SETIT2005
Stun est la surface de la couche tunnel et T
tun est son
épaisseur. ε0 est la permittivité du vide et εox est celle de
l’oxyde. C
tun max est la valeur maximale de la capacité
Ctun. VJ et MJ sont respectivement la barrière de
potentiel et le facteur de gradualité. Va est la tension
appliquée aux bornes de la capacité.
La présence de la grille de contrôle dans cette
structure a une influence importante. Celle-ci est séparée
de la grille flottante par une épaisse couche d’oxyde qui
est modélisée par la capacité Cpp. La grille de contrôle,
dans la technologie simple polysilicium, est dopée N.
Ceci permet de considérer que la capacité Cpp est de type
nMOS ayant la même caractéristique que la capacité
Ctun. De même SPP (Stun) est la surface de la couche
d’oxyde entre la grille flottante et la grille de contrôle. Le
paramètre TPP (Ttun) est son épaisseur.
Cette nouvelle capacité est à l’origine de la
variation de l’équation régissant la conservation de
charge dans le modèle capacitif de la structure du
transistor MOS à grille flottante (Figure 3). L’équation 4
permet de déduire l’expression de la charge de la grille
flottante qui peut être positive ou négative suivant le
signe de la différence de potentiel (Vds – Vfgs).
Q
gb
Q
gd
Q
gs
Q
tun
Q
PP
Q
fg
Q
i
Q
fg
Q+++++=
∑⇒=
(4)
La charge Qfg0 est la charge initiale existante dans
la grille flottante.
La tension V
fg obtenue au niveau de la grille
flottante (Equation 5) est déduite de l’expression de la
neutralité électrique (Equation 4).
b
V
tot
Cgb
C
n2
V
tot
Cgd
C
n1
V
tot
Cgs
C
n2
V
tot
C
tun
C
cg
V
tot
CPP
C
tot
Cfg
Q
fg
V+++++=
(5)
Avec :
gd
C
gs
C
gb
C
tun
C
PP
C
tot
C++++= (6)
Nous posons
CPP
C
eff
K=
Ctun
C
ecr
K= (7), (8)
Keff représente le coefficient de couplage entre la
grille de contrôle V
cg et celle de la grille flottante Vfg et
caractérise les performances de la cellule durant la phase
d’effacement. Quant à Kecr, il représente le coefficient de
couplage entre la tension de drain Vd et la tension de la
grille flottante Vfg. Ce coefficient est prépondérant durant
la phase d ‘écriture. L’influence de ces deux coefficients
montre l’importance des deux capacités C
PP et Ctun
durant les opérations d’écriture et d’effacement.
L’expression obtenue de la grille flottante permet
d’extraire celle de la tension de seuil du transistor. Il est
tout de même à signaler qu’il faut faire la différence
entre la tension de seuil Vtgc du transistor vue de la grille
de contrôle et la tension de seuil V
t vue de la grille
flottante. Ainsi, nous pouvons considérer que Vtgc = V
cg
lorsque Vfg = V
t. L’expression de la tension de seuil au
niveau de la grille flottante V
t et celle du transistor
d’état au niveau de la grille de contrôle V
tgc sont, donc,
déduites à partir des équations 9 et 10.
V
tot
Cgb
C
n1
V
tot
Cgs
C
n2
V
tot
Cgd
C
n2
V
ecr
K
tcg
V
eff
K
tot
Cfg
Q
TH
V+++++= (9)
b
V
PP
Cgb
C
n1
V
PP
Cgs
C
n2
V
PP
Cgd
C
n2
V
eff
Kecr
K
PP
Cfg
Q
eff
K
TH
V
tcg
V−−−−−=
(10)
L’équation 10 représente la tension de seuil
utilisée pendant la lecture de l’état de la cellule. En
effet, la tension de seuil effective est évaluée dés que le
canal de courant drain commence à se former (Vd ≈ Vs =
0) et ne dépend, donc, que de la charge injectée dans la
grille flottante et des capacités du transistor d’état.
Ainsi, la différence de tension de seuil peut être
exprimée par :
PP
Cfg
Q
eff
KTH
V
tcg
V−= (11)
Générateurs de courant IDS et Itun
Les équations proposées dans le modèle SPICE
LEVEL 1 sont utilisées. Le paramètre (Vfg – V
TH)
existant dans les expressions du courant drain en régime
linéaire et en saturation (voir LEVEL 1) est donc
remplacé par K
eff (Vcg – V
tcg) ou en tient compte du
couplage de la grille de commande par rapport à la
grille flottante.
Nous remarquons que la même approche est
adoptée pour recalculer, à partir des équations de C
gs,
Cgd et C
gb les nouvelles expressions des capacités du
transistor en régime d’accumulation, de désertion,
linéaire et saturé. Pour les équations des capacités de
Meyer.
L’expression du générateur de courant tunnel de
type Fowler-Nordheim (FN), en négligeant l’effet de la
température, est donnée par :
−= tun
Eß
exp
2
tun
Ea
tun
IStun (12)
Le champ électrique E
tun aux bornes de la zone
d’injection peut être exprimé par la différence de
potentiel Vfgs – V
ds divisée par l’épaisseur de la couche
d’oxyde Ttun.
Ttun ds
V
fgs
V
tun
E−
= (13)