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PAC/COM/NEWS(2002)96 Paris, le 14 novembre 2002
L’OCDE souligne que la Turquie doit réformer d’urgence sa réglementation
afin de conforter la reprise économique
La réforme de la réglementation est essentielle à la stabilisation de l’économie turque. Soutenue par
une part des dirigeants politiques déterminés, elle pourrait constituer la base d’un programme d’action à mener
en vue de favoriser la bonne gouvernance et une croissance économique durable, telle est la conclusion qui se
dégage d’un nouveau rapport de l’OCDE.
La réforme de la réglementation en Turquie : une aide capitale pour la reprise économique est
le dernier d’une série d’examens de l’environnement réglementaire dans les pays de l’OCDE. Il met en lumière
les récentes réformes mises en œuvre en Turquie, visant notamment à faire une plus large place dans la
politique économique aux mécanismes du marché et à la concurrence. Mais il rappelle aussi que la transition
vers l’économie de marché est encore loin d’être achevée.
Bien que le rapport ait été établi avant la crise politique qui a conduit aux récentes élections
parlementaires en Turquie, ses conclusions sont aussi pertinentes pour le nouveau gouvernement qu’elles
l’étaient pour le précédent.
Soulignant les aspects positifs, le rapport note que l’élan de la réforme a été stimulé par l’enjeu de
l’adhésion à l’Union européenne. La réglementation du secteur bancaire, la politique budgétaire et monétaire
font actuellement l’objet d’une refonte. Les grands principes d’une réglementation de qualité sont actuellement
pris en compte. Des mesures ont été engagées pour réformer l’administration publique et améliorer l’efficacité
des organismes de réglementation. Une politique de la concurrence claire et raisonnablement efficace a été
définie et d’importantes réformes sectorielles sont en cours, notamment dans les secteurs de l’énergie et des
télécommunications.
Toutefois, le rythme des privatisations s’est ralenti et le secteur des entreprises publiques reste très
vaste. La productivité est plus faible dans le secteur public que dans le secteur privé, et l’Etat continue à jouer
un grand rôle dans la fixation des prix. Les retards et les lacunes de la réforme de la réglementation ont parfois
entraîné des coûts élevés.
S’agissant de la gouvernance réglementaire, on peut constater que les administrations publiques
locales restent inefficientes, compromettant de ce fait les efforts déployés pour améliorer la qualité de la
réglementation tandis que la mise en œuvre de la réforme reste insuffisante. S’il est vrai qu’une plus grande
transparence et une plus grande responsabilisation peuvent se révéler de puissants antidotes contre la
corruption, une plus grande détermination s’impose dans le domaine de la politique de la concurrence.