’épargne : la vision de la Caisse
populaire est d’offrir à ses sociétaires des
produits qui permettront de réaliser des
projets spécifiques tels que l’épargne-retraite
pour la retraite, l’épargne-logement pour
l’achat d’une maison, la caisse de vacances,
la caisse de Noël, etc.
Source :
Fédération
des
populaires, Lévis, cote pha24a
caisses
1965 : Le mouvement des caisses populaires se fait de plus en plus reconnaître pour
ses initiatives dans la diversité de ses produits d’économie. La publicité de l’époque fait
enfin entrevoir que la Caisse populaire est devenue une institution incontournable pour
investir dans des obligations d’épargne du Canada. Elles traduit également un grand
optimisme.
14
Source : Mont-Laurier journal,
Source : Mont-Laurier journal,
Source : Journal L’Écho de
La Lièvre,
07 octobre 1965
28 octobre1965
09 juillet 1965
1966 : L’achat d’une automobile
Source : Fédération des
caisses populaires,
Lévis, cote phb11a
est devenu le principal secteur où
les emprunteurs ont recours au
service de crédit de la Caisse
populaire. Une tendance nouvelle
pour une institution bancaire : la
Caisse populaire consent plus de
prêts sur simple reconnaissance
de dettes plutôt que de recourir à
des endosseurs ou à des
hypothèques. Comme les prêts à
la
consom-mation
sont
les
principaux
dossiers
des
emprunteurs, la Caisse populaire,
tout
en
décourageant
la
consommation abusive, se donne
la mission d’éduquer l’ensemble Source : Fédération des
cais-ses populaires, Lévis,
de ses sociétaires à une cote phb17
consommation avertie.
1967 : La Caisse modernise ses locaux et l’actif atteint plus de 2 000 000. $.
C’est également une période où la Caisse
populaire s’associe à divers partenaires
afin d’encourager des projets qui
soutiennent l’emploi, dont les projets
d’hiver.
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Modernisation des locaux de la Caisse populaire
de Mont-Laurier
Source : Journal Le Flambeau, 26 octobre 1967
1968 : Les commandites d’événements
régionaux continuent, dont, entre autres, la
Classique de canots de la Lièvre.
L’événement est souligné par la Caisse
populaire par deux commandites : celle de
l’événement et celle d’une équipe de
canotiers. Elle appuiera également une
employée au titre de reine ou de duchesse
des canotiers.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 05 janvier
1967
Duchesse de la Caisse populaire
élue reine
Source : Rapport annuel de la
Caisse populaire de Mont-Laurier,
1969
1969 : La Caisse populaire débute des
services personnalisés d’éducation pour une
meilleure gestion financière à ses sociétaires.
La lutte à l’endettement et la rédaction de
budget se traduisent par l’embauche de Lucien
Corbeil au titre de conseiller en économie
familiale. De plus, le cap du 5 000e membre
sociétaire de la Caisse populaire est franchi
cette année-là.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 28 mai
1969
1970 : La Caisse populaire s’implique également dans la cause de la Croix-Rouge.
Devenue une institution importante, on fera fréquemment appel au gérant de la Caisse
comme président d’honneur de campagne des dons de sang.
16
Source : Journal
L’Écho de la Lièvre
11 novembre 1970
Source : Journal
L’Écho de la Lièvre
04 février 1970
Source : Journal
L’Écho de la Lièvre
28 janvier 1970
Source : Journal
L’Écho de la Lièvre
28 janvier 1970
1971 : Depuis sa fondation en 1939, la Caisse populaire
de Mont-Laurier et le mouvement Desjardins dans son
ensemble se sont dotés d’outils et de services financiers
très variés.
Une phrase d’une publicité mettant en vedette Marie-Josée
Taillefer permettait de résumer les ramifications de
l’institution. Le fameux «Pop-sac-a-vie-so-sec-fi-co-pin»
dont on se souviendra.
Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha23a
1972 : La Caisse populaire met en place un
nouveau service d’éducation à la coopération
auprès des jeunes. Des employées de la
Caisse vont présenter dans les écoles primaires
de la région des documents audiovisuels aux
jeunes écoliers.
Le fonds de soutien du comité Sogefor est mis
sur pied afin de soutenir la création d’une
coopérative forestière.
17
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 12 juillet
1972
1973 : La Caisse populaire distribue et met en
place un centre de renseignements pour le
consommateur averti. Un nouveau service d’envoi
d’argent à l’étranger est également disponible.
Centre de renseignements pour le consommateur averti
Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier, sans cote
Grâce à l’appui de la Caisse
populaire, des jeunes partent
pour le Stade Jarry à
Montréal afin d’assister à un
match de baseball.
Les jeunes partent à Montréal voir les Expos en 1973
Source : Archives de la Caisse populaire de Mont-Laurier
L’Écho de la sans cote
Jeunes au baseball en 1975
Source :
Journal
Lièvre, 20 août 1975
1974 : Un grand événement vient bouleverser
l’ensemble des activités de la Caisse populaire :
l’informatisation qui prend son envol avec un ordinateur
IBM qui va effectuer toutes les transaction financières.
Mlle Francine Godmer et le nouvel équipement informatique
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 18 juin 1975
1975 : Le 18 mars, l’ouverture d’une nouvelle succursale de la
Caisse populaire, le comptoir du Pont, est une première au
Québec.
18
Les commandites de plus en plus nombreuses se font toujours
en argent, en achat d’équipement et dans l’hébergement
d’organismes communautaires dont la Société historique de la
région de Mont-Laurier et un Centre d’exposition.
Maître-autel de Roger Langevin
Source : Archives caisse pop de Mont-Laurier, sans cote
1976 : L’évolution dans les besoins, surtout dans les prêts à la consommation, de
l’ensemble de ses sociétaires amène la Caisse populaire à mieux cibler sa publicité sur
la gestion du crédit.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 22 décembre
1976
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 21 janvier 1976
L’appui aux activités de loisirs pour les
jeunes est encore très présent comme on
peut le constater lors de la mise sur pied
d’un corps de trompettes, les Olympiques
de Mont-Laurier, ainsi que l’activité
sportive.
Le 25 avril, la Caisse populaire ouvre
exceptionnellement
ses
portes
un
dimanche afin de recueillir des fonds pour
la fibrose kystique.
Remise d’une trompette par Armand Léveillée
au corps de trompettes Les Olympiques
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 21 avril 1976
Semaine des activités
physiques 1976
Source : Archives de la
Caisse populaire de
Mont-Laurier, sans cote
19
1977 : Tous les ordinateurs des
caisses populaires du Québec
communiquent entre eux et on
voit l’apparition de service InterCaisses.
Source : Fédération des
caisses populaires, Lévis
cote phb16a
Source : Fédération des
caisses
populaires,
Lévis, cote phb3a
1978 : Le mouvement Desjardins, et la Caisse populaire de Mont-Laurier par
conséquent, adopte le nouveau logo Desjardins. Ce changement d’image va
uniformiser l’ensemble des documents produits par les caisses populaires à travers le
Québec.
1er logo des caisses populaires
(1901-1961)
Québec
2e logo de la caisse populaire
celui de la Fédération de Québec
(1961-1977)
3e logo des caisses
populaires
au
(1977 à
aujourd’hui)
1979 : Le cap du 10 000e
sociétaire est franchi.
Le changement d’image amorcé
l’année précédente se poursuit par
un changement d’uniforme chez le
20
personnel de la Caisse populaire.
C’est
aussi l’apparition du concept de
l’employé(e) du mois.
La 10 000e sociétaire
Source :
Le
Nouveau
journal, 26 juillet 1979
Nouveau costume 1980
Source : Journal PubliBudget,
03 novembre 1980
Les nouveaux costumes 1974
Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 10 avril 1974
1980 : Financement pour la mise sur pied d’un
café pour les 15 à 25 ans : Le Café du Coin à
Mont-Laurier. La publicité diffusant des conseils
aux sociétaires sur leur mode de vie est moins
clérical, mais porte encore sur les mêmes
thèmes.
Source : Fédération des Caisses
populaires,
Lévis, cote pha24a
21
1981 :
Lancement
du
projet
de
services
communautaires du Canada dont l’objectif est de mieux
faire connaître aux consommateurs et aux marchands les
lois qui régissent la consommation de biens et de
services.
C’est le début d’une longue collaboration avec l’Office de
protection du consommateur en matière d’éducation
financière populaire.
Affiche en collaboration avec
l’Office
de
la
protection
du
consommateur
Source : Fédération des caisses
populaires. Lévis, cote pha15a
1981, c’est également l’année où la notion d’accès au crédit
par les consommateurs devient primordiale, avec l’arrivée de
la carte de crédit
Source : Revue Ma caisse populaire, octobre 1981
1982 : Les programmes placementboni pour l’épargne en vue d’un projet
particulier et le programme plan-vert
pour les agriculteurs ont un tel succès
que c’est la Caisse populaire de MontLaurier qui se classe première sur
l’ensemble du Québec.
22
Source : Journal l’Écho de la Lièvre,
populaire
1978
Source :
Revue
Ma
caisse
11 janvier 1982
1983 : Dans le climat de crise économique qui règne en
cette année 1983, la Caisse populaire mise sur la
sécurité. En assemblée générale, les sociétaires optent
pour la mise en réserve des surplus plutôt que sur l’octroi
de la ristourne de 200 000 $ à laquelle ils ont droit. La
publicité de l’institution s’adapte aussi au nouveau
contexte financier dans lequel les meilleurs rendements
pour des fonds déposés sont difficiles à trouver.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 02 mai 1984
1984 : Année de renouveau sur plusieurs points.
D’abord la crise économique semble s’atténuer et les
sociétaires peuvent enfin toucher leur ristourne de
200 000 $. Socialement, c'est aussi les débuts du
syndicat des employé(e)s de la Caisse populaire et
une première femme, madame Denise LacasseCampeau, accède à un poste au conseil de
surveillance.
Mme Denise Lacasse-Crépeau et Léopold Falardeau
Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 05 septembre 1984
1985 : Les sociétaires peuvent obtenir des prêts personnels
pour un maximum de 20 000 $ soit 100 fois plus que le
maximum disponible en 1939. Avec ses quelques 40 000
000. $ d’actif, la Caisse populaire peut se targuer d’être en
bonne santé financière et la publicité de l’institution reflète
cette réalité.
Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote
pha21a
23
1986 : Les commandites s’adressent aussi au confort et aux
loisirs des tout-petits. Le dossier prioritaire de l’année est
l’appui au Comité de survie de la Bellerive Ka’N’Enda. qui
sera couronné de succès
Remerciement de la Bellerive à la Caisse
populaire
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 15
novembre1987
1987 : L’actif de la Caisse populaire atteint les 50 000 000
$. L’événement marquant de l’année revient cependant à
l’introduction des guichets automatiques.
Première utilisatrice du guichet automatique
Source : Journal Publi-Budget, 16 novembre
1987
1988 : Dans le cadre de la Semaine Desjardins, la
Caisse populaire passe une entente avec le Service
Socio-Culturel de la Ville de Mont-Laurier pour la
représentation d’une pièce de théâtre pour les jeunes.
D’ailleurs, l’accessibilité à une telle activité culturelle
pour les jeunes se poursuivra pendant quelques
années.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 30
octobre1988
1989 : La Caisse populaire diversifie ses services
d’assurances et forme du personnel afin de
répondre aux besoins des sociétaires qui peuvent
désormais s’assurer par téléphone.
24
C’est également le 50ème anniversaire de la caisse
avec un hommage rendu aux bénévoles et aux
bâtisseurs du coopératisme.
M. Roland Massé, M. Eugène Coursol et M. Joseph Bélanger en
1985,
3 fondateurs de la caisse populaire de MontLaurier
Source : Journal Le Choix des gens d’ici, 08 octobre1989
1990 : Toujours soucieuse du développement économique
régional, la Caisse populaire adhère à la campagne
Achetez québécois. De plus, dans le cadre de ses
commandites, elle met sur pied des tournois Desjardins et
soutient des équipes de sports de toutes sortes, allant du
baseball et au soccer l’été jusqu’au hockey mineur l’hiver.
Une belle façon de participer à la promotion de la santé.
Affiche pour achat local
Source : Fédération des caisses populaires, Lévis, cote pha6a
1991 : La Caisse populaire s’implique
dans l’ouverture de la route Belleterre
et dans la campagne de financement
de la Croix-Rouge. Le principal objectif
de la Caisse cette année-là demeure
de faire entrer dans les mœurs des
sociétaires l’utilisation de la carte de
guichet.
Publicité pour utilisation de la carte de guichet
Source : Journal L’Écho de la Lièvre,
08
décembre1991
1992 : C’est le début d’un virage
écologique : la Caisse populaire
adopte un programme de recyclage
et de récupération de son papier et
gagne la deuxième prix dans la
25
section commerce pour le concours
maisons et commerces fleuris.
Source : Fédération des Caisses populaires,
Lévis, cote phb12a
De plus, elle continue son investissement auprès des jeunes
avec le financement de classes de neige et par la publication
de conseils pour passer l’Halloween de façon sécuritaire.
Publicité, conseils pour l’Halloween
Source : Journal l’Écho de la Lièvre, 25 janvier 1992, p.6
1993 : Toujours dans le virage
écologique, la Caisse investit
dans
la
Coopérative
de
récupération de la Lièvre. Pour
ce faire, un programme de fonds
de récupération Desjardins est
mis en place.
La commandite de la course des
canards pour la Fondation de
l’hôpital, cette année-là, restera
assurément dans les annales.
Lancement des canards pour la fondation de l’hôpital
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 11 juillet 1993
26
1994 : Le virage écologique amène aussi la
Caisse populaire à appuyer ou à initier des
projets ponctuels destinés à soutenir les citoyens
comme dans le « Nettoyons Mont-Laurier » ou
encore dans le prêt du stationnement de la
Caisse pour les lavothons des pompiers.
Lavothon des pompiers
Source : Le journal Le Choix des gens d’ici, 19 mai 1995
1995 : L’aide de la Caisse populaire passe souvent
par une aide financière mais de plus en plus par une
aide de soutien moral et presque politique à divers
projets dont la réfection du Draveur du Parc
Toussaint-Lachapelle de Mont-Laurier.
Les prêts
demande.
hypothécaires
sont
très
en
Source : Journal Le Choix des gens d’ici, 24 mars 1995
1996 : Le soutien aux projets locaux pour
tous les âges est encore au cœur des
interventions puisque la Caisse populaire
souligne les champions du sac de sable.
L’appui lors de la fondation de Double-Défi
demande une nouvelle implication de la
Caisse ainsi que la participation artistique du
directeur de la caisse.
Le directeur de la Caisse dans un rôle
mémorable
Source : Revue Le coopérateur, printemps
1997
27
1997 : La Caisse populaire s’implique encore plus dans les projets d’aide au
développement local et en retire de plus en plus de reconnaissance. L’aide qu’elle
apporte à la rénovation de la gare culminera par la nomination du quai qui prendra le
nom de Quai Desjardins.
Son implication financière et
sociale se fait également
remarquer dans l’opération
Nez Rouge et dans la
collecte pour les paniers de
Noël.
Inauguration du quai Desjardins
Source : Journal l’Écho de la Lièvre,
Lièvre,
07 décembre1997
Opération Nez-Rouge
Source : Journal l’Écho de la
28 décembre1997
1998 : L’implication locale de la Caisse ne
l’empêche pas de soutenir des projets de
coopération
internationale
dont
le
financement d’un stage au Sénégal pour
des étudiants du Centre collégial de MontLaurier.
Pour les employés de la Caisse populaire
du comptoir Léonard, la journée de la
P’tite vie
amène
un
changement,
heureusement temporaire, du costume
traditionnel.
Source : Journal l’Écho de la Lièvre,
02 janvier 1999
1999 : Introduction de la dernière invention
technologique qui risque de bouleverser les
habitudes des usagers : les services Accès-D par
Internet font leur apparition.
28
Source :
Lièvre,
Journal
l’Écho de la
02 mai 1999
Un autre hommage à la
Caisse populaire lui est
rendu pour son implication
dans l’accès aux activités
théâ-trales par l’Aventure T.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 14 mai 1999
2000 : Économiquement, le rendement de la Caisse populaire atteint
le chiffre magique de 1 000 000. $
en ristourne dont 25 000 $ sont
consacrés
en
dons
et
en
commandites. Des chiffres qui
démontrent
la
réussite
de
l’institution et l’implication sociale
réelle que les sociétaires désirent lui
donner.
Premier million en ristourne de la Caisse populaire
Source : Journal Le choix des gens d’ici, 29 septembre 2000
2001 : L’édifice de la rue de la Madone se dote de
portes automatiques pour faciliter l’accès aux
personnes à mobilité réduite.
29
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 24 février 2001
2002 : Les scouts, organisme depuis longtemps
implanté dans les services de loisirs pour les
jeunes à Mont-Laurier, reçoivent en don de la
Caisse populaire un local permanent d’une valeur
de 80 000 $ pour la tenue de leurs activités.
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 26 avril 2002
2003 : L’évolution de la Caisse populaire vers une gestion
financière plus éclairée et plus responsable est très liée aux
besoins de ses sociétaires et à la technologie disponible. Dans un
sens large, c’est l’ensemble des habitudes de consommation des
sociétaires qui s’en trouve transformé. Les services financiers
diversifiés répondent aux demandes à la fois de coopération et de
rentabilité.
Publicité pour Plan D étudiants
Source : Journal L’Écho de la Lièvre, 15 août 2003
2004 : Cette dernière année est encore très riche en
financement et en appui aux projets locaux et régionaux. Si
on prend en compte le Mouvement Desjardins dont la
Caisse populaire fait partie intégrante, on se doit également
de souligner la présence provinciale et internationale de la
Caisse. Nous devons mettre à son crédit que ses
interventions ont souvent permis l’émergence d’activités qui
avaient le pouvoir de rassembler l’ensemble de la
population. Pour une institution prônant la coopération, ce
rôle de rassembleur est encore au cœur de ses
préoccupations.
Source : publicité du tournoi provincial de soccer
2004
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François Cardinal, archiviste (Recherche et rédaction)
Suzanne Guénette, adjointe administrative (Mise en page)
Société historique de la région de Mont-Laurier
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