Livre blanc Améliorer l’expérience utilisateur grâce au programmatique Une étude menée par MediaMath enrichie par des entretiens avec des experts référents du marketing digital Automne 2016 SOMMAIRE INTRODUCTION4 Le programmatique : quand la technologie est au service de l’humain C e livre blanc conçu par MediaMath est destiné à expliquer comment les nouvelles technologies et le programmatique* permettent aux agences et aux marketeurs d’améliorer l’expérience utilisateur et l’image de la publicité en général. Ce travail est le fruit d’une série d’interviews réalisées avec une quinzaine de partenaires intégrés à la plateforme de MediaMath, autant d’experts dans leur domaine qui nous livrent ici leurs visions et les pratiques permettant d’atteindre cet objectif. Il s’appuie également sur une étude quantitative menée en partenariat avec Editialis auprès de plus de 150 marketeurs. Tous les termes affichés en bleu foncé sont expliqués dans le glossaire pages 68-69. * POURQUOI AMÉLIORER L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR ? 6 L’expérience utilisateur : les éditeurs tout autant concernés que les marketeurs ! 6 L’expérience utilisateur est la clé pour combattre les ad blockers et valoriser l’image de marque 11 QUE DISENT LES MARQUES D’UNE EXPÉRIENCE UTILISATEUR RÉUSSIE ? 15 PRINCIPES POUR RÉUSSIR L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR 23 Savez-vous reconnaître le même utilisateur sur son mobile, sa tablette et son desktop ? 23 29 Savoir explorer toute la richesse des données L’importance de la cohérence et de la personnalisation, quel que soit le canal 39 Dans un raz de marée de formats, données, plateformes, canaux et devices, comment devenir (et rester) pertinent ? 50 Remplacer les pratiques de court terme par des principes durables 56 CONCLUSION64 À PROPOS DE MEDIAMATH 65 ILS ONT PARTICIPÉ À CE LIVRE BLANC 66 GLOSSAIRE68 Améliorer l’expérience utilisateur grâce au programmatique Copyright : MediaMath, 2016 • www.mediamath.com/fr Direction de la publication : Benjamin Papazoglou (MediaMath). Interviews, rédaction et édition : Luciana Uchôa-Lefebvre (agence d’Autres Mots). Conception graphique : Cécile Chatelin (Point de Vue SAS). 3 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Introduction Introduction LE PROGRAMMATIQUE : QUAND LA TECHNOLOGIE EST AU SERVICE DE L’HUMAIN L’ essor d’internet et des médias digitaux a changé en profondeur le rapport des utilisateurs aux marques. Si celles-ci pouvaient se contenter d’adresser le même message à une audience massive, désormais elles risquent de payer cher le fait de ne pas personnaliser l’expérience publicitaire de leurs clients et prospects. L’ultra-connexion impose au marketeur une responsabilité nouvelle, car le consommateur attend de lui qu’il sache ce qu’il ressent et qu’il l’aide dans son parcours. Au fond, quoi de plus humain ? Souvenons-nous de la définition de la notion d’expérience client donnée par l’Encyclopédie du Marketing, mise à jour en juin dernier : il s’agit « de l’ensemble des émotions et des sentiments ressentis par un client avant, pendant et après l’achat ». En pratique, cela signifie quoi ? D’abord que le message reçu par le consommateur lui plaise sur le plan de son contenu, de son ton, de sa pédagogie, bref qu’il corresponde à ses attentes. Ensuite, lorsqu’il clique sur la bannière ou qu’il décide d’acheter le produit, que son expérience soit cohérente avec les spécificités de sa situation. Un seul faux pas ou une seule erreur, et il risque de se braquer et de tout abandonner ! Vouloir répondre à un tel niveau d’exigences sans l’aide de la technologie serait une illusion. Aujourd’hui, seules les solutions programmatiques sont en mesure de relever ce défi, car elles offent : • la capacité de traiter de manière anonyme des dizaines voire des centaines de millions d’informations quotidiennes sur l’ensemble des individus, pour adapter le message à chaque profil ; 4 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. • la possibilité d’apprendre et de tirer des leçons sur ce qui fonctionne ou pas dans une campagne, pour rectifier le tir, respecter l’utilisateur et s’améliorer pour la campagne suivante ; • le luxe de pouvoir aller dans le détail en un temps record, avec un panel extrêmement complet de critères de ciblage et de paramétrage des campagnes, le tout présenté de manière accessible et intelligible ; • la transparence au sujet de tout ce qui est fait, et des enseignements que l’on peut en tirer ; • du temps et de l’énergie dégagés des contraintes opérationnelles, afin que le marketeur se concentre sur ce qui est le plus précieux pour lui : la stratégie et la créativité du message. Si l’on devait le résumer, le programmatique est une technologie au service de l’humain. Et nul besoin d’être un expert des algorithmes pour le comprendre et s’en emparer sans attendre : les agences médias sont désormais des expertes sur le sujet avec des équipes dédiées à même d’opérer les outils, tout en expliquant aux marketeurs leurs principes et fonctionnement. Se basant sur le vécu d’acteurs expérimentés de ce marché, cherchant à décortiquer chaque aspect et à faire la part des choses entre le vrai et le faux, ce livre blanc est aussi là pour expliquer aux marketeurs en quoi le programmatique est une véritable garantie d’une expérience utilisateur réussie. Bonne lecture ! Stéphane Ambrosini, Directeur général de MediaMath en France 5 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Une acheteuse – Aurélie Irurzun, directrice d’Affiperf, l’agence programmatique de Havas Group – et un éditeur – Arthur Millet, directeur général de La Place Média – livrent ici leur vision des enjeux qui doivent pousser l’industrie à viser une expérience utilisateur réussie. POURQUOI AMÉLIORER L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR ? Arthur Millet L’expérience utilisateur : les éditeurs tout autant concernés que les marketeurs ! L’ expérience utilisateur est au cœur d’un changement profond que les éditeurs devront orchestrer de manière réfléchie, s’ils souhaitent redonner de la valeur à leur contenu diffusé en ligne. Arthur Millet, directeur général de La Place Média, place de marché publicitaire premium, nous livre ici sa vision axée sur une certitude : il faudra que les éditeurs s’ouvrent véritablement aux possibilités offertes par le digital et ses technologies et placent les utilisateurs au cœur de l’expérience éditoriale pour s’assurer un avenir qui soit viable. Le web s’est construit en privilégiant une consommation éphémère de l’information, à travers des bribes, des flux, des flashs qui ne favorisent pas la concentration. Le modèle publicitaire qui s’est calqué sur cette consommation rapide de contenus est par conséquent en quête croissante de performance et de résultats immédiats. Le souci, selon Arthur Millet, est que non seulement ce modèle, devenu omniprésent, ne peut financer de manière durable l’économie de la production de contenus, mais aussi qu’il fait fuir les lecteurs, dérangés par une expérience publicitaire intrusive. C’est le serpent qui se mord la queue. 6 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. CHANGER LE MODÈLE DE LA COURSE À LA PERFORMANCE IMMÉDIATE, DESTRUCTRICE DE VALEUR La publicité fait partie de l’expérience utilisateur. Il faut donc recréer une expérience publicitaire au sein d’une expérience utilisateur réussie. L’enjeu du côté des marketeurs est d’améliorer l’efficacité de la publicité ; du côté des éditeurs, il est de créer de la valeur. « Il faut donc aujourd’hui repenser le modèle existant pour que la publicité digitale ne soit plus limitée au marketing direct et à la performance. Les éditeurs ont comme défi de repenser la production et la diffusion de leurs contenus pour fournir les conditions de ce changement », déclare le patron de La Place Média. La première raison, explique-t-il, est qu’on a voulu répliquer un modèle publicitaire – basé sur une audience fidèle et attentive – sur un média d’instantanéité qu’est le web. En presse, on vend une audience et du temps d’attention, alors que sur le web on vend des clics, des conversions immédiatement calculables, des pages vues. « Dans un monde où le nombre de pages est infini, la page vue n’a pas de valeur. » La seconde raison est que tout cela s’est mis en place sans que l’on tienne compte de l’essentiel : l’utilisateur. 7 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? LA RÉPONSE À CE DÉFI ? UN CONTENU INNOVANT QUI ATTIRE L’ATTENTION ET DÉVELOPPE LE TEMPS DE LECTURE et les lecteurs se verront proposer une offre abondante d’informations et de savoir, si nécessaires à la santé démocratique. Il faut donc changer de perspective, le contenu doit revenir au centre des préoccupations. Produit de manière à s’adapter et à tirer profit au maximum des possibilités que les supports digitaux lui offrent, le contenu doit être le catalyseur qui permet de capter et fidéliser l’audience. Une audience fidèle et attentive permettra de recréer un écosystème qui a fait le succès des médias traditionnels, défend Arthur Millet. Alors, dit-il, on pourra à nouveau appliquer au digital un modèle publicitaire basé sur l’attention, en intégrant une publicité en parfaite harmonie avec le parcours de lecture de l’utilisateur. Mais comment y parvenir ? Le directeur général de La Place Média ne dispose pas d’une recette toute faite, mais il se dit convaincu que rien ne pourra se faire sans que l’utilisateur soit au centre des réflexions, ni sans travailler de manière proche avec lui. « Il faut comprendre ses usages, ses goûts, ses besoins pour pouvoir lui offrir mieux, il faut comprendre ses aspirations qui sont liées aussi à la marque média, à son ADN et à son histoire. » Il faut vendre une audience plutôt que des pages, du temps plutôt que des clics, de la visibilité plutôt que des impressions. « Il faut revenir à un modèle qui consiste à vendre une audience plutôt que des pages vues, du temps d’attention plutôt que des clics, de la visibilité plutôt que des impressions. Il faut recréer les conditions d’efficacité qui permettent aux marques de générer des ventes offline. » Si le modèle évolue dans le sens de la fidélisation des lecteurs et du temps d’attention, alors les annonceurs branding, à l’origine des plus gros budgets publicitaires, retrouveront enfin un environnement efficace et propice à la sensibilisation à leurs marques, les éditeurs auront la garantie d’un modèle économique viable, 8 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. LA TECHNOLOGIE : BRAS DROIT DES ÉDITEURS POUR LE CHANGEMENT Dans cette perspective de changement de modèle, les méthodes et outils ont un rôle important à jouer en tant que moyens permettant aux éditeurs d’y arriver. « La technologie est essentielle pour réussir ce challenge. Les outils technologiques doivent aider les éditeurs à fidéliser leurs audiences (via la gestion des bases CRM, l’utilisation de la data pour capter et retenir des lecteurs, etc.) en assurant une diffusion intelligente des contenus auprès de celles-ci », déclare-t-il. Elle sera aussi très importante pour construire et offrir aux annonceurs la possibilité d’acheter des cibles sociodémographiques puissantes et affinitaires, les bons contenus et les bons contextes à même de capter l’attention des internautes. « La technologie nous permet déjà, grâce aux données, de fournir des emplacements visibles, des contextes granulaires et des cibles sociodémographiques, il faut maintenant travailler sur la puissance et l’efficacité. » 9 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Aurélie Irurzun Lorsqu’une marque achète de la publicité télévisée, elle achète une audience (cible sociodémographique), un programme (un contenu), une gestion de la pression publicitaire et tout cela avec des niveaux de reach et de pénétration extrêmement importants qui garantissent une efficacité de la campagne. « Des acteurs comme Facebook ont su faire ce qu’il fallait faire pour recréer ce modèle en proposant une audience fidèle, un format intégré au parcours de lecture 100 % visible et une gestion de la pression publicitaire. Il leur manque aujourd’hui le contexte qui est essentiel pour les campagnes branding. La question pour les éditeurs est de savoir s’ils doivent passer par Facebook qui a le reach et la technologie, ou s’ils peuvent s’organiser pour s’approprier ce business. Je crois fortement en la seconde possibilité, et c’est exactement ce que nous essayons de faire au sein de La Place Média avec nos éditeurs », conclut-il. L’expérience utilisateur est la clé pour combattre les ad blockers et valoriser l’image de marque D eux enjeux majeurs suffisent à eux seuls à inciter l’industrie de la publicité à proposer une expérience utilisateur de qualité : l’adoption galopante d’ad blockers, et la nécessaire protection, voire la valorisation, de l’image de marque. Pour Aurélie Irurzun, directrice d’Affiperf, l’agence programmatique de Havas Group, une expérience utilisateur qualitative est non seulement en mesure d’endiguer le recours aux logiciels bloqueurs de publicité, mais peut aussi entraîner un cercle vertueux de valorisation de la marque et d’optimisation des résultats pour l’annonceur. POUR REDONNER LE GOÛT DE LA PUBLICITÉ AUX UTILISATEURS, IL FAUT PRIVILÉGIER LA QUALITÉ PLUTÔT QUE LE NOMBRE « La publicité en soi ne dérange pas, car les gens y sont habitués, mais à condition qu’elle réponde à leurs attentes et qu’elle respecte leur expérience », explique Aurélie. Pour cela, plusieurs aspects doivent être pris en compte lors de la conception d’une campagne. Tout d’abord, il faut que le message soit ciblé : plus la publicité répondra à un besoin, moins elle sera vécue comme intrusive. Le ciblage est de fait considéré comme un élément capital dans la réussite de l’expérience utilisateur, car il permet de donner du sens au message. Quand celui-ci correspond aux besoins, voire aux attentes de l’utilisateur, il devient utile et intéressant, 10 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 11 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? évitant les a priori et les réactions négatives, poursuit Aurélie en citant ce contre-exemple : « C’est dommage de cibler une jeune femme qui n’attend pas de bébé avec une pub pour une jeune maman. » que l’expérience soit perturbée par des publicités intrusives », d’où l’intérêt d’une intégration cohérente et respectueuse, qui peut être tout aussi innovante. La diffusion des créas doit ainsi être planifiée en connaissance de cause, avec un réel travail sur les audiences et sur la catégorisation de l’inventaire en fonction des cibles que l’on souhaite toucher. En parallèle, quand l’internaute recherche une information, celle-ci doit être bien référencée, y compris sur les sites marchands. Vient ensuite la qualité de l’image, la créativité de la campagne : il faut que la publicité soit « jolie », attractive, qu’elle donne envie d’être vue, qu’elle suscite le clic. « Même dans le cadre de campagnes à la performance, les créas doivent respecter des critères de qualité pour que leur visuel soit le plus premium possible, peu importe si on met en avant un produit ou une offre commerciale », explique-t-elle, en indiquant bien que l’exigence d’une création de qualité n’est plus seulement réservée au branding. La qualité est en effet une exigence qui selon Aurélie monte parmi les annonceurs clients d’Affiperf, et qui touche tous les aspects, y compris dans le placement et dans le choix du format. Ceux-ci ne doivent pas interrompre la lecture d’un texte ou le visionnage d’une vidéo, de façon à ce que « le contrat de lecture avec l’utilisateur soit respecté ». Aurélie rappelle que contrairement à la presse écrite, où les images sont fixes, le fait même qu’internet permette d’innover et d’avoir des contenus animés doit inciter les acteurs de l’industrie de la publicité à la plus grande prudence dans l’exploration de ces nouvelles possibilités. « Il ne faut pas 12 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Suivant ce raisonnement, il faut aussi qu’éditeurs et marketeurs sachent s’arrêter, quitte à reprendre la campagne plus tard quand il le faut : la maîtrise de la pression publicitaire est ainsi un autre élément majeur de l’expérience utilisateur. « Nous avons la chance qu’internet soit devenu un média de masse, avec énormément de contenu et d’espaces publicitaires disponibles. Mais il faut faire attention, car l’excès de publicités déforme le contenu et perturbe l’internaute, qui se retrouve déçu et insatisfait. » En deux mots : il faut avoir moins et mieux. Vient enfin la qualité du contexte, La maîtrise de la pression qui exige des publicitaire est un autre acheteurs de la prudence, et des élément majeur de éditeurs, de la ril’expérience utilisateur. gueur. « La qualité du contexte de diffusion est primordiale pour nous, raison pour laquelle nous avons développé au sein d’Havas des outils de vérification qui assurent une qualité de diffusion pour nos clients » déclare Aurélie, faisant référence au « Meta Quality Barometer » d’Artemis Alliance, la plateforme data de Havas Group. Cet outil vise à améliorer la qualité et à combattre la fraude des fausses impressions publicitaires en vérifiant la qualité des emplacements, le contexte de diffusion (brand safety), la qualité du trafic, la fraude et l’expérience utilisateur. Tous les sites qui ne respectent pas les critères de qualité établis pour 13 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Pourquoi améliorer l’expérience utilisateur ? Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? QUE DISENT LES MARQUES ces différents items sont exclus et intégrés dans des blacklists. « Affiperf a moins de 4 % de taux de fraude », complète-t-elle. CERCLE VERTUEUX S’il semble légitime pour l’annonceur de souhaiter des résultats quasiment immédiats pour ses campagnes, il est hautement recommandé qu’il ne perde pas de vue tous ces critères visant une meilleure expérience utilisateur. Ce faisant il soignera sa propre image, et plus son image inspirera du respect auprès des mobinautes et internautes, plus elle sera valorisée et meilleurs seront les résultats de ses campagnes. Plus que jamais, branding et performance doivent interagir dans le cadre d’une relation vertueuse, explique la directrice d’Affiperf. « Le branding contribue à améliorer l’image de marque de l’entreprise, à avoir des nouveaux clients, à vendre plus et à gagner des parts de marché. Il faut avoir une synergie entre les objectifs de branding et de performance : en alliant certains des critères de branding aux campagnes de performance, ces dernières ont à leur tour un impact positif sur l’image de marque, et ainsi de suite. » C’est ce qui se passe quand la publicité, intégrée harmonieusement avec le bon format, sait être attrayante et s’accorder aux attentes du moment de l’utilisateur. 14 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. D’UNE EXPÉRIENCE UTILISATEUR RÉUSSIE ? Les marketeurs semblent désormais convaincus que l’expérience utilisateur doit être au cœur de leurs préoccupations, tant ce sujet et ses répercussions ont été mis en évidence, entre autres, par une adoption galopante de logiciels bloqueurs de publicité. L’expérience utilisateur réussie, d’après les marques « Le digital a rendu l’utilisateur beaucoup plus attentif au message et au suivi qui lui est proposé. Souvent très exigeant et impatient, il a à la portée de ses quelques clics l’ensemble du marché. S’il juge que son expérience n’est pas bonne, il trouve très rapidement un mieux disant. L’expérience utilisateur est au cœur de tout », rappelle Jérôme Soleymieux, directeur de l’agence digitale Cojecom. Une enquête réalisée auprès de 153 représentants de marques par MediaMath a permis d’identifier ce qui constitue pour les annonceurs les éléments indispensables ou déterminants d’une expérience utilisateur réussie. Les voici, par ordre d’importance décroissant : • une communication cohérente sur tous les écrans ; • des campagnes créatives ; • du contenu personnalisé en fonction des centres d’intérêt et de la relation de l’utilisateur avec la marque ; • une utilisation respectueuse des données des consommateurs ; • des formats non-intrusifs ; • une pression publicitaire maîtrisée. 15 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? QUELS SONT D’APRÈS VOUS LES ÉLÉMENTS ESSENTIELS À UNE EXPÉRIENCE UTILISATEUR RÉUSSIE ? … CONCERNANT CES MÊMES ÉLÉMENTS, COMMENT ÉVALUEZ-VOUS VOTRE COMMUNICATION DIGITALE ? (Notez de 1 à 5)* A Des formats non-intrusifs 100% A B B Des campagnes créatives C C D E Une pression publicitaire maîtrisée (capping sur terminaux) F D 100% 50% 50% 0 0 Pas déterminant Un peu déterminant Déterminant Indispensable Une communication cohérente sur l’ensemble des écrans E Du contenu personnalisé A B C F Une utilisation des données clients raisonnée et respectueuse D E F 1 2 3 4 5 * Notes de 1 à 5, par ordre croissant : 1 exprime une mauvaise pratique et 5 une excellente maîtrise. 16 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 17 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? En analysant les résultats de cette enquête on se rend vite compte que, parmi les éléments jugés prioritaires, ceux qui sont majoritaires relèvent d’une connaissance approfondie des cibles et d’une vision globale crosscanal permettant d’établir à la fois une communication pertinente et cohérente. PENSEZ-VOUS QUE L’UTILISATEUR PRÉFÈRE ÊTRE RECONNU OU RESTER ANONYME LORS DE SES DIFFÉRENTES INTERACTIONS AVEC VOTRE MARQUE ? L’APPROCHE PERSONNALISÉE PLÉBISCITÉE 38 % Les marketeurs sont une majorité (62 %) à considérer que l’utilisateur préfère être reconnu plutôt que rester anonyme lors de ses différentes interactions avec la marque. C’est un fait nouveau, la question de la reconnaissance étant encore un tabou en France jusqu’à récemment. Ce chiffre passe à 95 % quand il s’agit de considérer que l’utilisateur préfère recevoir des offres personnalisées plutôt que des génériques valables pour tous, un principe aujourd’hui largement adopté et reconnu parmi les annonceurs et éditeurs en ligne. Rester anonyme On voit bien qu’entre les discours et les pratiques, un décalage majeur persiste. Offres génériques 5 % 95 % Offres personnalisées 62 % Être reconnu Ces conceptions vont de pair avec une approche qui se veut raisonnée et respectueuse des données des clients, élément jugé parmi les plus importants d’une expérience utilisateur réussie. Mais est-ce que ces mêmes marques estiment être à la hauteur de ces prérequis dans leur communication digitale ? Et si oui, comment y parviennent-elles ? PENSEZ-VOUS QUE L’UTILISATEUR PRÉFÈRE RECEVOIR DES OFFRES PERSONNALISÉES OU AU CONTRAIRE DES OFFRES GÉNÉRIQUES VALABLES POUR TOUS ? 18 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 19 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? AVEZ-VOUS INITIÉ DES DÉMARCHES DE TRACKING DE VOS INTERNAUTES ? LES MARKETEURS SE SENTENT-ILS LOIN DU COMPTE ? Globalement, l’auto-évaluation que ces marketeurs réalisent de leurs propres capacités à répondre à ces priorités les place plutôt dans une ligne moyenne à bonne. Par exemple, en ce qui concerne la capacité à déployer une communication cohérente sur l’ensemble des écrans, plus de la moitié (52 %) s’attribuent les notes 4 et 5, sur une échelle allant de 1 à 5, la plus petite note (1) reflétant une auto-évaluation très critique et la meilleure note (5) exprimant, à l’autre opposé, une opinion très positive. Cette proportion baisse cependant à 46 % pour les formats non-intrusifs et à 34 % seulement quand il s’agit d’évaluer ses pratiques visant à proposer du contenu personnalisé en fonction des centres d’intérêt, des recherches et de la relation de l’utilisateur avec la marque. Cette vision a priori plutôt positive, bien que mesurée, ne doit pas masquer le fait qu’une proportion non négligeable de répondants – 30 % d’entre eux ! – se montre très critique à l’égard de ses propres pratiques, s’attribuant les plus mauvaises notes (de 1 à 2) pour l’ensemble des priorités. On voit bien qu’entre les discours et les pratiques, un décalage majeur persiste : malgré ce véritable plébiscite pour l’expérience personnalisée, basée sur les données, seuls 53 % des marketeurs interrogés affirment avoir déjà initié des démarches en vue d’identifier et de suivre en ligne (tracking) « leurs » internautes. Pire, seule une minorité (41 %) affirme disposer d’outils pour personnaliser efficacement ses messages. 20 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 53 % Oui 41 % Oui 59 % Non 47 % Non AVEZ-VOUS LES OUTILS À DISPOSITION POUR PERSONNALISER EFFICACEMENT LES MESSAGES ? 21 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque Que disent les marques d’une expérience utilisateur réussie ? PRINCIPES POUR RÉUSSIR Il semble donc que le marché ne soit pas encore complètement mature en ce qui concerne la mise en place de mesures concrètes visant à personnaliser et à rendre plus pertinente l’expérience utilisateur. DE QUELS OUTILS ONT-ILS BESOIN ? À la question : « De quoi avez-vous besoin pour améliorer l’expérience utilisateur ? », les marketeurs interrogés dans le cadre de l’étude menée par MediaMath ont répondu qu’ils ont prioritairement besoin de : • proposer des offres adaptées à leurs attentes du moment ; • enrichir la connaissance client ; • reconnaître l’utilisateur quel que soit son point de contact avec la marque ; • être en mesure de s’adresser à l’utilisateur quel que soit le support sur lequel il navigue ; • évaluer l’avancement de l’utilisateur dans son cycle d’achat. Les technologies et solutions automatisées de collecte, d’identification, de traitement et d’activation de données sur l’ensemble des canaux permettent d’y parvenir. Parmi les marketeurs interrogés, une petite majorité (52 %) semblent en être conscients : ils déclarent que le programmatique leur a permis d’améliorer l’expérience utilisateur. Le prochain chapitre de ce livre blanc a justement l’ambition de vous expliquer comment. 22 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. L’EXPÉRIENCE UTILISATEUR Nous venons de le constater, les marques ont besoin de plus d’information et de temps pour comprendre tous les bénéfices offerts par le programmatique pour améliorer l’expérience utilisateur. Pour répondre à ce besoin, nous sommes allés à la rencontre d’une quinzaine de professionnels, experts dans leurs domaines respectifs. Nous vous proposons dans ce chapitre une synthèse de leur conception, ainsi que des solutions et des pratiques mises en œuvre pour atteindre cet objectif. Savez-vous reconnaître le même utilisateur sur son mobile, sa tablette et son desktop ? Pour les marques, la nécessité d’un suivi rigoureux des différents points de contact avec leurs clients et prospects n’est pas nouvelle. Ce qui change aujourd’hui, c’est la difficulté croissante d’assurer ce suivi au sein d’un univers numérique complexe et tentaculaire, où la multiplication d’écrans et de devices est devenue la norme. Depuis longtemps, les annonceurs avertis ont cherché à donner une certaine cohérence à leurs relations avec les consommateurs. Mais le digital a rendu ces relations plus mouvantes, plus rapides, à la fois éphémères et tracées, en démultipliant les points de contact de l’individu avec la marque. L’immédiateté des contacts en ligne et l’ouverture d’internet aux forums a également augmenté le niveau d’exigence des consommateurs à l’égard des annonceurs. Cette nouvelle configuration exige des marques qu’elles soient équipées d’outils leur permettant d’y faire face, car une bonne expérience client passe par la cohérence du message. 23 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque QUELLES SOLUTIONS POUR UN SUIVI CROSS-DEVICE ? Encore rares il y a peu, les solutions proposant aux annonceurs la possibilité d’identifier et de suivre un individu, quel que soit l’appareil qu’il utilise, sont devenues extrêmement nombreuses et ne cessent de se multiplier. Si toutes ne se valent pas et si aucune ne répond encore complètement à cette problématique, elles sont plus ou moins efficaces et fiables selon la méthode utilisée et l’usage que l’on en fait. Romain Gauthier, rappelle, à juste titre, que la question ne se pose pas de la même manière selon qu’il s’agisse du ciblage, de l’analytique ou de l’attribution. Dans les deux premiers cas, si les données censées Une bonne expérience permettre l’identificlient passe par la cation d’une même cohérence du message sur cible sur plusieurs appareils ne sont pas l’ensemble des terminaux. tout à fait fiables, les conséquences ne sont pas dramatiques. Il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit d’attribuer des budgets marketing. « Attribuer correctement c’est mesurer le parcours de conversion d’un individu sur ses différents devices, ce qui est compliqué, car on n’a pas droit à l’erreur », explique-t-il. La fiabilité des solutions existantes varie de 60 % à quasiment 100 %, selon que l’on choisit une méthode de type probabiliste ou déterministe. La méthode probabiliste consiste à faire des rapprochements puis à analyser les comportements des individus sur différents appareils en vue d’identifier des similitudes (de goût, de contexte, 24 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque géographiques) permettant in fine de supposer que la probabilité est forte pour que différents appareils identifiés appartiennent au même individu. Le processus d’apprentissage peut prendre du temps, et il n’y a pas de garantie de résultats absolument fiables. Quant aux solutions déterministes, fiables à quasiment 100 %, elles se basent sur les données de connexion avec lesquelles les individus s’identifient, généralement avec leur adresse e-mail, ce qui rend la tâche bien plus facile. C’est typiquement la méthode qu’utilisent les e-commerçants et les réseaux sociaux, le champion étant Facebook. Ceci étant, Romain Gauthier rappelle qu’à ce jour, il n’existe pas sur le marché de solution cross-device déterministe offrant un reach de plus de 50 % sur l’ensemble des internautes. « Nos clients [trading desks, agences et marketeurs] nous confient leurs données [relatives aux clients des marques qu’ils représentent] afin qu’elles servent à former notre ID Graph. C’est un effort coopératif afin de leur permettre d’étendre leur reach. Ensuite, nous sommes capables d’activer ces données sur l’ensemble des éditeurs chez qui MediaMath permet d’acheter de l’inventaire », explique Romain. Au bout du compte, le suivi cross-device permet au marketeur de maîtriser la fréquence de diffusion des publicités sur tous les terminaux (capping), améliorant l’expérience du consommateur. Il peut arrêter d’exposer une campagne à l’utilisateur sur son mobile s’il l’a déjà vue plusieurs fois sur son desktop sans interagir, ou prendre en compte une interaction sur un device (comme une vidéo vue à 100 %) pour adapter le message sur les autres écrans. 25 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque desktop LES QUESTIONS À SE POSER AU MOMENT DE CHOISIR SA SOLUTION DE SUIVI CROSS-DEVICE Les marques doivent se poser essentiellement trois questions avant de choisir leur solution de suivi crossdevice, rappelle Romain Gauthier, directeur EMEA intégrations et projets techniques à MediaMath : web mobile C R O ID in-app SS D E VIC E 1 2 3 JUSQU’À QUEL POINT CES SOLUTIONS SONT-ELLES TRANSPARENTES ? La marque doit en effet pouvoir récupérer la data cross device au niveau individuel, c’est-à-dire, identifiant par identifiant, autrement elle restera dépendante des prestataires pour construire des parcours individualisés, uniquement possibles avec ces informations. À titre d’exemple, des environnements tels que Facebook ne permettent pas à l’annonceur de récupérer ces identifiants. QUEL EST LE REACH DE CETTE SOLUTION CROSS-DEVICE ? Il s’agit de chercher à comprendre le nombre de personnes que le prestataire peut permettre d’atteindre sur une zone géographique donnée. tablette L’identifiant cross device aide les marques à communiquer de manière plus pertinente avec les consommateurs. 26 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. QUE FAIRE DE CES DONNÉES CROSS-DEVICE UNE FOIS QUE NOUS LES AVONS COLLECTÉES ? En d’autres termes, est-ce que le fournisseur en question est luimême déjà intégré à d’autres prestataires de cet écosystème ? Dans ce cas, ces données pourront être aussitôt activées dans le cadre de campagnes publicitaires, de personnalisation de sites, d’emailing, etc. 27 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Reconnaître l’utilisateur quel que soit le point de contact avec la marque Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Savoir explorer toute la richesse des données COMPRENDRE LA PERSONNALISATION de transposer sur l’univers digital la relation de proximité qui existe entre la marque et le client dans le monde physique », analyse Romain Gauthier, directeur EMEA intégrations et projets techniques à MediaMath. Dès les années 1980, voire même avant, les marques ont cherché à personnaliser leurs relations avec leurs clients, notamment en mettant en place les premiers programmes de fidélité. Le numérique – et plus précisément l’avènement des cookies et des techniques d’automatisation de la collecte et du suivi de données en ligne – ont démocratisé la personnalisation comme jamais auparavant : aujourd’hui toute marque peut se permettre de personnaliser le message qu’elle veut envoyer à sa cible. Mais personnaliser signifie aussi mesurer les sensibilités de ses audiences et s’abstenir de les contacter lorsqu’elles ne le souhaitent pas, ou quand le message que l’on s’apprête à véhiculer s’avère tout à fait hors sujet pour elles. La personnalisation doit être vue en effet comme une variable, car il ne faut pas oublier que dans certaines situations et pour certaines catégories d’audiences, un message bâti sur mesure peut être nuisible, rappelle Romain. « Prenons l’exemple des gamers. C’est une audience très spécifique, plutôt jeune, masculine, et hyper sensible au respect de sa vie privée. » « Le besoin de comprendre et de maîtriser l’expérience client est devenu critique aujourd’hui. Pour un certain nombre de marques, la personnalisation est capitale parce qu’elle répond à une attente de leurs clients, qui espèrent de la marque qu’elle les reconnaisse et leur fasse des propositions uniques. La personnalisation en ligne permet 28 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Dans un monde idéal où l’expérience utilisateur est réussie et plébiscitée, les données sont reines si, en plus de les collecter, on leur donne du sens tout en les rendant activables sur tous les canaux marketing. Ce traitement de données est au cœur d’une approche marketing intelligente, car personnalisée. «I l est fondamental pour tout marketeur de savoir aujourd’hui situer l’utilisateur dans le cycle de vie client, car les consommateurs souhaitent que les marques interagissent avec eux en connaissance de cause, ils veulent une expérience personnalisée », déclare Vihan Sharma, directeur général de LiveRamp (Acxiom) en France. « De plus, les marques doivent rester cohérentes, ce qui exige d’elles de connaître l’intégralité de leurs points de contact avec les consommateurs (réseaux sociaux, journaux, sites, mobile, blogs, télé…) et en avoir une vue d’ensemble. » Les technologies de numérisation et d’enrichissement des données clients et prospects ont si fortement évolué ces dernières années, que la possibilité pour les marques de reconnaître chaque utilisateur en fonction de sa position dans le cycle de vie client est désormais à leur portée, et ce quel que soit l’écran ou le canal, que ce soit en ligne ou en magasin. COMMENCER PAR SON PROPRE TRÉSOR : SES DONNÉES PROPRIÉTAIRES La base CRM de l’annonceur constitue son trésor : c’est là que sont enregistrés tous les clients et prospects de l’annonceur (on parle alors de PRM, pour Prospect Relationship Management). Mais cette base n’a de 29 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client sens aujourd’hui que si les univers digital et offline sont véritablement reliés. (devices ID) correspondants. Le processus d’anonymisation est pris très au sérieux, il doit suivre des protocoles très stricts. Lorsque la marque est un pure player digital, sa base de clients et de prospects est naturellement connectée, et ses données peuvent être facilement activées et régulièrement mises à jour à l’aide d’outils de suivi puis de gestion et d’activation puissants, comme les plateformes de gestion de données ou Data Management Platforms (DMP). En revanche, quand la marque dispose d’un Le principe du CRM actif de données non Onboarding est connectées, ou qu’elle souhaite mesurer l’imde rendre anonymes pact en magasin de et « connectées » les ses efforts en ligne, données dites offline. un autre outil doit être mis en œuvre pour ramener ces informations « online », c’est-à-dire pour les rendre mobilisables au sein de l’univers digital : le CRM Onboarding. Le principe du CRM Onboarding est de rendre anonymes et « connectées » les données dites offline, c’està-dire toute information concernant la relation client ou prospect qui a été générée en dehors d’internet, de façon à établir le lien entre les deux univers, sur PC ou mobile. Pour ce faire, les informations présentes dans des bases de relations clients et prospects (nom, prénom, adresse e-mail, adresse postale, etc.) sont rendues anonymes et associées à des identifiants sur les PC (cookies) et mobile 30 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Ceci permet aux marques de mieux personnaliser l’expérience utilisateur et, au delà, de mesurer l’impact des investissements digitaux sur les ventes. « Le people based marketing cherche à cibler chaque individu de façon à lui proposer des expériences très personnalisées, améliorées, intelligentes, bien dosées », rappelle Vihan Sharma. Ainsi, les marketeurs peuvent, par exemple, exclure leur base clients de leurs campagnes de prospection digitales, et leur proposer à la place une offre d’upselling mieux adaptée à leurs attentes. Au final, le message est plus cohérent et l’expérience utilisateur grandement améliorée. Disposant de toutes ses données en milieu digital, l’annonceur peut donc les rassembler au sein des DemandSide Platforms (DSP) et des DMP, qui sont de puissants logiciels qui les réunissent, les consolident et les segmentent, en vue de les activer sur différents canaux marketing (display, vidéo, mobile, emailing, personnalisation sur site…), tout en les enrichissant grâce aux données tierces ou 3rd party. APPROFONDIR LA CONNAISSANCE, AVEC LES DONNÉES TIERCES Face aux données propriétaires de la marque, que l’on nomme aussi données 1st party, les données fournies par des sources tierces, ou 3rd party, sont une fenêtre ouverte sur le monde. Si les premières servent à compiler le maximum d’informations sur la relation du consommateur avec la marque, les données 3rd party, quant à elles, 31 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client montrent bien d’autres facettes de ce même consommateur. Elles peuvent renseigner sur ses préférences, ses goûts, ses centres d’intérêt, ses habitudes, son âge, les événements de sa vie, ses recherches, ses intentions, etc. En bref, elles peuvent apprendre beaucoup sur lui. Pour résumer en peu de mots, à la précision des données 1st party, les données 3rd party peuvent apporter plus de connaissance et de la puissance en termes de quantité, d’ouverture et de vision. « Ces données enrichissent celles de l’annonceur : comme elles ne sont pas nécessairement disponibles dans l’environnement de l’annonceur, elles viennent compléter sa connaissance de ses prospects et clients qui passent par son site ou qu’il re-croise lors des campagnes. Cela permet de mettre en place des stratégies de campagnes plus intelligentes avec des messages plus segmentés et en très grande quantité », explique Emilie Carcassonne, directrice France, Espagne & Italie du Nielsen Marketing Cloud (dont notamment le Data eXchange eXelate). MAIS COMMENT RELIER TOUTES CES DONNÉES ENTRE ELLES ? D’OÙ VIENNENT-ELLES D’AILLEURS ? Partons des exemples concrets de deux fournisseurs de données tierces reconnus par l’industrie : Acxiom (propriétaire de LiveRamp) et Nielsen (propriétaire du Data eXchange eXelate). Le premier utilise exclusivement des données récoltées offline pour bâtir ses segments, tandis que le second travaille avec des données connectées, étant par ailleurs un fournisseur de DMP. 32 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. LES COOPÉRATIVES DE DONNÉES (2nd PARTY) ET LEUR CONTRIBUTION À UNE EXPÉRIENCE UTILISATEUR AMÉLIORÉE proposer au consommateur une meilleure expérience, car là aussi tout est question de connaissance, de pertinence et de précision. « Lorsque l’on est mieux positionné pour identifier sur quoi porte précisément l’intention du consommateur, on peut personnaliser le message et dans le bon timing, ce qui est une problématique clé », analyse Vihan Sharma. Grâce à la technologie, il est aujourd’hui possible de mélanger les données de deux (voire beaucoup plus) annonceurs, sans pour autant que des informations nominatives ne soient cédées. C’est un phénomène récent, les annonceurs n’étant jusqu’alors pas habitués à partager leurs propres données. L’intérêt d’une telle démarche ? « Celui de partager une connaissance client commune pour mieux comprendre le consommateur et de définir de nouveaux segments améliorant le ciblage et la personnalisation », explique Vihan Sharma, directeur général de LiveRamp (Acxiom) en France. Des exemples emblématiques de ces synergies se trouvent dans les coopératives réunissant acteurs de la distribution et marques de biens de consommation (CPG), qui ont déjà l’habitude de travailler ensemble. C’est aussi le cas des acteurs de l’écosystème du voyage (agences, chaînes hôtelières et compagnies aériennes). De fait, aucun annonceur ne peut posséder à lui seul une connaissance globale ni même approfondie du consommateur. Le partage permet d’améliorer sensiblement cette vision, chaque annonceur disposant d’une parcelle du vécu et de la consommation de chaque individu. Bien entendu, un acteur technologique assumant le rôle de tiers de confiance se positionne au centre de cette relation, en anonymisant et en partageant les données des annonceurs membres. Cette perception « élargie » offre à l’annonceur plus de moyens pour 33 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client L’actif d’Acxiom est collecté en dehors de l’univers digital. « On crée une vision consolidée de chaque consommateur en regroupant différentes informations permettant de le rattacher à différents segments d’audience (son sexe, sa catégorie socio-économique, ses comportements d’achat à partir duquel on va générer des scores s’il est loyal à une marque ou pas, par exemple, etc.) », explique Vihan Sharma. Ces données sont ensuite rendues anonymes puis « onboardées » (voir plus haut) pour être distribuées sur les canaux digitaux sur la forme de segments d’audience, permettant aux marques de délivrer un message correspondant mieux aux attentes des consommateurs. Pour certains annonceurs, eXelate va jusqu’à bâtir des modèles de segments d’audience sur mesure. « Prenons le cas d’Air France. Nous étudions des profils qui achètent des billets sur le site de la compagnie aérienne, puis nous cherchons des jumeaux statistiques [suivant une méthode déclarative et non déductive] dans notre base afin de mettre à disposition de l’annonceur un segment créé sur mesure qui soit en lien avec ses propres cibles », explique Emilie. Quant à l’actif du Nielsen Marketing On crée une vision Cloud (eXelate), ce consolidée de chaque sont 250 éditeurs de consommateur en l’univers numérique qui regroupant différentes l’alimentent : grands comparateurs de prix, informations grands groupes médias permettant de le et e-commerçants, leurs sites sont équipés rattacher à différents de t ag s eXelate. segments d’audience. « Lorsqu’un utilisateur visite le site d’un grand comparateur de prix ou qu’il consulte un article sur le site d’un groupe média, je peux remonter chacune de ces informations, connaître les pages et les rubriques qu’il a visitées et les actions qu’il effectue en ligne », explique Emilie Carcassonne. 34 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Toute cette connaissance permet d’être capable de reconnaître l’avancement du consommateur dans le cycle d’achat, pour lui proposer une création qui lui soit adaptée, qui soit une réponse à ce qu’il attend à l’instant t. 35 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client MARIE LE GUÉVEL DIRECTRICE GÉNÉRALE D’AMNET FRANCE Quel rôle les technologies et le programmatique peuventils jouer dans l’amélioration de la perception et de l’expérience publicitaire de l’utilisateur/consommateur ? Le message doit être personnalisé pour être pertinent. Mais comment trouver l’équilibre entre le suivi (tracking) des cibles, la personnalisation du message et le respect de la vie privée ? L’expérience utilisateur réussie est devenue le graal des annonceurs en ce temps de fort rejet de la publicité. Vous représentez quotidiennement l’intérêt des marques dans l’achat média. Où se trouve d’après vous la clé (ou les clés) d’une expérience utilisateur réussie ? C’est surtout « l’adressage » qui doit être personnalisé pour plus de pertinence et d’efficacité publicitaires, mais pas forcément le message, ou en tout cas de manière plus nuancée que dans le passé. Cibler un internaute « en recherche d’appartement » et « s’intéressant à la grossesse », peut être intéressant à cibler pour un annonceur automobile, comme pour un assureur, mais pas nécessairement pour une agence immobilière ou une marque de vêtements pour bébé. L’expérience doit être ludique (quand le sujet le permet, à défaut originale ou disruptive pour favoriser l’attention), respectueuse de la sphère personnelle de l’utilisateur (autant dans sa forme – format publicitaire, type d’apparition, durée du message, fréquence d’exposition – que dans son fond, soit le contenu publicitaire lui-même), porteuse d’une information utile, adaptée et applicable pour l’utilisateur. Pensez-vous que les solutions de tracking ont enfin réglé la complexité de la multiplicité d’écrans (PC, tablette, télé connectée) de façon à permettre d’identifier les utilisateurs avec une plus forte exactitude ? Le marché est en train de progresser rapidement sur ce sujet : il existe maintenant des solutions de mesure cross-device à la fois précises et “scalables”. Des acteurs comme DoubleClick ou MediaMath sont légitimes aujourd’hui sur le sujet [à ce propos lire notamment pages 23 à 28 de ce livre blanc]. 36 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. De la même façon, je crois beaucoup à la notion de « contrat » entre l’annonceur et l’internaute. La publicité peut aussi être porteuse d’informations pratiques et utiles pour l’internaute, et pas seulement dans un but immédiatement commercial. Nous avons déjà testé dans le passé l’intégration dans les créations publicitaires d’informations comme la ville de connexion de l’internaute et une info météo constatée sur cette ville (exemple : Paris, soleil, nuage) sur des annonceurs dont l’activité n’est pas directement liée à la météo. Et ce simple ajout dans les bannières a amélioré la considération du message de l’annonceur mais aussi sa performance finale. On peut ainsi penser que la performance des campagnes et la perception même de la marque par l’utilisateur peuvent s’améliorer par une communication plus nuancée et participative (« je te rends service, tu considères mon service »). > 37 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Situer l’utilisateur dans le cycle de vie client Principes pour réussir l’expérience utilisateur Maîtriser la pression publicitaire L’importance de la cohérence et de la personnalisation, Est-ce que les outils dont disposent les marketeurs – et leurs stratégies et mentalités – vont dans le sens d’une plus forte maîtrise de la pression publicitaire ? Est-ce d’ailleurs important d’après vous ? quel que soit le canal Les clients disposent d’outils de mesure bien sûr, les ad servers en premier lieu. Ensuite, j’ai le sentiment que cette volonté de maîtrise de la pression publicitaire est présente depuis longtemps et déjà très largement partagée par les annonceurs. Celle-ci doit néanmoins être adaptée au digital, au device et au format publicitaire utilisé. Une communication en pre-roll n’a pas le même impact en termes de mémorisation qu’une communication via une bannière standard display, l’annonceur aura donc moins besoin de répéter le message pour que celui-ci soit retenu. De la même façon, pour l’utilisateur, la notion « d’intrusivité » d’une publicité et l’expérience utilisateur est aussi différente entre un message TV accepté depuis longtemps, et un interstitiel mobile encore récent dans l’histoire de la publicité, et surtout avec une dimension personnelle du device plus forte. Le tout est de trouver le juste équilibre entre considération du message et acceptation de celui-ci par l’internaute, et ce ne sont pas les moyens qui manquent. Le signal des adblockers est très instructif et nous donne à tous l’opportunité de proposer des publicités plus responsables mais aussi mieux perçues. 38 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. S i, comme nous venons de le constater, il est acquis que les marketeurs ne peuvent plus se passer des messages ciblés et adaptés à chaque profil de consommateur, une autre variable s’avère tout aussi décisive à la réussite de l’expérience utilisateur : la cohérence des messages sur l’ensemble des canaux. « Cette logique d’adapter le message à chaque cible – et pour chaque cible de le faire au bon moment – doit être poussée jusqu’au bout », affirme Jérôme Soleymieux, directeur de l’agence Cojecom. « Non seulement le message de la publicité doit être adapté à la cible et à son moment, comme toute la suite de l’expérience utilisateur doit l’être également. » En parallèle, le message doit être cohérent quel que soit le canal d’interaction entre la marque et l’utilisateur, et il faut que les enseignements tirés d’un canal marketing puissent servir à adapter le message de tous les autres. Des outils existent pour mettre en place cette diversité et même pour tester et vérifier l’efficacité de chaque étape de cette personnalisation. Il est tout à fait possible, par exemple, de personnaliser la page qui s’ouvre lorsque l’utilisateur clique sur la publicité, afin que celle-ci soit cohérente avec le message véhiculé par la bannière. « Nous pouvons créer différentes pages de destination, qu’elles soient sur le site de l’annonceur ou ailleurs, en lien avec chaque cible, toutes pouvant être testées pour que l’on sache laquelle fonctionne le mieux », explique Jérôme. 39 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Maîtriser la pression publicitaire Principes pour réussir l’expérience utilisateur Maîtriser la pression publicitaire C’est justement l’une des spécialités de l’agence Cojecom d’accompagner les annonceurs dans cette logique de personnalisation de l’expérience utilisateur, où qu’il soit. L’utilisateur a besoin de cohérence, de promesses tenues et de simplicité, défend-il. « Notre enjeu est de proposer une vision complète de l’utilisateur et de choisir le meilleur moment où il rencontrera la marque via un message publicitaire qui tienne compte de ce qu’il est. Cette précision doit être ensuite poursuivie partout, quel que soit le canal, à l’intérieur du site et à chaque message qui lui sera adressé, dans l’expérience d’achat en magasin, dans tout le circuit de vente », rappelle-t-il. Une prise de conscience est enfin en train de s’opérer, d’une part parmi les fournisseurs de solutions d’automatisation marketing, et d’autre part au sein des plateformes d’achat médias, certains de ces acteurs souhaitant bâtir des ponts entre eux. C’est notamment le cas d’IBM, qui cherche à s’intégrer avec d’importants DSP du marché, comme MediaMath, afin que l’achat média tienne compte de tous les autres canaux marketing activés par les marques via sa solution. Il s’agit d’une façon intelligente de calibrer la pression publicitaire – et ainsi d’éviter une surexposition des consommateurs à la marque – et surtout d’augmenter la cohérence et la précision des campagnes. Par exemple, grâce à une telle intégration, la marque sera en mesure d’exclure de sa campagne display tout destinataire qui ne s’est pas intéressé aux e-mails qui lui ont été envoyés quelques jours avant. Les enseignements tirés de chaque canal servent à ajuster la stratégie appliquée aux suivants. LE MARIAGE NÉCESSAIRE ENTRE LA « MARTECH » ET L’« ADTECH » Jadis cloisonnés dans des réalités qui ne se touchaient pas, les technologies au service du marketing cherchent désormais de plus en plus soit à envelopper, soit à s’interconnecter aux solutions d’achat de médias. Car la véritable vision « omnicanal », où tout est intégré, n’en est qu’à ses prémisses. Dans la réalité, deux environnements riches et encore complexes se placent en parallèle. D’un côté, les solutions permettant le déploiement de stratégies marketing intelligentes, basées sur les données clients (données personnelles) et activées sur différents canaux comme la personnalisation de sites, l’emailing, le suivi client en magasin, etc. De l’autre, l’écosystème des ad servers et des ad exchanges avec ses agences, trading desks, régies et plateformes de vente et d’achat pour la mise en place de campagnes de publicité sur PC ou sur mobile, personnalisées grâce au suivi en ligne de données anonymes. 40 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. « LE BtoC EST MORT ! » Comme l’explique Vincent Perrin, consultant pour les solutions marketing IBM, l’industrie a quitté une logique articulée par campagne pour embrasser celle où l’individu est placé au centre. « Le BtoC est mort : désormais c’est le CtoB qui vaut. Le seul à être véritablement omnicanal est l’individu et il faut qu’il soit reconnu et que tout soit en cohérence avec ce qu’il est et ce qu’il fait. » Les technologies doivent ainsi permettre aux marketeurs d’obtenir une vue unique sur l’ensemble des campagnes qu’ils souhaitent exécuter quel que soit le canal, et d’opérer des choix en excluant ou incluant des segments, en tenant compte de la connaissance client 41 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Maîtriser la pression publicitaire Principes pour réussir l’expérience utilisateur Maîtriser la pression publicitaire dont ils disposent et des contraintes ou objectifs qu’ils se sont fixés. Ce n’est qu’ainsi qu’ils seront en mesure de concevoir des campagnes réussies, car cohérentes. et d’adopter le canal qui leur parle le plus. « Aujourd’hui ce n’est plus la marque mais bien le client qui choisit le canal », ajoute Vincent Perrin. « Lorsqu’on nous affiche des bannières proposant des produits que nous avons déjà achetés, un vrai problème de pertinence se pose », analyse Renaud Raffaelli, responsable des partenaires IBM Commerce. « Il faut que les technologies soient vraiment intégrées pour garantir une cohérence de communication en fonction d’un profil, de ses achats, de son comportement. » Pour lui, l’abAujourd’hui ce n’est sence de pertinence plus la marque mais est encore pire qu’une bien le client qui choisit pression publicitaire excessive. Il se soule canal. vient encore de l’expérience frustrante qu’il a eue dans un kiosque en ligne où il avait acheté une publication. Moins de deux heures après avoir concrétisé l’opération, un e-mail lui est parvenu lui proposant une offre de réduction alléchante pour l’achat de… la même publication ! « Ce qui rend la pression publicitaire intense est l’absence de pertinence du message. Il me suffit de recevoir une bannière qui n’est pas juste pour avoir le sentiment que c’est de trop », dit-il. ALORS COMMENT Y ARRIVER ? En ayant recours à des solutions interconnectées proposées par des acteurs qui ont fait le pas de s’intégrer à d’autres afin que tout se passe comme si la solution n’était qu’une, et dans un environnement ouvert. Dans le cas d’IBM, dont la plateforme marketing offre des services tels que le routage digital sur e-mail, sms, push, landing pages et sur des réseaux sociaux, l’achat de publicités se fait en s’appuyant sur des DSP reconnus sur le marché. « Notre approche est de nous intégrer aux solutions existantes de façon à laisser le choix à nos clients dans un environnement ouvert », conclut Vincent. « Mais au delà des choix technologiques, c’est l’entreprise tout entière qui doit également repenser son organisation », rappelle Renaud Raffaelli. Le développement des médias digitaux oblige les organisations à intégrer les équipes publicitaires, auparavant cloisonnées, dans des systèmes beaucoup plus transverses. Au delà de la technologie que l’on choisit, la cohérence doit être le fruit d’une réorganisation de tous les services de l’entreprise (digital, points de vente, etc.). Le manque de sens et de cohérence signifie pour l’utilisateur que la marque ne le comprend pas. Si les annonceurs souhaitent que leur image soit valorisée auprès de leurs cibles, il leur faut être en mesure d’analyser les comportements, les profils et les attentes de leurs clients 42 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 43 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel Vous l’avez compris, la technologie permet de personnaliser l’expérience marketing et publicitaire. Mais comment cela se passe-t-il concrètement ? Comment les machines arrivent-elles à faire la part des choses et à s’articuler entre elles pour produire cette expérience sur mesure ? Nous avons choisi de répondre à cette question à partir de deux exemples qui serviront d’illustrations : parmi les technologies, celles des plateformes de gestion de données (DMP) ; et pour les processus, le système des ad exchanges et des enchères en temps réel (RTB). LES DMP POUR COLLECTER ET TRAITER EN AMONT LES DONNÉES DE MANIÈRE DYNAMIQUE ET PUISSANTE de la base CRM de l’annonceur, les données de navigation et d’interaction des utilisateurs suivis, les résultats de campagnes (média, e-mail), les interactions au sein des réseaux sociaux, les ventes en magasin, etc. Ces différentes informations sont ensuite segmentées afin de permettre leur activation pour de nouvelles campagnes publicitaires ou emailing, ou pour toute initiative de personnalisation de l’expérience de l’utilisateur (gestion de la relation client, personnalisation de site web, etc.) Grâce au travail des plateformes de gestion de données (DMP), les marques peuvent savoir à qui elles s’adressent. Les DMP sont des plateformes spécialisées dans la collecte, le traitement et l’activation de données, simultanément et en très grande quantité. Leur spécificité est de sans cesse mettre à jour ces données, tout en les interprétant à l’aide d’algorithmes. Ces plateformes collectent des données de toutes origines, comme celles 44 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Display Recherches Données partenaires Site Mobile Données tierces Social In-store/CRM 1 Collecte de toutes les données 2 4 Segmentation des profils Activation des messages personnalisés 3 Analyse de la performance des segments Display Optimisation de sites Mobile Call Center Social Emailing 45 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel AU CŒUR DU MESSAGE PERSONNALISÉ, LES AD EXCHANGES ET LEURS ENCHÈRES L’achat de la publicité personnalisée en temps réel Nous venons de le voir, les applications que procurent les DMP sont multiples, allant de la personnalisation des sites à la diffusion de publicités sur mesure, en passant par l’emailing ciblé. Parmi ces applications, nous avons choisi de vous présenter la mécanique de l’achat média, emblématique de la capacité des solutions programmatiques à présenter un message personnalisé en temps réel. ANNONCEUR 3 L’internaute consulte une page web 1,81$ Le DSP qui fait la meilleure offre remporte l’affichage. Il payera l’équivalent de la deuxième enchère plus un centime 1 6 2 La bannière publicitaire est mise aux enchères sur une place de marché < 120 millisecondes Les publishers vérifient selon plusieurs variables si l’impression est éligible ou non à l’enchère ANNONCEUR 2 5 ANNONCEUR 3 1,8$ 2,5$ 3 4 Les DSP sont notifiés de l’opportunité d’enchère sur cette bannière ANNONCEUR 3 Chaque DSP propose un prix pour l’affichage ANNONCEUR 2 € ANNONCEUR 3 ANNONCEUR 2 x 1,8$ 2,5$ ANNONCEUR 1 € ANNONCEUR 1 ANNONCEUR 1 2,1$ 46 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 47 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel Principes pour réussir l’expérience utilisateur La mécanique du message personnalisé délivré en temps réel QUELS AVANTAGES POUR LES ACTEURS AYANT INTÉGRÉ DMP ET DSP DANS UNE MÊME PLATEFORME ? Deux options s’offrent aux annonceurs lorsqu’ils doivent choisir les technologies pour collecter les données, segmenter et activer les audiences : travailler avec deux acteurs (une DMP et un DSP) ou une seule plateforme réunissant toutes les fonctionnalités. Cette dernière option a plusieurs avantages selon Damien Alzonne, directeur de Platform Solutions à MediaMath. 1 2 3 PAS DE DÉPERDITION D’AUDIENCE. Deux fournisseurs séparés doivent communiquer entre eux leurs données sur les audiences, afin de répondre chacun à leur mission : collecter et segmenter, pour la DMP, et activer, pour le DSP. « On constate une déperdition d’environ 20 % des audiences lors de la synchronisation entre deux partenaires. Une solution unifiée permet d’éviter cela car le référentiel entre la segmentation et l’activation des audiences est strictement le même. » DES DONNÉES PLUS FRAÎCHES. Lorsque deux solutions séparées sont utilisées, un segment créé dans la DMP est transféré dans le DSP. Ce processus peut prendre quelques heures et pénalise par exemple les campagnes de retargeting, car les meilleurs taux de réponse ont lieu dans les premières heures après une visite. Une solution unifiée permet d’activer les audiences dès leur création, conférant à l’annonceur une forte réactivité sur les cibles les plus précieuses. REPORTING ET WORKFLOW UNIFIÉS. Une plateforme unique offre un parcours unifié, de la création du segment à son activation et son reporting. « Chez nous, le reporting est prédictif, ce qui permet de faire du test and learn sans avoir à activer une campagne pour en connaître les performances (via l’analyse de l’historique des audiences). Une DMP indépendante du DSP n’a aucune visibilité sur les performances média », conclut Damien. 48 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 49 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment Dans un raz de marée de formats, données, plateformes, canaux et devices, comment devenir (et rester) pertinent ? Le Real Time Bidding et le ciblage sont d’immenses avancées, mais à eux seuls ne suffisent pas ! Des outils existent pour aider les marketeurs à atteindre le graal de la granularité, du détail dans la définition et l’optimisation de multiples paramètres de campagnes, afin de véritablement proposer le bon message publicitaire à la bonne personne au bon moment. Si, comme nous venons de voir, l’un des plus importants piliers d’une expérience utilisateur réussie est la cohérence de tous les canaux pris dans leur ensemble, l’autre est la pertinence. La pertinence du message diffusé, de sa fréquence, de ses canaux, de ses devices. « Il faut de la granularité aux marketeurs, c’est-à-dire le plus de précision possible dans les options de ciblage des campagnes », explique Xavier Litt, co-fondateur et directeur marketing de Skylads. « Au lieu d’avoir une stratégie avec un message unique, il déploiera de multiples combinaisons de message et adoptera une stratégie différente selon la ville, le device, le format, la cible, le type de site, etc. L’objectif est de lui permettre d’aboutir, au final, à une précision telle qu’il devient possible de proposer un message individualisé à chaque utilisateur, que l’on optimisera par la suite de manière tout aussi fine. » C’est là une manière pour les annonceurs d’augmenter leurs chances de réussite, tout en réduisant le gaspillage budgétaire et en mettant un frein au phénomène de plus en plus généralisé de rejet de la publicité par les utilisateurs. 50 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. DE LA GRANULARITÉ POUR PROGRAMMER SA CAMPAGNE Toute l’innovation apportée par Skylads, start-up fondée en 2014 par deux anciens étudiants d’HEC, réside dans l’usage de technologies avancées et de sciences (intelligence artificielle, mathématique, statistique) pour la définition et l’optimisation des paramètres des campagnes. Les agences, trading desks et équipes internes pratiquant l’achat programmatique sont bien placés pour le savoir : contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, les tâches de définition des paramètres de campagne, de monitoring, d’optimisation et de reporting demeurent largement manuelles. Ce n’est qu’une fois que la campagne est en ligne > LE RÔLE CLÉ JOUÉ PAR LE « MOMENT MARKETING » La pertinence du moment choisi est tout aussi importante pour le succès d’une campagne. « Il est fondamental d’adapter le message au profil de la cible mais aussi au moment », explique Jérôme Soleymieux, directeur de l’agence Cojecom. « Il faut en effet tenir compte également d’éléments exogènes, comme la météo, le CAC 40, la circulation, l’indice de l’immobilier…, qui peuvent avoir un impact sur le message et sur le résultat des campagnes. Par exemple, lorsque le cours de la bourse monte, le timing est idéal pour privilégier des messages pour les produits bancaires d’épargne. » C’est ce que l’industrie appelle le « moment marketing », soit le moment le plus propice pour lancer un message précis. 51 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment et que les axes sont posés, que l’automatisation prend en charge les manettes pour définir la stratégie d’enchère et la diffusion à proprement parler. point d’outils supplémentaires permettant de l’automatiser, comme ceux proposés par Skylads, intégrés à la plateforme TerminalOne de MediaMath et complémentaires de ses algorithmes, s’avère un must pour en démultiplier les possibilités et le niveau de précision. Les agences et annonceurs augmentent ainsi la granularité (et donc la personnalisation) des campagnes et gagnent beaucoup de temps dans la mise en place de celles-ci, leur permettant de se concentrer davantage sur l’optimisation et la stratégie. Ainsi, si la mécanique si ingénieuse des places de marché publicitaires et de leurs enchères en temps réel permet à l’acheteur de suivre une cible et de lui délivrer un message à l’impression près, au bon moment et de manière industrialisée, le travail en amont d’orchestration et de paramétrage de la campagne en reste la clé du succès. La mise au LA PUBLICITÉ PERSONNALISÉE PEUT AUGMENTER L’ESTIME DE SOI SELON UNE ÉTUDE plus d’intérêt auprès des consommateurs et peuvent même valoriser l’image qu’ils ont d’eux-mêmes. La très respectée Harvard Business Review 1 a récemment publié une étude démontrant que les messages publicitaires personnalisés ont un impact positif sur l’estime de soi des consommateurs qui y sont exposés dans l’univers digital, et par conséquent sur l’image et les résultats de la marque. Pour que l’effet sur l’auto-perception du consommateur soit véritable et positif, explique Rebecca Reczek, il faut que la publicité ciblée soit pertinente, en lien avec le comportement passé du consommateur, et que ce dernier se rende effectivement compte qu’il s’agissait bien d’une publicité bâtie sur mesure pour lui. C’est bien cet aspect qui augmente son estime de soi, cette dernière étant un puissant moteur le poussant à passer à l’acte d’achat (ou d’engagement, quel qu’il soit). Rebecca Walker Reczek, auteure de l’étude, professeure de marketing à l’Université de l’État d’Ohio, explique que ces publicités, bâties en tenant compte d’une connaissance des cibles que l’on acquiert grâce aux technologies de suivi de leurs comportements en ligne, suscitent > UN EXEMPLE : LE RETARGETING INTELLIGENT Au lieu de programmer des campagnes de retargeting qui insupportent de plus en plus d’internautes – celles qui consistent à lui montrer de manière indifférenciée ce à quoi il s’est intéressé dans le passé – les professionnels se penchent désormais sur une manière beaucoup plus fine de le faire. « Nous prenons en compte le temps passé par l’internaute sur chaque page du site, son avancée au sein du site et depuis combien de temps il est sorti du site afin d’établir un score pour modéliser celui qui aura le plus de probabilités de conversion », explique Jérôme Soleymieux, directeur de l’agence Cojecom. Le but n’est donc plus « d’arroser » mais de se concentrer sur les cibles les plus aptes à la conversion. En pratique, suivant cette logique, le message sera à chaque fois différent, bâti en tenant compte de tous ces aspects (pages consultées, temps passé sur chaque page et récence). « Il faut que la publicité que l’on retrouve sur internet ne soit plus un hasard », conclut-il. « Targeted ads don’t just make you more likely to buy – they can change how you think about yourself », R. W. Reczek, C. Summers and R. Smith, in Harvard Business Review, avril 2016. 1 52 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 53 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment Principes pour réussir l’expérience utilisateur Personnaliser et optimiser à tout moment DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE POUR L’OPTIMISER Le traitement statistique et l’intelligence artificielle maximisent les potentialités des campagnes en augmentant presque à l’infini les critères potentiels à prendre en compte dans leur optimisation. « Nous sommes dans l’optimisation de l’existant, en prenant en compte un nombre illimité de paramètres et en se concentrant sur ceux qui sont véritablement pertinents via l’analyse statistique. Plus on permettra aux marketeurs d’être efficaces dans leur précision et leur niveau de détails, plus le message sera pertinent pour l’utilisateur. On est donc bien dans le but escompté, celui de délivrer le bon message à la bonne personne au bon moment », analyse Xavier Litt. Suivant cette même logique, ce type d’outil permet d’établir une répartition dynamique des budgets. Les ajustements (changement du niveau d’enchères, de la fréquence d’exposition des utilisateurs, etc.) s’adaptent aux résultats des activités de campagne que l’on visualise sur le tableau de bord. L’intérêt est d’optimiser sans cesse la campagne dans le but d’améliorer les KPI de l’annonceur quels qu’ils soient (visibilité, trafic, conversions, ventes…). de chacune de ces routes nous aidons les compagnies à mettre en place des stratégies différentes, ciblées au niveau de chaque individu, en fonction de nombreux critères, comme le retargeting, la récence de visites sur le site, s’il a consulté des comparateurs de prix, son historique de voyage, le jour de la semaine, l’appareil, l’heure, la localisation, etc. Tous ces paramètres donnent lieu à des stratégies très différentes, ce qui permet d’être très fin dans le message que l’on va délivrer. On est dans une communication dynamique qui est nourrie des retours des utilisateurs et des résultats du marché », conclut-il. Grâce au programmatique et aux solutions proposées par MediaMath et Skylads, il est en effet possible d’optimiser des campagnes en temps réel en tenant compte des spécificités de chaque profil. MediaMath est un acteur reconnu de la conception d’algorithmes de machine learning depuis la naissance du programmatique. Le secteur aérien illustre parfaitement la complexité qu’une telle précision exige des équipes d’achat, rappelle Xavier. Chaque route aérienne est une business unit indépendante, avec des budgets, des saisonnalités et des audiences différentes, ainsi que de nombreux autres paramètres qui rentrent en ligne de compte. « Il faut que les campagnes de pub soient individualisées pour chacune de ces centaines de routes. Et à l’intérieur 54 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 55 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Principes Respecter les utilisateurs pour réussir l’expérience utilisateur Respecter les utilisateurs Remplacer les pratiques de court terme par des principes durables de tous les utilisateurs de smartphones dans le monde, disposent d’ad blockers installés dans leurs appareils. L e rejet de la publicité, matérialisé ces deux dernières années par l’adoption massive et mondiale des ad blockers sur les ordinateurs et sur les mobiles, a remis au centre la question du respect de l’utilisateur. En effet, une expérience réussie entre les annonceurs et leurs cibles, ou entre les régies, les éditeurs et leurs lecteurs, suppose d’appliquer beaucoup de mesure et de bon sens sur deux fronts principaux : • dans l’usage des données personnelles des utilisateurs à des fins de ciblage et de personnalisation. Cet usage doit être basé sur le consentement explicite de ces derniers ; il doit donc être requis et attesté par les prestataires data avec lesquels on travaille ; • dans la forme adoptée pour entrer en contact avec les utilisateurs. ARRÊTONS DE PENSER QUE LE FORMAT INTRUSIF EST POSITIF POUR LA PERFORMANCE Le recours aux formats dit intrusifs – comme les pop-ups, interstitiels, etc. – gênent l’expérience de l’utilisateur et relèvent d’une logique à court terme. La preuve en est que cette gêne est à l’origine de la vague d’adoption des logiciels bloqueurs de publicité, y compris sur mobile. La plus récente étude réalisée par PageFair a constaté une hausse de 90 % de l’adoption d’ad blockers sur mobile dans le monde en une seule année, entre l’été 2015 et l’été 2016, en même temps que la ruée des annonceurs vers ce nouveau device. Selon cette étude 2, au moins 419 millions de mobinautes, soit 22 % « Il est vrai que des grands formats et des publicités interactives peuvent augmenter les taux de clics, ce qui généralement plaît aux régies [et aux annonceurs !]. Mais ces clics ne seraient-ils pas justement là par erreur ou par faute de choix ? Souvent ces grands formats et habillages imposent une expérience qui n’a pas été souhaitée et le résultat est l’agacement », affirme Jérôme Soleymieux. « Si le message est pertinent, adapté à la cible, simple et fonctionnel, on aura un meilleur taux de clic. Le rich media imposé n’est pas la solution », défend-il. Cet avis est partagé par Arthur Millet, directeur général de La Place Média. Pour lui, si les éditeurs et les marketeurs souhaitent véritablement renverser la courbe de la course aux ad blockers, il vaut mieux qu’ils adoptent des pratiques respectueuses de l’expérience utilisateur, ce qui implique de faire appel à tout format qui s’inscrit dans le parcours de lecture, sans l’interrompre. « Le vrai format natif s’inscrit dans le parcours de lecture. » DE LA VIDÉO OUTSTREAM ET SKIPPABLE POUR STOPPER LES AD BLOCKERS Une autre forme de publicité native est la vidéo outstream, détachée du format publicitaire classique, s’intégrant à toute sorte de contenu (texte, fils d’actualité…) et de page, bien insérée dans le flux de lecture. La plateforme française de publicité vidéo automatisée Teads, précurseur de l’outstream, milite pour l’adoption de formats « skippable », que l’internaute peut arrêter à tout moment. > « Adblocking goes mobile – PageFair 2016 mobile adblocking report », Page Faire et Priori Data, 2016. 2 56 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 57 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Principes Respecter les utilisateurs DANS LES COULISSES La publicité native s’est fortement développée ces dernières années, favorisée par sa réputation de championne en matière d’intégration qualitative, respectueuse et performante. Pour comprendre les avantages qu’elle procure aux utilisateurs et les bénéfices qu’elle offre aux marques et aux éditeurs, nous interrogeons Mickael Ferreira, co-fondateur de Quantum Advertising, fournisseur de solutions de campagnes de publicité native automatisées. pour réussir l’expérience utilisateur Respecter les utilisateurs DE LA PUBLICITÉ NATIVE Est-ce que le contenu de la publicité doit lui aussi être en lien avec le contenu de la page ? Oui, dans la mesure où il s’agit d’une approche éditoriale, qui se positionne dans le flux du contenu, il faut que la publicité épouse également son contexte et ne mette en avant qu’une marque à la fois. Pourquoi la publicité native a autant de succès ? Le native représente une mutation majeure de la manière dont les annonceurs communiquent en digital. Loin des discours « promotionnels », les marques souhaitent à présent créer de l’engagement et véhiculer des valeurs. Non-intrusif, le native s’intègre partout, épousant le « look and feel » de l’éditeur. Quelle est votre définition de publicité native ? La publicité native existe sur trois formes : • sociale, sur Facebook, Twitter, Snapchat, etc., la publicité étant intégrée à l’expérience sociale de l’utilisateur ; • événementielle, bâtie sur mesure pour l’annonceur via des opérations spéciales ; • éditorialisée, in-feed, à base de titres, accroches, images, etc. C’est quoi l’in-feed ? « In-feed » est un emplacement totalement intégré au flux de consommation du contenu, placé à gauche dans un site classique ou de listing. Il doit épouser le format de la page, utilisant les feuilles de style de l’éditeur (police, code couleur, etc.). Le native ne doit pas être intrusif, ni forcer le clic, ni déranger la lecture. 58 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Les études attestent que lorsque la publicité native n’est pas clairement identifiée, l’impact sur l’expérience de l’utilisateur est désastreux. On observe différents poids et mesures dans l’application de cette règle… La règle est claire : il faut mentionner qu’il s’agit d’une publicité. S’il y a eu quelques dérapages au début, les acteurs sérieux du native ont rapidement compris qu’il fallait privilégier de bonnes pratiques. L’éditeur choisit la mention qui lui convient (« sponsorisé par », « recommandé par », etc.), la marque doit être présentée par le nom ou le logo, de manière discrète. Quelles autres pratiques les acteurs soucieux d’améliorer l’expérience utilisateur doivent observer ? L’éditeur doit avoir une approche responsable et maîtriser les volumes. Il faut privilégier des insertions plutôt à gauche et une vision en multidevice, et non en silos. L’annonceur doit traiter le message de manière éditoriale, et faire des efforts sur la créa : le message doit apporter quelque chose à l’internaute pour susciter son intérêt. Le titre, l’accroche, les images ont leur importance… Il faut éviter tout type de texte (prix, logos…) sur les images, celles-ci permettent à l’internaute de s’identifier à la marque. 59 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Principes Respecter les utilisateurs Souhaitant comprendre pourquoi les personnes adoptent des logiciels bloqueurs de publicités, Teads a commandé une enquête à Research Now 3, qui a interrogé 10 000 internautes originaires de neuf pays. Les résultats sont sans conteste : les publicités intrusives sont la première cause d’installation d’ad blockers pour 70 % des internautes. Parmi celles-ci on trouve les popups, des champions de l’intrusion, suivis des interstitiels, des bannières et des vidéos en pre-roll (qui s’imposent à l’ouverture). Une majorité de ces internautes (80 % en France, 84 % au total) reconsidèreraient l’installation d’un ad blocker s’ils avaient la possibilité d’ignorer les publicités sur les vidéos dès la première seconde de diffusion. En France comme dans le reste du monde, les deux tiers des internautes sondés considèrent que la publicité sur mobile est plus intrusive que sur ordinateur. Dans cette étude intitulée « Pourquoi les internautes bloquent les publicités », la plateforme Teads formule six recommandations aux éditeurs et aux annonceurs afin d’améliorer l’expérience de l’utilisateur : • privilégier la publicité native ; • donner « par défaut » à l’utilisateur le contrôle sur l’expérience publicitaire, comme la possibilité d’échapper à une publicité (skip) ; • mettre le son en off par défaut ; • avoir recours au ciblage et à la diffusion d’un contenu pertinent ; • optimiser la position de la publicité sur la page et réduire « l’encombrement » publicitaire ; • déployer des stratégies multi-écrans en tenant compte de l’exaspération des utilisateurs envers les publicités intrusives sur mobile. pour réussir l’expérience utilisateur Respecter les utilisateurs L’UTILISATEUR DOIT RESTER MAÎTRE DE SES DONNÉES Nous venons de le constater : une expérience utilisateur améliorée suppose que le marketeur laisse à l’utilisateur la maîtrise de sa navigation – en s’interdisant, par exemple, de lui imposer des formats intrusifs. La même logique s’applique au respect de la vie privée, rappelle Alice Lincoln, VP product management & data governance à MediaMath, aux États-Unis : les marketeurs doivent exploiter les données des utilisateurs dans le respect le plus strict de leur droit de contrôler l’accès à ces informations. « La publicité en ligne est une industrie étroitement autorégulée. Les acteurs du marché éditent les meilleures pratiques et veillent au respect des lignes directrices fixées par les principales organisations offrant un leadership en matière de respect de la vie privée, comme la Network Advertising Initiative (NAI), la Digital Advertising Alliance européenne (EDAA), et les homologues de l’EDAA aux États-Unis et au Canada », déclare-t-elle. Lincoln résume en trois règles d’or cette logique de respect de la vie privée des utilisateurs que tout marketeur devrait adopter : 1. BIEN LES INFORMER : il faut veiller à fournir au sein de sa politique de confidentialité les informations appropriées sur les données que l’on recueille et sur la façon dont on les utilise. On doit également expliquer en quoi consistent les publicités personnalisées, de sorte que le consommateur sache qu’elles sont basées sur ses centres d’intérêt connus ou supposés. Nous avons vu plus haut, l’étude de Rebecca Reczek démontre que les « Why people block ads, a global report », Teads, 2016. 3 60 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. 61 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Principes pour réussir l’expérience utilisateur Principes Respecter les utilisateurs effets bénéfiques de la publicité ciblée sur la perception du consommateur n’ont lieu que si ces derniers sont au courant du fait que ces messages ont été bâtis pour lui. De plus, Lincoln rappelle que tous les consommateurs ne sont pas au fait des moyens qu’utilise l’industrie pour respecter leur vie privée. « En adhérant aux initiatives d’autorégulation de l’industrie, les marketeurs peuvent s’assurer que les consommateurs reçoivent l’information appropriée sur le fait que leurs données sont collectées et sur leur choix concernant leur utilisation pour la publicité basée sur leurs intérêts. L’EDAA et d’autres acteurs de l’industrie ont connu un vif succès en présentant de manière proactive aux consommateurs l’icône AdChoices avec l’information et le contrôle que cette initiative leur fournit. » 2. LEUR LAISSER LE CHOIX : on doit offrir aux consommateurs des choix clairs et simples leur permettant de prendre des décisions éclairées au sujet de la publicité personnalisée. 3. NE PAS LES EFFRAYER : au lieu de cibler les consommateurs sur la base de données ou de sujets potentiellement sensibles, il vaut mieux tirer parti de stratégies comme le ciblage contextuel, où les annonces sont ciblées en fonction du contenu de la page consultée, et non nécessairement des données collectées au préalable sur l’utilisateur, en ligne ou offline. UNE AFFAIRE DE CONFIANCE Le respect de la vie privée des individus va de pair avec la notion de sécurité des données : au delà de la stricte application des législations existantes, il faut qu’une véritable éthique de l’utilisation des données soit mise en 62 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. pour réussir l’expérience utilisateur Respecter les utilisateurs œuvre. Car comme le rappelle Vihan Sharma, directeur général de LiveRamp (Acxiom) en France, « les points de contact entre les marques et les consommateurs sont de plus en plus personnels ». La raison majeure d’une telle éthique est très simple : sans la confiance des consommateurs, le marché ne peut se développer. « Même dans le cadre des bases CRM, les annonceurs doivent savoir ce qu’ils peuvent et ne peuvent pas faire, et cette problématique existait bien avant l’essor des technologies digitales », déclare Vihan. « Lorsque l’on déploie les technologies de collecte de données, il faut informer et obtenir le consentement préalable des consommateurs. Il est important qu’ils comprennent ce qui se passe à chaque étape et qu’ils puissent contacter les différents acteurs de l’écosystème », ajoute-t-il. « Ce dernier aspect mérite encore des efforts car malheureusement aujourd’hui beaucoup de sociétés dans notre écosystème respectent les obligations légales mais n’ont pas de contact direct avec les consommateurs », déplore Vihan. Ces derniers ne disposeraient pas toujours d’information complète sur les moyens de contacter les intermédiaires existants. Enfin, il est important que la personnalisation du message soit bien gérée, de manière non agressive et avec une cohérence assurée dans la durée. « Il faut bien concevoir et penser la personnalisation. Si l’expérience est bien conçue dès le départ, le consommateur perçoit la valeur de la personnalisation et de l’utilisation de la donnée », conclut-il. 63 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Conclusion À propos de MediaMath CONCLUSION L e consommateur multi-connecté d’aujourd’hui attend des marques une expérience publicitaire personnalisée. Le message qui lui est adressé ne doit pas déranger son expérience en ligne mais apparaître au bon moment, correspondre à ses attentes, le séduire. D’autre part, la relation entre la marque dans son ensemble et chaque personne doit faire preuve de cohérence. Ce n’est qu’en respectant ces préalables à une expérience utilisateur réussie que l’industrie pourra améliorer l’image de la publicité, booster ses performances et, au passage, endiguer le phénomène d’adoption des ad blockers. Les professionnels du marketing en sont conscients. Mais concrètement, comment y parvenir ? Nous avons pu le constater dans ce livre blanc, les solutions programmatiques permettent aux marques et aux agences de répondre à un tel niveau d’exigence. De la personnalisation du message à la maîtrise de la pression publicitaire, de la diffusion de formats nonintrusifs à l’optimisation des campagnes en temps réel, en passant par la cohérence sur l’ensemble des écrans et des canaux, le programmatique offre la promesse d’une expérience utilisateur réussie. 64 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. À PROPOS DE MEDIAMATH M ediaMath est la seule entreprise technologique globale qui fournit aux marketeurs une plateforme ouverte, permettant de déclencher à grande échelle et de manière transparente des campagnes marketing et d’atteindre des objectifs concrets. TerminalOne Marketing Operating System™ active les données, automatise l’exécution des campagnes et optimise les interactions avec les prospects et clients sur l’ensemble des canaux marketing digitaux. TerminalOne offre aux spécialistes du marketing d’excellentes performances, de la transparence et une grande maîtrise de leurs opérations conduisant à des expériences publicitaires et marketing davantage personnalisées. 65 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Ils ont participé Ils ont participé à ce livre blanc à ce livre blanc ILS ONT PARTICIPÉ À CE LIVRE BLANC MARIE LE GUÉVEL, directrice générale d’Amnet France (Dentsu Aegis Network) AURÉLIE IRURZUN, directrice d’Affiperf France (groupe Havas) JÉRÔME SOLEYMIEUX, directeur de Cojecom EMILIE CARCASSONE, directrice France, Espagne & Italie du Nielsen Marketing Cloud MICKAEL FERREIRA, co-fondateur de Quantum Advertising XAVIER LITT, co-fondateur et directeur marketing de Skylads RENAUD RAFFAELLI, responsable des partenaires IBM Commerce VINCENT PERRIN, consultant pour les solutions marketing IBM ARTHUR MILLET, directeur général de La Place Média STÉPHANE AMBROSINI, directeur général de MediaMath France ROMAIN GAUTHIER, directeur EMEA intégrations et projets techniques à MediaMath France DAMIEN ALZONNE, directeur platform solutions à MediaMath France VIHAN SHARMA, directeur général de Liveramp France (Acxiom) 66 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. ALICE LINCOLN, VP product management & data governance à MediaMath 67 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Glossaire Glossaire GLOSSAIRE Les termes de ce glossaire qui sont accompagnés d’un * sont issus du « Lexique programmatique », SRI, 2016. * Ad exchange* Place de marché où se rencontre l’offre (SSP) et la demande (DSP), où s’opèrent les transactions publicitaires automatisées (toutes formes : bannières, habillage, vidéo, native, mobile, etc.). AdTech (Advertising Technology) Ensemble de technologies (ex : DSP, SSP, DMP – voir définitions dans ce livre blanc) permettant aux marketeurs de planifier, exécuter et gérer leurs campagnes publicitaires auprès de leurs clients et prospects sur l’ensemble des canaux médias (display, mobile, vidéo, social). Capping Technique qui permet de limiter la fréquence d’exposition maximale de messages publicitaires pour un même individu, quel que soit leur format. Cookie* Fichier texte susceptible d’être enregistré dans un navigateur lors de la consultation de pages web et qui permet à son émetteur, pendant sa durée de validité, de reconnaître le navigateur concerné. DMP (Data Management Platform ou Plateforme de Gestion de Données)* Outil de gestion de données permettant de collecter, de segmenter et d’activer des données cookies issues de sources multiples. Les données cookies intègrent les différents points de contact de navigation de l’internaute et/ ou des données cookies issues de données offline (CRM, panel…) grâce notamment aux procédures de CRM onboarding. Dans le cadre d’utilisation publicitaire, ces données sont anonymisées. DSP (Demand-Side Platform) * Intelligence artificielle Machine learning Le machine learning est le processus par lequel un programme améliore ses performances sur une tâche donnée via son expérience, sans avoir reçu d’instructions explicites sur quoi faire exactement. ID Graph Format publicitaire vidéo en ligne qui est diffusé avant que l’on puisse visualiser le contenu vidéo auquel il est attaché. mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. Technologie consistant à allouer une impression publicitaire à un client et à en déterminer le prix en fonction de critères de ciblage et de ses caractéristiques comme la taille de la bannière, le contexte de la page web ou encore l’endroit et le moment auquel elle est visualisée, le tout en temps réel. Le RTB est l’un des modes d’achat programmatique, son modèle de commercialisation est aux enchères. Format publicitaire qui gagne l’ensemble du terminal généralement entre deux écrans d’une application mobile ou entre deux pages web. MarTech (Marketing Technology) 68 RTB (Real-Time Bidding)* Interstitiel Plateforme technologique d’optimisation qui permet d’acheter en temps réel, impression par impression et de façon automatisée, les inventaires proposés par les différents SSP auxquels le DSP est connecté. Référentiel de données où l’on trouve les correspondances entre les données offline et online des individus. Ces informations sont rendues anonymes au préalable. sur lequel il souhaite diffuser. Le programmatique inclut tous les modèles de transactions publicitaires automatisées. L’intelligence artificielle est un système informatique qui a des capacités intellectuelles (cognitives, d’apprentissage et de résolution de problèmes) comparables ou supérieures à celles d’un être humain. SSP (Supply-Side Platform)* Plateforme technologique d’arbitrage entre différents acheteurs qui permet d’optimiser la commercialisation de l’inventaire publicitaire d’un éditeur. L’éditeur peut y piloter ses ventes impression par impression, en temps réel, et de façon automatisée. Ensemble de technologies permettant aux marketeurs de planifier, exécuter et gérer leurs campagnes marketing auprès de leurs clients sur leurs canaux marketing propres. Tag Mot-clé ou terme associé à une information (image, texte, vidéo…) qui sert d’étiquette et permet de la regrouper ou de la segmenter facilement. Pre-roll Trading desk* Programmatique* Service spécialisé dans l’achat et l’optimisation d’espaces publicitaires opérant en programmatique, par le biais d’une ou plusieurs technologies DSP. Mise en relation automatisée de vendeurs et d’acheteurs d’inventaires publicitaires : c’est l’acheteur qui sélectionne l’impression et le profil 69 mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc. L’avènement d’internet et l’essor des médias digitaux ont transformé en profondeur le rapport des utilisateurs aux marques. L’ultra-connexion impose au marketeur une responsabilité nouvelle, depuis que le consommateur attend de celui-ci qu’il sache ce qu’il ressent et qu’il l’aide dans son parcours de manière personnalisée, cohérente et respectueuse. Les professionnels du marketing et de la publicité sont conscients que les solutions programmatiques offrent les fonctionnalités indispensables pour répondre à l’urgence de l’expérience utilisateur réussie, ils ont néanmoins besoin de plus d’informations pour comprendre toutes les promesses de ces technologies. Conçu par MediaMath, ce livre blanc explique de manière très concrète et accessible comment les nouvelles technologies et le programmatique permettent aux agences et aux marketeurs d’améliorer sensiblement l’expérience utilisateur et l’image de la publicité en général. Il est le fruit d’une série d’interviews réalisées avec une quinzaine d’experts du marché et d’une étude quantitative menée auprès de plus de 150 marketeurs. NOUS CONTACTER 9 rue du Quatre Septembre, 75002 Paris +33 (0)1 70 98 30 74 [email protected] www.mediamath.com/fr ©2016 MediaMath, Inc.