Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique par Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. RAPPORTS mars 2006 Table des matières 1. Opinion de IDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 2. Étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 3. Aperçu de la situation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 4. Aperçu de l’avenir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 5. Guide essentiel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 6. Pour en apprendre plus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 Opinion de IDC Le segment des services de l’impartition des systèmes d’information (ISI) n’a pas connu la croissance que IDC avait prévue en 2005. Par définition, c’est imputable aux importants contrats. Le manque d’importants contrats en matière de services d’ISI annoncé en 2005 suscite une certaine préoccupation. En effet, on s’inquiète du maintien d’une croissance soutenue des dépenses pour 2006 et les prochaines années. Toutefois, le renforcement des dépenses pour l’impartition en TI sélective, notamment les services de TI gérés, atténuera quelque peu cette préoccupation. Le segment des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique (SIRB) a connu une croissance légèrement supérieure à celle que IDC avait prévue en 2005. En 2005, nous avions prévu que la valeur du marché des SIRB augmenterait de 114 M$ CAN. Notre prévision était proche, mais, à la fin de l’année, nous estimons que ce segment du marché a enregistré un montant de 117 M$ CAN. La croissance a largement été imputable à de nombreux importants contrats en services VoIP gérés que nous avions prévus en 2005 pour ce segment du marché. IDC formule les recommandations suivantes à l’intention des impartiteurs en TI : — Expliquer comment des clients ont réalisé des économies de coût au moyen de l’impartition. Selon notre recherche, de nombreux clients d’impartiteurs doutent que l’impartition puisse les faire réaliser des économies de coût. Nous croyons que des impartiteurs et des consultants peuvent aider à éduquer les clients sur la façon d’évaluer précisément les économies de coût. Cela pourrait éviter des questions futures de clients voulant savoir s’ils réalisent des économies de coût. — Accéder aux marchés adjacents. Les impartiteurs devraient également envisager la gestion d’applications et de processus administratifs dans le cadre d’engagements d’ISI multiservices. Cette recommandation s’explique par le fait que la valeur du segment de l’impartition des applications et des processus administratifs augmente aussi beaucoup plus rapidement que le segment de l’ISI. — Acquérir des plus petits joueurs. Bien que le segment d’ISI soit dominé par un petit nombre de grands fournisseurs de services, il existe un certain nombre de plus petites entreprises qui offrent des services d’ISI au Canada. Les entreprises qui sont trop petites pour livrer concurrence efficacement dans un segment à croissance lente peuvent envisager de se départir de leurs services d’impartition ou de toute leur entreprise. — Élaborer de nouveaux services gérés. L’émergence probable d’un segment de services gérés signifie que les impartiteurs en TI doivent inclure de telles offres dans leur portefeuille de services, car elles attirent une grande partie des entreprises canadiennes. Étude La présente étude du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information (ISI) et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique (SIRB) illustre, selon IDC, la taille du marché et les prévisions en matière de dépenses pour les services d’ISI et les SIRB. IDC analyse les forces qui stimulent ou inhibent l’adoption de services et celles qui façonnent le marché. Cette étude fournit des recommandations à l’intention des entreprises qui offrent actuellement des SIRB et des fournisseurs désireux de conclure des contrats d’ISI qui seront attribués durant la période de prévision. Méthode IDC intègre les sources de données suivantes pour élaborer les estimations de la taille du marché, les prévisions en matière de dépenses et les tendances régionales : — Recherche d’IDC sur le plan du fournisseur. Les analystes d’IDC réalisent des centaines d’entrevues avec les entreprises de TI, au Canada et à l’étranger, dans le but de recueillir de l’information sur les recettes associées aux services et aux produits, les clients au plan démographique, l’établissement des prix et d’autres renseignements pertinents. mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique — Recherche d’IDC sur le plan de la demande. IDC interviewe des centaines d’utilisateurs finaux annuellement, au Canada et à l’étranger. Elle offre ainsi une perspective solide pour l’évaluation du rendement concurrentiel. La base de données stratégique des utilisateurs de IDC présente un aperçu convaincant et uniforme des tendances et des changements de l’industrie. — Les définitions de produit, les communiqués de presse, les entrevues auprès des fournisseurs et d’autres renseignements disponibles au grand public. Ces sources donnent l’occasion d’examiner les stratégies actuelles et futures en matière de produits et de services, les revenus, les livraisons, les segments de clients, les marchés cibles et d’autres renseignements essentiels sur les produits et les services. — Les états financiers des fournisseurs et d’autres documents connexes. Bien que de nombreux fournisseurs de services administratifs appartiennent à des intérêts privés et choisissent de limiter leur divulgation de renseignements financiers, des renseignements sur les entreprises publiques fournissent un point de repère important pour évaluer les estimations du marché informelles des entreprises privées. IDC maintient de l’information financière et d’entreprise axée sur l’industrie des TI. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 1 Aperçu de la situation Les segments de l’impartition en TI étudiés dans cette étude sont les services d’ISI et les SIRB, qui représentent respectivement l’impartition multiservice et l’impartition en TI sélective. IDC présente nos prévisions dans un document, car elles sont étroitement liées et façonnées par des forces similaires du marché. Dans l’ensemble, avec les services d’infrastructure d’hébergement (SIH), nos prévisions représentent le cumul des dépenses de l’impartition des services d’infrastructure de TI au Canada, même si l’ISI comprend souvent des services d’application. Nous analysons également les segments séparément parce qu’ils représentent des tendances et des comportements clients différents. Le segment des services d’ISI est caractérisé par un petit nombre de gros achats des clients alors que le segment des SIRB est caractérisé par un petit nombre de gros et de petits achats des clients sous la forme de services gérés. employés situés dans des régions à faible coût; ces services sont plus communément offerts sous la forme de travaux de projet, comme le développement d’applications personnalisées. Toutefois, le modèle d’impartition mondial deviendra un facteur qui influera de plus en plus l’établissement du coût de beaucoup de contrats d’ISI et des SIRB, et ce, directement ou indirectement. Certains aspects des contrats de services de l’ISI, comme l’entretien courant, les diagnostics ou le suivi et la résolution de problèmes en arrièreplan, seront probablement effectués par de la main-d’œuvre à l’étranger, généralement transparent aux clients. Les clients qui insistent sur la prestation locale de tous les services profiteront tous implicitement de l’expérience à l’étranger de fournisseurs mondiaux, en tirant partie des processus, des procédures et des technologies conçues à coût moindre dans leurs centres de recherche et de prestation partout dans le monde. Ce que nous avons dit en 2005 Que s’est-il passé en 2005? Nous avons énoncés ce qui suit dans notre dernier rapport de prévisions, Canadian IS and Network/Desktop Outsourcing Forecast Update, 2005-2009, (IDC # CA610OIU, septembre 2005) : La valeur du marché des SIRB s’est accrue plus rapidement que prévu alors que celle du marché de services de l’ISI a connu une croissance moins rapide que prévu en 2005. IDC estime que les entreprises canadiennes ont dépensé 4,28 G$ CAN en services de l’ISI en 2005 et non les 4,34 G$ CAN que nous avions prévus. Ils ont également dépensé 1,37 G$ CAN en SIRB et au lieu des 1,36 G$ que nous avions prévus. Le reste de cette section illustre certains des événements clés de l’impartition des services d’infrastructure de TI au Canada en 2005. IDC croit qu’un certain nombre des tendances actuelles dans les services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique se poursuivront au cours des prochaines années. Les frais standards pour les contrats de service diminueront en raison du pouvoir de négociation des acheteurs, de la baisse des coûts technologiques et de la forte concurrence. La baisse des prix devra être reflétée dans les contrats d’impartition à long terme, même si les demandes de services technologiques de l’information augmentent. Les clients demanderont de plus en plus de modèles d’établissement de prix souples et créatifs dans les années à venir. IDC a déjà remarqué que, dans des contrats au Canada et aux États-unis, une certaine partie du paiement devant être versé au fournisseur dépend de la réalisation des économies et de l’efficacité prévues dans l’entente d’impartition pour l’organisation du client. IDC note également une approbation accrue du modèle informatique d’utilité, qui fournit des services de TI selon la méthode pay as you go ou impose des frais selon des statistiques d’utilisation. Ces changements deviendront une force importante dans le marché canadien, mais la demande diminuera par rapport à celle des États-unis. La concurrence dans le marché canadien des services de l’ISI et des SIRB est déjà féroce et continuera de s’intensifier. Bell pénètre le marché des services gérés pour les petites et moyennes entreprises avec ses services « API virtuel ». TELUS a accédé au marché de l’IPA avec ses solutions auxiliaires d’impartition TELUS et se servira de son succès dans ce marché pour agrandir agressivement sa part du marché de l’ISI. Dell a accédé au marché des SIRB aux États-unis et a apporté ses services de bureautique gérés dans ce domaine au Canada. Actuellement, les clients canadiens reçoivent des services de ressources à l’étranger, habituellement de fournisseurs mondiaux ayant des mars 2006 2 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Impartition des systèmes d’information Le segment de l’impartition des systèmes d’information (ISI) n’a pas connu la croissance que IDC avait prévue en 2005. Par définition, c’est imputable aux importants contrats. La valeur du contrat est imputable à de nombreux facteurs communs : le transfert de biens et/ou de personnel, un plus haut niveau de la responsabilité de la direction, la qualité du services, etc. Historiquement, nous avons été témoin d’une mégatransaction chaque année au Canada, mais pas l’année dernière – un facteur qui a limité la croissance des dépenses. De plus, nous avons assisté à la baisse de la valeur totale des contrats des mégatransactions au fil du temps. Dans le passé, la valeur des contrats des mégatransactions a été en moyenne de 100 M$ par année. En raison des nombreux inducteurs de coût à la baisse, nous croyons que les mégatransactions au Canada sont maintenant en moyenne de 75 M$ par année. La valeur totale des contrats baisse, en partie, pour les raisons suivantes : — Le coût de la technologie et des télécommunications baisse continuellement en raison de la mise en marché de nouveaux produits et services et d’une intense concurrence. Le prix moyen d’un serveur, par exemple, a chuté d’environ 10 % au cours des dernières années alors que la performance (vitesse du processeur, taille de la mémoire et d’autres critères) a considérablement augmenté. La baisse des prix de la technologie a une répercussion sur la valeur du contrat des services d’ISI dans lequel la propriété des biens TI est transférée au fournisseur de services. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. — Beaucoup d’impartiteurs au Canada utilisent de plus en plus de ressources mondiales pour offrir des services aux clients canadiens. En offrant partiellement des services aux clients canadiens en faisant appel à une main-d’œuvre à l’étranger, les fournisseurs peuvent profiter de plus grandes marges sur leurs services ou faire économiser leurs clients sous la forme de prix moindres, ou une combinaison des deux. Par exemple, lorsque Air Canada a imparti une majeure partie de ses opérations de TI, Hexaware Technologies, une entreprise indienne d’impartition de services de TI et de processus administratifs, a offert des services de TI par le biais de son partenariat avec IBM. L’année dernière et à la fin 2004, certains contrats de services de l’ISI ont été signés, ce qui a augmenté les dépenses dans ce marché. De plus, certains de ces contrats qui ont été prolongés ont eu une incidence faible sur les niveaux actuels de dépenses. Les prolongations de contrat n’ont généralement aucune incidence sur les niveaux de dépense du marché, sauf quand une prolongation particulière élargit la portée et/ou la nature de l’engagement, p. ex., des biens et/ou des services supplémentaires offerts ou des ententes de niveau de service plus élevé. Voici certains des contrats clés de services de l’ISI qui ont touché le marché canadien en 2005 : — TransAlta et HP ont signé une prolongation de contrat qui a prolongé leur relation contractuelle de 12 ans. HP offre une gamme de services, notamment un bureau de soutien à distance, un soutien technique sur place et une gestion d’infrastructure. — Altalink et HP ont signé un contrat de cinq ans selon lequel HP offre des services d’un centre d’assistance ouvert 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et gère les ordinateurs de bureau, les serveurs et les réseaux d’Altalink. IDC estime que la valeur du contrat est de 20 M$ CAN. — Uni-Select, distributeur de pièces de rechange automobiles, et CGI ont signé un contrat de 10 ans évalué à 35 M$ CAN. Selon l’entente, CGI gère tous les projets de soutien d’infrastructure, de soutien d’application et les projets spéciaux de TI. De plus, environ 20 membres du personnel d’Uni-Select se sont joints à l’équipe de CGI dans le cadre de ce contrat. — Mt. Sinai Hospital et HP ont signé un contrat de six ans selon lequel HP offre les services d’un centre d’assistance 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. HP gère également l’infrastructure de courriel, les 100 serveurs, les ordinateurs de bureau, les imprimantes, l’équipement périphérique, les systèmes d’hébergement, le soutien réseau pour le sans fil et l’accès Internet de l’hôpital. IDC estime que la valeur de ce contrat est évaluée entre 20 M$ CAN et 25 M$ CAN. — Superior Propane et IBM ont signé un contrat de cinq ans selon lequel IBM offre des services gérés de bureautique, de serveur et de récupération en cas de désastre. IBM gérera Superior Propane » s iSeries et Intel servers, un réseau de stockage SAN et une mémoire à bande magnétique, des mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique ordinateurs de bureau et des ordinateurs portatifs. IBM travaille avec de nombreux partenaires pour offrir ces services, notamment AniSoft Group, NUVO Network Management, NexInnovations et IMAC Services. IDC estime que la valeur du contrat est évaluée à 20 M$ CAN. — Laurentian Bank et IBM ont signé un contrat de six ans, une prolongation de contrat évaluée à 30 M$ CAN pour gérer l’arrière-guichet et les machines ABM. — Manulife Financial et IBM ont signé une entente de quatre ans évaluée à 70 M$ CAN, en décembre 2004, pour transférer la gestion de l’infrastructure technologique de Maritime Life à IBM, à compter de 2005. Dans le cadre de cette entente, IBM gérera 3 000 ordinateurs de bureau et 200 serveurs intermédiaires. — La province de la Colombie-Britannique et IBM ont signé un contrat de 10 ans évalué à 300 M$ CAN, en décembre 2004, pour offrir des services de gestion et d’assistance technique pour 29 000 ordinateurs de bureau. Dans le cadre de cette entente, environ 170 membres de personnel ont été transférés à IBM. Bien que IDC pourrait classifier ce contrat dans le segment des SIRB, nous avons choisi de classer dans le segment des services l’ISI. Ainsi, nous croyons représenter plus précisément la nature du contrat et nous estimons que des services auxiliaires comme les services de maintien de la sécurité et des affaires sont aussi inclus. Services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Le segment des SIRB a connu une croissance légèrement supérieure à ce que IDC avait prévu en 2005. En 2005, nous avions prévu que la valeur du marché des SIRB augmenterait de 114 M$ CAN. Notre prévision était proche, mais, à la fin de l’année, nous estimons que ce segment du marché a enregistré un montant de 117 M$ CAN. La croissance a largement été imputable à la conclusion de nombreux importants contrats en VoIP que nous avions prévus en 2005 pour ce segment du marché. De plus, nous avons noté une plus grande activité dans le secteur des services gérés : les acquisitions, la mise en marché de nouveaux services et l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché. Voici certains des contrats clés des SIRB qui ont touché le marché canadien en 2005 : — BMO Financial Group et Bell Canada ont signé un contrat de quatre ans évalué à 84 M$ CAN selon lequel Bell Canada doit offrir des services de gestion de réseau IP à 1100 succursales. Dans le cadre du contrat, les succursales seront munies d’une connectivité d’application IP et d’un réseau privé virtuel IP. BMO prévoit utiliser le réseau IP pour offrir des applications comme VoIP et l’apprentissage électronique aux succursales. Cisco est le principal fournisseur d’équipement réseau dans cette entente. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 3 — Manulife Financial et Bell Canada ont signé un contrat de sept ans évalué à 140 M$ pour la gestion entière des services impartis du réseau de protocole Internet à la fin 2004. Cette entente couvre l’Amérique du Nord et environ 9000 employés migreront vers la technologie IP durant la durée de ce contrat. — Praxair et Allstream ont signé un contrat de trois ans pour migrer les 172 sites canadiens et américains de Praxair vers un réseau IP Multiprotocol Label Switching (MPLS). Dans le cadre de cette entente, Allstream migrera d’un réseau à relais de trames vers un réseau IP moderne entièrement géré pour Praxair. IDC estime que la valeur du contrat est évaluée à 6 M$ CAN. — Great-West Life Assurance Company et Allstream ont signé un contrat de trois ans pour un réseau MPLS en décembre 2004. L’entente couvre les bureaux et les centres de données de GWL au Canada, au Royaume-Uni et à la République de l’Irlande. Ce réseau remplace le réseau existant utilisé par GWL, London Life et Canada Life. — Bell Canada a acheté Nexxlink, une entreprise de services de TI établie à Montréal, en avril 2005. Bell a aussi créé Bell solutions d’affaires (BSA), l’entité combinée de Nexxlink et de Charon Systems, qui offre des services de TI aux petites et moyennes entreprises. BSA offre de services d’application, des services techniques de TI, des services de TI d’hébergement et de gestion partout au Canada. Évaluer la situation actuelle Le marché de l’impartition en TI devient plus segmenté Historiquement, le marché canadien de l’impartition a été difficile à comprendre. Les clients font appel aux fournisseurs de services externes pour gérer et/ou exécuter des processus administratifs et des activités de TI. Ce qu’un client appelait l’impartition était souvent appelé faire faire une tâche par un tiers par un autre. En réalité, l’impartition s’effectue sous plusieurs formes et les clients ont acheté des solutions personnalisées qui étaient régies par des ententes de niveau de services. De nombreux engagements en impartition étaient similaires, mais habituellement on pouvait noter certaines différences. IDC croit que le côté obscur des services de l’impartition en TI disparaît. Au cours des cinq dernières années, nous avons assisté à la segmentation du marché de l’impartition en TI en deux segments : — Impartition en TI. Ce segment comprenait l’impartition des systèmes d’information, des applications, des services de réseautique et de bureautique. L’ISI représentait des engagements d’impartition en TI de plus grande envergure, comportant habituellement deux services ou plus (p. ex., la gestion d’applications, d’hébergement, de centres de données, etc.) offerts au client conformément à un engagement contractuel unique. L’impartition des services d’application, de réseautique et de bureautique représentait des engagements d’impartition sélective et comprenait des engagements contractuels multiples à services multiples (p. ex., TD Bank Financial group a signé un engagement contractuel de réseau avec IBM ainsi qu’un engagement d’impartition pour les gérer les machines ABM avec HP). — Services d’utilité de TI. Ce segment comprenait des services d’infrastructure d’hébergement et le modèle de logiciel commercialisé en tant qu’application accessible à distance par le biais d’Internet Software-as-a-service. Les services d’utilité constituent une autre forme d’impartition en TI sélective, mais comportent des caractéristiques supplémentaires qui les distinguent des formes traditionnelles d’impartition en TI. Veuillez consulter la section Définitions pour obtenir plus de détails sur les caractéristiques. L’expression « services gérés » fait partie du domaine de l’impartition depuis plusieurs années, mais la divergence des segments des clients entre les services d’impartition et les services gérés n’est pas claire. Selon les sondages de IDC sur les entreprises canadiennes, nous croyons que les choses se clarifient et que le segment de l’impartition en TI se divise en deux catégories, soit les services d’impartition et les services gérés. IDC a sondé des entreprises canadiennes sur leurs préférences quant aux caractéristiques des services d’impartition afin de déterminer quels types de services pourraient être attrayants sur le marché. Nous avons demandé aux répondants du sondage Figure 1 : Demande des clients — modèles d’engagement pour des services de remplacement Critères Modèle d’engagement Délai de la décision Propriété intellectuelle de la technologie Niveau de partage de l’infrastructure Personnalisation des solutions Transfert du personnel Méthode d’établissement des prix Emplacement des services technologiques Impartition Services Gérés Services d’utilité publique après le déploiement au moment du déploiement Transfert au fournisseur au moment du déploiement ou après le déploiement Client Aucun Personnalisé souvent Taux forfaitaire hors site Partiel Standardisé non Taux forfaitaire sur place Complet Standardisé non Frais pour service hors site = Identifié par plus de 50 % des entreprises canadiennes. Source : IDC, 2006 mars 2006 4 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. Fournisseur de donner leur point de vue concernant les caractéristiques suivantes : le délai des décisions, la propriété intellectuelle technologique, le niveau de partage d’infrastructure, la personnalisation des solutions, le transfert de personnel, la méthode d’établissement des prix et l’emplacement des services technologiques. La Figure 1 illustre les constatations. Les résultats du sondage nous indiquent que les caractéristiques des services gérés sont attrayantes pour plus de 50 % des petites et moyennes entreprises canadiennes. Selon ces mêmes résultats : — Les clients décident d’acheter des services gérés au moment d’acheter ou de déployer une technologie ou après avoir mis en œuvre une solution. — Les clients veulent être propriétaires de la technologie. — Les clients sont ouverts au partage de la technologie. — Les clients veulent standardiser les types de services à des fins de simplicité, de diminution de coût et d’adoption plus facile. — Les clients veulent conserver leur personnel. — Les clients veulent garder la technologie sur place (à leur emplacement). Selon l’étude, l’occasion d’affaire pour l’impartition en TI traditionnelle ne diminue pas; on y précise plutôt que les types de services gérés peuvent être attrayants pour un segment du marché. Dans le passé, les impartiteurs se sont montrés réticents à envisager d’offrir des services à d’autres entreprises que les grandes entreprises du marché. Ils trouvaient difficiles d’offrir une solution d’impartition à un prix que les petites entreprises seraient prêtes à payer. Les résultats de la Figure 1 suggèrent que les solutions d’impartition standardisées, sous la forme de services gérés, sont acceptables pour le marché et peuvent permettre aux impartiteurs de faire profiter les petites organisations d’une baisse du prix des services. Nous croyons que les impartiteurs devraient envisager l’utilisation de services gérés pour compléter d’autres types de services d’impartition ainsi que leur portefeuille de services. L’adoption croissante des services gérés n’influera pas grandement les dépenses en services d’impartition des systèmes d’information IDC croit que l’émergence du segment des services gérés dans le marché de l’impartition en TI aura une faible influence sur le segment de l’ISI. Étant donné la nature du comportement des clients dans le segment (pour ce qui est du transfert de personnel, des biens, des services multiples conformément à une entente unique) les facteurs qui poussent les clients vers ces achats sont différents des caractéristiques des services gérés et des services d’utilité en TI. Nous prévoyons qu’il y aura toujours un groupe d’organisations qui trouveront les choix personnalisés disponibles au moyen de l’impartition traditionnelle attrayants et qui continueront d’acheter des services d’impartition en TI en utilisant cette approche. mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique L’ISI sera touchée par les services gérés dans le cadre de la tendance globale vers l’impartition sélective. L’impartition sélective sous la forme de services d’impartition de réseautique, de bureautique, d’applications, etc. a une incidence importante sur l’ISI, car les clients séparent leurs achats au lieu d’effectuer un achat global intégré. Les services gérés constituent un nouvel aspect de l’impartition sélective et représentent aussi un nouveau modèle de prestation de services. La capacité d’offrir des services à distance permet aux fournisseurs de réaliser des économies d’échelle et de réduire leurs prix pour les clients. Au fil du temps, nous prévoyons qu’une plus grande adoption des services gérés pourrait permettre la création de nouveaux modèles et partenariats d’entreprise dans le marché d’impartition en TI. Certains clients voudront adopter les services d’ISI, mais exigent aussi que leur fournisseur principal travaille avec des sous-traitants qualifiés pour fournir des services spécialisés. Cela arrive même aujourd’hui. Toutefois, nous prévoyons qu’un jour cette approche soit courante au fur et à mesure que les fournisseurs de services gérés deviennent plus grands, plus forts et offrent vraiment des services de qualité. Le résultat de ce scénario sera que les fournisseurs de services doivent développer des compétences en partenariat plus solide pour compléter les compétences en vente. L’adoption croissante des services gérés influera les dépenses en services d’impartition de la réseautique et de la bureautique IDC croit que l’émergence du segment des services gérés aura une incidence importante sur le segment des SIRB et, au fil du temps, augmentera les dépenses globales en impartition des TI. Nous nous attendons à ce que les clients choisissent entre les services gérés et les services d’impartition à court terme. Il y aura donc un certain effet de substitution qui se produira. Actuellement, IDC classifie les dépenses en services gérés et l’impartition sélective dans la catégorie des SIRB. Le comportement d’achat des clients changera-t-il suffisamment entre les services gérés et l’impartition pour garantir la segmentation accrue de la taxonomie des services de IDC? À ce moment, nous croyons que le verdict n’a pas encore été rendu. Nous constatons que la préparation du marché pour les services gérés, tels qu’illustrés dans la Figure 1, comme étant important pour les catégories de technologie qui, à ce jour, ne ce sont pas avérés des options d’impartition sélective. L’adoption d’impartition sélective est claire pour des services d’impartition de la bureautique et de la réseautique (RL, RE, etc.). Toutefois, l’impartition sélective est remarquablement floue dans les secteurs comme la poursuite des activités, la reprise après sinistre, la gestion de serveur, la gestion d’hébergement et autres (p. ex., imagerie et impression). Nous croyons que la préparation du marché pour les services gérés peut donner la vie à l’impartition sélective dans ces secteurs. La capacité pour un client d’employer une stratégie de sélection de fournisseurs multiples pour de nombreux secteurs justifie l’augmentation de ses capacités pour gérer son Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 5 infrastructure de technologie. Une stratégie de sélection de fournisseurs multiples dans ce secteur permettra au département des TI de se concentrer sur ces secteurs de technologies qui sont plus critiques à ses affaires ou pour lesquels il est expert dans la prestation de services. L’incidence des services gérés sur les niveaux de dépense des SIRB en ce qui concerne le montant en dollars dépensé sur les services gérés par rapport aux formes traditionnelles d’impartition demeure floue. La preuve dans le marché est toujours trop complexe pour déterminer un segment spécifique. Toutefois, certaines recherches de IDC pourraient nous éclairer sur les endroits où les impartiteurs pourraient trouver des preneurs pour les services gérés. Figure 2 : Industries qui considèrent les services d’impartition de la réseautique et de la bureautique en 2006 Soins de santé Éducation Provincial — Les marchés financiers, les télécommunications-médias et le transport conservent la réseautique et la bureautique à l’interne. Aucun dirigeant de ces secteurs ne nous a dit qu’ils considèrent les services d’impartition de la réseautique et de la bureautique en 2006. — Les segments traditionnels non desservis envisagent l’utilisation de services d’impartition de la réseautique et de la bureautique. Les dirigeants des secteurs des ressources primaires (14 %), de la vente au détail (13 %) et des soins de santé (9 %) nous disent qu’ils considèrent leurs options d’impartition de réseautique et de bureautique. — Les secteurs de soins de santé, de services d’utilité et des ressources primaires ont besoin de sécurité. Les dirigeants des secteurs des ressources primaires (29 %), des services d’utilité (35 %) et des soins de santé (27 %) nous disent qu’ils considèrent actuellement les services de sécurité gérés dans leur organisation. Services biz Marchés financiers Assurance — Le secteur des marchés financiers envisage améliorer la sécurité. On estime que 22 % des entreprises du marché financier nous disent qu’ils considèrent les services de sécurité gérés. Les problèmes comme le vol d’identité, la fraude et les transactions en ligne peuvent facilement effrayer les utilisateurs d’Internet qui gèrent leurs transactions en ligne. Banque Vente au détail Vente en gros Services d’utilité — Les entreprises de transport ont besoin de sécurité pour appuyer les chaînes d’approvisionnement mondiales. On estime que 20 % des dirigeants du secteur des transports nous disent qu’ils envisagent les services de sécurité gérés. Nous croyons que la raison sous-jacente est que de nombreuses organisations ont des chaînes d’approvisionnement mondiales, et ils ont besoin d’une sécurité supplémentaire dans leurs systèmes au fur et à mesure qu’elles gèrent la circulation des biens dans la chaîne de façon transparente. Télécommunication Transport Construction Processus Discret Voici les résultants émanant de la Figure 4 : Primaire 10 20 30 40 Pourcentage des répondants Source : IDC, 2006 mars 2006 6 — Le public considère des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique. Bien que le secteur public ait traditionnellement adopté l’impartition à un rythme plus lent, les répondants disent qu’ils considèrent les options d’impartition maintenant. Les dirigeants des secteurs fédéral (15 %), provincial-local (11 %) et de l’éducation (15 %) nous disent que leur organisation considère actuellement des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique. Voici les résultants émanant de la Figure 3 : Fédéral 0 Voici les résultants émanant de la Figure 2 : Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique 50 — Le secteur des services d’utilité publique a besoin d’hébergement. Bien que le nombre de répondants du sondage dans l’industrie soit faible (8 dirigeants), nous croyons que, le fait qu’une grande partie d’entre eux dit envisager les services d’hébergement gérés, révèle un besoin dans le segment. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. Figure 3: Industries qui considèrent les services de sécurité gérés en 2006 Figure 4 : Industries qui considèrent les services d’hébergement gérés en 2006 Soins de santé Soins de santé Éducation Éducation Provincial Provincial Fédéral Fédéral Services biz Services biz Marchés financiers Marchés financiers Assurance Assurance Banque Banque Vente au détail Vente au détail Vente en gros Vente en gros Services d’utilité Services d’utilité Télécommunication Télécommunication Transport Transport Construction Construction Processus Processus Discret Discret Primaire Primaire 0 10 20 30 40 50 0 Pourcentage des répondants 10 20 30 40 50 Pourcentage des répondants Source : IDC, 2006 Source : IDC, 2006 — Les banques n’impartissent pas de services d’hébergement. Notre recherche a constamment démontré une faible propension à l’impartition de services d’hébergement. De plus, il semble que les banques sont toujours dans cet esprit, car 0 % d’entre elles nous disent qu’elles considèrent les services d’hébergement gérés en 2006. — Les secteurs des ressources primaires, des télécommunications-médias aiment les services d’hébergement gérés. Certaines entreprises du secteur pétrolier et des médias (FSI, fournisseurs de contenu, etc.) ont de grands besoins en entreposage. La Figure 4 indique que 28 % des entreprises des secteurs des ressources primaires et des télécommunications-médias considèrent les services d’hébergement gérés pour répondre à leurs besoins d’hébergement. mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 7 Aperçu de l’avenir Ce à quoi nous nous attendons en 2006 Le manque de gros contrats de l’ISI annoncé en 2005 crée une certaine préoccupation quant à la croissance durable des dépenses pour 2006 et les années à venir. Toutefois, cette préoccupation sera atténuée quelque peu en renforçant des dépenses pour l’impartition en TI sélective, incluant les services en TI gérés. Du point de vue des prévisions, IDC Canada a pris la décision de baisser l’estimation de la croissance des dépenses prévues pour les services d’ISI de 2006 à la fin 2010, soit la fin de la période de prévision. Au même moment, nous avons décidé de mettre à niveau notre estimation de la croissance des dépenses prévues pour les SIRB au cours de la période de prévision. Le résultat net est une légère réduction dans l’ensemble des dépenses d’impartition d’infrastructure de TI au cours de la période de prévision en raison de modèles de prestation de services à coût moindre et de la baisse des prix de la technologie. Prévisions et hypothèses Impartition des systèmes d’information La prévision de IDC pour l’ISI est illustrée dans le Tableau 1. Nous prévoyons une croissance des dépenses légèrement sous les 900 M$ CAN entre 2005 et 2010. En raison de la baisse des gros contrats en ISI, nous avons diminué notre prévision modérément, en baissant notre croissance annuelle par 25 M$ CAN par année. Nous prévoyons une hausse des dépenses en ISI à 3,8 % composé annuellement jusqu’en 2010. La prévision représente des dépenses effectuées par des organisations d’utilisateurs finaux avec des fournisseurs de services externes. IDC n’inclut pas des dépenses captives effectuées par les entreprises auprès des impartiteurs qui sont en majorité détenues par l’organisation client. IDC définit une dépense captive comme une situation selon laquelle le client détient plus de la moitié de l’entité offrant des services d’impartition. Impartition de la réseautique et de la bureautique La prévision de IDC pour les SIRB est illustrée dans le Tableau 2. Nous prévoyons une croissance des dépenses de près de 450 M$ CAN entre 2005 et 2010. En donné que nous prévoyons une adoption plus rapide que prévu des services en TI gérés, nous avons augmenté notre prévision légèrement. Toutefois, nous avons été conservateur dans nos prévisions jusqu’à ce que nous notions une plus grande adoption dans le marché. Nous prévoyons une hausse des dépenses en SIRB à 5,8 % composé annuellement jusqu’en 2010. IDC tient compte de nombreux facteurs lorsqu’elle effectue ses prévisions, en passant par les événements spécifiques à l’industrie aux tendances macroéconomiques. Le Tableau 3 résume les considérations dont nous avons tenu compte. Tableau 1 : Prévisions des dépenses en services d’impartition des systèmes d’information au Canada (M$ CAN), 2006-2010 Services d’impartition des systèmes d’information Taux de croissance annuel (%) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 5 années TCAC (%) 4 283 4 464 4 639 4 814 4 989 5 164 3,8 % 4,2 % 3,9 % 3,8 % 3,6 % 3,5 % Source : IDC, 2006 Tableau 2 : Prévisions en dépenses des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique (M$ CAN), 2006-2010 Services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Taux de croissance annuel (%) 2005 2006 2007 2008 2009 2010 5 années TCAC (%) 1 370 1 455 1 551 1 647 1 732 1 818 5,8 % 6,2 % 6,6 % 6,2 % 5,2 % 5,0 % Source : IDC, 2006 mars 2006 8 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre Certitude de l’hypothèse Macroéconomiques Économie mondiale PIB Estimé à 4,4 % (mesuré en utilisant des taux de conversion de parité des pouvoirs d’achat). Les tendances des demandes intérieures deviennent de plus en plus importantes relativement à la dynamique des tendances externes. Moyen : L’économie mondiale est stable d’un point de vue économique. Bien que les pressions en provenance des pays comme la Chine et l’Inde continuent de faire grimper les prix des marchandises, l’incidence globale des coûts moindres de fabrication et des services semble compenser la répercussion de l’inflation et des taux d’intérêt. PIB 2006 2007 Canada 3,0 % 2,7 % É.U. 3,2 % 3,0 % Eurozone 2,0 % 1,8 % UE 2,2 % 2,0 % AP 4,3 % 4,2 % Latin 4,1 % 3,7 % Élevé : La croissance prévue du PIB sera en moyenne de 3 % en 2006 et de 2,7 % en 2007. Une prévision très prudente du PIB reflète principalement nos préoccupations relatives à la santé financière des ménages canadiens et la possibilité de la diminution de la consommation privée, qui est prévue de passer de 4 % en 2005 à 2,8 % en 2006, à 2 % en 2007. Source : Consensus Economics Inflation Nous prévoyons que l’inflation de base demeurera à l’intérieur de l’intervalle visé de la banque centrale située entre 1 % et 3 %. Le prix élevé du pétrole s’est traduit par une augmentation des prix au début de 2006, toutefois, le resserrement des politiques monétaires évitera d’autres hausses de prix au premier trimestre de 2006 et le taux d’inflation durant le deuxième trimestre de l’année 2006 et encore plus en 2007. Moyen : Si le taux d’inflation demeure à l’intérieur de l’intervalle visé de la Banque du Canada, l’inflation aura ainsi peu de répercussions sur la prévision de la baisse des taux d’intérêt. Toutefois, si des événements mondiaux font connaître de nouvelles hausses des prix de l’énergie, l’incidence sur l’économie canadienne intérieure sera négative, car le dollar canadien et les taux d’intérêt augmenteront. mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique ! ★★★★✰ ! ★★★★✰ I ★★★★✰ Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 9 Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 (suite) Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre Certitude de l’hypothèse Macroéconomiques Taux d’intérêt Nous prévoyons que les taux d’intérêt augmenteront d’un point en 2006 et encore plus en 2007. Aspects géopolitiques Les tensions se poursuivront et il y a la possibilité d’un autre événement qui toucherait toutes les économies. Moyen : On s’attend à ce que les tensions se poursuivent et à la venue de menaces potentielles. Investissements d’entreprise On s’attend à ce que les entreprises, les gouvernements et les institutions augmentent leurs dépenses sur l’usine et l’équipement de 8,2 % en 2006. Nous prévoyons une hausse des dépenses en machinerie et en équipement de 4,5 % en 2006. Élevé : Les dépenses en investissements d’entreprise ont une incidence positive sur celles des TIC. Années Canada É.-U. Élevé : La croissance des profits continue d’être positive. Bien que le taux de la croissance des profits baisse, il s’agit d’une croissance sur un plus grand profit des deux dernières années. Au cours de trois ans, le profit augmentera de plus de 35 %. Profits d’entreprise 2005 10,7 % 14,2 % 2006 6,2 % 9,5 % Source : Consensus Economics mars 2006 10 Faible : Bien que les taux d’intérêt augmentent, ils demeurent relativement bas d’un point de vue historique. Les taux d’intérêt plus élevés auront une incidence sur les dépenses des consommateurs ainsi que sur le marché de l’immobilier. Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. I ! ★★★★✰ ★★✰✰✰ ! ★★★★✰ I ★★★✰✰ Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 (suite) Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre Certitude de l’hypothèse Macroéconomiques Dépendance du marché aux aspects macroéconomiques Taux de change Libre échange L’ensemble des catalyseurs macroéconomiques canadiens est fort. On s’attend à ce que le Canada soit un des pays du G8 ayant la plus forte économie pour 2006 et 2007. La force dans la macroéconomie comprend : des surplus importants en exportation, une augmentation de l’excédent de compte actuel, de faibles taux d’intérêt, un fort mouvement des trésoreries d’entreprise et bilan, une demande mondiale pour les marchandises et un dollar canadien fort. Moyen : La demande continue pour les marchandises et le fort excédent de compte actuel se traduit par un environnement économique positif à court terme. On envisage de nombreux défis dans l’avenir concernant la concurrence des organisations canadiennes à l’échelle mondiale et la perte des emplois du secteur manufacturier et des services aux mains des pays à l’étranger. Toutes les indications nous laissent croire que la hausse du dollar canadien par rapport au dollar américain est terminée. On s’attend à ce que la devise canadienne se situe dans un intervalle étroit d’environ. 82 à. 84 cents au cours de 2005. Moyen : le renforcement de la devise en 2003 et en 2004 a renouvelé l’accent sur l’amélioration de la productivité intérieure. Bien que la valeur plus élevée du dollar canadien exerce une pression sur les produits canadiens dans les marchés d’exportation, elle permet d’éliminer la hausse du coût du pétrole (en US$). IDC croit que les entreprises canadiennes ont grandement absorbé le choc de la devise en 2003 en 2004 et la stabilité relative anticipée pour 2005 aura une incidence de neutre à positive sur le secteur des TIC. Les entreprises à l’étranger en expansion continuent d’augmenter leur part du marché canadien (p. ex., magasinentrepôt américain). Le solde de compte demeure positif. Moyen : Créer des incitatifs pour que les entreprises canadiennes investissent dans les améliorations de la productivité à forte intensité en capital (logistique, gestion d’inventaire, chaîne d’approvisionnement). mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique ! ★★★★✰ I ★★★✰✰ ! ★★✰✰✰ Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 11 Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 (suite) Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre Certitude de l’hypothèse Macroéconomiques Marchés des capitaux Télécommunications Énergie Favoriser la force dans les marchés des capitaux appuiera les fusions et les acquisitions. Faible : De solides bilans et des perspectives positives de profit continuent d’assurer une facilité d’accès au capital relativement simple. La croissance de l’industrie des télécommunications est positive. Les gains en revenu et en profit sont réalisés en majeure partie par les technologies du sans fil, des données et du réseau IP. Faible : L’industrie des télécommunications a fait l’objet de changements structurels importants et est maintenant stable. La croissance future de l’industrie dépend du développement de nouveaux services et technologies, tout particulièrement reliés à la diffusion de réseau IP et de sans-fil. Des événements à court terme comme la hausse des inventaires pétroliers peuvent momentanément diminuer le prix du pétrole, mais des préoccupations à long terme créent aussi un effet symétrique sur les prix du marché pétrolier. On s’attend à ce que le prix du baril de pétrole demeure au-dessus de 57 US $ pour les 12 prochains moins. Élevé : Le prix du pétrole à ce niveau atténue la croissance globale de l’économie du secteur du Nord-Est. Bien que cela ait une incidence sur le coût des biens et services, l’économie canadienne bénéficie de profits importants générés, des taxes perçues sur ces profits et de la création d’emplois en découlant. Un prix du pétrole élevé crée une dichotomie pour l’économie canadienne. Nous en profitons à titre d’exportateurs d’énergie. Nous sommes également touchés par l’incidence de sa répercussion sur la diminution de la demande des clients du secteur du Nord-Est. mars 2006 12 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. I ★★★✰✰ ! ★★★★✰ ! ★★✰✰✰ Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 (suite) Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre Certitude de l’hypothèse Macroéconomiques Gouvernement et commerce Le gouvernement minoritaire issu à la dernière élection nous laisse croire qu’il n’y aura pas vraiment de changement dans l’avenir. Moyen : Les revenus du secteur public continuent d’être très forts. L’excédent du gouvernement fédéral est plus élevé que prévu. Il y a un mouvement des trésoreries important, car l’économie est pratiquement à pleine capacité et les revenus de taxes sur l’énergie sont forts. ! ★★★✰✰ ! ★★★★✰ ! ★★✰✰✰ ! ★★★★★ ! ★★★★✰ Développements des services Complexité Établissement des prix en fonction de l’utilisation Les services d’hébergement sont largement standardisés et permettent aux utilisateurs d’acheter facilement une variété de types de services à différents prix. Moyen : Les services d’hébergement sont relativement simples et ont été acceptés largement en 2006. Les fournisseurs continueront de conclure des contrats dont les coûts sont établis en fonction du modèle d’utilité (par transaction, par mégaoctet d’hébergement par d’autres statistiques d’utilisation). Moyen : L’idée de l’établissement du prix de cette façon sera attrayante, mais le développement d’un modèle financier qui fournira des avantages à toutes les parties, peu importe les conditions d’affaires à venir présentera des difficultés. Bien que nous ne soyons pas au niveau des jours des entreprises dot.com, le financement d’entreprise sera disponible en 2006. Élevé : Il n’y aura pas de manque de fournisseurs crédibles de services d’impartition et d’hébergement. Capitalisation Disponibilité des capitaux Caractéristiques des marchés Degré de la concentration des clients Il n’y a aucune concentration neutre de clients limitant le potentiel du marché, car les organisations de toutes tailles et provenant de toutes les industries sont des clients potentiels de services d’infrastructure d’hébergement. Moyen : La croissance du marché sera imputable aux moyennes entreprises pénétrant le marché de services d’hébergement ainsi qu’aux clients existants achetant des trousses offrant plus de services. mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 13 Tableau 3 : Hypothèses des principales prévisions du marché canadien des services d’infrastructure d’hébergement, 2006-2010 (suite) Force du marché Hypothèse de IDC Incidence Résistance du parc informatique Des pressions concurrentielles et des clients éduqués exerceront des pressions sur la réduction des prix. Moyen : La négociation des prix tend à faire baisser les prix des contrats de 3 % à 5 % annuellement. Puissance du parc informatique Les demandes relatives au glissement de portée et les demandes de changement augmenteront les dépenses. Moyen : L’augmentation des demandes relatives au glissement de la portée et des demandes de changement fait grimper les dépenses en contrat d’environ 3 % à 5 % annuellement. Les contrats de courte durée (environ 2,5 ans) et les différents besoins des acheteurs (c.-à-d., haute disponibilité par rapport site brochure) rendent les services d’hébergement élastiques. Élevé : Les fournisseurs doivent avoir une vaste gamme de services d’hébergement ou trouver des créneaux à exploiter. L’inélasticité de la demande Accélérateur/ Inhibiteur/ Neutre ! Certitude de l’hypothèse ★★★✰✰ ! ★★★✰✰ ! ★★★★✰ ! ★★★★✰ Écosystème des marchés Acheteurs identifiables Les dirigeants du secteur des TI prennent des décisions sur les contrats d’infrastructure d’hébergement. Faible : Les avantages généraux d’impartition des services d’infrastructure d’hébergement sont bien compris; la clé pour le personnel des ventes est de faire la preuve de l’offre de services supérieurs tout en livrant une valeur convaincante aux clients potentiels. Legend : ★✰✰✰✰ très faible, ★★✰✰✰ faible, ★★★✰✰ moyen, ★★★★✰ élevé, ★★★★★ très élevé Source : IDC Canada, 2006 mars 2006 14 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. Guide essentiel IDC formule les recommandations suivantes aux impartiteurs en TI. Démontrer comment les clients diminuent leur coût au moyen de l’impartition Un des enjeux communs à l’impartition soulevés est de savoir si les clients réalisent vraiment les économies de coût qu’ils recherchent. La recherche de IDC suggère que la preuve d’économie de coût est peu concluante. Une récente étude de IDC intitulé Too Great Expectations? Can Customers Lower IT Costs Through Outsourcing? (IDC # CA619OIU, juin 2005) présente des données selon lesquelles l’impartition n’a pas permis aux Canadiens de réaliser les économies de coût prévues. IT Advisory Panel du quatrième trimestre de 2005, un autre sondage IDC mené auprès des entreprises canadiennes, a révélé que 51 % des entreprises qui impartissent leurs services ne savent pas si les économies de coût de leur entente d’impartition ont atteint leurs attentes. Cela ajoute un degré d’incertitude à cet enjeu. Toutefois, le sondage suggère aussi des signes positifs quant à la réalisation d’économie de coût par les clients. Des 49 % de répondants du sondage qui savaient que l’impartition leur permettrait de réaliser des économies de coût prévues, 81 % ont dit que leur entente d’impartition leur a permis de réaliser les économies de coût auxquelles ils s’attendaient. Nous croyons que les données suggèrent que des clients qui se disent incertains de leur réalisation d’économies de coût ne connaissaient probablement pas leur coût en TI avant d’impartir leurs services. Nous estimons que les impartiteurs et les consultants peuvent aider les clients à cet égard. Bien que l’on puisse comprendre les raisons pour lesquelles les impartiteurs sont réticents à aider les clients à comprendre leurs coûts, l’éducation des clients sur la façon d’évaluer précisément leurs coûts pourrait éviter des questions sur l’atteinte des économies de coût. Accéder aux marchés adjacents Les impartiteurs devraient également envisager la gestion des services d’application et des processus administratifs dans le cadre des engagements de l’lSI multiservice. Certaines entreprises le font déjà alors que d’autres considèrent leurs choix. Bien que la capacité d’offrir des services d’application et des processus administratifs n’est pas un préalable à l’entrée au marché de l’impartition en TI, nous croyons que les clients veulent avoir la souplesse d’inclure ces composants dans leur engagement d’impartition. Certaines de nos récentes entrevues auprès des dirigeants du milieu des affaires suggèrent que la souplesse de pouvoir ajouter des applications et/ou des processus administratifs à une entente d’impartition est un facteur déterminant dans le choix entre deux impartiteurs. Le segment de l’impartition des services d’application et celui de l’impartition des processus administratifs croient beaucoup plus rapidement que le segment de l’impartition des systèmes d’information. On prévoit que les dépenses en gestion de services d’application augmenteront de 7 % par année jusqu’en 2010. On s’attend à ce que les services d’impartition des processus mars 2006 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique administratifs croissent plus rapidement que les services d’ISI dans chaque segment couvert par IDC (c.-à-d., les ressources humaines, les finances et la comptabilité, le service à la clientèle et l’acquisition). Par exemple, nous prévoyons que les dépenses pour l’impartition de services en ressources humaines augmenteront en moyenne de 5,5 % par année jusqu’en 2010. Pour obtenir plus de renseignements sur l’impartition des services d’application et l’impartition des processus administratifs, consultez la section Recherche connexe. Acquérir des plus petits joueurs Bien que le segment de l’ISI soit dominé par peu de grands fournisseurs de services, il existe un certain nombre de petites entreprises qui offrent des services d’impartition des systèmes d’information au Canada. Par exemple, Acrodex et Calian offrent des services d’impartition en TI à des clients en Alberta et à Ottawa. Certaines entreprises ont des pratiques d’impartition en TI de longue date leur permettant de générer des recettes récurrentes pour compenser les revenus fondés sur des projets et augmenter la profitabilité. De par la même occasion, l’impartition en TI exige souvent des économies d’échelle pour demeurer concurrentielle; des économies d’échelle plus importantes que celles que les petits impartiteurs en TI peuvent se permettre. Au fur et à mesure que les dépenses en services de l’ISI diminuent, l’importance d’acquérir des parts de marché deviendra plus critique à la profitabilité et à la concurrence dans son ensemble. Les entreprises qui sont trop petites pour livrer concurrence efficacement peuvent devoir envisager de se défaire de leurs processus administratifs ou de toute leur entreprise. CGI s’est extrêmement bien servi de sa stratégie de consolidation au cours des dernières années pour accroître ses revenus beaucoup plus rapidement que le marché global. IDC recommande que les grands impartiteurs en TI considèrent l’acquisition de plus petites entreprises dans le but d’augmenter leur part de marché dans un marché à croissance lente. Développer de nouveaux services gérés L’émergence probable du segment des services gérés signifie que les impartiteurs en TI doivent inclure ces types de services dans leur portefeuille de services, car ils sont attrayants pour une grande proportion des entreprises canadiennes. Nous croyons que les impartiteurs en TI doivent également offrir des types de services à un créneau de prix différent, car il y aura une certaine sensibilité de la demande au prix des services en TI gérés. Nous estimons que c’est différent pour la demande de services d’impartition en TI traditionnelle. Notre analyse des catalyseurs de la demande pour ce qui est de l’impartition en TI suggère que plus d’entreprises ne sont pas plus susceptibles d’adopter l’impartition traditionnelle (avec le transfert des biens et/ou du personnel) même si le prix du service baisse. Nous ne croyons toujours pas que les clients adopteront divers types de services en TI gérés à différents niveaux de prix. Ils seront plutôt portés à acheter le niveau de service qui correspond au niveau de risque de l’activité et/ou du système exécuté. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. 15 Pour en apprendre plus Recherche connexe — Preliminary Canadian Application Outsourcing Forecast, 2005-2010 (IDC # CA3AS6, mars 2006) — Canadian Business Services Preliminary Forecast and Analysis, 2006-2010 (IDC # CA3BTP6, mars 2006) — IDC » s Worldwide Services Taxonomy, 2006 (IDC # 34877, février 2006) — Canadian IS and Network/Desktop Outsourcing Forecast Update, 2005-2009, (IDC # CA610OIU, septembre 2005) — Too Great Expectations? Can Customers Lower IT Costs Through Outsourcing? (IDC # CA619OIU, juin 2005) — Selective or Full IS Outsourcing: What Do Canadian Corporations Want? (IDC # CA100OIL, décembre 2004) Définitions Impartition des systèmes d’information Les services d’impartition des systèmes d’information comportent un arrangement contractuel à long terme. Dans le cadre de cet arrangement, un fournisseur de services devient propriétaire et responsable de la gestion de la totalité ou d’une partie des opérations des systèmes d’information d’un client ou d’un département. Cet arrangement est fondé sur une entente de niveau de service. Un contrat de services d’ISI comprend habituellement des services informatiques d’un centre de données et pourrait aussi inclure des services répartis ou informatiques clientserveur, des opérations de réseau local et de réseau étendu, des opérations de centre d’assistance, du développement et de la maintenance d’applications et des activités connexes de consultation et d’intégration des systèmes. En plus des activités effectuées par les employés existants, un contrat de services d’ISI comporte des dépenses en capital permanentes pour du nouvel équipement. Les contrats de services d’ISI comprennent aussi habituellement le transfert de personnel du client au fournisseur de services. Une relation d’ISI doit inclure un arrangement personnalisé entre le fournisseur de services et le client. L’arrangement doit détailler la disponibilité du système et les statistiques de rendement tirées de l’offre de services de gestion de système, de sauvegarde de disque, d’archivage et de gestion de réseau à l’intérieur d’une architecture informatique définie. Les contrats de services d’ISI peuvent aussi comprendre des services de récupération en cas de désastre. Exceptions : Afin d’assurer l’uniformité des définitions de IDC, si seulement les services de réseautique et de bureautique sont impartis, IDC saisit cette dépense dans la catégorie des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique. Également, si seulement l’environnement des applications est imparti, IDC saisit cette dépense dans la catégorie de l’impartition des applications. L’ISI comprend uniquement des contrats pour lesquels une grande partie de l’environnement des systèmes d’information est imparti; ces contrats sont habituellement d’une durée de cinq à dix ans. Technologies : Les contrats d’ISI peuvent comprendre l’équipement informatique central d’une entreprise, l’équipement des communications réseaux, les lignes de transmission privée, les ordinateurs mars 2006 16 Prévisions 2006-2010 du marché canadien des services d’impartition des systèmes d’information et des services d’impartition de la réseautique et de la bureautique personnels, les serveurs, les postes de travail, les dispositifs d’hébergement, les systèmes d’exploitation, les outils et les applications. Services d’impartition de la réseautique et de la bureautique Les services d’impartition de la réseautique et de la bureautique (SIRB) constituent les activités associées à l’impartition des services de soutien et de gestion d’un ou plusieurs éléments de l’infrastructure client-serveur et des communications réseau d’une organisation. Les contrats saisis dans ce segment peuvent varier de la gestion d’un ou de plus d’un dispositif réseau et/ou clientserveur à une infrastructure client-serveur et réseau de toute une organisation. La portée d’un contrat peut inclure la conception, l’installation et la gestion continue d’outils et de plateformes qui surveillent automatiquement les nœuds et les dispositifs actifs, les niveaux de performance réseau et client-serveur ainsi que les déplacements, les ajouts et les changements. Le fournisseur des SIRB peut également aider avec des centres d’assistance de base et avancés. Les procédures de localisation d’incidents et de résolution, ainsi que l’optimisation de l’environnement réseau et client-serveur permettant d’éviter les pannes au moyen d’une maintenance préventive peuvent également relever du fournisseur des SIRB. Des activités particulières dans ce segment comprennent des services comme la gestion des biens, l’actualisation technologique, la maintenance de matériel sur site, la gestion et la surveillance de réseau (à distance), la surveillance de serveur (à distance), la surveillance d’application (à distance), la gestion (p. ex., ordinateur personnel, poste de travail) client (à distance) client, récupération et archivage, reprise des activités et surveillance de la sécurité. Ce segment comprend des services offerts par réseau, des fabricants d’équipement de système et de bureautique, d’intégrateurs de systèmes et de réseau, d’impartiteurs en TI, des revendeurs à valeur ajoutée, des fournisseurs de services réseau (y compris les fournisseurs de télécommunication et les FSI); les fournisseurs de service de gestion client (p. ex., ordinateurs personnels, ordinateurs portatifs, dispositifs portatifs, assistants numériques personnels [ANP]); fournisseurs de services de surveillance de systèmes; et fournisseurs de services de gestion d’infrastructure. Exceptions : Bien qu’une grande partie de la catégorie des SIRB comprenne des services de gestion de réseau et de système, les services de ce type qui sont offerts à même les engagements de services d’ISI à grande échelle ne sont pas saisis dans cette catégorie. De plus, les systèmes et les services de gestion de réseau vocal traditionnel (p. ex., les systèmes de soutien opérationnel) ne sont pas couverts dans cette catégorie. Synthèse Le marché des SIRB a connu une croissance plus rapide que prévue alors que le marché de services d’ISI n’a pas connu la croissance prévue en 2005. IDC estime que des entreprises canadiennes ont dépensé 4,28 G$ CAN en services d’ISI en 2005 au lieu des 4,34 G$ CAN que nous avions prévus. De plus, nous croyons qu’elles ont dépensé 1,37 G$ CAN en SIRB au lieu des 1,36 G$ CAN prévus. « IDC croit que l’émergence du segment des services gérés aura une incidence importante sur le segment des SIRB et, au fil du temps, ce nouveau marché accroîtra les dépenses globales en impartition en TI, » explique Jason Bremner, directeur, services d’impartition. Jason Bremner et Sebastien Ruest IDC Canada LTD. Avis sur les droits d’auteur Ce document de recherche IDC a été publié dans le cadre d’un service IDC de renseignements continus, offrant de la recherche écrite, des interactions d’analystes, des télé-séances d’information et des conférences. Consultez www.idc.com pour en apprendre davantage sur un abonnement à IDC et des services-conseils. Pour voir las liste des bureaux IDC partout au monde, consultez www.idc.com/offices. Veuillez contacter le bureau de ventes canadienne d’IDC au 416.673.2246, ou [email protected], consultez IDC Canada Marketing au 416.673.2260 ou visitez www.idc.com et www.idc.ca pour obtenir des renseignements au sujet d’IDC - Canada #30036 Toronto St. Toronto, Ontario M5C 2C5 Canada Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) est un conseil sectoriel sans but lucratif qui vise à créer au Canada une industrie et une main-d’œuvre en TIC forte, préparée et scolarisée. Le CTIC joue un rôle de catalyseur de changements qui soutient les innovations propres à fournir de l’information sur le marché du travail, du perfectionnement professionnel continu et de la formation de qualité au secteur canadien des TIC, aux enseignants, aux gouvernements et à la main-d’œuvre en TIC. Nous avons comme objectif de tisser des liens qui aideront à obtenir la quantité et la qualité voulues de professionnels en TIC qui permettront d’améliorer la position du Canada en tant que chef de file sur le marché mondial. Droit d’auteur IDC 2007. La reproduction est interdite, à moins d’autorisation à cet effet. Tous droits réservés. Pour réaliser ses objectifs, le CTIC mise sur quatre domaines qui constituent les éléments d’un secteur vigoureux et axé sur l’avenir. • Définition des compétences – définir de façon continue les professions qui façonnent le secteur des TIC. • Information sur le marché du travail – fournir des statistiques et des analyses à jour qui se rattachent au développement des ressources humaines dans le secteur des TIC. • Sensibilisation à la carrière – offrir des programmes et des outils dans le but d’explorer les possibilités de carrières dans le secteur canadien des TIC. • Perfectionnement professionnel – s’assurer que le Canada peut compter sur un approvisionnement continu de travailleurs en TIC hautement qualifiés. Le Conseil des technologies de l’information et des communications (CTIC) 116, rue Lisgar, pièce 300, Ottawa (Ontario) K2P 0C2 Tél : 613-237-8551 Télé : 613-230-3490 [email protected] www.ictc-ctic.ca L’initiative sur le marché canadien du travail dans le secteur des TI a été mis sur pied en partie grâce au financement du Programme de conseil sectoriel du gouvernement du Canada.