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ARBRE DE LA CONNAISSANCE
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COURSE
Expérience de Johanson, «l’homme qui court »
La première chose frappante dans la manière dont notre
système visuel décrypte la forme des choses en mouvement,
est l’aptitude inouïe que nous avons de percevoir des formes
complexes à partir d’une combinatoire d’indices très simples ;
l’expérience de Johanson, «l’homme qui court» le démontre .
Privilégiant pour ma part l’observation de la bêtise
naturelle, plutôt que l’analyse des modèles de l’intelligence
artificielle, je proposerais, ayant vu mes grenouilles mourir de
faim devant de succulentes mouches mortes, mais saisissant
au vol le moindre moustique, que le module MT de percep-
tion du mouvement dans notre cerveau, soit requis en pre-
mier pour le décryptage de la forme… En somme de
considérer que la perception des scènes statiques serait un cas
particulier de la perception des événements dynamiques, plu-
tôt que le contraire…
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OUVERTURE
Problème de l’ouverture
Ces dernières années, les Neurosciences ont produit plu-
sieurs analyses tentant de décrire les bases de la syntaxe du
travail neuronal qui nous fait voir, par exemple, le mouve-
ment réel d’une grille, lors d’expériences sur «le problème de
l’ouverture ».
Plusieurs auteurs proposent des modèles pour l’activité
des cellules des aires visuelles ( E. Kandel in Principles of
Neural Science ;J . Sejnowski et S. Nowlan, in The Cognitive
Neurosciences), qui développent ce problème et un auteur
(Semir Zeki) propose quelques clefs pour la compréhension
de l’ensemble de ces mécanismes neuraux en exposant dans
un livre sa « Vision du Cerveau ».
Les cellules de l’aire V1 analysent uniquement les phéno-
mènes en les regardant par un trou de serrure qui correspond
à leur champ récepteur. (elles se comportent en edge detec-
tor). En théorie, il faut et il suffit de deux détecteurs placés
dans les angles pour décrypter le mouvement réel de la grille
oblique.
L’algorithme des modèles combine ce mécanisme simple
sur des cellules détectrices de passage par zéro, lesquelles
auraient une activité de pilotage du mouvement du regard,
en prédiction, vers la destination réelle de la grille…
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RIVALITÉ
Paradigme de la Rivalité
Cette famille d’expériences repose sur le fait que nos deux yeux
ne peuvent suivre simultanément et indépendamment deux
mouvements apparents opposés (haut/bas) créés par la transla-
tion de deux grilles obliques.
Certaines cellules de l’aire corticale Médio-Temporale présen-
tent une activité qui fournissent une mesure de la vitesse et de
la direction du déplacement; en l’occurrence, leur réponse ne
code que pour une direction de mouvement vers le haut puis
vers le bas, alors que le mouvement réel du tartan est vers la
droite.
L’activité de ces neurones est rythmique, en alternance, et
s’avère extrêmement bien corrélée avec la sensation/jugement
que nous formulons sur les deux mouvements séparés, alterna-
tivement vers le haut et vers le bas des deux treillis.
S. Zeki propose deux importantes conclusions à partir de ces
résultats expérimentaux:
L’une est que plusieurs niveaux de «cellules expérientielles»
contribuent explicitement à la perception.
L’autre est que «we may need a new concept of what a map in
the cortex means»… Cette recherche d’un nouveau concept,
ouvre toute une perspective pour ce qui constitue désormais
une discipline appelé Neurophilosophie.
Dans ce domaine, D. Dennett dans son chapitre sur sa propo-
sition d’une «théorie empirique de l’esprit» propose une ana-
lyse originale et très séduisante de ce qu’il regroupe sous le
terme de «phénomène phi». Il propose deux hypothèses:
L’une présentée comme «stalinienne» suppose dans le cer-
veau l’existence d’une «salle de rédaction», localisée avant la
conscience, qui transmettrait le brouillon de sa copie au
«théâtre cartésien» de la conscience.
L’autre hypothèse, dite «Orwellienne» me semble présenter le
nouveau concept nécessaire pour expliquer toute une série
d’illusions visuelles.
Peu de temps après la conscience du premier point (A) et du
second (B), une révision est insérée dans la succession des
événements: ces événements sont interprétés avec un change-
ment à mi-course entre C et D. Cette révision s’opère rapide-
ment de sorte écrit Dennet que «vous dites et vous croyez que
vous avez vu le mouvement illusoire, mais c’est en fait une il-
lusion mémorielle, pas un souvenir de votre expérience cons-
ciente originelle».
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POMME VERTE
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